Echos d'une résidence
Nous voici ensemble pour le dernier concert de notre saison musicale. Ce programme a été conçu pour le seul plaisir de la musique, sans véritable fil conducteur. Il semble toutefois possible – puisque tel est mon rôle – d’établir un lien entre ces trois œuvres qui marquent, dans le désordre, un chemin en trois étapes conduisant de la musique romantique à la musique moderne.
La première de ces étapes est évidemment représentée par Tchaïkovski, figure romantique s’il en est - même s’il s’agit d’un romantisme tardif, dans la dernière partie du XIXe siècle. En réalité, beaucoup de ces artistes, qu’on qualifie parfois de « post-romantiques », ont poussé à l’extrême certains traits du romantisme, comme ce pathos et cette sentimentalité débordante. Le premier romantisme, celui de Chopin, Mendelssohn ou Schumann, gardait une allure classique, une certaine retenue dans l’expression. Le dernier romantisme, avec Tchaïkovski, mais aussi Bruckner, Mahler, Chausson, sera beaucoup plus ardent et débordant.
On n’a pas manqué d’ailleurs de le reprocher à Tchaïkovski, en lui reprochant parfois un certain « mauvais goût », frisant le kitsch expressif. Ce défaut supposé n’a pas empêché son œuvre de s’imposer partout ; plus encore aujourd’hui, à travers les chefs d’orchestres et solistes russes qui jouent sa musique - avec une ferveur qu’on aimerait parfois retrouver du côté des interprètes français dans la diffusion de leur propre répertoire…
Ce Tchaïkovski néo-romantique ne doit pas, toutefois, nous faire oublier un autre aspect de son oeuvre : celui que Stravinski adorait – avec un brin de provocation – lorsqu’il désignait Tchaïkovski comme le représentant de la Russie moderne, par opposition aux musiciens du Groupe des Cinq, comme Moussorgski et Rimski Korsakov. Il faut parfois se méfier des positions de Stravinski, qui avait tendance à surestimer des musiciens sans importance pour lui, et à ignorer ceux qui l’avaient réellement influencé – en l’occurrence Rimski Korsakov qui avait été son professeur. Mais le fait est que le groupe des Cinq a quelque chose d’archaïque, tourné vers la vielle Russie, tandis que le langage de Tchaïkovski est beaucoup plus international.
En outre, l'aspect de Tchaïkovski que Stravinski préférait est celui des ballets, très loin des effusions romantiques de la Symphonie pathétique ou des concertos. Dans ces œuvres dansantes, le compositeur montre un extraordinaire talent de coloriste, de miniaturiste, d’humoriste même, dont Stravinski s’inspirera dans Le Baiser de la fée ; et c'est aussi dans cette catégorie qu’on peut ranger le sextuor Souvenir de Florence, l’une des œuvres les plus séduisantes de la musique de chambre de Tchaïkovski.
Cette composition date de 1890, à la fin de la vie du compositeur. Vous y reconnaîtrez certainement quelques unes de ses qualités naturelles, comme ce lyrisme et cette énergie qui éclatent dès le premier mouvement ; mais aussi ce sens de la miniature, ce goût du rythme et du jeu musical, très présents dans le troisième mouvement.
Tout cela nous fera oublier les réserves d’un biographe de Tchaïkovski qui regrettait de voir, dans cette oeuvre, « quatre carte postales mal coloriées dans lesquelles on ne retrouve rien de la grandeur de Florence». La critique me semble manquer de portée ; car je ne crois pas qu’il soit dans les pouvoirs de la musique instrumentale de représenter Florence, ni tout autre ville. Comme le prouve sa correspondance, le vrai souci de Tchaïkovski était de réussir l’écriture d’une œuvre pour cordes à six voix indépendantes – pari qui semble largement emporté.
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Avec Albéric Magnard, nous sautons d'une génération et nous passons une étape dans l'histoire de la musique. Car Magnard est l'un de ces compositeurs qui marquent le passage de la fin du romantisme à la musique moderne, telle qu'elle se développe en France au début du XXe siècle. Mais pour Magnard, comme pour son contemporain presque exact Claude Debussy, cette rupture avec le romantisme commence par une passion très romantique, celle de Wagner qui sert tout à la fois modèle et repoussoir.
