Festival de Pâques - hors les murs
Salle Elie de Brignac - 32 avenue Hocquart de Turtot - 14800 Deauville
Programme
György Kurtág (1926-)
Játékok pour piano à quatre mains (1973-2010)
Thomas Adès (1971-)
Quatuor à cordes The Four Quarters (2010)
Thierry Escaich (1965-)
Lettres mêlées pour violon, violoncelle et piano (2003)
Biographies
Amaury Coeytaux violon
Amaury Coeytaux est né en 1984 et commence le piano à l’âge de quatre ans puis le violon à sept ans au conservatoire de Bordeaux. Récompensé d’une médaille d’or en musique de chambre à douze ans, il reçoit l’année suivante celle de violon et entre quelques mois plus tard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean-Jacques Kantorow.
En 2003, il s’installe à New York où il se perfectionne pendant quatre années auprès de Pinchas Zukerman. Durant cette période, il recevra également les conseils d’éminents musiciens tels que Zakhar Bron, Bernard Greenhouse et Tibor Varga.
En 2004, Amaury Coeytaux fait ses débuts au Stern auditorium du Carnegie Hall dans le concerto de Brahms. Depuis ce succès, il est invité à se produire sur les scènes les plus prestigieuses : Weill Hall (New York), Kennedy Center (Washington), Ottawa Center (Canada), salle Gaveau (France), tant en récital qu’en soliste, avec notamment, l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre philharmonique de Kiev et l’orchestre ORTVE de Madrid sous la direction de Tugan Sokhiev, Arie Van Beek, Jean-Jacques Kantorow.
En 2006, Amaury Coeytaux remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux lors du fameux concours Lipizer en Italie. En 2007, il est récompensé par le prix Eisenberg-Fried – la plus haute distinction du concours pour la meilleure interprétation d’un concerto à la Manhattan School of Music of New York. Il est, par ailleurs, lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire-Natexis, de l’ADAMI et du programme Lavoisier. Il collabore régulièrement avec de grands solistes tels que Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, François Salque, Joseph Kalichtein, Michael Tree, Nicholas Angelich.
En 2012, il est nommé violon solo de l’orchestre philharmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whung Chung.
Amaury Coeytaux joue un violon Guadagnini de 1773. Il est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac.
Un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville pour le label B Records est paru au printemps 2015.
Amaury Coeytaux est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Perceval Gilles violon
Né en 1987 dans une famille de musiciens, Perceval Gilles commence ses études musicales à l’âge de six ans au conservatoire de Montpellier où il obtient ses diplômes de violon et de musique de chambre en 2003. Il est admis à seize ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Olivier Charlier et Joanna Matkowska. Il y obtient en mai 2008 son diplôme de formation supérieure avec la mention très bien ainsi que le prix Françoise Doreau, récompensant son interprétation de la Sequenza pour violon de Luciano Berio.
Désireux d’acquérir une formation musicale aussi large et complète que possible, il étudie l’écriture musicale et la direction d’orchestre, ainsi que la musique de chambre auprès d’Alain Meunier, David Walter, Itamar Golan, Marc Coppey et Vladimir Mendelssohn.
En 2007, il fonde le trio Atanassov avec Sarah Sultan au violoncelle et Pierre-Kaloyann Atanassov au piano. Depuis, le trio a été récompensé par de nombreux prix dont les plus significatifs sont sans doute le 1er prix du concours international de musique de chambre Schumann à Francfort, un Diapason d’or pour le disque Dvořák-Smetana, un 3e prix au concours international de musique de chambre d’Osaka ainsi qu’au concours international Joseph Haydn de Vienne.
Perceval Gilles se produit régulièrement dans des salles ou des festivals réputés tels le Wigmore Hall de Londres, le Konzerthaus de Vienne, les Folles Journées, la salle Cortot, la Cité de la Musique, l’Alte Oper de Francfort, le Schloss Esterhazy d'Eisenstadt, la philharmonie de Sofia.
Perceval Gilles joue sur un violon fait en 1875 par Georges Cunault. L'acquisition de cet instrument a été rendue possible grâce à la fondation Meyer.
