Portraits de grandes musiciennes - partie 2

Publié dans Saison 2017-2018

Première partie le 8 juin 2017

Programme

Augusta Holmès (1847-1903)

Sérénade printanière pour chant et piano

Marie Jaëll (1846-1925)

  • Les Jours pluvieux (1894) - extraits
    • Quelques gouttes de pluie
    • Vent et pluie
    • Roses flétries
  • Sonate en la mineur pour piano et violoncelle
  • Pièces pour piano
    • Ce qu'on entend dans l'enfer
    • Ce qu’on entend dans le Purgatoire
    • Ce qu’on entend dans le Paradis

Lili Boulanger (1893-1918)

  • Nocturne pour violon et piano
  • Cortège pour violon et piano
  • D'un vieux jardin, pour piano
  • D'un matin de printemps, trio avec piano
  • Clairières dans le ciel chant et piano
    • Elle est gravement gaie
    • Les lilas avaient fleuri

Marie Jaëll

  • Douze valses et finale pour piano à quatre mains, opus 8
    • Allegro con brio (n°1) / Allegro fuocoso (n°4)
    • Allegretto cantabile (n°8)
    • Allegretto amoroso (n°9)
    • Finale: Vivace fuocoso (n°13)

Mireille (1906-1996)

Interprètes
Guillaume Bellom, Nathanaël Gouin, David Petrlik, Benjamin Athanase, Anthony Kondo & Benoît Duteurtre © FSP JFT

Biographies

Marie Jaëll (1846-1925)

Marie Jaëll, née Trautmann, pianiste virtuose, compositrice et pédagogue, a vu le jour le 17 août 1846 dans une famille d’agriculteurs aisés de Steinseltz, en Alsace du Nord.

Enfant prodige, elle obtient brillamment le Premier Prix de piano du Conservatoire de Paris en 1862. En 1866, elle a vingt ans, elle épouse Alfred Jaëll (1832-1882), pianiste virtuose, ami de Liszt et de Brahms. Ils mènent tous deux une vie brillante de concertistes à travers l'Europe.

Dans les années 1870, elle suit des leçons de composition avec Camille Saint-Saës et César Franck.

En 1887, elle est l’une des toute premières femmes membres de la Société des compositeurs de musique. On lui doit environ 70 pièces musicales de différents genres : pièces pour piano, concertos, sonates, musique de chambre, mélodies...

Après la mort de son mari, survenue en 1882, elle se consacre de plus en plus à des recherches sur le toucher pianistique. Elle enrichit sa réflexion d'outils apportés par les sciences psycho-physiologiques alors en plein essor. Elle collabore notamment avec le docteur Féré, disciple de Charcot. Grâce à une démarche expérimentale, originale à cette époque, elle parvient à la conclusion que le « bon geste » générateur d’un beau son passe non seulement par l’éducation de l’oreille et de la main, mais aussi par les capacités tactiles, visuelles et mentales du musicien. Elle élabore une méthode qui intègre les dimensions musicale et esthétique à l'enseignement du piano

Elle publie divers ouvrages entre 1894 et 1912. Sa méthode est toujours en usage : Le Toucher. Enseignement du piano basé sur la physiologie, 3 vol., Paris - Leipzig, 1899, 93 + 84 + 88 pages [éd. définitive].

Elle meurt à Paris le 4 février 1925.

La famille de Marie Jaëll a fait don de toutes les archives de la musicienne à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU Strasbourg)


Augusta Holmès (1847-1903)

Augusta Holmès est née à Paris le 16 décembre 1847, elle est morte dans la même ville, le 28 janvier 1903. D’origine britannique et irlandaise la jeune femme est célèbre dans les milieux parnassiens par sa beauté et ses talents de musicienne et de chanteuse. Elle passe pour être la fille naturelle d’Alfred de Vigny, son parrain, et est demandée plusieurs fois en mariage par Camille Saint-Saëns. Compagne de Catulle Mendès (1841-1919), marié à Judith Gautier, elle en aura cinq enfants. Auguste Renoir fera les portraits de ses filles (Metropolitan Museum, New York).

