Les lumières : Hier, aujourd'hui, demain

Publié dans Saison 2012-2013

Introduction

Le mouvement des Lumières, avec ses différents aspects, scientifiques, techniques, philosophiques, et souvent pragmatiques, a communiqué aux sociétés européennes, et au delà d’elles, un dynamisme de longue durée, en combinant progrès scientifique, liberté de la recherche et valeurs émancipatrices. En même temps, il s’est heurté à certains obstacles. Qu’en est-il aujourd’hui de cet esprit des Lumières ? Quelles expressions nouvelles peut-il inspirer pour donner forme à l’avenir de nos sociétés ? En particulier, les valeurs qui orientent le progrès scientifique (universalité, testabilité, innovation, liberté de la recherche) et les valeurs qui orientent celui des sociétés (justice, intégration, harmonie sociale, amélioration des conditions de vie) sont parfois considérées comme étrangères les unes aux autres. Sont-elles réellement sans rapports ? Quels obstacles ou limitations l’universalisme des Lumières fondé sur la liberté de la connaissance peut-il rencontrer aujourd’hui, et comment les surmonter ? Comment soutenir le dialogue nécessaire entre les sciences, porteuses de certaines prévisions et de données souvent inattendues, et nos sociétés porteuses de certaines orientations, de certains buts, et de certaines appréhensions ? Comment une réflexion collective, particulièrement franco-allemande, peut-elle engendrer de nouvelles actions conjointes à un niveau international visant à soutenir le progrès commun des sciences et de la société ?


Die Aufklärung hat mit ihren vielfältigen wissenschaftlichen, technischen, philosophischen und oft auch pragmatischen Facetten der Gesellschaft in Europa und auch darüber hinaus eine nachhaltige Dynamik verliehen, bei der sich wissenschaftlicher Fortschritt mit emanzipatorischem Denken verbunden hat. Sie  ist jedoch auch auf Widerstände gestoßen. Wie steht es heute um den Geist der Aufklärung? Wie kann er dazu beitragen, die Zukunft der heutigen Gesellschaft zu gestalten? Die Werte, die den wissenschaftlichen Fortschritt ausmachen, wie Universalität, Überprüfbarkeit, Innovation und Freiheit der Forschung und diejenigen, die die
Entwicklung der Gesellschaft beeinflussen (z.B. Gerechtigkeit, Integration, sozialer Frieden, Verbesserung der Lebensbedingungen) werden häufig als Gegensätze empfunden. Aber hängen sie nicht dennoch miteinander zusammen? Auf welche Hindernisse oder Beschränkungen trifft heute der auf Wissen begründete Universalismus der Aufklärung, und wie kann man diese Widerstände überwinden? Wie kann der notwendige Dialog zwischen den Wissenschaften mit ihren oft unerwarteten Feststellungen und Vorhersagen und der von bestimmten Orientierungen, Zielvorstellungen und Ängsten geprägten Gesellschaft aufrecht erhalten werden? Wie kann ein kollektives Nachdenken, an dem insbesondere Deutschland und Frankreich beteiligt sind, bewirken, dass wissenschaftlicher und gesellschaftlicher Fortschritt  in gleicher Weise wirksam werden?

Comité scientifique


Académie des sciences morales et politiques

  • Jean BAECHLER
  • Xavier DARCOS
  • Bertrand SAINT-SERNIN

Académie des sciences

  • Pierre BUSER
  • Claude DEBRU
  • Philippe MEYER

Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina

  • Martin CARRIER
  • Andreas KLEINERT
  • Gereon WOLTERS

Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften

  • Detlev GANTEN
  • Eberhard KNOBLOCH

 

Partenariats



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Programme

Jeudi 7 février

Accueil par Yves Pouliquen (Académie française), Président de la Fondation Singer-Polignac

9h45: introduction par Jules Hoffmann (Académie des sciences, Leopoldina Nationale Akademie der Wissenchaften)


SESSION I : 

Présidence : Eberhard Knoblochstrong> (Berlin Brandenburgische Akademie der Wissenchaften)

  •  L'universalisme scientifique contemporain par François Gros (Académie des sciences)
  •  Les lumières françaises et l'aufklärung allemande par Michael Werner (école des hautes études en sciences sociales)

Présidence : Etienne François (Berlin Brandenburgische Akademie der Wissenchaften)

  •  Aufklärung und Religion – damals und heute par Gereon Wolters (académie des sciences Leopoldina)
  • : Relations entre Goethe et Cuvier au XIXe siècle par Philippe Taquet (académie des sciences)

SESSION II : 

Présidence : Andreas Kleinert , Leopoldina Nationale Akademie der Wissenchaften

  • Les lumières à jamais. Rousseau, les sciences et les conséquences par Rainer Enskat,université Martin-Luther, Halle
  • Les Lumières face aux épidémies parGérard Orth, académie des sciences

Présidence : Jean Dercourt, Académie des sciences

  • Alexander von Humboldt's Konzept und Praxis der nützlichen Wissenschaften par Ursula Klein, académie des sciences Leopoldina

SESSION III : 

Présidence :Jean Baechler (Académie des sciences morales et politiques)

Table Ronde Lumières et finances avec :

La table ronde abordera trois thèmes :

  • Rationalité micro-financière et effets pervers macro-financiers
  • Liberté, licence et régulation financière
  • Rationalité et irrationalité des financiers

Vendredi 8 février

SESSION IV

Présidence : Philippe Meyer (Académie des sciences)

  • Rationalität und Emotionalität in der Akzeptanz technischer Risiken par Dieter Birnbacher (université Henri-Heine, Düsseldorf)

Présidence : Heinz Wismann

  • Explorer l'esprit, cognition et émotion par Pierre Buser, académie des sciences

SESSION V

Présidence : Jacques Friedel (Academie des sciences)

  • L'universalisme juridique à l'épreuve de la mondialisation par Mireille Delmas-Marty (académie des sciences morales et politiques)
  •  Lumières et ténèbres par Jean Baechler (académie des sciences morales et politiques)

SESSION VI 

Présidence : Bertrand Saint-Sernin (académie des sciences morales et politiques)

  • La démarche scientifique par Catherine Bréchignac (académie des sciences)
  • Wissenschaft und die Werte der Aufklärung : wertgeladenheit, wertrelevanz, pluralismus par Martin Carrier (Leopoldina Nationale Akademie der Wissenchaften)

SESSION VII
Les lumières dans les sciences bio-médicales

Présidence : Gereon Wolters et Pierre Corvol

  • Ce que les lumières ont apporté et peuvent encore apporter en médecine par Detlev Ganten, académie Leopoldina et Philippe Meyer, académie des sciences
  • Maladie d’Alzheimer. Cancer et vieillissement par Joel Ménard académie de médecine
  • Le centre de santé publique Paris-Berlin par Annette Gruters-Kieslich, Hôpital de la Charité, Berlin et Jean François Girard, Président de Sorbonne Paris Cité
  • La nouvelle santé publique par Antoine Flahaut, Directeur de l'école des hautes études en santé publique, Paris et Walter Rosenthal, Directeur du centre Max-Delbrück, Berlin-Buch

Recommandations par Detlev Ganten, académie des sciences Léopoldina et Philippe Meyer, académie des sciences

Présentation : (texte & vidéo)

 

Accueil et introduction

Yves Pouliquen et Jules Hoffmann

 

Deutsch version :

 

 


L'universalisme scientifique contemporain


 

Deutsch version :

François Gros


Les lumières françaises et l'aufklärung allemande


 

Deutsch version :

Michael Werner


 

Lumières et religion – hier et aujourd'hui

Deutsch version :

Gereon Wolters

 


Relations entre Goethe et Cuvier au XIXème siècle

 

Deutsch version :

Philippe Taquet

 


Les lumières à jamais. Rousseau, les sciences et les conséquences

Deutsch version :

Rainer Enskat


Les Lumières face aux épidémies

Deutsch version :

Gerard Orth


Alexander Von Humboldt :  concept et pratique des sciences utiles

Deutsch version :

Ursula Klein


Table Ronde économie et finances

Deutsch version :

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Deutsch version :

Jean Claude Trichet, Michel Pebereau, Jean Tirole


Acceptation des risques techniques entre rationalité et irrationalité

Deutsch version :

 

Dieter Birnbacher


Explorer l'esprit, cognition et émotion

Deutsch version :

Pierre Buser


L'universalisme juridique à l'épreuve de la mondialisation

Deutsch version :

Mireille Delmas-Marty


Lumières et ténèbres

Deutsch version :

Jean Baechler


La démarche scientifique

Deutsch version :

Catherine Brechignac


La science et les valeurs des Lumières : valeurs véhiculées, pertinence des valeurs, pluralisme

Deutsch version :

Martin Carrier


Maladie d’Alzheimer

Deutsch version :

Joel Ménard


Le centre de santé publique Paris-Berlin

Deutsch version :

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Annette Gruters-Kieslichet Jean François Girard


La nouvelle santé publique

Deutsch version :

Antoine Flahault

Deutsch version :

Walter Rosenthal


Recommandations 

Deutsch version :

 

Detlev Ganten et Philippe Meyer

 

Biographies

Claude Debru

Pensionnaire à la fondation Thiers (1972-73), Attaché puis Chargé de recherche (1972-86), Directeur de recherche (1986-99) au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Professeur conventionné à la faculté de médecine de l'université Louis Pasteur de Strasbourg (1991-99), Professeur à l'université Paris VII-Denis-Diderot (1999-2002), à l'Ecole normale supérieure (ENS) (rue d'Ulm) (depuis 2002), Secrétaire de l'Association européenne pour l'histoire de la médecine (1991-95), Correspondant (1993-2011) puis Membre (depuis 2011) de l'Institut (Académie des sciences), Membre de la Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina (depuis 1998). OEuvres : l'Esprit des protéines (1983), Neurophilosophie du rêve (1990), Philosophie de l'inconnu, le vivant et la recherche (1998), le Possible et les biotechnologies (2003), L'Essor des neurosciences, France 1945-1975 (direction, 2008), Penser l'inconnu ? (2009). Décor. : Chevalier de l'ordre national du Mérite et des Palmes académiques. Dist. : prix Binoux (1983) et Grammaticakis-Neuman (1992) de l'Académie des sciences, Médaille Blaise Pascal de l'European Academy of Sciences (2009).

 

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Jules Hoffmann

Jules Hoffmann est professeur à l'Université de Strasbourg et directeur de recherche émérite au CNRS. Il a consacré ses travaux à l'étude des mécanismes génétiques et moléculaires responsables de l'immunité innée chez les insectes. Son travail a fourni de nouvelles informations sur les mécanismes de défense innée que les organismes, des anémones de mer à  l'homme, emploient contre les agents infectieux. En démontrant la conservation marquée de mécanismes de défense innés entre les insectes et les humains, le travail initié par Hoffmann et ses collaborateurs a conduit à une réévaluation du rôle de l'immunité innée chez les mammifères. Plus généralement, le modèle de la drosophile a permis aux biologistes du monde entier à faire des progrès considérables, non seulement dans le développement de la génétique et de l'immunité innée, mais aussi dans l'étude de certaines pathologies humaines et dans la compréhension des phénomènes de la mémoire, du comportement, du sommeil et de la nutrition. Avec Bruce A. Beutler et Ralph M. Steinman, Hoffmann a reçu le prix Nobel de médecine en 2011.