David Petrlik violon
Né à Clermont-Ferrand en 1995, David débute le violon à six ans avec le professeur Andrej Porcelan de Saint-Pétersbourg et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe de Hélène Friberg-Chenot. Désireux de consacrer sa vie à la musique, il est admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy en Suisse où il côtoie des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.
Parallèlement à ses études, David Petrlik remporte des 1ers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris) et est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours en Italie Rodolfo Lipizer où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».
Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philharmonique classique de Bonn, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philharmonique de Pardubice, l’orchestre philharmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra et l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon.
David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse theater à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, le festival de la Roque d’Anthéron, le « Bratislava Music Festival », le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le festival « Printemps des Alizés » et le festival du Périgord Noir.
Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le Trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.
Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tel que Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, François Salque, Claire Désert, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin et Guillaume Bellom. Il fonde avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Léa Hennino alto
Née en 1991, Léa est admise très jeune au conservatoire à rayonnement régional de Paris. Reçue à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de seize ans, elle travaille auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué et termine brillamment ses études en juin 2013. Lors d’un échange Erasmus, Léa étudie également avec Nobuko Imai à Genève et participe régulièrement à des masterclasses avec Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Veronika Hagen. Depuis septembre 2014 Léa effectue un master de soliste à la Zhdk de Zurich (Suisse) afin de se perfectionner auprès de l'altiste anglais Lawrence Power.
Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte le premier prix et le prix SACEM du concours européen pour jeunes solistes au Luxembourg et devient lauréate de la fondation Meyer et de la Yamaha Music Foundation of Europe. Elle obtient également un 2e prix au concours national des jeunes altistes et un 3e prix au concours international Wolfgang Marschner en Allemagne.
Léa est invitée à jouer en France comme à l’étranger, notamment aux festivals de Pâques d’Aix-en-Provence, de musique de chambre de Besançon, Groba Festival, de musique de chambre de Saint-Paul de Vence, aux Moments Musicaux de la Baule, à Cordes-sur-ciel, Amsterdam Cello Biennale, Pâques et Août musical de Deauville, EMCY Stars of tomorow Tour, Landau Musiktage Festival, Fränkische Musiktage Alzenau, Norwegian Youth Chamber Music Festival. Récemment elle a joué l’intégrale des quintettes à deux altos de Mozart lors d'une tournée en Europe au côté de Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Gérard Caussé et Clemens Hagen. Elle a aussi collaboré avec le quatuor Modigliani, Francois Salque, Edgar Moreau, Boris Garlitsky, Nicholas Angelich, Gauthier Capuçon, Marco Rizzi, Pierre Fouchenneret, Torleif Thedéen.
Prochainement, Léa jouera notamment au sein de l'ensemble les Dissonances, du Balcon, au festival de Pâques d'Aix en Provence, au festival de Pâques de Deauville, aux Rencontres Musicales d'Evian, au festival Musique en Alvrey, du Norvegian Youth Chamber Music Festival.
Un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville est paru pour le label B Records.
Victor Julien-Laferrière violoncelle
Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti, puis étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009 l'élève d'Heinrich Schiff à l'université de Vienne. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l'International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière remporte le 1er prix ainsi que les deux prix spéciaux du concours international du Printemps de Prague 2012 en jouant le concerto de Dvořák en finale. De ces prix découlent des concerts avec l'orchestre philharmonique de Radio France au festival du Printemps de Prague, au festival Olympus de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra, au Central European Music Festival avec le Slovak State Philharmonic Orchestra ainsi qu'avec divers orchestres tchèques dans les concertos de Dvořák et Elgar. Il est par ailleurs l'invité de l'auditorium du Louvre, la cité de la musique et la salle Gaveau à Paris, des Sommets Musicaux de Gstaad, de l'opéra de Dijon, des festivals de Kuhmo (Finlande), Berne, Besançon, Deauville, de l'Orangerie de Sceau, des Serres d’Auteuil, de l'Epau, de l'Autunno Musicale di Caserta (Italie), EuroArt à Prague, Ticino Musica à Lugano. Il joue aux côtés d'Augustin Dumay, Renaud Capuçon, David Grimal, Christian Ivaldi, Alain Planès, parmi d'autres, et prend part à de nombreuses émissions pour France Musique, Mezzo TV, Radio Classique, la BBC à Londres.
