Le colin-maillard
Programme
LE COLIN-MAILLARD
Opéra-comique en un acte (1853) d'Aristide Hignard sur un livret de Michel Carré & Jules Verne
Une création des ensembles Les Frivolités Parisiennes et Les Enfants de Monsieur Croche
Programme
-Ouverture
-Introduction & trio : Cotylédon, Cyprien & Léonidas
-Air de Léonidas
-Morceau d'ensemble : Colette, Brigitte, Florine, Pélagie, Casimir
-Couplets de Pélagie
-Couplets de Colette
-Scène et septuor : Cotylédon, Cyprien, Casimir, Léonidas, Colette, Florine, Brigitte
-Cavatine de Cyprien
-Scène de jeu et ensemble : Colette, Florine, Brigitte, Cotylédon, Cyprien, Léonidas
-Duo et Final : jeunes filles, Pélagie, Cotylédon et Cyprien, Casimir, Léonidas, Le Baron
Présentation de l'œuvre
Casimir Bonneau, fleuriste de la Cour vit avec sa sœur Pélagie, une demoiselle de 47 ans, qui a juré de ne marier leurs trois nièces Florine, Colette et Brigitte qu'une fois mariée elle-même. Les trois jeunes filles trouvent le moyen de hâter ce mariage. Un vieux financier, le baron de la Verdure, a en effet écrit une lettre d'amour à Colette. Elles ont glissé cette missive dans la corbeille de Pélagie, qui a entrepris une correspondance amoureuse avec le vieux beau, sans qu'ils ne se rencontrent toutefois. Le baron se rend à un rendez-vous de Pélagie, dans le bois de Meudon, croyant y rencontrer Colette. Les trois jeunes filles y convoquent leurs amoureux. Le baron, arrivé bon premier au lieu du rendez-vous, a bien du mal à rester seul et finit par vider la place. Les trois jeunes gens qui ont d'abord dérobé les éléments principaux du repas, se font un ami de Casimir Bonneau, en les lui rendant. Pendant l'absence de Pélagie et de Casimir, les jeunes gens et jeunes filles proposent au baron une partie de colin-maillard...
L’idée génératrice du projet est de révéler à un public le plus large possible une facette inconnue de Jules Verne. De 1852 à 1858, ce dernier travaille bénévolement au Théâtre Lyrique de Paris en tant que secrétaire. Il est amené à retoucher nombre d’œuvres sans y laisser son nom. Mais en 1853, il se met à la tâche pour offrir le livret d’un Opéra-comique à son voisin de palier et amis nantais Aristide Hignard.
Cette pièce légère est représentative du style très en vogue dans le Paris du XIXème siècle. C’est ce style qui imprègne la plume de Verne; drôle, juste, dotée d’une intrigue bien menée, elle fut fort appréciée.