Hoffmann a créé et dirigé le laboratoire CNRS «Endocrinologie et Immunologie des Insectes» au CNRS Institut de Biologie Moléculaire Cellulaire et à Strasbourg, où il a également dirigé de 1994 à 2006 et où il travaille toujours avec ses collaborateurs. Il a été président de l'Académie des sciences française en 2007 et des 2008, et est membre de l'Académie des sciences des États-Unis d'Amérique, l'Allemagne et la Russie. Il a reçu de nombreux prix prestigieux, tels que, ces dernières années, le prix Rosenstiel pour ses travaux sur l'immunité (2010), le Keio Medical Science Prize (2011), le Prix 2011 Gairdner pour la recherche médicale et le 2011 Prix Shaw dans la vie des sciences et de la médecine, ainsi que la Médaille d’Or du CNRS. Hoffmann est Chevalier de l'ordre national du Mérite et Officier de la Légion d'Honneur en France et est un Immortel à l'Académie française (2012).

 

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Eberhard Knobloch

Eberhard Knobloch est né à Görlitz, Allemagne, en 1943. Il a étudié les mathématiques, les langues classiques et l’histoire des sciences et de la technique. En 1972, il passa son doctorat. En 1976, il passa le doctorat d’État. Depuis 2002, il est professeur d’université d’histoire des sciences et de la technique à la Technische Universität Berlin et en même temps professeur d’académie à la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (l’ancienne Preussische Akademie der Wissenschaften). Il fut professeur invité à la Maison des Sciences de l’Homme, à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, à l’Ecole Normale Supérieure, à l’Académie des Sciences en Russie, à l’Académie des Sciences en Chine. Depuis 2005, il est président de l’Académie Internationale d’Histoire des Sciences, Paris. Il est ancien président de la Société Européenne d’Histoire des Sciences, membre de la Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina, de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, de la Sächsische Akademie der Wissenschaften, de la Academia Scientiarum Europaea, professeur honoraire de l’Académie Chinoise des Sciences. Il s’intéresse avant tout à l’histoire et à la philosophie des sciences mathématiques et à la technique de la Renaissance.

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Etienne François

 

 

 

 

 

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François Gros

 Il est professeur honoraire au Collège de France (1973-1996); ancien directeur général de l'Institut Pasteur (1976-1981); secrétaire perpétuel  de l'Académie des Sciences (1991-2000); ancien conseiller scientifique du Premier Ministre (1981-1985). Ses recherches s'inscrivent dans le cadre de la Biologie moléculaire, mécanismes de l'expression génétique ( caractérisation de l'ARN messager, (1961)chez J.Watson,et première identification des facteurs d'initiation de la traduction génétique, avec M.Revel (1965). Régulation génétique de la différenciation somatique (1968-1996). 400 publications scientifiques- nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique (O.Jacob, Hachette, Gallimard...)

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Michael Werner

 

 

 

 

 

 

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Gereon Wolters

Professor Emeritus für Philosophie an der Universität Konstanz. Studium der Katholischen Theologie an der Universität Innsbruck (1965-67), der Philosophie und Mathematik an den Universitäten Kiel und Tübingen (1967-72). Promotion in Konstanz (1977) über Johann Heinrich Lambert; Habilitation ebendort 1985 (Mach und die Relativitätstheorie). 1988-2009 Professor für Philosophie in Konstanz. 2008/09 Fellow am Netherlands Institute for Advanced Study (NIAS) in Wassenaar NL; 2009/10 Fellow am Helsinki Collegium for Advanced Studies (HC) in Helsinki. Seit 2004 Mitglied der Leopoldina, seit 2009 Sprecher der Klasse IV (Geistes-, Sozial- und Verhaltenswissenschaften).  Hauptarbeitsgebiete: Wissenschaftsphilosophie, insbesondere Philosophie der Biologie; Geschichte der Relativitätstheorie; Philosophie im Nationalsozialismus; Wissenschaft und Religion.

 

Zusammenfassung

Nach der berühmten Definition von Kant (1783) besteht Aufklärung im „Ausgang des Menschen aus seiner selbst verschuldeten Unmündigkeit“, das heißt aus dem „Unvermögen, sich seines Verstandes ohne Leitung eines anderen zu bedienen“. Kant spricht damit ein moralisch-politisches Programm an, dass im Blick auf die Religion in Deutschland und Frankreich sehr unterschiedliche Ausprägungen gefunden hat.

Die französischen Aufklärer verstanden sich als antireligiös oder wenigstens als antiklerikal, wogegen sich die deutsche Aufklärung, wenn schon nicht als fromm, so doch wenigstens nicht als religionsfeindlich und antiklerikal präsentierte.

Dem entsprechen die unterschiedliche Rollen der katholischen Kircheim französischen politischen System und die Rolle der beiden christlichen Kirchen im deutschen. Dem französische Laizismus mit seiner strikten Trennung von Kirche und Staat steht in Deutschland eine durch Konkordate juristisch sanktionierte Verflechtung von Kirche und Staat gegenüber, die den beiden christlichen Kirchen sowie der jüdischen Gemeinschaft eine Reihe von Privilegien sichert, die in Frankreich undenkbar wären. Dazu gehört z.B. das aufklärungswidrige Privileg der Kirchen, über die Einstellung der Professoren an den (staatlichen) theologischen Fakultäten zu entscheiden, sowie die metaepistemologische Autorität, in letzter Instanz zu bestimmen, was in den theologischen Fächern wahr oder falsch ist. In Bayern erstrecken sich diese Privilegien auch auf bis zu einem Drittel der Lehrstühle („Konkordatslehrstühle“) in den Fächern Philosophie, Soziologie, Geschichte und Pädagogik. Man kann darauf gespannt sein, wenn großenteils der Aufklärung fern stehende muslimische Gemeinschaften und so genannte Sekten die gleichen Rechte einfordern werden.

 

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Philippe Taquet

Chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1965-81), Nombreuses missions au Niger, Maroc, Madagascar, Patagonie, Brésil, Thaïlande, Chine (depuis 1965), Professeur (depuis 1981), Directeur du laboratoire de paléontologie (depuis 1981) et Directeur (1985-90) du Museum national d'histoire naturelle, Directeur de l'unité associée n° 12 du CNRS (1981), Membre du jury de la Fondation de la vocation, Inspecteur général des musées d'histoire naturelle de province (1984), Directeur de la revue Annales de paléontologie (depuis 1981), Correspondant (1990) puis Membre (2004), Vice-président (2010-12), Président (depuis 2012) de l'Institut (Académie des sciences). Travaux : sur la systématique descriptive, la phylogénie, l'évolution adaptative dans le temps et dans l'espace des dinosaures, découvre le dinosaure Ouranosaurus nigeriensis, a dirigé les études de reconstitution grandeur nature d'espèces animales préhistoriques exposées aux parcs zoologiques de Saint-Vrain, de Vincennes, du Jardin des plantes. OEuvres : le Règne des dinosaures (1981), l'Empreinte des dinosaures, carnets de piste d'un chercheur d'os (1994), Georges Cuvier, naissance d'un génie (2006). Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre national du Mérite. Prix Fallot (1965) et prix Bonnet (1983) de l'Académie des sciences, Lauréat de la Fondation de la vocation (1968), de la Fondation Singer-Polignac (1980), du prix scientifique de la Fondation de France (1984).

 

Résumé de la communication

Les relations entre deux grandes figures du début du XIXème siècle, Johann Wolfgang Goethe (1749-1832) et Georges Cuvier (1769-1832) furent marquées par une estime et une admiration réciproques.

En hommage au poète et écrivain allemand, le naturaliste français envoie à Weimar en juillet 1826 les volumes de ses Recherches sur les ossemens fossiles. Goethe remercie son correspondant en s’adressant à la fille du savant, Clémentine Cuvier, alors âgée de vingt ans. Celle-ci lui répond par une lettre pleine d’émotion et de fraîcheur.

Les deux hommes vont ensuite échanger des spécimens fossiles de leurs propres collections, les uns provenant des couches du gypse de Montmartre, les autres des terrasses alluviales du Parkhöhle de Weimar. Ces objets ont été conservés précieusement malgré les vicissitudes de l’histoire, et certains sont présentés lors de ce colloque.

En 1830, Goethe lors de ses conversations avec Johann Peter Eckermann se passionne pour les débats qui se déroulent à l’Académie des Sciences à Paris entre Georges Cuvier et Etienne Geoffroy Saint-Hilaire sur le concept d’unité de plan. En filigrane de ses commentaires se lit l’importance accordée par Goethe à la Naturphilosophie, importance qui n’était pas partagée par Cuvier.

 

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Andreas Kleinert

De1960 à 1965 : Études de philologie classique et romane; Staatsexamen en 1965 à l'Université de Kiel.

De 1965 à 1790 : Études de physique; Diplôme en 1970 à l’École supérieure technique (Technische

Hochschule) d'Aix-la-Chapelle

En 1974 : Doctorat en histoire des sciences à l'université de Stuttgart

En 1980 : Professeur d'histoire des science à l'université de Hambourg

En 1995 : Professeur d'histoire des sciences à l'université de Halle

En 2006 : Professeur émérite

Andreas Kleinert est également membre de l'Académie internationale d'histoire des sciences (membre correspondant 1993, membre effectif 2002) et membre de l'Académie Leopoldina (1998)

 

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Jean Dercourt

Chef de travaux à la faculté des sciences de Paris, Maître de conférences puis Professeur à l’université de Lille, Professeur puis Professeur émérite à l’université Pierre et Marie Curie à Paris, Conseiller auprès de la Mission de la recherche au ministère des Universités (1973-81), Membre du conseil d’administration du Centre national d’exploitation des océans (CNEXO) (1978-82), de l’Institut supérieur des pêches maritimes (1981-82), Président de la Société géologique de France (1982-83), Membre du Comité consultatif puis Président du Comité national des universités, section géologie (1982-85), Président de la commission de tectonique de l’Union internationale des sciences géologiques (1985-92), Conseiller scientifique du Service géologique national et Président du comité de la Carte géologique de France (1986-92), Président de la commission de la Carte géologique du Monde (1992-2000), Membre du conseil de département de l’Institut national des sciences de l’univers du Comité national de la recherche scientifiques (CNRS) (1987-92), Directeur de la collection Dunod-Université (1967), Rédacteur en chef de la revue Mises à jour scientifiques (1966-68), Membre (1989), Vice-président (1992) de l’Academia Europaea, Correspondant (1987), Membre (depuis 1991) de l’Institut (Académie des sciences), Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences (1996-2010), Professeur honoris causa de l'Université d'Athènes (1997), Membre associé étranger de l'Académie de Roumanie (1992), de l'Académie de Hongrie (1995), de l'Académie du Vénézuela, de l'Académie royale de Belgique (2005), de l'Académie des sciences et techniques Hassan II à Rabat (Maroc) (2006), de l'Académie de Catalogne (2007), Membre étranger des Sociétés géologiques de Hongrie, de Bulgarie, du Vénézuela, Fellow de la Société géologique américaine, Président du conseil des sciences de la Terre au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)(1994-97), Membre puis Président (1995) du conseil scientifique de l'Institut français du pétrole (IFP) et Membre du conseil de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), Président du Comité national d'évaluation de la recherche (Cner) (1997-2003), Président (2002-06) puis Président honoraire (2006) du conseil de perfectionnement de l'Institut océanographique, Président du conseil d'administration de l'Ecole supérieure de chimie et de physique électronique de Lyon (depuis 2004).
Oeuvres : l’Expansion océanique actuelle et fossile (1980), Objets et Méthodes (en coll., 10e éd., 1999), Reconstitution de la Téthys (1985 et 1986), Paléoenvironnement de la Téthys (1992 et 2000), Géologie et géodynamique de la France (1997, 2e éd., 1998).  Officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite, Chevalier des Palmes académiques.  prix Visquenel de la Société géologique de France (1966), prix Gosselet de la Société scientifique du Nord (1966), médaille Fourmacier de la Société géologique de Belgique (1972), Médaille d’argent du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1978), Special Award de l'American Association of Petroleum Geology (1998), Docteur honoris causa de l'université des sciences de la terre de Beying (1992), des universités de Sofia (Bulgarie) (1995) et d'Athènes (Grèce) (1998), de l'Institut catholique de Paris (2000).

