Gabriel Fauré, la mélodie et la musique de chambre #1 : le musicien des salons

Posted in Saison 2017-2018

Pierre-Georges Jeanniot (1848-1934)
Une chanson de Gibert dans le salon de madame Madeleine Lemaire (détail)
1891, huile sur toile, 56 x 98 cm
Roubaix, La Piscine – musée d’Art et d’industrie André Diligent
de gauche à droite : Gabriel Fauré, Mme Jacques Normand, le ténor Gibert

conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme

Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Papillon pour violoncelle et piano en la majeur opus 77
  • Sonate pour piano et violon en ut mineur opus 15
    • Allegro molto
  • Quatuor n°1 pour piano et cordes en ut mineur opus 15
    • Scherzo
  • Quatuor avec piano n°2 opus 45
    • Scherzo : allegro vivo
  • Après un rêve n°1 pour voix et piano opus 7
  • Souvenirs de Bayreuth fantaisie en forme de quadrille sur les thèmes favoris de la Tétralogie de R; Wagner pour piano à quatre mains
  • Quatuor n° 2 pour piano et cordes en sol mineur opus 45
    • Adagio non troppo
  • La bonne chanson
  • Dolly suite pour piano à quatre mains opus 56
    • La Berceuse
  • Quintette n° 1 pour piano et cordes en ré mineur opus 89
Interprètes

Biographies

B DuteurtreBenoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu'il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d'abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s'aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l'eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L'Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l'association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L'opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l'auteur de Viva l'opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l'adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L'Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada, avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz.

En 1999, Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique au cours de ses études à la Bishop’s University. Tout au long de sa formation, elle a obtenu de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award 1999-2000, The Howard Brown Prize in Music 2000-2001 et  2001-2002, ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student 2002-2003.

Depuis, Irina de Baghy se produit régulièrement en Europe et en Amérique du Nord dans des productions lyriques ; elle chante aussi en récital avec piano et avec orchestre, et a participé à plusieurs créations contemporaines. Sur la scène lyrique elle vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini a l’opéra de Malmö, ainsi que le role d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague.

En France elle a joué récemment le rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, la Verbena dans la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou Rêve de Carnaval. Elle incarne Carmen au festival d’été de Montmorillon et plus récemment avec l’orchestre régional de Normandie ; ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček  à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina a remporté le 1er prix de chant de l’ADAMI du Concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger. Passionnée par la musique de chambre, Irina de Baghy donne de nombreux récitals en Europe aux États-Unis et au Canada. C’est aujourd’hui sa quatrième collaboration avec Secession Orchestra et Clément Mao - Takacs, après le triomphe en octobre dernier de la série de concerts Que les soleils sont beaux à Paris, les Wesendonck-Lieder de Wagner au Festival de Pâques de Deauville et l’ouverture de la saison 2015/2016 à la Mairie du 8ème arrondissement de Paris.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à l’âge de six ans auprès d'Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe de Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d'Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy en Suisse où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France. Nommé « Génération Spedidam », il remporte le prix André Boisseaux (2016), ce qui lui permet d'enregistrer son premier disque avec Itamar Golan (2017, Soupir). Il obtient également le premier prix du concours Felix Mendelssohn à Berlin en 2017 et le prix André Hoffmann pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec le pianiste Alexandre Kantorow au Festival Les Sommets Musicaux de Gstaad la même année.

David a été l'invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et de Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky et Guillaume Bellom.

David joue un violon Guarnerius "ex Schubert" de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).

Il a fondé l’ensemble Messiaen avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret avec qui il remporte en formation trio le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2018 à l’unanimité.

David est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Messiaen depuis 2014.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l'étude du violon à l'âge de cinq ans. Après avoir commencé ses études au Conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l'unanimité à l’âge de quinze ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard...

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l'Académie SeijiOzawa (Suisse), l'Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu), ou le festival Santander.

Il est lauréat du 2e prix au Concours international Postacchini, du 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et il devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Italie) et du Concours Fritz Kreisler (Autriche).