Lorsque Henri Regnault (1843-1871) expose sa Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain (Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris) le tout Paris reconnaît Augusta sous les traits de la déesse blonde. Mallarmé et Augusta se lient d’amitié, le poète venant parfois passer la soirée chez elle, l’invitant à Valvins, défendant ses œuvres musicales. Pianiste hors-pair et fervente wagnérienne, Augusta, proche de César Franck – qui lui dédie son Troisième choral pour orgue, courtisée par Liszt, fiancée par la rumeur à Wagner, est l’auteur d’un opéra, La Montagne Noire, et de plusieurs compositions étonnantes injustement tombées dans l’oubli.

ILLUSTRATIONS

Auguste Renoir (1841-1919)

Les filles de Catulle Mendès (Huguette (1871-1964), Claudine (1876-1937) & Hélyonne (1879-1955)

1888, huile sur toile, 162 x 130 cm, Metropolitan Museum, New York

 

Henri Regnault (1843-1871)

Thétis apportant à Achille les armes forgées par Vulcain

1866, huile sur toile, 113 x 146 cm, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris


Lili Boulanger (1893-1918)

Juliette-Marie Olga Boulanger dite Lili Boulanger est née à Paris le 21 août 1893. Elle est morte à Mézy-sur-Seine (Yvelines) le 15 mars 1918 à l'âge de 24 ans.

Lili Boulanger est née dans une famille de musiciens. Son père était Ernest Boulanger (1815-1900), compositeur, premier grand prix de Rome en 1835 et professeur de chant au Conservatoire de Paris après avoir été l'élève de Charles Valentin Alkan, Halévy et Jean- François Lesueur. Sa mère était Raïssa Myshchetskaya (1858-1935), cantatrice russe, originaire de Saint-Pétersbourg.

Lili est âgée de deux ans lorsque les premiers signes de déficience immunitaire apparaissent. Dès lors elle sera constamment malade. L'enfant reçoit à domicile l'enseignement de sa sœur Nadia ainsi que d'éminents professeurs. Elle étudie le piano, le violon, le violoncelle, la harpe et l'orgue. Elle prend notamment des cours de piano avec Raoul Pugno, et de harpe avec Alphonse Hasselmans.

En 1909 elle est admise au Conservatoire de Paris. Tout en bénéficiant des conseils de Georges Caussade pour l'harmonie, la fugue et le contrepoint elle suit les cours de Paul Vidal pour la composition ainsi que ceux de Maurice Emmanuel. En 1911-1912 elle compose L'Hymne au soleil. Avec la cantate Faust et Hélène, elle obtient le premier prix de Rome en 1913 (elle est la première femme à obtenir cette distinction).

En 1914, malgré une santé précaire, elle se rend à la villa Médicis, puis s'installe à Nice à cause de la guerre. Elle y esquisse le cycle vocal Des clairières dans le ciel sur un poème de Francis Jammes, ainsi que des œuvres instrumentales et des psaumes.

De retour à Paris en décembre 1915, grâce au soutien du Comité franco-américain du Conservatoire, elle fonde avec sa sœur Nadia la Gazette des Classes de Composition du Conservatoire, qui permet aux musiciens engagés dans la guerre d'échanger des nouvelles réciproques .

En 1916 elle séjourne de nouveau plusieurs mois à la villa Médicis. En 1917, une intervention chirurgicale ne rétablit pas sa santé. Elle a encore le temps d'achever les trois Psaumes, Vieille prière bouddhique pour voix et orchestre, Un matin de printemps, pour violon/flûte et piano, et son chef d'œuvre Pie Jesu pour voix, orgue, quatuor à cordes et harpes qu'elle dicte à Nadia alors qu'elle succombe à une tuberculose intestinale liée à la maladie de Crohn.