Fils du directeur du Figaro, Albéric Magnard a décidé de devenir compositeur après avoir entendu Tristan et Isolde. Il devient l'élève de Vincent d'Indy qui résume à lui seul les paradoxes du wagnérisme français. D'un côté, Wagner et la musique allemande lui servent de modèle absolu ; mais simultanément, dans une affirmation d'identité française – où la politique de l'époque n'est pas étrangère – il rêve de créer un équivalent français de l'opéra légendaire wagnérien. Tentative qui débouchera sur des oeuvres discutables comme Sigurd de Reyer (un Sigfried gaulois), Fervaal de d'Indy, Guercoeur de Magnard, ou encore Vercingétorix de Joseph Canteloube - autre wagnérien amoureux des traditions françaises... qui finira tout près du régime de Vichy.
Pris dans ce mouvement, Magnard n'en est pas moins une figure marginale. Il considère l'art comme une religion et la recherche du succès comme méprisable, ce qui ne facilite pas la reconnaissance de son oeuvre. Il prend également des engagements courageux, notamment au moment de l'affaire Dreyfus pour lequel il écrit son Hymne à la justice. Sous l'influence de Wagner, d'Indy et César Franck, il compose surtout des oeuvres symphoniques et de musique de chambre d'une ampleur rare dans la tradition française et d'une invention déjà moderne.
C'est le cas notamment de ce Quintette pour vents et piano en ré mineur, composé en 1894, à l'âge de trente ans. Magnard y montre un goût, rare à son époque, pour les instruments à vents, dialoguant avec le piano, dans une oeuvre ambitieuse, structurée, pleine de force et d'énergie tout au long de ses quatre mouvements.
Signalons enfin qu'Albéric Magnard, dans ses relations compliquées avec l'Allemagne, modèle esthétique et repoussoir politique, connaîtra une fin tragique. Au début de la guerre de 14, retiré avec sa famille dans son château de l'Oise, et bientôt rejoint par des bataillons allemands, il prétendra s'interposer à lui tout seul et commencera à faire feu sur l'armée ennemie... qui ne tardera pas à incendier la demeure où Magnard préférera mourir l'arme à la main.
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Le goût des instruments à vent, si neuf chez Magnard à la fin du XIXe siècle, sera l'une des caractéristiques de la musique moderne : Stravinski, Strauss, Poulenc et d'autres marqueront leur prédilection pour les vents par rapport aux cordes, trop emblématiques de la musique classique et romantique. C'est donc tout naturellement qu'on retrouve le quintette à vents dans les Six Bagatelles de Ligeti, l'un des principaux compositeurs de la deuxième moitié du XXe siècle.
J'oserai dire, sans exagération, que Giörgy Ligeti est la principale figure issue de ce qu'on appelle la « musique contemporaine » européenne – des années cinquante et soixante. J'ai eu le plaisir de connaître cet immense artiste, qui avait des airs de professeur Nimbus, et savait relier des influences aussi différentes que celles de Schumann, Debussy, mais aussi des tangos de Piazzola ou même des Marx-Brothers dont il adorait le grain de folie. On retrouve d'ailleurs, dans beaucoup de ses oeuvres cette passion pour les machines rythmiques complexes qui se dérèglent, pour les processus bien huilés perturbés par un grain de sable.
Ligeti, surtout, avait une oreille extraordinaire, et il se distingue de maints compositeurs d'avant-garde par le fait qu'il existe toujours, dans sa musique, un lien sensible entre les conceptions formelles les plus savantes et le résultat sonore immédiatement perceptible. Il est vrai qu'il avait bénéficié d'une formation extrêmement solide, en Hongrie et commencé par une carrière de compositeur traditionnel.