 

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Rainer Enskat

Akademischer Werdegang

Studium der Philosophie, Politischen Wissenschaft und Soziologie an den Universitäten Hamburg, Marburg und Göttingen

Promotion zum Thema Kants Theorie des geometrischen Gegenstandes an der Universität Göttin­gen

Habilitation an der Universität Freiburg mit einer Arbeit im Grenzgebiet zwischen Erkenntnis­the­orie und Logik zum Thema Wahrheit und Entdeckung

1984     Professor für Philosophie an der Universität Heidelberg

1992     Gründungsprofessor für Philosophie an der Universität Halle

2005-    Geschäftsführender Direktor des Interdisziplinären Zentrums für die Erforschung der Euro-

2007      päischen Aufklärung

2008      Publikation des Buchs Bedingungen der Aufklärung. Philosophische Untersuchungen zu ei­ner Aufgabe der Urteilskraft, Velbrück Wissenschaft, Weilerswist, 687 S.

   Résumé de la communication

L’image vulgaire de Rousseau comme critique de la civilisation et Cassandra de la science est corri­gée profondément. Ses textes peuvent montrer que Rousseau admirait la fécondité, la beauté et la sub­limité de la science. Dans un cours chimique d’un an en 1747 conjointement avec Diderot aux Jardins Royales sous la direction de François Rouelle il s’arrogeait passagèrement la conception des Lumi­èr­es par les sciences. Son document personnel de ce conviction est son manuscrit Institution chy­mique de 1747, con­tient pas moins que 1.500 pages, publié de 1918 à 1921 dans les Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, contient déjà 350 pages. Mais, dans l’histoire intellectuelle des temps modernes, le forum le plus im­portant de la conception des Lumi­èr­es par les sciences est l’En­cy­clopédie des sciences, des arts, et des métiers par d’Alembert et Diderot où cet conception était propagée par Diderot. Toutefois, dans son Discours des sciences et des arts de 1750 Rousseau mon­tre qu’il subirait une profonde crise intellectuelle dès son cours chimique : Dans les douze ans de 1750 jusque à 1762 il a attirait l’attention pénétrante comme pas un philosophe des temps moder­nes sur les défauts structurels de la conception des Lumi­èr­es par les sci­ences. Durant ces douze ans des réflexions et des méditations il élabore la contre-conception des Lu­mi­èr­es du juge­ment pratique et po­litique. En tradition classique Aristotélicienne il comprend le juge­ment pratique comme ce fa­culté spécifiquement cognitive qui rend possible de nouveau sans cesse dans chaque situation concrète de la vie quotidienne que les quatre questions cardinales de Rousseau peuvent être répon­dues vraiment: Qu’est ce qu’importe de savoir ? Qu’est ce que est utile à savoir ? Qu’est ce que digne à recherches ? Qu’est ce que vaut exactement la science ? Si le jugement fait erreur dans ces que­stions la diagnose de Rousseau est claire : « Le jugement n’est pas toujours éclairé ». Néan­moins, il faut jours par jours que nous pouvons répondre à ces question. C’est à dire, il faut que nô­tre jugement soit éclairé jour par jour. C’est pourquoi les Lumi­èr­es sont une mission à jamais.

 

Zusammenfassung

Das vulgäre Bild von Rousseau als Zivilisationsverächter und Wissenschafts-Kassandra wird gründ­lich kor­rigiert. Seine Texte können zeigen, daß Rousseau ein Bewunderer der Frucht­bar­keit, der Schönheit und der Erhabenheit der Wissenschaft war. In einem gemeinsam mit Diderot 1747 in de Königlichen Gärten zu Paris unter der Leitung von François Rouelle absol­vierten Chemie-Kurs hat er sich vorüber­gehend die Konzeption einer Aufklärung durch Wissen­schaft zu­eigen ge­macht. Deren bedeutsamstes Fo­rum war die Encylopédie des Sciences, des Arts, et des Métiers in deren Programmatik diese Konzeption von Dideroteingearbeitet wor­den ist. Sein persönliches Dokumentdieser Überzeugung ist sein Manuskript Institutions chymiques von 1747 im Umfang von nicht weniger als 1.500 Seiten, zum ersten Mal pu­bliziert 1917-21 in den Annales de la société Jean-Jac­ques Rousseau, immerhin noch mit einem Umfang von 350 Seiten.Doch in der Geistesgeschichte der Neuzeit bildet die von d’Alembert und Diderot heraus­gegebene En­cy­clopédie des sciences, des arts, et des métiers das bedeutsamste Forum der Konzeption einer Aufklärung durch die Wissenschaften. Indessen hat Rousseau seit seinem Diskurs über die Wissenschaften und die Künste von 1750 einen tiefen Bewußtseinswandel gezeigt und so ein­dringlich wie kein anderer Philosoph der Neuzeit auf die strukturellen Webfehler in dieser Konzep­tion aufmerksam gemacht. In zwölfjäh­riger Anstren­gung des Nachdenkens erarbeitet er die Gegen-Konzeption der Aufklärung der prak­tischen und der politischen Urteilskraft. In der klassischen Tradition seit Aristoteles ist sie allein die spe­zifische kog­nitive Fähigkeit, die es immer wieder von neuem in jeder konkreten Situation des mensch­lichen Lebens möglich macht, Rousseaus vier Kardinalfragen treffend zu beantworten: Was ist wichtig, gewußt zu werden? Was ist nütz­lich gewußt zu werden? Was ist würdig, erforscht zu werden? Worin ge­nau besteht der Wert der Wis­senschaft? Wenn die Urteilskraft bei der Beant­wortung dieser vier Fragen Fehler macht, dann ist die Diagnose Rousseaus klar: „Die Urteilskraft ist nicht immer aufgeklärt“ (Vom Gesell­schaftsvertrag). Wann immer diese Fragen irreführend be­antwortet werden, ist Rousseaus Diagnose klar: „Die Urteilskraft ist nicht immer aufgeklärt“ (Vom Gesell­schaftsvertrag). Nichtsdestoweniger haben wir es Tag für Tag immer wieder von neuem nötig, diese Fragen zu beantworten. Also ist es eigentlich nötig, daß unsere Urteilskraft Tag für Tag immer wieder von neuem aufgeklärt ist. Deswegen ist die Auf­klärung ohne Ende.

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Gérard Orth

Assistant de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) (1962-63); au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) : Attaché de recherche (1966-72), Chargé de recherche (1972-76), Maître de recherche (1976-84), Directeur de recherche (1984-88), Directeur de recherche classe exceptionnelle (1988-2001), Directeur de recherche émérite (depuis 2001); à l'Institut Pasteur à Paris : Responsable d'une unité de recherche (1979-2003), Responsable du département de virologie (1991-96 et 2002-03), Professeur (1992-99), Professeur de classe exceptionnelle (1999-2003), Professeur émérite (depuis 2004); Responsable d'une unité de recherche de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (1979-2000); Correspondant (1996) puis Membre (2004) de l'Institut (Académie des sciences), Membre étranger de l'Académie des sciences de Pologne (depuis 1996), Membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie (1994-2002), de l'Academia Europaea (depuis 1995), de l'Académie vétérinaire de France (depuis 2004). Travaux : 200 publications dans des revues scientifiques internationales ou des ouvrages sur les virus et le cancer. Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre national du Mérite. Dist. : prix Delahautemaison (1979) et prix Rosen (1982) de la Fondation de la recherche médicale (1979), prix Antoine Lacassagne de la Ligue nationale contre le cancer (1982), Médaille d'argent du CNRS (1983), prix Robert Koch (1985), prix Sovac (1985), prix Charles Oberling (1987), prix Henry et Mary-Jane Mitjavile de l'Académie nationale de médecine (1988), prix Fegefluc (1990), prix Léopold Griffuel de l'Association pour la recherche sur le cancer (1997).

 

 

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Ursula Klein

 

 

 

Zusammenfassung

Das vulgäre Bild von Rousseau als Zivilisationsverächter und Wissenschafts-Kassandra wird gründ­lich kor­rigiert. Seine Texte können zeigen, daß Rousseau ein Bewunderer der Frucht­bar­keit, der Schönheit und der Erhabenheit der Wissenschaft war. In einem gemeinsam mit Diderot 1747 in de Königlichen Gärten zu Paris unter der Leitung von François Rouelle absol­vierten Chemie-Kurs hat er sich vorüber­gehend die Konzeption einer Aufklärung durch Wissen­schaft zu­eigen ge­macht. Deren bedeutsamstes Fo­rum war die Encylopédie des Sciences, des Arts, et des Métiers in deren Programmatik diese Konzeption von Dideroteingearbeitet wor­den ist. Sein persönliches Dokumentdieser Überzeugung ist sein Manuskript Institutions chymiques von 1747 im Umfang von nicht weniger als 1.500 Seiten, zum ersten Mal pu­bliziert 1917-21 in den Annales de la société Jean-Jac­ques Rousseau, immerhin noch mit einem Umfang von 350 Seiten.Doch in der Geistesgeschichte der Neuzeit bildet die von d’Alembert und Diderot heraus­gegebene En­cy­clopédie des sciences, des arts, et des métiers das bedeutsamste Forum der Konzeption einer Aufklärung durch die Wissenschaften. Indessen hat Rousseau seit seinem Diskurs über die Wissenschaften und die Künste von 1750 einen tiefen Bewußtseinswandel gezeigt und so ein­dringlich wie kein anderer Philosoph der Neuzeit auf die strukturellen Webfehler in dieser Konzep­tion aufmerksam gemacht. In zwölfjäh­riger Anstren­gung des Nachdenkens erarbeitet er die Gegen-Konzeption der Aufklärung der prak­tischen und der politischen Urteilskraft. In der klassischen Tradition seit Aristoteles ist sie allein die spe­zifische kog­nitive Fähigkeit, die es immer wieder von neuem in jeder konkreten Situation des mensch­lichen Lebens möglich macht, Rousseaus vier Kardinalfragen treffend zu beantworten: Was ist wichtig, gewußt zu werden? Was ist nütz­lich gewußt zu werden? Was ist würdig, erforscht zu werden? Worin ge­nau besteht der Wert der Wis­senschaft? Wenn die Urteilskraft bei der Beant­wortung dieser vier Fragen Fehler macht, dann ist die Diagnose Rousseaus klar: „Die Urteilskraft ist nicht immer aufgeklärt“ (Vom Gesell­schaftsvertrag). Wann immer diese Fragen irreführend be­antwortet werden, ist Rousseaus Diagnose klar: „Die Urteilskraft ist nicht immer aufgeklärt“ (Vom Gesell­schaftsvertrag). Nichtsdestoweniger haben wir es Tag für Tag immer wieder von neuem nötig, diese Fragen zu beantworten. Also ist es eigentlich nötig, daß unsere Urteilskraft Tag für Tag immer wieder von neuem aufgeklärt ist. Deswegen ist die Auf­klärung ohne Ende.

 

 

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Jean Baechler

Professeur émérite de l'Université de Paris-Sorbonne, chaire de sociologie historique, et Membre de l'Institut, Académie des Sciences Morales et Politiques.

