Lettre de Vincent d'Indy à Prince Edmond de Polignac n°174
(il manque le début de cette lettre)
... Enfin, allons-y de la grande gueulerie finale, ce que j'aime le moins de mon ouvrage, tapez dessus, vous me ferez plaisir, parce que c'est ce qui a plongé les Stanman et Calabresi dans le plus délirant enthousiasme et ce qui a décidé de l'adoption de mon drame pour les fantoches de la Monnaie.
C'est évidemment brutal et vulgaire, surtout en concert.
On a coupé la fin de la scène, peut-être a-t-on eu raison, eu égard aux habits noirs.
Un dernier mot - Si vous pouviez dire que ça ferait bien de monter ça à Bruxelles, je vous en serais reconnaissant, à cause de l'histoire Massenet que je vous ai racontée ce matin et qui pourrait bien ocasionner mon rejet à l'année 1897, ce qui m'embêterait, je vous l'avoue. Pardon de cette longue palabre, si tard venue, c'est vous qui l'avez voulue et merci toujours. Bien amicalement à vous
Vincent d'Indy
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