L'oeuvre qu'on va entendre se situe dans cette première période de sa vie, en 1953. Elle reste nettement marquée par l'influence de Bartok et celle du folklore, même s'il s'agit d'un « folklore imaginaire », librement réinventé. En ce sens, elle est représentative de l'esthétique communiste officielle – mais on y reconnaît, déjà, certaines caractéristiques de Ligeti, notamment dans la quatrième pièce qu'il qualifiait lui même de « danse boiteuse », avec ses rythmes étranges. Trois ans plus tard, après les évènements de 1956, Ligeti quittera son pays et rejoindra l'avant-garde occidentale – dont il s'éloignera cependant à la fin de sa vie, pour renouer avec une musique tonale toujours aussi inventive et personnelle. Il appartient aujourd'hui au grand répertoire moderne : celui que nous aimons défendre à la Fondation, à côté des chefs-d'oeuvre plus traditionnels.
Benoit Duteurtre
Programme
Quatuor Ébène
Le quatuor Ébène compte désormais comme l’un des quatuors à cordes les plus en vue dans le monde. En 2008-2009, concerts au festival de Verbier, au Salzburg Festspiele, un cycle Haydn au Wigmore Hall de Londres aux côtés des quatuors Emerson, Hagen, Tokyo, un autre cycle Haydn au palais des Beaux-Arts de Bruxelles, une carte blanche au théâtre du Châtelet, et de très nombreux concerts dans les plus grandes salles du monde (Carnegie Hall, Kennedy Center de Washington, Alte Oper de Francfort, Herkulessaal de Munich, Tonhalle de Zurich, Mozarteum de Salzbourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Salle Pleyel ainsi que des tournées dans le monde entier). En septembre 2007, le quatuor Ébène a signé un contrat d’exclusivité pour Virgin Classics. Le premier disque (Debussy-Fauré-Ravel) paru à l’automne 2008 est encensé par la critique internationale (Editor’s Choice de Gramophone, Choc du Monde de la musique, ƒƒƒƒ de Télérama, CD de la semaine dans The Sunday Times). Nominé dans la catégorie Meilleurs ensembles de l’année aux Victoires de la musique 2009, élu « Newcomer of the Year » par le BBC Music Magazine en décembre 2008. Constitué en 1999 au CNR de Boulogne-Billancourt, le quatuor Ébène a reçu l’enseignement du quatuor Ysaÿe au CNSM de Paris, puis a travaillé régulièrement avec Gábor Takács, Pierre-Laurent Aimard, Eberhardt Feldz et le compositeur György Kurtág.. Invité à se produire depuis ses débuts dans de nombreux festivals et salles de concerts (Châtelet, théâtre des Champs-Élysées, théâtre de la Ville, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes, La Roque-d’Anthéron, Tonhalle de Zurich, De Doelen à Rotterdam, Lake District Summer Music, théâtre des Beaux-Arts de Bruxelles, Wigmore Hall, City of London Festival, Herkulessaal de Munich, Philharmonie de Berlin, Musikverein de Vienne, Mozarteum de Salzburg, Ferrara Musica en Italie, festival Menuhin de Gstaad, Corcoran et Library of Congress à Washington), le quatuor Ébène compte comme partenaires de musique de chambre des interprètes de renom comme Éric Le Sage, Élisabeth Leonskaja, Frank Braley, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Tharaud, Michel Dalberto, François Salque, Paul Meyer, Gary Hoffman, Patricia Petibon, Juliane Banse, le quatuor Lindsay. Le quatuor Ébène a enregistré Haydn en concert chez Mirare (2006), disque encensé par la critique (album du mois dans The Strad, 5 Diapason, **** du Monde de la musique) et les trois premiers quatuors de Bartók (Mirare, 2007) objet d’éloges de la critique internationale (Selection The Strad, ƒƒƒƒ Télérama, ***** en Allemagne, **** Monde de la musique). En 2007, il rejoint le cercle des artistes soutenus par la fondation Borletti-Buitoni ; en 2006, il rejoint le cycle New Generation Artists de la BBC. En septembre 2004, il remportait à Munich le 1er prix du concours international de l’ARD, ainsi que le prix du public, deux prix de meilleure interprétation et le prix de la fondation Karl-Klinger, premier quatuor à cordes français à remporter ce prestigieux concours. En 2003 déjà, le quatuor Ébène avait été la révélation du concours international de Bordeaux, 2e prix ex æquo et prix Sacem pour la meilleure interprétation d’une œuvre de musique contemporaine. En 2005, la fondation Forberg-Schneider lui a décerné le prix Belmont pour la musique contemporaine. Le quatuor Ébène bénéficie du statut d’artiste associé à la Fondation Singer-Polignac.