 

Résumé de la communication

La nature et la raison ont été deux concepts centraux des Lumières au dix-huitième siècle, dont le respect et l'application devaient assurer le progrès et le bonheur de l'homme. Malheureusement, ils sont à ce point délicats à  définir, que, si l'on n'y prend garde, ils se développent spontanément dans leurs contradictoires de la dénature et de la déraison. Ainsi, les Lumières contiennent en germe toutes les dérives idéologiques et tous les crimes idéocratiques des siècles ultérieurs, garantissant la régression et le malheur des humains. 




D'autre part, la table ronde sur la finance abordera, du côté français, trois thèmes :



- "Rationalité micro-financière et effets pervers macrofinanciers"



- "Liberté, licence et régulation financières"



- "Rationalité et irrationalité des financiers"

 

 

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Jean-Claude Trichet

 Ingénieur à la Société d'études pour le développement économique et social (Sedes) (1965-68), Elève à l'Ecole nationale d'administration (Ena) (promotion Thomas More, 1969-71), Inspecteur des finances (1971), Chargé de mission à l'Inspection générale des finances (IGF) (1974), Chargé de mission à la Direction du trésor (1975), Secrétaire général du Comité interministériel pour l'aménagement des structures industrielles (Ciasi) (1976), Conseiller technique au cabinet de René Monory (ministre de l'Economie) (1978), Conseiller de Valéry Giscard d'Estaing (Président de la République) pour l'énergie, l'industrie et la recherche (1978-81), Sous-directeur des affaires bilatérales à la Direction du trésor (1981-85), Chef du service des affaires internationales du trésor (1985-87), Président du Club de Paris (1985-93), Directeur de cabinet d'Edouard Balladur (ministre de l'Economie, des Finances et de la Privatisation) (1986-87), Directeur du Trésor (1987-93), Président du Comité monétaire européen (1992-93), Censeur de la Banque de France (1987-93), Inspecteur général des finances (1989), Gouverneur suppléant de la Banque mondiale (1987-93), Gouverneur suppléant du Fonds monétaire international (FMI) (1987-93 puis 1995-2003), Gouverneur de la Banque de France (1993-2003), de la Banque mondiale (1993-95), Président de la Banque centrale européenne (BCE) (2003-11), Président du conseil de la politique monétaire (1994-2003), Président de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement (2003), Administrateur de la Banque européenne d'investissement (BEI) (1987-93), de la Banque des règlements internationaux (1993-2003 et depuis 2006), de l'Institut monétaire européen (IME) (1994-98), Gouverneur honoraire de la Banque de France (depuis 2012), Président de Bruegel (depuis 2012), Président du conseil d'administration de la Société de gestion de participations aéronautiques (SOGEPA) (depuis 2012); Membre du Conseil des gouverneurs, de la Banque centrale européenne (BCE) (1998), Président du Groupe des dix Gouverneurs (G10); Ancien professeur à l'IEP de Paris; Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) (depuis 2010).Commandeur de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre national du Mérite, diverses décorations étrangères (Allemagne, Autriche, Argentine, Belgique, Brésil, Côte d'Ivoire, Equateur, Yougoslavie). Dist. : prix Policy Maker of the year de la revue International Economy (1991 et 2007), prix Zerilli Marimo de l'Académie des sciences morales et politiques (1999), prix international Picco della Mirandola (2002), Prix franco-allemand de la Culture (2006), élu Personnalité de l'année par le Financial Times (2007), Médaille d'or Ludwig-Erhard (2007), élu Banquier central de l'année par The Banker et Euromoney (2008), Docteur honoris causa de plusieurs universités.

 

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Michel Pébereau

 Elève à l’Ecole nationale d'administration (ENA) (promotion Marcel Proust, 1965-67), Inspecteur des finances (1967-69), Chargé de mission à l’Inspection générale des finances (IGF) (1969-70), Rapporteur de la commission d'étude des crédits à l’exportation (1970), de la commission d'étude du marché des actions
(1971), Chargé de mission puis conseiller technique au cabinet de Valéry Giscard d’Estaing (ministre de l’Economie et des Finances) (1970-74), Rapporteur devant le comité de décentralisation sur la cité financière de Paris (1972), Chargé de mission, Sous-directeur, Directeur adjoint et Chef du service des affaires financières et monétaires à la direction du Trésor au ministère de l’Economie et des Finances (1971-82), Secrétaire général du Comité interministériel pour l’aménagement des structures industrielles (CIASI) (1974-76), Président du Club de Paris (1976-78), Directeur de cabinet (1978-80), Chargé de mission (1980-81) auprès de René Monory (ministre de l’Economie), Commissaire du gouvernement auprès de la Commission des opérations de bourse (COB) et Censeur suppléant au Conseil général de la Banque de France (1980-82), Inspecteur général des finances (1987); au Crédit commercial de France (CCF) : Directeur général (1982-87), Vice-président du conseil d’administration (1986), Président-directeur général (1987-93), Président d'honneur (depuis 1993); à la Banque nationale de Paris (BNP) devenue (2000) BNP Paribas : Président-directeur général (1993-2003), Président du conseil d'administration (2004-11), Président du directoire de Paribas (1999-2000); Membre du conseil de surveillance d'Axa (1997),Membre du conseil de surveillance puis Administrateur de la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie, Administrateur (1988-2002) puis Censeur des Galeries Lafayette, Administrateur de Lafarge (1991), de la Compagnie de Saint Gobain (1993), de Total (1994), de Pargesa Holding SA, d'European Aeronautic Defence and Space Company (EADS) (2007) et de BNP Paribas Suisse; Président de l'Association française des banques (AFB), de la Fédération bancaire française (FBF) (2002-03) et de sa commission Banque d'investissement et de marchés (depuis 2002), de l'Association française des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (Afecei) (2002-03), de la Fédération bancaire européenne (FBE) (2004-08), Président du conseil d'orientation (2004) puis du conseil de surveillance (2004-10) puis Président d'honneur (depuis 2010) de l'Institut Aspen France, de l'Institut de l'entreprise (Idep) (2005-11), de l'International Monetary Conference (en 2004), Président d'European Financial Services (EFS); Membre de l'Institut international d'études bancaires (IIEB), de l'European Financial Round Table, de l'International Advisory Panel de l'autorité monétaire de Singapour, de l'International Business Leaders' Advisory Council for the Mayor of Shangaï (Iblac), de l'International Capital Markets Advisory Commitee de la Federal Reserve Bank de New York (FED) (Etats-Unis) (depuis 1998); Président suppléant de la commission de contrôle des films cinématographiques (1981-85), de la commission d'aide sélective à la distribution du film (1987-89); Maître de conférence à l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE (1968-78), Maître de conférence (1967-78), Professeur (1980-2000), Membre (depuis 1984), Président (depuis 1988) du conseil de direction de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Président du conseil scientifique de l'Ecole Vaucanson (CNAM); Membre du Haut conseil de l'éducation (HCE) (depuis 2005), du conseil exécutif du Mouvement des entreprises de France (Medef) (depuis 2006), du conseil d'administration de l'AFEP; Membre titulaire de l'Académie des sciences morales et politiques (depuis 2007).OEuvres : la Politique économique de la France : les instruments, les objectifs, les Relations économiques, financières et monétaires internationales (3 vol.), C'est possible ! voici comment... [lettre ouverte à notre prochain(e) président(e)] (en coll., 2007). Grand officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite.  Financier de l'année décerné par l'Association nationale des docteurs ès sciences économiques (Andese) (2001), prix du Stratège de l'année décerné par la Tribune (2002).

 

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Jean Tirole

Enseignant-chercheur au Centre d'enseignement et de recherche en analyse socioéconomique (Ceras, unité associée du Centre national de la recherche scientifique [CNRS] et de l'ENPC) (1981-84), Professeur d'économie associé puis Professeur d'économie (1984-91), Professeur invité au département d'économie (depuis 1992) au MIT, Professeur invité en économie à Harvard University (Etats-Unis) (en 1989), Professeur à l'Ecole polytechnique (1994-96), Directeur scientifique de l'Institut d'économie industrielle (Idei) de l'université Toulouse I-Sciences sociales (depuis 1991), Directeur d'études cumulant à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) (depuis 1995), Ingénieur général des ponts et chaussées (2004), Directeur (2007-10) puis Président (depuis 2010) de la fondation Jean-Jacques Laffont/Toulouse Sciences économiques (TSE), Directeur du Réseau thématique de recherche avancée TSE (2007-10); Editeur associé d'Econometrica (1984-99), Editeur correspondant (1986-94) puis Editeur associé (1994-96) de la Review of Economic Studies, Senior Fellow de l'Institute for Policy Reform (1990-95), Membre du Conseil d'analyse économique (1999-2006 et depuis 2008), Membre du conseil (1991-99), Membre du comité exécutif (1993-99), Président (1998) de l'Econometric Society, Président de l’European Economic Association (EEA) (2001), Fellow of European Corporate Governance Institute (ECGI) (2002), Membre du Haut conseil pour la science et la technologie (2006-09), du European Research Council Panel (2007-10) et du Comité de suivi de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (2008-10); Sloan Fellowship (1985-87), John Simon Guggenheim Memorial Fellowship (1988-89), European Research Council Advanced Grant (depuis 2010); Membre honoraire étranger de l’American Academy of Arts and Sciences et de l'American Economic Association (AEA) (1993), Membre titulaire de l'Académie des sciences morales et politiques (depuis 2011), Economic Theory Fellow de la Society for the Advancement of Economic Theory (depuis 2011). OEuvres et travaux : recherches en économie industrielle, réglementation, théorie des organisations, banque et finance, théorie des jeux, économie politique, économie et psychologie, économie financière internationale; plus de 180 articles publiés dans des revues internationales; Auteur de 8 livres dont : The Theory of Industrial Organization (1988), Game Theory (en coll., 1991), A Theory of Incentives in Regulation and Procurement (en coll.,1993), The Prudential Regulation of Banks (en coll., 1994), Competition in Telecommunications (en coll., 1999), Financial Crises, Liquidity and The International Monetary System (2002), The Theory of Corporate Finance (2006, prix Risques-Les Echos 2007); 50 conférences invitées. Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre national du Mérite. Dist. : Docteur honoris causa de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) (Belgique) (1989), de la London Business School (LBS) (Royaume-Uni), d'HEC Montréal (Canada) (2007) et de l’Université de Mannheim (Allemagne) (2011), Co-lauréat du prix Yjrö Jahnsson de l’European Economic Association (1993), prix Organisation du Nouvel Economiste (1994), Center for Economic Studies Prize de l'université de Munich (Allemagne) (1996), Public Utility Research Center Distinguished Service Award de l'Université de Floride (Etats-Unis) (1997), John von Neumann Award du Rajk Lazlo College for Advanced Studies de l'université de Budapest (Hongrie, 1998), Distinguished Fellow Award de l'Industrial Organization Society (1999), Médaille d’argent du CNRS (2002), prix Dargélos de l'Ecole polytechnique (2002), Thomson Scientific Honors Laureate (2004), prix Zerilli-Marimo de Académie des sciences morales et politiques (2004), Médaille d’or du CNRS (2007), Prix d'économie de la fondation BBVA pour la connaissance (2008), Prix des contributions au domaine de l'économie de l'énergie de l'International Association for Energie Economics (IAEE) (2009), Prize in Innovative Quantitative Innovations décerné par le Chicago Mercantile Exchange (CME) et le Mathematical Sciences Research Institute (MSRI) (2010), Prix Claude Lévi-Strauss (2010).

 

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Günter Stock

Günter Stock, Jahrgang 1944, studierte an der Universität Heidelberg Medizin und übernahm dort 1980 eine Professur für vegetative Physiologie. 1983 wechselte er zur Schering AG, wurde 1989 in deren Vorstand berufen und war dort bis 2005 Vorstand für Forschung und Entwicklung.

