Lettre de Anna de Noailles à la Princesse de Polignac n°98
samedi soir, (non daté, après 1901)
Chère dearest Winnie,
Quels mots puis-je trouver ? Je suis émue, attendrie, à l'infini, gravement, - et attristée aussi, un peu, - cette grande affection pour vous qui date de mon enfance, et à laquelle restera toujours mêlée ma profonde tendresse pour notre cher Edmond ; je l'aimais tel quel - et me voici dérangée dans mes habitudes - mais si touchée, vous le sentez. Votre vieille Anna.
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