Il a fondé en compagnie d'Adam Laloum et Mi-Sa Yang le trio avec piano Les Esprits, qui est apparu dernièrement à la Folle Journée de Nantes, aux festivals de Deauville et de Menton, à la Criée à Marseille, au théâtre des Champs-Elysées, dans le triple concerto de Ludwig van Beethoven salle Gaveau et aux Invalides à Paris.
Victor Julien-Laferrière est soutenu par le Fonds Instrumental Français, est lauréat de la fondation Groupe Banque populaire, et s'est vu décerner les prix de la fondation Safran pour la musique 2013 et de la fondation Oulmont 2012. Il a fait partie des nominés aux Victoires de la musique classique 2013 dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental ».
Le premier disque du trio est paru avec grand succès chez Mirare. Le trio Les Esprits est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Un disque consacré à Leos Janáček enregistré en 2014 à Deauville est paru chez B Records.
Bruno Philippe violoncelle
Bruno Philippe est né en 1993 à Perpignan. Il y débute le violoncelle à l’âge de cinq ans avec Marie-Madeleine Mille et suit régulièrement les masterclasses d'Yvan Chiffoleau. En 2008, il poursuit ses études au conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Raphaël Pidoux. En 2009, il est reçu à l'unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jérôme Pernoo et intègre la classe de musique de chambre de Claire Désert. Par la suite, il participe aux masterclasses de David Geringas, Steven Isserliss, Gary Hoffman, Pieter Wispelwey et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzburg. Depuis octobre 2014, il étudie en tant que jeune soliste à la Kronberg Academy avec Frans Helmerson.
En novembre 2011, il remporte le 3e grand prix ainsi que le prix du meilleur récital au concours international André Navarra. En septembre 2014, il remporte le 3e prix et le prix du public au concours international de l'ARD de Munich.
Bruno Philippe est invité à se produire à la Kammersaal de la philharmonie de Berlin, à la Cité de la musique et la salle Pleyel à Paris, à la Halle aux Grains à Toulouse et à jouer avec le Bayerische Rundfunk, le Münchener Kammerorchestrer, l’orchestre national du Capitole de Toulouse sous la direction de chefs tels que Bruno Mantovani ou Michel Tabachnik.
Bruno Philippe se produit dans des festivals tels que Pablo Casals à Prades, la Folle Journée de Nantes, Les Vacances de Monsieur Haydn à La Roche-Posay, les festivals de Pâques et Août à Deauville, le festival Radio France à Montpellier, La Roque d’Anthéron, au festival de Pâques à Aix-en-Provence, à la Cello Biennale d'Amsterdam. Il a l'occasion de jouer avec des musiciens de renom tels que Gary Hoffman, Renaud Capuçon, Jérôme Ducros, Antoine Tamestit, Sarah Nemtanu, Lise Berthaud, Christophe Coin, Jérôme Pernoo, Raphaël Pidoux, Emmanuelle Bertrand, ainsi que les ensembles les Violoncelles Français ou les Dissonances de David Grimal. Il enregistre avec Raphaël Pidoux le Duo d’Offenbach opus 54 n°1 (Intégral Classic) en octobre 2009.
Parmi ses projets de 2015, il est notamment invité au Verbier Festival Academy en Suisse et au festival de Pâques d’Aix-en-Provence.
En 2015, Bruno Philippe est nommé Révélation Classique de l’ADAMI. Par ailleurs, il est lauréat d’une bourse de la fondation Safran pour la musique, de la fondation Raynaud-Zurfluh, de la fondation L’Or du Rhin, de l’AMOPA, de la fondation Banque Populaire et remporte en août 2014 le prix Nicolas Firmenich au festival de Verbier. Il reçoit le soutien de la Christa Verhein-Stiftung pour ses études à la Kronberg Académie. Depuis mars 2012, il joue un violoncelle de Fanck Ravatin prêté par Mécénat Musical Société Générale.
Guillaume Bellom piano
Né en 1992, Guillaume Bellom débute conjointement l'étude du piano et du violon à l'âge de six ans au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon. Il y obtient en 2008 ses prix de piano, de violon et de musique de chambre. En 2009, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et Romano Pallottini et a également suivi les enseignements de Frank Braley, Marie-Françoise Bucquet, Dominique Merlet, Dany Rouet, Denis Pascal, Leon Fleisher ou encore Jean-Claude Pennetier. Après avoir obtenu son master en mai dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, il a rejoint en septembre 2014 la formation au diplôme d’artiste interprète.