Günter Stock ist seit 2006 Präsident der Berlin-Brandenburgischen Akademie der Wissenschaften, der er seit 1995 als Mitglied angehört.Seit Januar 2008 ist Günter Stock Präsident der Union der deutschen Akademien der Wissenschaften, im April 2012 wurde er zum Präsidenten der All European Academies gewählt.

Prof. Stock ist Netzwerksprecher der HealthCapital Berlin-Brandenburg, Mitglied des Beirates des Aktionszentrums BioTOP Berlin-Brandenburg und Vorsitzender des Aufsichtsrates der TSB Innovationsagentur Berlin, Mitglied des Aufsichtsrates der Berlin Partner GmbH, Mitglied im Aufsichtsrat der Berliner Charité und des Aufsichtsrates der Carl Zeiss AG.

Prof. Stock erhielt u. a. den Verdienstorden des Landes Berlin und das Große Verdienstkreuz des Verdienstordens der Bundesrepublik Deutschland.

 

 

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Philippe Meyer

Formation et carrière Externe des hôpitaux de Paris (1953), Interne des Hôpitaux de Paris (1956), Maître de conférences agrégé, médecin des Hôpitaux de Paris (1966).Profeseur de médecine expérimentale (1968), professeur de pharmacologie clinique, médecin de l’Hôpital Necker, Paris, (1972) Professeur en Sciences humaines et sociales et en Bioéthique (1989-2001), Directeur du laboratoire de recherches de pharmacologie des régulations cardio-vasculaires INSERM-CNRS (1972-1989). Maître de conférences à l’Ecole nationale d’administration (1987) ; Professeur émérite de l’Université Paris- Descartes (2001)

Œuvre scientifique :

Les principaux travaux ont porté :

1. Sur les mécanismes de la sécrétion de la rénine avec mise en évidence d’un mécanisme intra-rénal.
2. Individualisation biochimique et caractérisation des récepteurs de l’ angiotensine dans les divers organes-cibles de cette hormone ; mise en évidence d’un processus d’auto-régulation.

3. Démonstration par immunisation passive du rôle du système rénine-angiotensine dans la régulation de la tension artérielle.

4. Etude du système rénine-angiotensine dans l’hypertension artérielle clinique humaine et chez des malades binephrectomisés en attente de transplantation

5. Démonstration de récepteurs des glucocorticoïdes dans le tissu cardiaque et artériel.

6. Contribution à la purification d’un composé endogène  natriurétique ayant une structure digitalinique

7. Mécanismes de la contraction du muscle lisse vasculaire. Mise en évidence du phosphoinositol dans la translocation du calcium intra-cellulaire

8. Mise en évidence de l’activité des proto-oncogènes dans la croissance du muscle lisse artériel.

9. Etude clinique de l’hypertension artérielle.

Publications dans :Nature, Lancet, Pflügers Archives, Amer. J. Physiol., Endocrinology, Circulation, Brit.J.Pharmacol.   Europ. J. clin.Invest,  Brit.med.J.,Proc. Nat.Acad. Sci USA, … et nombreux articles dans des revues scientifiques et médicales françaises. 

Fonctions et distinctions :

Président du livre scientifique  au Centre national des lettres (1990-1995), de la European Society for clinical investigation (1974), de la Société française d’Hypertension artérielle (1982), de l’International Council of the Cardiological Foundation Princess Liliane, des Sociétés internationales, européennes, d’hypertension artérielle, d’investigation clinique et de pharmacologie, de la Société  d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie. Président du Comité d’Ethique de l’Hôpital-Necker-Enfants malades (1980)
Correspondant de l’Académie des Sciences (1982), Membre honoraire de l’académie royale de Belgique, Visiting Professor au Royal Postgraduate médical School of London, Professeur associé au Centre de médecine moléculaire de Berlin-Buch  (2002-2003).

Collaboration franco-allemande :

Organistaion du congrès franco-allemand de bioéthique au Berlin Brandenburg Institut für deutsche und französische Zusammenarbeit in Europa (2002), Professeur invité au Bioethik und Wissenschaft Kommunication,  Centre Max Delbrück de médecine moléculaire (Directeur Professeur Dr Detlev Ganten) Berlin-Buch ( 2002-2003). Organisation d’une université d’été franco-allemande en Bioéthique (Berlin Buch, Comité national d’éthique allemand Berlin, Genshagen) en collaboration avec Detlev Ganten. Collaborateur de l’Université franco-allemande de Sarrebrück pour l’organisation d’une maîtrise franco-allemande de philosophie des sciences (en collaboration avec l’école Normale supérieure de Paris, Berlin-Buch,  Université de Mainz, Genshagen etEuropäische Akademie de Bad-Neuenahr-Ahrweiler) (2004). Organisation avec le concours du Centre Marc Bloc d’un colloque sur l’Histoire d’Alsace, Genshagen (2007)

-Membre du Beirat du Berlin Brandenburg Institut für deutsche und französische Zusammenarbeit in Europa, Directeurs: Professeur Dr. Rudolf von Thadden et Mme Brigitte Sausay (2002-2005)

-Vorstandmitglied de la  Genshagen Stiftung (Directeur: Professeur Dr. Rudolf von Thadden) (2005-2009)

-Collaboration à l’organisation duWorld Health Summit, Berlin,(2009) (Président: Pr.Detlev Ganten)

 

Prix Grand Prix Claude Bernard de la ville de Paris (1977)

Prix Chaussier de l’académie des Sciences (1979)

Prix de l’Institut des Sciences de la santé (1981)

prix de la Fondation Giovani Lorenzini (1981)

prix Nicolas Missarel de l’académie française (1985)

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Heinz Wismann

 

 

 

 

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Dieter Birnacher

Dieter Birnbacher, born 1946 in Dortmund, Germany, studied philosophy, English and linguistics at the universities of Düsseldorf, Cambridge and Hamburg. B. A. (Cambridge) 1969, Dr. phil. (Hamburg) 1973, Habilitation (Essen) 1988. 1993 Professor of philosophy at the University of Dortmund, from 1996 to 2012 professor of philosophy at the University of Düsseldorf. Main fields of interests: ethics, applied ethics, anthropology.Vice-president of the  Schopenhauer-Gesellschaft, Frankfurt/M., member of several permanent commissions of the Bundesärztekammer (German Medical Association). Main publications: Die Logik der Kriterien. Analysen zur Spätphiloso­phie Wittgen­steins. Hamburg 1974 , Verantwortung für zukünftige Generationen. Stuttgart 1988, Tun und Unterlassen. Stuttgart 1995, Analytische Einführung in die Ethik. Berlin 2003, Bioethik zwischen Natur und Interesse. Frankfurt/Main 2006. Natürlichkeit. Berlin 2006. Schopenhauer 2009. Negative Kausalität (mit D. Hommen) 2012.

 

Zusammenfassung

Wie Psychologie und Soziologie der Risikoakzeptanz gezeigt haben, unterscheiden sich die Wahrnehmung, Einschätzung und Bewertung von technischen Risiken durch Laien erheblich von denen durch wissenschaftliche und technische Experten. Während Experten bei ihren Bewertungen im Wesentlichen Bayesianischen Standards folgen und technische Risiken anhand der Variablen Schadensausmaß und Schadenswahrscheinlichkeit sowie aus einer risikoneutralen Risikoeinstellung einschätzen, sind die Einschätzungen von Laien risikoaversiver und orientieren sich zusätzlich an Kontextfaktoren wie Freiwilligkeit der Risikoübernahme, Katastrophenpotenzial, wahrgenommene Steuerbarkeit und Natürlichkeit. Nach einer unter Wissenschaftlern und Ingenieuren weit verbreiteten Ansicht sind diese Faktoren zwar für die Erklärung der faktischen Akzeptanzvon Risiken geeignet, nicht aber für die Begründung ihrer Akzeptabilität. Es handele sich vielmehr um rein "emotionale" Größen, die bei Entscheidungen über technologische Entwicklungspfade unberücksichtigt bleiben können.

Ich argumentiere, dass diese Kritik nur teilweise berechtigt ist. Sie übersieht, dass "Emotionen" nicht notwendig irrational sind und dass bereits der Begriff des Risikos auf Werthaltungen verweist, die sich nicht auf rein kognitive Faktoren reduzieren lassen. Überdies muss selbst ein Bayesianischer Ansatz einige (wenn auch nicht alle) der von der Risikopsychologie beschriebenen "qualitativen Risikofaktoren" – zumindest als psychologische Folgevariablen – berücksichtigen und in eine umfassendes Risikokalkül integrieren.

 

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Pierre Buser

Professeur émérite de Neurosciences à l’Université  Pierre et Marie Curie ( Paris 6), Membre de l’Institut (Académie des Sciences)

 

Résumé de la communication

A travers l’abondance des idées nouvelles jaillies au milieu du 16ème siècle et qui dans nos deux pays et dans d’autres aussi, allaient marquer les Lumières, on décèle un intérêt  nouveau pour l’Homme. Certes, œuvres et discours, étroitement liées encore à la métaphysique pour l’accepter ou la combattre, ce serait selon, restent loin encore de notre moderne psychologie, mais l’analyse n’en dégage pas moins une attention nouvelle vers la connaissance de notre humain mental. Comment, au fil des trois siècles, comparer son évolution dans nos deux pays ?  Il est certes traditionnel d’évoquer les frappants écarts entre traditions allemandes restées proches d’un certain idéalisme  et les révoltes et rejets des Lumières françaises.Mais il nous appartient ici d’aller au-delà.

            Pour noter en premier lieu, à travers Wolf, Leibniz , Kant, Goethe, Hegel et d’autres, une évolution vers une psychologie, science de l’esprit, qui atteindrait la période de Wundt puis l’ère moderne.Ceci sans bouleversements majeurs, sauf déjà avec  Goethe une tendance anti-rationnaliste qui devint ensuite la Naturphilosophie, etcertains débats entrepsyychologies rationnelle et empirique, mais avec un intérêt limité pour le versant métaphysique,

            Pour retenir ensuite qu’il en fut assez différemment en France, avec des épisodes assez chaotiques. Celui tout d’abord du rejet du spirituel par les Philosophes, Condorcet, Diderot, d’Alembert, Cabanis et d’autres etleur matérialisme éliminateur. Période suivie de l’éclectisme spiritualiste de Cousin et Jouffroy, remplacé par le matérialiste d’Auguste Comte, pout devenir avec Ribot et Pierre Janet, une psychologie elle aussi plus scientifique.

            Essayer à présent de saisir les évolutions et suivre l’héritage. Pour constater bien sûr l’importance des autres idées nouvelles, en particulier sociales qui marqueront le futur. Et tenter de saisir quelles évolutions, parfois imprévisibles, ont marqué les psychologies de nos deux pays, même  en nous limitant à leur aspect le plus théorique loin donc de la psychologie appliquée.          En fin du 19ème siècle, les deux psychologies évoluent différemment, malgré une certaine communauté générale. Karl Stumpf, élève de Wundt poursuit la modernisation de la psychologie  puis encourage le développement de la Gestalt Psychologie. Brentano inaugure l’école phénoménologique avec Meinong puis Hussserl. Et naît aussi l’cole autrichienne de la psychanalyse avec Freud et Breuer. En France, la psychologie aura longtemps une orientation eseentiellement médicale avec Ribot et Janet, proches de Charcot, puis Dumas, Lagache, Canguilhem, Foucault et d’autres.