Quintette Aquilon
Animées par la même passion de la musique de chambre et attirées par une formation associant différents timbres donc riche en couleurs, les cinq musiciennes se sont rencontrées en 2000 au CNSM de Paris. Elles y obtiennent en juin 2004 un prix de musique de chambre mention très bien à l’unanimité dans la classe de David Walter et Michel Moraguès. Outre l’enseignement des membres du quintette Moraguès, l’ensemble a bénéficié des conseils de Stefan Schilli (Avalon Bläserquintett), Laurent Lefèvre (quintette Debussy), Jens MacManama (quintette Nielsen) et Jacques Tys. 1er prix du concours international Henri Tomasi (2003), distingué au concours européen "Musiques d'Ensemble" de la FNAPEC (2005), il remporte en 2006 le 1er prix du concours international de l'ARD de Munich. Le quintette joue également en trio, en sextuor et en nonet. Il s’est produit avec des pianistes tels Christian Ivaldi, Abdel Rahman El Bacha, Anika Vavic et Anna Gourari, ainsi qu’avec les cordes des quatuors Stamic, Ebène et Fauré. Il est désormais invité à se produire dans de nombreuses salles et festivals en France comme les Folles Journées de Nantes, le théâtre de Verdun, l'Orangerie de Sceaux ; en Autriche au Mozarteum de Salzbourg, à Graz ; en Allemagne à Rheingau, Mecklenburg-Vorpommern, MDR-Musiksommer, SWR-Schloßkonzert. Lauréat du programme Déclic 2006-2007 de Culturesfrance en collaboration avec Radio France et Mécénat Musical Société Générale, lauréat du Festival Mecklenburg-Vorpommern (« Meilleur ensemble 2007 ») et de la Fondation Nordmetall. Le quintette à vent Aquilon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Emmanuel Christien piano
Emmanuel Christien commence le piano à cinq ans. Après le Conservatoire de Nancy, il travaille avec Olivier Gardon au CNR de Paris et est lauréat dans différents concours. Admis au CNSM de Paris dans la classe de Jacques Rouvier, il obtient son diplôme avec mention très bien à l'unanimité. Il reçoit alors la bourse Feydau de Brou Saint-Paul. En 2004, il est lauréat du concours international de piano Casagrande à Terni (Italie) avec le prix de la meilleure interprétation des œuvres de Brahms. Il a été primé en 2007 au concours européen Vlado Perlemuter. Il travaille le répertoire de musique de chambre avec Pierre-Laurent, Aimard, Daria Hovora, Christian Ivaldi et Claire Désert, prix avec mention très bien à l'unanimité en duo avec la violoncelliste Aurélienne Brauner. Pour le lied et la mélodie, il travaille dans la classe de Jeff Cohen et obtient le prix d'accompagnement vocal mention très bien. Il bénéficie des conseils de Ruben Lifschitz à la Fondation de Royaumont. En 2005 il est admis en cycle de perfectionnement au Conservatoire de Paris et à cette occasion un piano à queue Blüthner lui est offert par la Fondation Alfred Reinhold. Il est lauréat boursier de la fondation Mécénat Musical Société Générale pour 2007-2008. Emmanuel Christien a reçu les conseils de Jean-Philippe Collard, Paul Badura-Skoda, Anne Queffélec, Jean-Claude Pennetier et Aldo Ciccolini. Il a participé à de nombreux festivals : La Roque d'Anthéron, Folles Journées de Nantes, Clef de soleil à Lille ; en Europe : à Pérouse, Pise, Milan, Aberdeen ; au Japon, au Kyoto Student FestivaI. Il a joué avec l'orchestre de Caen, les solistes de l'orchestre national de France et l'orchestre des lauréats du Conservatoire de Paris.