En 2011, il est reçu à l’unanimité au concours d’entrée en violon du Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Roland Daugareil.
Il remporte le concours de piano des jeunes musiciens à Besançon en 2008. Il est également invité aux émissions de Phillipe Cassard et Arièle Butaux sur France Musique.
Son grand intérêt pour la musique de chambre le pousse à se produire au sein de diverses formations, notamment au festival de Pâques et à l'Août musical de Deauville. Il est régulièrement invité à jouer à la fondation Singer-Polignac où il est pianiste résident depuis 2012, à la Banque de France, au festival des claviers de Bel-Air à Chambéry, aux journées Ravel de Monfort-l’Amaury, au festival Orgue en ville de Besançon, au Printemps musical de Saint-Cosme, au festival des Arcs en Savoie et aux Vacances de Monsieur Haydn à la Roche-Posay.
Il crée en février 2013 le trio Danse encore du pianiste et compositeur Jean-Frédéric Neuburger, à la chapelle du Méjan à Arles, avec Amaury Coeytaux et Victor Julien-Laferrière. En 2014, il fait ses débuts au théâtre des Champs-Elysées dans le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin. En 2015, Guillaume Bellom remporte le premier prix du concours international de piano d’Epinal et est finaliste du concours Clara Haskil à Vevey, y remportant le prix d’interprétation de l’œuvre contemporaine.
Son premier disque, enregistré avec le pianiste Ismaël Margain et consacré aux œuvres de Franz Schubert pour quatre mains, a paru sous le label Aparté. Il a été récompensé d'un ffff dans Télérama. Un deuxième disque à quatre mains, consacré aux oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, a paru en avril 2014. Un disque consacré à Leos Janáček enregistré en public à Deauville a paru au printemps 2015 chez B Records.
Ismaël Margain piano
Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu'à son admission à l'unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.
Lauréat du concours international "Génération SPEDIDAM 2011" sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l'amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c'est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l'orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.
Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l'orchestre philharmonique de Nice.
Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.
Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac et lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe. Il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec lequel a enregistré deux disques, consacrés à Franz Schubert et Wolfgang Amadeus Mozart, pour le label Aparté.
Un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville est paru chez B Records.
Guillaume Vincent piano
Guillaume Vincent est né en 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de sept ans et donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans.
Son talent est très vite remarqué par François-René Duchâble, qui l’incite à se présenter au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il entrera à l’âge de treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie et reçoit son diplôme de master de piano ainsi que son prix d’harmonie à dix-huit ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste interprète. A vingt-trois ans, Guillaume Vincent est déjà lauréat de nombreux prix : prix Drouet-Bourgois en 2006, 1er prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists » en 2008, prix de l’académie Ravel et prix des Mélomanes de la Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz en 2009, 3e grand prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, prix de la SACEM, prix de la fondation Lacroix et prix de l’orchestre national de France en 2009, 1er prix du concours Adelia Alieva en 2010, Révélation classique de l’ADAMI en 2010, prix Jeunes Talents en 2011, prix de la fondation Safran pour la Musique en 2012, lauréat 2013 de la fondation d’entreprise de la Banque Populaire-Natixis. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.
Il est régulièrement invité par des festivals en France et dans le monde entier pour se produire en solo, avec orchestre et en musique de chambre. On peut citer les festivals de Nohant, la Folle Journée de Nantes, la Roque d’Athéron, le festival d’Usedom, CHT Goes Classic de Tubingen, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de Cordes-sur-Ciel, Piano aux jacobins à Toulouse, Lille piano festival.
Ses partenaires de musique de chambre sont Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Amaury Coeytaux, Alexandra Soumm, Vanessa Szigeti, Yan Levionnois, Adam Laloum, Jonas Vitaud, le quatuor Ardeo, l’ensemble Initium, le chœur Aedes.
Son premier disque consacré aux préludes de Sergueï Rachmaninov a paru en 2012 chez Naïve.
Guillaume Vincent est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2011.