            Tant l’Allemagne que la France allaient ensuite connaître la mondialisation, avec l’installation d’’une véritable science du mental, désormais appelée  à l’exploration instrumentale et qui deviendra dans les années 1960 partie intégrante des Neurosciences. Entre temps, une subdivision des sciences du mental s’était progressivement imposée, accordant  une part entière aux émotions, et  distinguant dorénavant deux domaines de la psychologie, la cognition et l’émotion. Progrès qui est lié à la modernité des analyses des  émotions, peu prises en compte sous les Lumières, sinon par Rousseau et Goethe.

            Et pour suivre ensuite les avatars d’une entité de l’esprit encore mystérieuse, la conscience.  Composante  de l’esprit dans la foi traditionnelle, son existence fut rejetée par les Lumières françaises, conservée avec discrétion par des penseurs allemands, puis  en France, rétablie  spiritualiséepuis rejetée à nouveau et maintenue telle dans la présente tradition officielle hostile au dualisme. Elle tend cependant depuis peu à refaire discrètement surface, sous forme d’une fonction mentale objectivable et sans attache spirituelle, ceci au titre d’une neuroscience complètement internationale.

            Et pour évoquer enfin une autre instance, cet ensemble mental étonnant que représente l’inconscient. Son origine est quasiment Leibnitzienne dans les « petites perceptions », sa vie fut pratiquement germanique, reconnue par Hegel, et qui pour une part au moins,  est devenue l’objet de la psychanalyse avec Freud, Adler, Jung et plus tard des fraançais dont Lacan. Et qui connaît  toujours une certaine  importance, un curieux débat opposant, en France actuelle, la psychanalyse à la psychologie dite cognitive.

        Certes, ces unités mentales ne sont pas toujours reconnues; certaines sont  refutées, toujours et encore. Il faut cependant retenir tout ce qu’elles doivent  aux Lumières. Pour mesurer, s‘il le fallait réellement, l’extraordinaire impact de cette période et reconnaître que, derrière l’inévitable jaillissement de données et d’idées   nouvelles, elles ont en quelque manière préparé les esprits à cette arrivée de la connaissance future, aux progrès considérables de cette exploration du mental et à leur contestation..

        Faut-il cependant être unanimes à ne percevoir que la flèche du progrès ? Ne faut-il pas reconnaître aussi que certains problèmes fondamentaux posés autour de la structure du mental au temps des Lumières, et que l’on pensait avoir  résolus, ne le sont toujours pas,  pour maints d’entre nous ? Si les avancées ont été énormes, des questions fondamentales peuvent rester à résoudre et le triomphe n’est à cet égard pas à notre portée. Wundt a écrit que « le psychique et le physique forment deux domaines qui se croisent et qui n’ont qu’un fragment en commun »(Logk iii, 258). Il a été accusé de spiritualisme et s’en est défendu. Mais ne touchait-il pas précisément à ce qui toujours encore fait l’hésitation et le doute de tant d’entre nous ? 

 

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Jacques Friedel

Ingénieur puis Ingénieur en chef au corps des mines, détaché à la recherche à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1948-56), Maître de conférences (1956) puis Professeur (1959) à l'université de Paris-Sud à Orsay, Président du Comité consultatif pour la recherche scientifique et technique (1978-81), Président de la section 21 du Comité consultatif des universités (1975-80), Membre de l'Institut (Académie des sciences) (1977), Vice-président (1991), Président (1992-94) de l'Académie des sciences, Membre d'honneur étranger de l'American Academy of Arts and Sciences, de l'American Physical Society, de la Royal Society de Londres, de l'Institute of Physics de Londres, de l'Académie royale des sciences de Suède, de la Leopoldina, de la National Academy of Sciences, de l'Académie des sciences du Brésil, de l'Académie royale belge des sciences et de la Max Planck Gesellschaft, Président de l'Observatoire national de la lecture (1994-2001), Ancien président et Membre d’honneur de l'European Physical Society, Membre émérite de l'Académie des technologies.

Oeuvres et travaux : recherches théoriques sur la structure électronique des solides et notamment des alliages métalliques, sur la plasticité des cristaux et sur les surfaces et agrégats; deux ouvrages : les Dislocations (1956, 2e éd. 1964), Graine de mandarin (1994). Décor. : Grand officier de la Légion d’honneur. Dist. : prix Holweck (1966), Médaille d’or du CNRS (1970), Docteur honoris causa des universités de Bristol, Cambridge, Genève, Zagreb et de l'Ecole polytechnique de Lausanne.

 

 

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Mireille Delmas-Marty

Assistante à la faculté de droit de Paris (1967-69), Professeur à l'université de Lille (1970-77), à la faculté de droit Jean-Monnet (université Paris XI) (1978-90), à l'université Paris I-Panthéon Sorbonne (1991-2002), au Collège de France (depuis 2002), Membre de l'Institut universitaire de France (IUF) (1992-2002), du Haut conseil de la science et de la technologie (2006), Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) (depuis 2007). OEuvres : les Chemins de la répression (1980), le Flou du droit (1986), Droit pénal des affaires (1990, 4e éd., 2000), Procédures pénales d'Europe (1995), Pour un droit commun (1994), Vers un droit commun de l'humanité (1996), Trois défis pour un droit mondial (1998), le Clonage humain (en coll., 1999), Crimes internationaux et juridictions internationales (codirection, 2002), le Relatif et l'universel (2004); Vers un droit commun de l'humanité (2005), les Forces imaginantes du droit : (2e volume : le Pluralisme ordonné [2006], 3e volume : la Refondation des pouvoirs [2007], 4e volume : Vers une communauté de valeurs ? [2011]); Pour un nouvel imaginaire politique (en coll., 2006), la Chine et la démocratie (2007), Libertés et sûreté dans un monde dangereux (2010). Commandeur de la Légion d'honneur. Dist. : Docteur honoris causa des universités de Liège (Belgique) (1993), d'Urbino (Italie) (1994), d'Uppsala (Suède) (1995), de Pékin (Chine) (1996), de Louvain (Belgique) (2003), de Montréal (Canada) (2003), de Ferrare (Italie (2004), de Mexico (2012).

 

Résumé de la communication

L'idée directrice est que le cosmopolitisme rêvé, notamment par Kant, 
devient en partie une réalité avec l'actuelle mondialisation du droit. 
Or cette entrée dans le monde réel ne va pas sans rencontrer des obstacles,
 pour la démocratie et pour l’État de droit. 
On peut observer ces obstacles dans des domaines aussi variés que le 
droit du commerce et des finances, le droit des droits de l'homme, le droit 
de l'environnement ou encore le droit applicable aux nouvelles technologies. 

Ce dernier exemple nous conduira à une interrogation sur la possibilité, par 
une réflexion collective ou des actions conjointes, de "soutenir le 
progrès commun des sciences et de la société".


 

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Bertrand Saint Sernin

Professeur aux lycées de Chambéry et de Rouen puis au lycée Michelet à Vanves (1957-63), détaché au ministère des Affaires étrangères comme Consultant à la direction des affaires scientifiques de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) (1963-65), Assistant à la faculté des lettres de Paris et Collaborateur extérieur à la Délégation générale de la recherche scientifique et
technique (DGRST) (1965-69), Maître-assistant à la faculté des lettres de Paris puis à l’université de Paris I (1969-72), Chargé de cours à l’université de Paris IV (1969-71), Maître de conférences à l’université de Lille III (1972), Recteur de l'académie de Dijon (1973-76), de l'académie de Nancy-Metz (1976-82), Professeur à l'université de Lille III (1982-86), Directeur de cabinet de René Monory (ministre de l'Education nationale) (1986-87), Recteur de l'Académie de Créteil (1987-89), Membre du Comité national d’évaluation des universités (1989-93), Professeur à l'université ParisX-Nanterre (1989-93), Professeur (1993-99) puis Professeur émérite à l'université Paris*IV-Sorbonne, Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) (depuis 2002), Président de la Société des amis de Jean Cavaillès (depuis 2007). OEuvres: les Mathématiques de la décision (1973), le Décideur (1979), l’Action politique selon Simone Weil (1988), Genèse et unité de l’action (1989), Parcours de l'ombre. les Trois indécidables (1994), la Raison au XXe siècle (1995), Entretiens nocturnes sur la théorie des jeux, la poésie et le "nihilisme" chrétien (1997),Cournot (1998), Whitehead, un univers en essai (2000), Philosophie des sciences (en coll., 2002), la Raison (2003), le Rationalisme qui vient (2007), Blondel, un univers chrétien (2009). Officier de la Légion d’honneur, Commandeur de l’ordre national du Mérite, Croix de la Valeur militaire, Officier des Palmes académiques, Commandeur de l’ordre national du Lion (Sénégal)
 

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Catherine Bréchignac

Directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, Ambassadeur délégué à la science, la technologie et l’innovation depuis janvier 2010, présidente du CNRS de 2006 à 2010, présidente de l’ICSU (Conseil international de la science) de 2008 à 2011, directeur général du CNRS de 1997 à 2000, membre de l’Académie des technologies de France depuis 2000, ainsi que d’Académies étrangères. Membre de l’Académie des sciences depuis 2005, elle est secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences depuis le 1er janvier 2011.

 

Activités scientifiques. Domaines de recherche

Catherine Bréchignac a commencé ses travaux de recherche aux frontières de la physique atomique en interface avec la physique nucléaire. Depuis 1981, elle a développé la physique des agrégats dans un domaine de taille fondamental pour comprendre les propriétés des systèmes aux échelles intermédiaires entre physique atomique et physique du solide, agrégats qui sont les précurseurs des nano-objets.

Plus de 150 publications scientifiques, plus de 150 conférences invitées dans des congrès internationaux ou cours dans des écoles d’été. 6 ouvrages de revue comme auteur ou éditeur. Des collaborations effectives menées avec plus d’une vingtaine de groupes étrangers dont certaines au travers de 8 contrats européens.

 

Distinctions scientifiques. Distinctions honorifiques

Docteur Honoris Causa de plusieurs universités (Université de Berlin en 2003, Georgia Tech Institute –USA en 2006, Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en 2007), Catherine Bréchignac a reçu plusieurs distinctions scientifiques : Prix de l’Académie des Sciences (1991), Médaille d’argent du CNRS (1994), James Frank lecture Israël Academy of sciences and humanities (2001), Prix et médaille Holweck (2003), ainsi que des distinctions honorifiques (officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite).

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Martin Carrier

1989 Habilitation in philosophy, U. of Konstanz
1984 Ph.D. in philosophy, U. of Münster
1981 State Examination (analogous to M.A.) in physics, philosophy, education, U. of Münster 

Bielefeld University, Full Professor since 1998

University of Heidelberg, Full Professor, (1994–1998) , University of Konstanz, Lecturer (1984–1994), tenure 1989

2010 - 2012    Director of the Institute for Science and Technology Studies (IWT)

Since  2008     Member of the University Council of Bielefeld University

2006 - 2010    Head of the Department of Philosophy 

2002 - 2009    Co-Director of the Center for Inderdisciplinary Research (ZiF)

Member of the “Berlin-Brandenburg Academy of Science” since 2012, Member of the “Academia Europaea/The Academy of Europe” since 2010, Leibniz Prize of the Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) for 2008, One-year research grant of the DFG: “Science under the Pressure of Practice,” 2006-2007, Member of the Academy of Sciences and Literature Mainz since 2003, Member of the German Academy of Scientists Leopoldina since 2000

Workshops on his Research or Lecture Series

(1)   Vienna International Summer University 2012: Applied Science: Historical, Epistemological, and Institutional Characteristics, Universität Wien, 2.7. – 13.7.2012 (with Rose-Mary Sargent & Peter Weingart).
Lectures given: 
Value-ladenness, Pluralism and the Epistemic Attitude
Science in the Grip of the Economy: Conditions of Application-Oriented Research
Theories for Use: The Conceptual Structure of Research in the Context of Application
Scientific Expertise: Epistemic and Social Conditions of its Trustworthiness
Knowledge, Politics, and Commerce: Science under the Pressure of Practice.