Mireille (1906-1996)

Mireille Hartuch naît à Paris, le 30 septembre 1906. Ses parents la destinent très vite à une carrière artistique. Elle fait de la figuration dans un film dès l’âge de six ans, et étudie le piano. Sur le clavier, ses mains sont trop petites pour couvrir une octave. Elle abandonne alors l'idée d'une carrière de concertiste et se tourne vers le théâtre. C'est là qu'elle rencontre un jeune avocat écrivain à ses heures, Jean Nohain, avec qui elle compose une volumineuse opérette, Fouchtra, refusée partout. Elle part aux Etats-Unis, où elle participe à des spectacles à Broadway. En 1932, on la rappelle d'urgence : Pills et Tabet font un triomphe avec "Couchés dans le foin", un titre tiré de Fouchtra, par l'intermédiaire de l'éditeur Raoul Breton. Sa carrière est lancée.

Elle continue à composer avec son complice Jean Nohain pour Pills et Tabet, avec qui elle enregistre, en compagnie de Jean Sablon des "opérettes disquées" ("Vieux château", "C'est un jardinier qui boîte", "Ce petit chemin", 1933). Dranem lui prend "Papa n'a pas voulu" (1932), Maurice Chevalier, "Quand un vicomte" (1935), et Jean Sablon lui doit son premier grand succès, "Puisque vous partez en voyage" (1937).

En 1934, elle se lance réellement dans une carrière solo, sur disque, à la radio et sur les scènes de l'ABC (premier passage en vedette), puis de l'Alhambra, de Bobino, de l'Européen et en tournée. Elle s'accompagne au piano, chantant d'une voix acidulée qui détaille chaque syllabe sur une musique d'une fraîcheur ironique.

Elle épouse le philosophe Emmanuel Berl en 1937. En 1940, le couple doit se réfugier en Corrèze. La jeune femme, frappée par les lois racistes (on l'interdit sur scène et sur les ondes), a même droit aux tristes honneurs de l'exposition antijuive du Grand Palais, aux côtés de Marianne Oswald et de tant d'autres. Mireille s'active pour les résistants de sa région : les responsables l'envoient comme messagère à Vichy auprès du chef de la police (un certain René Bousquet) afin que leur maquis ne soit pas attaqué.

Mireille reprend la scène à la Libération, et est chantée par de nouveaux interprètes, comme Yves Montand ("Parce que ça me donne du courage" en 1949, "Une demoiselle sur une balançoire" en 1950).

Une nouvelle étape s'ouvre en 1955, avec les débuts du Petit Conservatoire de Mireille, le premier lieu de formation consacré à la chanson. Le Petit Conservatoire fait l'objet, dès ses débuts, d'une émission de radio le dimanche après midi, relayée par la télévision de 1960 jusqu'en 1974. Les cours continuent alors rue Boissière, à Paris. Mireille, pédagogue attentionnée mais sans concession y forme des artistes aussi divers que Hugues Aufray, Ricet-Barrier, Françoise Hardy, Frida Boccara, Jacqueline Danno, Hervé Cristiani, Yves Duteil, Claude Lemesle, Jean-Jacques Debout, Alice Donna, Sapho, Pascal Sevran, Colette Magny, Pierre Barouh ou Pierre Vassiliu. En 1976, elle chante sur scène, à Bobino et au Printemps de Bourges. Elle se produit encore en 1995, à près de 90 ans, au Théâtre de Chaillot. Elle décède le 29 décembre 1996.

d'après lehall.com et un article de Hélène Hazera paru dans Libération le 30 décembre 1996.


B DuteurtreBenoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu'il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d'abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s'aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l'eau (2008), puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Voici quelques lignes qui présentent son dernier opus Livre pour adultes (2016) :

« Ce livre est inspiré par la mort de ma mère, qui croyait à la joie de vivre. J'y dépeins aussi les transformations d'un village de montagne, quelques vieilles dames extraordinaires et les péripéties d'une journaliste dans la société contemporaine. Beaucoup de femmes dans ces histoires ; beaucoup de questions sur la naissance et sur le déclin.
La disparition de nos proches souligne cette double réalité de l'âge adulte : tandis que nous courons à l'abîme, le monde où nous avons grandi s'efface lui aussi. Ces réflexions traversent un roman très libre, tour à tour comique et mélancolique. L'autobiographie s'y conjugue à l'essai et à la fiction pour cerner notre destin – et les joies qui éclairent cette fatalité. 
»