Adrien La Marca alto
Né en 1989, Adrien La Marca débute la musique à l’âge de six ans. Après un prix d’alto, de piano et de musique de chambre au Conservatoire d’Aix-en-Provence, il remporte en 2005 le 1er prix du concours national des jeunes altistes à Lille. La même année, il est admis au CNSM de Paris dans la classe de Jean Sulem. Adrien s’enrichit auprès de grands musiciens tels que Barbara Westphal, Antoine Tamestit, Tatiana Mazurenko, Péter Csaba, Miguel Da Silva, Lars Anders Tomter, Hatto Beyerle, David Geringas, Thomas Riebl, Ulf Ulsher, Serge Collot, Vladimir Mendelssohn. Il participe à de prestigieux festivals : le Merrick Festival à Miami en 2004, Aix-en-Provence en 2006, Jeunes Talents à Paris, Musica à Strasbourg et la Grange de Meslay en 2007, à Cordes-sur-Ciel et Deauville en 2008. Il est invité au cours de l'été 2008 à l’International Music Academy-Switzerland où il travaille avec Robert Mann, Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa. Durant la saison 2007-2008, Adrien est entré à l’académie de l’orchestre de Paris sous la direction de Christoph Eschenbach, où il a pu jouer sous la direction de grands chefs tels que Valery Gergiev, Christoph Eschenbach, Jirí Belohlávek, ou encore Marin Alsop. Il participe pendant l'été 2007 à une tournée de concerts en Autriche avec l’International Orchestra Institute Attergau sous l’égide des solistes de l’orchestre philharmonique de Vienne et sous la direction de Christoph Eschenbach. Il se produit en soliste dans la Symphonie concertante de Mozart avec l’orchestre lyrique d’Avignon et l’orchestre de chambre de l’académie de Cervo (Italie) sous la direction de David Geringas. Il participe aussi à la création d’œuvres nouvelles notamment en collaboration avec l’Ircam. Cette année, Adrien a joué aux côtés de David Grimal, François Salque, Lise Berthaud, Christophe Gaugué, David Gaillard, Jérôme Pernoo ou encore Ayako Tanaka. Cet été, il apparaîtra au Festival de Saint-Côme en France et au Festival de Kuhmo, en Finlande.
Yan Levionnois violoncelle
Né en 1990, Yan Levionnois débute le violoncelle avec son père, violoncelle solo de l’orchestre philharmonique de Radio France, puis étudie avec Xavier Richard, Marc Coppey, et est reçu en 2006 dans la classe de Philippe Muller au CNSM de Paris. Il a participé au festival de Cordes-sur-Ciel et au festival de Pâques de Deauville, aux Rencontres musicales de Santander, ainsi qu’au festival Pablo Casals. Il a pu bénéficier des conseils de Natalia Shakhovskaïa, Natalia Gutman, Gary Hofman, Jean-Guihen Queyras, Hatto Beyerle, Itamar Golan ainsi que de ceux des quatuors Ébène, Artis et Fine Arts. 1er grand prix du concours international Navarra, 1er prix du concours du London Philharmonic Orchestra, lauréat du concours Note et Bien, dédié à la musique française, ainsi que de la fondation Raynaud-Zurfluh, il s’est produit en soliste dans les concertos de Haydn, Schumann, Dvorák, Lalo, Elgar, avec notamment l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Symphony Chamber Orchestra of Prague, l’orchestre Prométhée, ainsi qu’avec l’ensemble de violoncelles de l’orchestre de Paris, dans Messagesquisse de Boulez. Il a déjà joué en musique de chambre avec de grands musiciens, parmi lesquels Zakhar Bron, Silvia Marcovici, Matthew Trusler, Vladimir Mendelssohn. Il joue un violoncelle de Patrick Robin, de 2005.