(2)   Leibniz-Vorlesungen 2009: „Wissenschaft unter Praxisdruck: Erkenntnisanspruch, Glaubwür­digkeit, gesellschaftlicher Nutzen“,
Leibniz-Universität Hannover, 15.–17.6.2009

(3)   “Incommensurability between Scientific Theories,” 
Journée de recherche on “Semantic Incommensurability and Empirical Comparability: The Case of Lorentz and Einstein,” Université de Nancy 2, 11.3.2003.

(4)   “Theory-ladenness and Empirical Test”
Lecture Series on “Confirmation of Theories and Theory-Ladenness of Data: on the Reciprocal Dependence Between Theory and Evidence,” Università degli studi di Firenze, 29.–31.3.2000.

Research Profile :

Chief area of work: the philosophy of science, in particular, historical changes in science and scientific method, theory-ladenness and empirical testability, intertheoretic relations and reductionism, and presently methodological issues of application-oriented research. In the latter field, I address methodological changes imposed on science by the pressure of practice. Philosophy of science often focuses on the characteristics of fundamental research without taking into account that a large part of scientific research today is commissioned research, industrial research, or applied research, performed with short-term practical goals in view. Kinds of bias may emerge under such conditions that merit closer philosophical scrutiny. I attempt to capture the relevant features in terms of the interrelations among different sorts of values (epistemic, economic, social etc.).

Publications :  “Values and Objectivity in Science: Value-Ladenness, Pluralism and the Epistemic Attitude,” Science & Education, 2012, DOI 10.1007/s11191-012-9481-5.

“Underdetermination as an Epistemological Test Tube: Expounding Hidden Values of the Scientific Community,” in: G. Schurz & I. Votsis (eds.), Scientific Realism Quo Vadis? Theories, Structures, Underdetermination and Reference, Synthese 180 (2011), 189-204.

“Knowledge, Politics, and Commerce: Science under the Pressure of Practice,” in: M. Carrier & A. Nordmann (eds.), Science in the Context of Application. Methodological Change, Conceptual Transformation, Cultural Reorientation, Dordrecht: Springer, 2011, 11-30.

Wissenschaftstheorie: Zur Einführung, Hamburg: Junius, 2006, 2. rev. ed. 2008, 3. ed. 2011.

Raum-Zeit, Berlin: de Gruyter, 2009.

“The Aim and Structure of Methodological Theory,” in: L. Soler, H. Sankey & P. Hoyningen-Huene (eds.), Rethinking Scientific Change and Theory Comparison: Stabilities, Ruptures, Incommensurabilities?, Dordrecht: Springer, 2008, 273-290.

“Explanatory Loops and the Limits of Genetic Reductionism,” (with Patrick Finzer), International Studies in the Philosophy of Science 20 (2006), 267-283.

“Emergence and the Final Theory, or: How to Make Scientific Progress Sustainable,” Revista de filosofìa 28 (2003), 7-31.

“Smooth Lines in Confirmation Theory: Carnap, Hempel, and the Moderns,” in: P. Parrini, W.C. Salmon & M.H. Salmon (eds.), Logical Empiricism: Historical and Contemporary Perspectives,Pittsburgh: University of Pittsburgh Press, 2003, 304-324.

“How to Tell Causes from Effects: Kant’s Causal Theory of Time and Modern Approaches,” Studies in History and Philosophy of Science 34(2003), 59-71.

 

 

Der Vortrag befasst sich mit dem Einfluss von Werten auf die Wissenschaft und dem Einfluss von Wissenschaft auf Werthaltungen. Dabei wird den Werten der Aufklärung wie Selbstbestimmung, praktischer Nutzen und gesellschaftlicher Fortschritt besondere Beachtung geschenkt. Die wissenschaftliche Gemeinschaft wird oft als eine „offene Gesellschaft“ bezeichnet, die durch liberale Werte charakterisiert ist, und der wissenschaftlichen Erkenntnis wird die Fähigkeit zur Verbesserung der menschlichen Lebensbedingungen zugeschrieben. Die Wissenschaft gilt dann als Kraft der Vernunft, die den Menschen aus den Zwängen von Autorität und Not befreit. In den vergangenen Jahrzehnten wird die Wissenschaft hingegen oft in den Zusammenhang ganz anderer Werte gestellt: Wissenschaft wird von wirtschaftlichen Interessen regiert, sie ist Teil gesellschaftlicher Konflikte und wird selbst Partei, und sie wird von der Komplexität praktischer Probleme nicht selten überfordert. Der Vorwurf lautet, dass Wissenschaft käuflich ist, sich in den Dienst politischer Autoritäten stellt, und bei schwierigen konkreten Herausforderungen nicht selten versagt.

 

Ich möchte Bedingungen erkunden, die eine Wiederbelebung des alten Pakts zwischen der Wissenschaft und den Werten der Aufkläung ermöglichen. Zugleich möchte ich auf Ansätze in der gegenwärtigen Forschungslandschaft hinweisen, die auf eine solche Wiederbelebung hinarbeiten.

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Pierre Corvol

Interne des hôpitaux de Paris (1964), Post-Doctorant international, Chercheur au National Institute of Health à Bethesda (Etats-Unis) (1969), Chef de clinique, Assistant des hôpitaux (1971), Professeur agrégé à la faculté de médecine Broussais-Hôtel-Dieu (1976), Médecin à l’hôpital Broussais (1976), à l'hôpital Georges Pompidou (2000-07), Directeur scientifique de l’unité de pathologie vasculaire et d’endocrinologie rénale U36 à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) (1983), Professeur (chaire de médecine expérimentale) (depuis 1989), Administrateur (depuis 2006) au Collège de France, Membre de l’American Endocrine Society, de l’International Society of Hypertension, du Council for High Blood Pressure Research, Correspondant puis Membre (1996) de l’Institut (Académie des sciences), Président de la Société française d’hypertension (1990-92), du Conseil scientifique de l'Inserm (1999-2003), de l'Ecole normale supérieure (2001-03), Membre titulaire de l'Académie nationale de médecine (depuis 2009). Travaux : recherche clinique en hypertension artérielle et endocrinologie rénale; biochimie et biologie moléculaire et génétique des maladies cardio-vasculaires. Commandeur de la Légion d’honneur et de l'ordre national du Mérite. Grand prix Claude Bernard et Grand prix scientifique de la Ville de Paris, Grand prix Inserm (2006).

 

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Detlev Ganten

Professor Ganten was born in Lüneburg in 1941. He studied medicine at the universities of Würzburg, Montpellier (France) and Tübingen. After taking his degree, he spent several years as a research scientist at the Clinical Research Institute in Montreal (Canada), and earned his Ph.D. at McGill University. In 1975 Detlev Ganten was appointed Professor at the Department of Pharmacology at the University of Heidelberg. From 1991 to 2004 Professor Ganten was the founding director and president of the Max Delbrück Center for Molecular Medicine (MDC) Berlin-Buch. He also was Director of the Department of Pharmacology at the Benjamin Franklin Medical Center of the Free University of Berlin. From 2004 to 2008 Professor Ganten was Chief Executive Officer at the “Charité – Universitätsmedizin Berlin”, the joint medical faculty of the Free University and Humboldt University of Berlin. Since 2005 Professor Ganten is the Chairman of the Foundation Board of the Charité Foundation. Since 2009 he is also Chairman of the joint Board of Trustees of the Max Planck Institute of Colloids and Interfaces and of the Max Planck Institute of Molecular Plant Physiology (Berlin-Potsdam), and he is President of the World Health Summit. As a research scientist in the field of hypertension, Professor Ganten elucidated fundamental mechanisms of the pathophysiology and molecular biology of high blood pressure. His area of research includes the hormonal regulation of blood pressure, especially the renin-angiotensin system, and the molecular genetics of cardiovascular diseases and evolutionary medicine.

 

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Joel Ménard

Maitrise d’Investigation Clinique à Mc Gill (Montréal) en 1966 et Doctorat en Médecine à Paris en 1970Professeur de Médecine Interne en 1973 à la Faculté de Médecine Broussais-Hôtel –Dieu de Paris

Chef de Service d’Hypertension artérielle à l’Hôpital Saint- Joseph de Paris (1975-1981) et à l’Hôpital Broussais (1981-1986)

Directeur de la recherche clinique et du développement international de Ciba-Geigy à Bâle (1986-1989)

Chef du Centre de Médecine Préventive Cardiovasculaire de l’Hôpital Broussais à Paris (1990-1997)

Président des Conférences Nationales de Santé françaises (1996 et 1997)

Directeur Général de la Santé, Ministère de la Santé (1997-1999)

Professeur de Santé Publique à la Faculté de Médecine René-Descartes de Paris (Paris 5), puis Professeur Émérite en 2009

Délégué à la Recherche Clinique de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (2000-2006) Plan Alzheimer (Préparation, 2007) et Président du Conseil Scientifique de la Fondation Plan-Alzheimer (2008-2012)

 

 

 

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Annette Gruters-kieslich

Annette Grüters-Kieslich is Dean of the Charité-Universitätsmedizin, Berlin, Germany, a position which she has held since 2008. She is also Director of the Institute for Experimental Pediatric Endocrinology and served until 2008 as Medical Director of the Centre for Women’s and Child Health including Human Genetics at the Charité-Universitätsmedizin. Professor Grüters-Kieslich completed her medical degree and PhD at the University of Bochum, Germany and Free University of Berlin, Germany. Following this, she pursued a residency in pediatrics at the Children’s Hospital of the Free University of Berlin, where she also carried out research in pediatric endocrinology and a fellowship at the UCLA, USA. She subsequently served as Assistant Professor of Pediatric Endocrinology and Physician-in-Chief of the Outpatient Clinic at the Children’s Hospital of the Free University of Berlin, before moving to the Humboldt University of Berlin and later to the Charité-Universitätsmedizin.

 

Professor Grüters-Kieslich’s main research interest is in the molecular pathogenesis of congenital endocrine diseases, especially congenital thyroid disorders and she has published over 150 articles in peer-reviewed journals. Professor Grüters-Kieslich has received several awards, including the Berthold Medal from the German Society for Endocrinology in 2010 and is a member of the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences and the Leopoldina National Academy of Science.

 

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Jean François Girard

Jean-François GIRARD, né en 1944, Docteur en médecine, fut Professeur d’université-Praticien hospitalier (1979-1997), Directeur général de la Santé (1986-1997) et Délégué interministériel à la lutte contre le Sida. En 1992-1993, il préside le Conseil exécutif de l’OMS dont il fut membre de 1986 à 2001. Président de l’Institut de Recherche pour le Développement(IRD)d'Octobre 2001 à Novembre 2009, il est Conseiller d’Etat en service ordinaire depuis 1997 et Président du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Sorbonne Paris Cité depuis le 31 mars 2010. De 1998 à 2001, il a présidé les commissions statutaires des praticiens hospitaliers. Il a écrit notamment “Quand la santé devient publique”, Ed. Hachette Littérature (1998).