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L'Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l'association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L'opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l'auteur de Viva l'opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l'adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L'Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Benjamin Athanase photoBenjamin Athanase ténor

Ténor et contre-ténor, Benjamin est formé au conservatoire à rayonnement départemental de Pantin. Étudiant aux Beaux-Arts de Caen en 2011, il rencontre le compositeur Michaël Levinas et participe alors à la scénographie d'un de ses opéras, une adaptation de La Métamorphose de Kafka. Cette rencontre décisive le pousse vers la voie lyrique. Il travaille la technique de ténor avec Jean Laforêt, puis entre au conservatoire régional de Saint-Maur, dans la classe de Mickaël Mardayer. Parallèlement, il entre dans la classe d'Anne Barlind, en deuxième cycle d'art dramatique au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur et participe à des master-classes d'art dramatique, notamment auprès de Mario Gonzalez.

En 2016, il entre au Conservatoire national  supérieur de musique de Paris dans la classe de Alain Buet.

Il fait ses débuts en soliste en 2014 dans le rôle de Nicolas dans la Cantate Saint-Nicolas de Benjamin Britten, dirigée par Yanis Benabdallah. Au Théâtre Notre-Dame en Avignon il interprète Florestan dans Un mari à la porte de Jacques Offenbach. Il est Valère dans Les Indes galantes de Rameau dans une production du conservatoire à rayonnement départemental de Pantin.

Il chante les parties de ténor soliste dans la Messe du couronnement de Mozart, le Magnificat de Jean-Sébastien Bach, et le Stabat Mater de Rossini sous la direction de Benjamin Vinit.

Il forme depuis 2015, avec l’organiste Francois-Xavier Kernin, un duo qui explore un répertoire profane et sacré, des cantates de Bach à des créations de pièces contemporaines. Leur prochain concert aura lieu en l’église Saint-Pierre de Montmartre à Paris, en décembre 2017.

Benjamin chante également en duo avec le pianiste Baptiste Trico, élève comme lui au  Conservatoire national  supérieur de musique de Paris. Cette année, tous deux sont dans la classe de Jeff Cohen.

Actuellement, il prépare le rôle de Ali dans l’opéra de André Gretry Zémire et Azor, dirigé par Jérôme Correas, spectacle qui sera donné au château de La Roche-Guyon, salle Cortot et à la Bibliothèque nationale de France.


David Petrlik violon

Né à Clermont-Ferrand en 1995, David débute le violon à six ans avec le professeur Andrej Porcelan de Saint-Pétersbourg et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe de Hélène Friberg-Chenot. Désireux de consacrer sa vie à la musique, il est admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy en Suisse où il côtoie des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

 Parallèlement à ses études, David Petrlik remporte des 1er prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris) et est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours en Italie Rodolfo Lipizer où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philharmonique classique de Bonn, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philharmonique de Pardubice, l’orchestre philharmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra et l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon.

David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse theater à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, le festival de la Roque d’Anthéron, le « Bratislava Music Festival », le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le festival « Printemps des Alizés » et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tel que Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, François Salque, Claire Désert, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe,  Vassily Sinaïsky, Laurent Martin et Guillaume Bellom. Il fonde avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


anthony Kondo photo Jean Claude Captx600Anthony Kondo violoncelle

Anthony Kondo débute le violoncelle à l'âge de cinq ans à l'Ecole nationale de musique de Cournon d'Auvergne avec Takashi Kondo.

A treize ans, il suit l'enseignement de Jean-Marie Trotereau (soliste de l'orchestre d'Auvergne), qui le conduira jusqu'à son entrée au Conservatoire national de région de Lyon dans la classe de Patrick Gabard. Il obtient son prix d'instrument mention très bien à l'unanimité en juin 2003.

L'année suivante, il part étudier chez Jean-Marie Gamard au Conservatoire national de région de Rueil-Malmaison où il obtient également son prix d'instrument.