En 2015, il obtient le deuxième prix au Concours Markneukirchen, et reçoit le Prix Prince of Hessen lors des master-classes à la Kronberg Academy. Cela lui donne l'opportunité de jouer avec des orchestres tels que l'orchestre lyrique d'Avignon, l'orchestre de la Hochschule de Weimar, l'orchestre symphonique de Nancy, l'orchestre du DFO, l'orchestre de chambre Nouvelle Europe, l'orchestre philharmonique de Baden-Baden, le Philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie...

Shuichi est régulièrement invité à des festivals comme le festival Les vacances de Mr Haydn, le festival de la Roque d'Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le festival de Pâques de Deauville, le festival de Giverny, le festival Musique à Guéthary, festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier...

Il a eu l'occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la Salle Pleyel, au Théâtre des Champs-Élysées, à la Salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, la Grande salle du Konzerthaus de Vienne, la Grande salle de la Philharmonie de Paris, la Fondation Louis Vuitton...

Shuichi participe au projet de l'enregistrement de l’intégrale de Brahms (B Records) avec notamment Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois. Il vient d’enregistrer son premier disque avec le pianiste Clément Lefebvre qui paraîtra courant 2018 chez le label Mirare.  Il joue un magnifique violon italien de Sanctus Seraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber. Shuichi reçoit le soutien de la fondation Safran ainsi que la fondation l'or du Rhin. 

Depuis septembre 2016, il est en résidence à la Fondation Singer Polignac avec le trio Cantor.


Lou Chang alto

L’altiste taïwanaise Lou Chang commence sa formation musicale à l’âge de cinq ans. Elle découvre l’alto vers douze ans et est immédiatement attirée par son timbre. Après quelques années seulement, elle est acceptée à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos. Elle reçoit son diplôme en 2009 avec les félicitations du jury. Lou Chang poursuit ensuite ses études à l’Université des Arts de Berlin, sous la direction de Hartmut Rohde. 

En 2008, elle fonde la quatuor Hermès avec Omer Bouchez, Elise Liu et Anthony Kondo et reçoit les conseils inestimables du quatuor Ravel, du quatuor Ysaÿe, du quatuor Artemis, d’Eberhard Feltz, d’Alfred Brendel et de bien d’autres. Après avoir remporté de multiples prix, y compris le premier prix du Concours de Genève et les Young Concert Artists à New York, le quatuor Hermès apparaît régulièrement sur les plus grandes scènes internationales.

Depuis décembre 2014, Lou Chang se perfectionne à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles sous la direction de Miguel da Silva. Elle joue un alto de Carles Jacquot (Paris) prêté par un collectionneur privé.

Lou Chang est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Hermès.

Raphaël Merlin violoncelle

Raphaël Merlin étudie le violoncelle, le piano-jazz, la musique de chambre, la direction d'orchestre et la composition. Il est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

La musique de chambre occupe l’essentiel de son activité depuis son entrée en 2002 dans le quatuor Ébène (aux côtés de Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure et Marie Chilemme). Le quatuor a obtenu, entre autres distinctions, le 1er prix du concours international de l’ARD de Münich en 2004 et une Victoire de la musique en 2010. La brillante réussite des membres du quatuor bène tient à la profondeur de leurs interprétations, mais aussi à leur ouverture : comme le titrait le New York Times en 2009,  “un quatuor à cordes qui peut aisément se transformer en groupe de jazz”.

 Raphaël Merlin se produit en musique de chambre et avec orchestre. Il a enregistré une vingtaine de disques distingués par la critique internationale. Il se consacre également à l’enseignement et dirige l’orchestre Les Forces Majeures. Créé en 2014, l’orchestre réunit principalement des formations de musique de chambre.

Raphaël est aussi compositeur : ses œuvres ont été créées à la Herkulessaal de Munich (Allemagne), au Concertgebouw d’Amsterdam (Pays-Bas) et  au festival de Lockenhaus (Autriche)

Il joue un Andrea Guarneri de 1680.

Raphaël Merlin est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quautor Ébène depuis 2006.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d'Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical  Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons - avec le violoniste Pierre Fouchenneret, le violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection - qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.

La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulanger, ainsi qu'une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).

Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu'arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu'interprète à la création de l'opéra pour enfants Peau d'âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017.

Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée  de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique , la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l'orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu'avec l'orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d'Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels  Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.