 

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Antoine Flahault

Médecin épidémiologiste au groupe Roussel-Uclaf (1989-94); à la faculté Saint-Antoine de l'hôpital Tenon : Maître de conférence des universités et Praticien hospitalier (1994-2002), Professeur des universités, Praticien hospitalier et Chef du département de santé publique (depuis 2002); Directeur du centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la surveillance électronique des maladies (depuis 2003), Directeur de l'Ecole des hautes études de santé publique (EHESP) (depuis 2008); Membre de l'Association des épidémiologistes de langue française (Adelf), de l'Association of Schools of Public Health in European Region (ASPHER), de l'International Society for Disease Surveillance (ISDS) et de la Société française de santé publique (SFSP). OEuvres et travaux : Facteur-h=21 (2007), Biostatistiques au quotidien et Vaccinations, quand, pour qui ?; nombreux articles scientifiques et médicaux dans des revues internationales (1991-2007). Caducée d'or de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) (1997), Prix de la recherche clinique de l'université Paris VI-Pierre et Marie Curie (2000), Prix de la recherche en santé publique de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) (2006).

 

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Walter Rosenthal

Academic and Professional Career

2009 - present  Chairman of the Board of Directors and Scientific Director, Max Delbrück Center for Molecular Medicine (MDC) Berlin-Buch

2003 - present  Full Professor (W3) for Molecular Pharmacology, Charité – Universitätsmedizin Berlin

2003-2008  Director, Institute of Pharmacology, Charité – Universitätsmedizin Berlin

1998-2003 Full Professor (S-C4) of Molecular Pharmacology, Institute for Pharmacology of the University Clinic     Benjamin Franklin, Freie Universität Berlin

1996-2008 Director, Leibniz Institute for Molecular Pharmacology (FMP) Institute of the Leibniz Association (WGL)

1993-1996 Full Professor (C4) of Pharmacology and Toxicology and Managing Director, Rudolf-Buchheim-Institut for Pharmacology of the Justus-Liebig-Universität Gießen

1991-1993 Heisenberg Fellow/Visiting Professor, Department of Cell Biology, Baylor College of Medicine, Houston, Texas (USA)

1991 Licensed as a physician in the areas of pharmacology and toxicology through the Berlin State Board of Physicians

1990 Habilitation in the disciplines of pharmacology and toxicology, University Clinic Rudolf Virchow, Freie Universität Berlin

1984-1989 Postdoctoral fellow, Institute of Pharmacology, University Clinic Rudolf Virchow, Freie Universität Berlin

1983-1984 Guest scientist, Department of Cell Biology, Baylor College of Medicine, Houston Texas

1983-1984 Postdoctoral fellow, Institute of Pharmacology, Ruprecht-Karls-Universität Heidelberg

1983 Doctoral degree (summa cum laude) in Medicine, Justus-Liebig-Universität Gießen

1982-1983 Assistant in a general medical practice, Holzhausen bei Wetzlar

1974-1980 Medical studies, Justus-Liebig-Universität Gießen; Practical year, the Royal Free Hospital, School of Medicine, London

 

Honours and Awarded Memberships (Selection)

 

2012      Member of Leopoldina, German National Academy of Sciences

1991      Heisenberg Fellowship (c/o Prof. Birnbaumer, Department of Cell Biology, Baylor College of Medicine, Houston, Texas, USA)

1983      Boehringer Ingelheim Fonds Fellowship

 

Member of Scientific Societies and Committees (Selection)

 

12/2011 – present Board of Directors, German Center for Cardiovascular Disease (Deutsches Zentrum für Herz-Kreislauferkrankungen, DZHK)

8/2011 - present Scientific Advisory Board of the Clinical Research Institute of Montréal (IRCM)

5/2011 - present Head of the Scientific Advisory Board and Member of the Board of Trustees of the German Institute for Nutrition Research (Deutsches Institut für Ernährungsforschung, DIfE)

2009 - present Board of Trustees, Heinrich Wieland Prize Committee

2009 - present Chair of the Scientific Advisory Board and Member of the Board of Trustees, Hans-Knöll-Institut   (HKI), Jena

2007-2008 Speaker, Section C, "Life Sciences" and Member of the Presidium of the Leibniz Association

2006-2008 Board of Directors, German Diabetes Center (Deutsches Diabetes-Zentrum, DDZ)

2005-2007 Deputy Speaker, Section C, "Life Sciences" and Member of the Presidium of the Leibniz Association

2004 -2010 Scientific Advisory Board and Board of Trustees, German Institute for Nutrition Research (Deutsches Institut für Ernährungsforschung, DIfE)

2003-2008 Scientific Advisory Board of the Hans-Knöll-Institut (HKI), Jena

 

Project coordination, Membership in collaborative research projects (Selection)

 

9/2010 - present  Chairman, Association for the Long Night of Sciences e.V., Berlin

2010 - present Co-Editor-in-Chief, Journal of Molecular Medicine, Springer-Verlag, Heidelberg

2009 - present Chairman, Supervisory Board of BBB Management GmbH Campus Berlin-Buch

2008-2010 Jury member, Competition HighTech.NRW

2005-2007 Speaker, Board of Directors, Research Association (Forschungsverbund)

2004 - present Co-Editor, Encyclopedic Reference of Molecular Pharmacology

2004-2008 Member, Board of Directors and Treasurer, Association of Biosciences and Biomedicine (Verbund biowissenschaftlicher und biomedizinischer Gesellschaften e.V., vbbm)

2003-present Editorial Board, Handbook of Experimental Pharmacology, Springer-Verlag, Heidelberg

 

Major Scientific Interests

A-kinase anchoring proteins (AKAPs) comprise a family of approximately 50 structural proteins that directly bind to protein kinase A (PKA) as well as further signaling molecules such as other protein kinases, protein phosphatases, phosphodiesterases (PDEs), GTPases, adaptor proteins and substrate proteins of PKA through unique interacting domains. These binding events anchor AKAP interaction partners to cellular compartments, helping to localize multi-protein signaling processes and coordinate their activity in cells. A major focus of our research lab is to clarify the role of various AKAPs and protein-protein interactions in vasopressin-mediated water reabsorption in renal principal cells and the regulation of cardiomyocyte contractions. A second emphasis is the validation of AKAP and AKAP-dependent protein-protein interactions as potential new pharmacological targets.

 

"Public Health – ein Thema für die Naturwissenschaft?"

 

Begriffsdefinition

 

Zusammenfassung

"Public Health – ein Thema für die Naturwissenschaft?"

Begriffsdefinition

„Public Health“

-                     Bereich der „Öffentlichen Gesundheit“, damit konkrete Maßnahmen und Gesetze zum Schutze der Gesundheit einer Gesellschaft. Hierzu gehören z.B. Maßnahmen zum Schutz vor Epidemien, Hygienemaßnahmen, Maßgaben zur Wasserqualität, Arzneimittelgesetz, Betäubungsmittelgesetz, Gesundheitsaufklärung. Z

-                     wissenschaftliche Disziplin der „Gesundheitswissenschaften“, diese erfuhr in Deutschland durch den Nationalsozialismus eine entscheidende Schwächung

 

Überblick über die Geschichte der Gesundheitswissenschaften in Deutschland

Im frühen 20. Jahrhundert gab es in Deutschland bedeutende Impulse in der neu entstehenden Gesundheitswissenschaft

-                     Rudolf Virchow, der sich als Pathologe an der Charité engagiert für die Gesundheit der Bevölkerung einsetzte. Von ihm stammt das Zitat: „Die Medizin ist eine soziale Wissenschaft, und die Politik ist nichts weiter als Medizin im Großen.“ Auf Virchow geht die Einrichtung erster kommunaler Krankenhäuserin Berlin zurück. Parks und Kinderspielplätze sollten die Lage des städtischen Proletariats verbessern.Auch Hygienestandards für Schlachthöfe gehen auf seine Initiative zurück und Fragen zur Kanalisation und Abflussentsorgung.

-                     Ungefähr zeitgleich zu Virchow wurde 1912 das Deutsche Hygienemuseum in Dresden als „Volksbildungsstätte für Gesundheitspflege“ gegründet. Jedermann sollte dort durch Anschauung Kenntnisse erwerben, „die ihn zu einer vernünftigen und gesundheitsfördernden Lebensführung befähigen“ heißt es in einer Denkschrift zur Museumsgründung.

In den 1930-ger/40-ger Jahren wurde die Gesundheitswissenschaft politisch instrumentalisiert und im Sinne der Rassenhygiene missbraucht; die Auswüchse (Euthanasieverbrechen) sind hinlänglich bekannt.

Erst in den 1980-ger Jahren wurde die Gesundheitswissenschaft in (West-) Deutschland wieder aufgegriffen. Seitdem gibt es wieder Forschungsverbünde, Programme und Lehrstühle zur Gesundheitswissenschaft, meistens unter der Führung der Sozialwissenschaften, oft auch in gleichberechtigter Zusammenarbeit zwischen Geistes-, Sozial-, und Naturwissenschaften.

Zusammenarbeit nicht konfliktfrei

Die Zusammenarbeit zwischen Geistes-, Sozial-, und Naturwissenschaften ist leider nicht ohne Konflikte.

-                     Naturwissenschaften wird von geisteswissenschaftlicher Seite mitunter der Vorwurf des „Biologismus“ gemacht. Das heißt, gesellschaftliche Verhältnisse lassen sich nicht alleine mithilfe von naturwissenschaftlichen Fakten erklären. Und aus naturwissenschaftlichen Erkenntnissen alleine lassen sich keine Handlungen ableiten.

-                     In der Tat wurden aus vermeintlichen Fakten irrige gesellschaftliche Maßnahmen abgeleitet. Die „Rassenforschung“ ist hier vielleicht das bedrückendste Beispiel. Aber auch naturwissenschaftliche Disziplinen wie die "Schädelforschung" ("Phrenologie") und die „Genieforschung“ muten uns heute seltsam an. So untersuchte ein ernstzunehmender Neurowissenschaftler wie Oskar Vogt bei uns in Berlin-Buch das Gehirn von Lenin auf Spuren von Genialität, die er in besonders ausgeprägten Pyramidenzellen gefunden haben wollte.

 

Um solchen Verirrungen entgegen wirken zu können, brauchen die Naturwissenschaften manchmal die hinterfragende Stimme der Geisteswissenschaften. Aber auch die Geistes- und sozialwissenschaftliche Theorien und Forschungen gerade im Bereich der gesellschaftlichen Gesundheit können nicht unbeeinflusst von naturwissenschaftlichen Erkenntnissen zum Beispiel aus der Epidemiologie oder Gerontologie bleiben. 

 

Plädoyer für interdisziplinären Dialog vor Hintergrund der molekularen Medizin

Ich sehe eine wechselseitige Abhängigkeit der Geistes- und Naturwissenschaften und plädiere deshalb für eine interdisziplinär angelegte Gesundheitswissenschaft, gerade vor dem Hintergrund der Erkenntnisse der molekularen Medizin. Zwei Beispiele:

 

-                     Eine „personalisierte Medizin“ arbeitet mit den Erkenntnissen der molekularen Grundlagenforschung und macht sich individuelle Konstellationen - personenbezogene Biomarker, molekulare Signaturen, die genetische Ausstattung einer Person - für Prävention, Diagnose und Therapie zunutze. Für eine erfolgreiche Präventivmedizin braucht es jedoch ebenso die sozialwissenschaftliche Analysen zur Lebensqualität und Lebenserwartung. Neben den Biomarkern wird z.B. der Begriff „Soziomarker“ verwendet, welcher Faktoren wie Bildung oder soziale Schicht berücksichtigt.

-                     Erkenntnisse aus der Genomforschung dienen zum einen dem Ziel der personalisierten Therapien (siehe oben), gleichzeitig werfen sie Fragen zum Datenschutz und Recht auf Nichtwissen auf, welche nur gemeinsam mit Philosophen, Juristen, Sozialwissenschaftlern beantwortet werden können.

Deshalb: Einladung zum konstruktiven Dialog im gegenseitigen Respekt, ohne Gefahr der gegenseitigen Vereinnahmung: "Es gibt viel zu tun!"

 

 

 

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