Don César de Bazan - hors les murs
Argument
Je m’appelle César, comte de Garofa
Mais le sort de folie en naissant me coiffa
Don César, un Grand d'Espagne ruiné et viveur patenté, se bat en duel pour sauver Lazarille des griffes d'un capitaine cruel. Un édit royal ayant interdit les duels pendant la Semaine Sainte, Don César est arrêté et condamné à mort par pendaison.
Dans la cellule de sa prison, il reçoit la visite de Don José de Santarém. Premier ministre du roi Charles II, Don José est secrètement épris de la Reine, laquelle lui refuse son amour tant que l'infidélité du roi n'est pas prouvée. Charles II est bien amoureux de Maritana, une chanteuse des rues, mais ne peut l’approcher à cause de sa condition inférieure. Don José imagine donc de faire épouser Maritana par le condamné à mort avant son exécution, la faisant ainsi comtesse de Bazan. Sans expliquer son plan, il promet richesse et noblesse à Maritana d’une part, et offre à Don César d’éviter l’infamie d'une mort par pendaison tout en assurant la protection du jeune Lazarille. Le faux mariage puis le simulacre d’exécution ont lieu.
La veuve est amenée au palais San Fernando pour apprendre les bonnes manières et on l'assure que son mari sera bientôt de retour d'exil. Le Roi tente de se faire passer pour lui, mais Maritana lui dit qu'elle ne peut l'aimer. Le véritable Don César fait alors irruption : ayant réussi à déjouer le complot de Don José et à protéger l’honneur du couple royal, il est nommé gouverneur de Grenade par le roi et repart au bras de son épouse.
Théâtre de la Porte Saint Martin 18 bd Saint Martin 75010 Paris
Programme
Don César de Bazan
De Jules Massenet (1842-1912)
Opéra-comique en 4 actes
Durée 2h30 avec entracte
Livret d’Adolphe d’Ennery (1811-1899) et Jules Chantepie (1843-1885)
Créé en 1872 à l’Opéra-Comique
Création le 28 février 2016 au Théâtre de Saint-Dizier
Reprises :
- Le 13 mars 2016 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (Paris-10e)
- Le 22 avril 2016 au Théâtre de Dreux
- Le 29 avril 2016 à l’opéra de Reims
- Le 25 septembre 2016 à la Rotonde de Thaon-les-Vosges
Production de la Compagnie Les Frivolités Parisiennes en co-production avec le théâtre de Saint-Dizier et l’opéra de Reims. Avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac, de la Ville de Paris et de la Fondation Orange.
Biographies
Les Frivolités Parisiennes
C’est au coeur de l’opéra-comique, de l’opéra-bouffe et de l’opérette que voyage lacompagnie des Frivolités Parisiennes. Portée par le désir de remettre ces icônes du paysage artistique du XIXème siècle au goût du jour, elle a pour but de leur rendre leurs lettres de noblesse ainsi qu’une place prépondérante dans la programmation culturelle grâce à un travail de représentation fidèle et abouti.
Un Paris bouillonnant, remuant, capitale culturelle pleine de couleurs et d’épices. C'est un lieu de vie, pétillant, innovant, qui se fâche, gronde mais donne le ton, que porte en lui le théâtre d’Hervé, d'Auber, d'Adam ou d’Offenbach.
La compagnie a la volonté de faire redécouvrir à un large public ce répertoire, subtil mélange de musique et de théâtre, véritable pièce du patrimoine culturel parisien et trait d’union entre la culture populaire et la musique savante. La troupe souhaite ainsi se produire dans des lieux culturels divers, des théâtres qui ont vu naître ces œuvres aux lieux d’habitude consacrés à la création contemporaine. Désireuse de partager ce patrimoine avec les plus jeunes, elle mène des actions pédagogiques auprès des enfants du quartier Amiraux-Simplon (Paris XVIIIe).
La Compagnie des Frivolités Parisiennes est née de la passion de deux jeunes musiciens professionnels, Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, pour le répertoire lyrique français romantique. Collègues d'orchestre depuis une dizaine d'années, chacun à l'origine de nombreux projets musicaux, ils décident en 2012 de fonder ensemble la compagnie des Frivolités Parisiennes.