En 2004-2005, il entre en cycle de perfectionnement au Conservatoire national de région de St-Maur dans la classe de Nadine Pierre. Il valide son Diplôme d'études musicales et obtient une mention très bien pour sa sortie. Parallèlement, il est inscrit en perfectionnement chez Jean-Marie Gamard au Conservatoire national de région de Rueil-Malmaison et obtient son perfectionnement mention très bien à l'unanimité avec les félicitations du jury. En septembre 2005, il présente le concours d'entrée au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et entre dans la classe d'Anne Gastinel. Il suit également une formation de musique de chambre, notamment en quatuor à cordes.

Il participe à de nombreuses master-classes où il bénéficie des conseils de grands violoncellistes tels que Marc Coppey et Janos Starker.

Il se produit à plusieurs reprises en tant que soliste, notamment avec l'Orchestre symphonique Sostenuto. Il est le violoncelle du quatuor Hermès en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.


GBellom2017 PatriceChreyerGuillaume Bellom piano

Né en 1992, Guillaume Bellom, débute simultanément, à l’âge de six ans, l’étude du piano et celle du violon au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon. Il y obtient en 2008 ses prix de piano, de violon et de musique de chambre.

En 2009, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et Romano Pallottini et suit également les enseignements de Frank Braley, Marie-Françoise Bucquet, Dominique Merlet, Leon Fleisher ou encore Jean-Claude Pennetier. Reçu en 2011 à l’unanimité au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de violon de Roland Daugareil, il obtiendra sa licence de violon en 2014. Son doctorat de piano, obtenu en 2016 dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson oriente définitivement sa carrière musicale vers le piano.

Guillaume s’est produit en récital ou en soliste au Festival de Pâques ainsi qu’à l’Août Musical de Deauville, ainsi qu'aux festivals des Arcs, S ommets musicaux de Gstaad,  claviers de Bel-Air à Chambéry, au Palazzetto Bru Zane, à Pianos aux Jacobins, au théâtre des Champs-Elysées dans le Carnaval des Animaux, aux journées Ravel de Montfort l’Amaury, au festival Orgue en ville de Besançon, au Printemps Musical de Saint-Côme, au Printemps musical des Alizés à Essaouira et aux Vacances de Monsieur Haydn à la Roche-Posay.

Guillaume Bellom est lauréat de la fondation L’Or du Rhin, il remporte en 2015 le 1er prix du concours international de piano D’Épinal, en interprétant en finale le concerto de Schumann avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Jacques Mercier. La même année, il est finaliste du concours Clara Haskil et se distingue en obtenant le prix « Modern Times » qui récompense la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine. En 2016, il remporte le Prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad.

Guillaume va prochainement interpréter le 1er Concerto de Tchaïkovski avec l’orchestre national de Lorraine, le double concerto de Poulenc avec Ismaël Margain et l’orchestre national d’Ile-de France et sera aussi l’invité du Festival de Pâques de Deauville,  du Centre de musique de chambre de Paris salle Cortot, de la New York University d’Abu Dhabi, du Festival d'Eygalières, du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du Printemps des Arts de Monte-Carlo...

Guillaume Bellom a enregistré deux disques à quatre mains avec le pianiste Ismaël Margain sous le label Aparté, l'un consacré aux œuvres de Schubert (ffff), l’autre à Mozart. Un album avec le violoncelliste Yan Levionnois paraîtra en 2017. Son premier album solo Schubert / Debussy est à paraître au printemps sous le label Claves Records.

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.


NathanaelGouin MB Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il fut aussi en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, l’enregistrement du concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere) reçoit les meilleures critiques. Nathanaël Gouin a également formé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 sous le label Aparté.

Nathanaël Gouin est lauréat de nombreux concours internationaux, tels le concours « Johannes Brahms» à Pörtschach -Autriche - (1er prix), le concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le concours de musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Nathanaël Gouin est invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels les Folles Journées de Nantes ou la Roque d'Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, la Cité de la musique à Paris, ou encore la salle Rameau à Lyon ; il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Nathanaël Gouin collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il partage l’affiche avec de brillants musiciens tels Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Severe ou encore Fabrice Millischer.

Il est membre du quatuor Brahma, actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac.