Concert au casque - Binaural Project (Paris)
LE PROJET
Lieux perdus est un voyage à la recherche des espaces imaginaires que permet de créer ce nouveau type d'écoute. L'auditeur y est invité à visiter des lieux aux identités reconnaissables (une église, une plaine nocturne, un château en ruines...) et à y croiser des présences, des musiques et des paroles de toutes époques, comme s'il s'enfonçait dans le théâtre de sa mémoire, là où revit "tout ce que la nuit dessine avec sa main d'ombre et qui circule dans l'arbre de nos veines" (Villaurrutia, Nocturno)
Conception du spectacle : Pedro Garcia-Velasquez, Benjamin Lazar & Maxime Pascal dans le cadre du projet BiLi, projet de recherche collaboratif sur l'écoute binaurale.
Binaural signifie littéralement « ayant trait aux deux oreilles ». L'audition binaurale, par comparaisons de fréquences, permet à l'homme et aux animaux de déterminer la direction d'origine des sons
Lancé en janvier 2013 pour une durée de trois ans, BiLi regroupe dix partenaires (Radio France, France TV, Orange, Ircam, CNSM etc...) et doit relever quatre défis technologiques :
- définition d’une méthodologie pour évaluer la qualité d’expérience des auditeurs
- acquisition des HRTFs d’un individu
- rédaction d’un standard d’échange scalable de ces données HRTFs individuelles
- réalisation de processeurs d’écoute binaurale temps réel multiplateforme
Le Balcon est artiste associé au projet BiLi
BiLi (Binaural Listening) est un projet de recherche collaboratif dont le but est de personnaliser l'écoute de son 3D au casque. Notre perception des sons dans l'espace intègre une composante physiologique, elle est fonction notamment de la forme de notre crâne et des pavillons de nos oreilles. C'est en enregistrant, évaluant et intégrant ces paramètres que BiLi développe une restitution fidèle de l'espace sonore en fonction de chacun.
avec le soutien de la Muse en circuit, Centre national de création musicale
Carte des lieux imaginaires
Biographies
Le Balcon
Le Balcon, fondé en novembre 2008, est un orchestre sonorisé à géométrie variable. Il réunit de nombreux chanteurs solistes, une trentaine d’instrumentistes, des compositeurs, des ingénieurs du son et s’entoure en fonction de ses projets de vidéastes, metteurs en scène et chorégraphes. Le Balcon créé des spectacles naviguant entre la musique d'aujourd'hui, le répertoire classique et les expériences les plus troublantes des musiques actuelles. Il définit ainsi une action musicale qui abolit les frontières entre le public et les interprètes. L'orchestre est sonorisé, en lien avec notre vision du spectacle musical qui doit être une expérience saisissante et radicale pour les auditeurs. Cette notion du spectacle total nous vient, de l'intégration naturelle pour notre génération du haut-parleur, du cinéma, mais, aussi des opéras de Wagner et Stockhausen.
Le comité artistique du Balcon se réunit autour de son directeur musical Maxime Pascal, de son ingénieur du son Florent Derex, des compositeurs Juan-Pablo Carreño et Pedro Garcia-Velasquez et du pianiste et chef de chant Alphonse Cemin.
Son ouverture vers les jeunes de sa génération et la confrontation des genres, son goût pour les nouvelles technologies et ses liens très forts avec les musiques actuelles le font vite repérer par de nombreuses personnalités du monde musical. Il est ainsi amené à travailler avec des compositeurs tels que Pierre Boulez ou Michaël Lévinas, tout en tissant des liens puissants avec les jeunes créateurs de sa génération comme les compositeurs Marco Suarez-Cifuentes, Arthur Lavandier, le metteur en scène Benjamin Lazar et le vidéaste Nieto. Son travail l’amène à accueillir dans son comité d’honneur Pierre Boulez et Pierre Bergé.
Le Balcon affirme tôt la volonté de parcourir le répertoire vocal scénique et en particulier l’opéra en se libérant des tendances trop directives. C’est ce qui l’a amené à réaliser une version française et sonorisée du Pierrot Lunaire de Schönberg avec la soprano Julie Fuchs. Et, à donner avec la participation de Pierre Boulez et de la Fondation Singer-Polignac où le Balcon est en résidence, la première version sonorisée du Marteau sans Maître, œuvre qui voisine désormais dans le répertoire de l’ensemble avec celles de Fauré, Strauss ou bien Mahler.
Les opéras de Stockhausen dont l'esthétique très spectaculaire est à l'origine de nombreux aspects artistiques développés par Le Balcon tiennent une place toute particulière dans son répertoire. Il a notamment donné à entendre à Paris plusieurs scènes du cycle Licht comme le Requiem de Lucifer ou le Voyage de Michael autour de la terre. Ce qui l'a amené à remporter en 2013 pour son interprétation d'Examen le premier prix du concours organisé par la Fondation Stockhausen.
Le Balcon a également amorcé une grande série de créations d’opéras avec notamment De la terreur des hommes du jeune compositeur Arthur Lavandier conçu pour l'église Saint-Merry à Paris, l’opéra multimédia L'enfer musical d'Alejandra Pizarnik de Marco Suarez, conçu pour être interprété dans trois salles simultanément et le cinéma-concert Garras de Oro de Juan-Pablo Carreño conçu en 2013 pour l'église Saint-Eustache et donné dans le cadre du festival Paris Quartiers d'Été.
L'exploration du répertoire lyrique conduit Le Balcon à entrer en 2013 en résidence au Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet, cette résidence s'est ouverte avec l'opéra Ariadne auf Naxos de Richard Strauss dans un dispositif conçu avec Benjamin Lazar spécialement pour l'Athénée. Elle se poursuit avec trois spectacles en 2014 dont l'opéra Le Balcon de Peter Eötvös sur le livret de Jean Genet.
Le Balcon reçoit pour l'ensemble de ce travail le soutien de la Fondation Orange pour l'art vocal, son principal mécène depuis 2012 ainsi que celui de la Fondation Singer-Polignac, présente depuis ses débuts.
Il s'est produit dans de nombreux festivals et salles en France et à l'étranger comme le festival Mostra Sonora de Valencia, le festival de Cordes sur- Ciel, la Florida International University de Miami, le festival Musica de Strasbourg, la Hochschule de Stuttgart, la Folle Journée de Nantes, le festival Ars Musica de Bruxelles, le festival de Pâques de Deauville, la Villa Medicis de Rome, le festival Paris Quartier d'été, les Salines Royales d'Arc et Senan, la Grange de Meslay, le festival Nostri Temporis de Kiev en Ukraine, le festival Manifeste de l'Ircam, le Théâtre des Bouffes du Nord, l'Académie du Festival d'Aix-en-Provence et le festival Berlioz de la Côte Saint-André.
Parmi les futurs projets du Balcon on notera la création d'un spectacle autour des Noces de Stravinsky avec le metteur en scène Gaël Massé, Répons de Pierre Boulez, l'opéra Le Premier meurtre d'Arthur Lavandier, Quatres chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey avec la chanteuse Julie Fuchs et le premier acte de Montag de Karlheinz Stockhausen.
Pedro Garcia-Velasquez compositeur
Compositeur colombien né en 1984, Pedro Garcia-Velasquez commence par l’étude du violon puis étudie la composition à l’Université Pontificale Javeriana de Bogota dans la classe d’Harold Vasquez-Castañeda où il obtient son diplôme de composition en 2006 avant de poursuivre ses études en France. Il intègre tout d’abord la classe de Jean-Luc Hervé, au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avant d’intégrer, en 2008, la classe de Frédéric Durieux au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il suit également des cours d’électroacoustique avec Luis Naon, Tom Mays, Yan Maresz, Yann Geslin et Karim Haddad, d’orchestration avec Yan Maresz et d’analyse avec Claude Ledoux.
Pedro Garcia-Velasquez cherche à développer un nouveau concept de concerts de musique contemporaine et crée avec Alphonse Cemin, Maxime Pascal, Juan-Pablo Carreño et Florent Derex l’ensemble Le Balcon, en 2008. Avec cet ensemble il mène une réflexion sur la création musicale, le concert, le spectacle et le rapport au public. Ce projet lui permet également de travailler avec d’autres compositeurs et personnalités telles que Michaël Levinas, Claude Ledoux, Pierre Boulez et Kathinka Pasveer. Le Balcon est en résidence à la fondation Singer-Polignac.
Dans son travail actuel, Pedro Garcia-Velasquez développe un nouvel univers où se retrouvent différentes disciplines. Une de ces dernières créations, Plip (créée en juillet 2012 au festival Paris Quartier d’Eté), travaille sur le dédoublement et la distorsion de la perception de la réalité du concert à travers notamment une mise en scène vidéo par Nieto. Plus récemment il co-crée avec la chorégraphe Tatiana Julien le spectacle musique et danse Douve (musique pour orchestre de chambre et électronique & trio de danseuses). Ce spectacle inspiré des textes d’Yves Bonnefoy, se construit autour de la question : comment les forces poétiques de la musique peuvent orchestrer les forces poétiques du geste et inversement ?
Récemment, Pedro Garcia-Velasquez a travaillé sur un concerto pour violoncelle, orchestre de chambre et électronique qui a été créé par l’Orchestre National de Lille en janvier 2014. Cette pièce creuse une approche innovante de la spatialisation, avec l’aide de Jean-Marc Lyswa, afin de créer une écoute très enveloppante ainsi qu’une dualité entre écoute globale et analytique. Cette pièce approfondit aussi différents aspects de la « musicalité du violoncelle ». Le violoncelliste essaye d’éblouir le public avec différents aspects de sa musicalité, des aspects plus directement liés à la tradition et l’histoire de la littérature de l’instrument ainsi que des aspects plus liés aux sonorités travaillées récemment dans la musique écrite, tout ceci filtré, travaillé, construit dans l’univers sonore personnel du compositeur et inspiré par le soliste Askar Ishangaliyev.
Benjamin Lazar dramaturgie sonore
Benjamin Lazar est comédien et metteur en scène. A l'opéra, il a travaillé notamment avec le Poème harmonique, les Arts florissants, les musiciens du Louvre et les Cris de Paris. Parmi ses réalisations, on compte Le Bourgeois gentilhomme de Molière et Lully, Cadmus et Hermione de Lully, Sant'Alessio de Landi, Cendrillon de Massenet, Cachafaz de Strasnoy. Avec le Balcon, il a mis en scène Ariane à Naxos en mai 2013 à l'Athénée. C'est dans ce même théâtre qu'il a interprété l'Autre Monde ou les États de Lune de Cyrano de Bergerac (DVD aux éditions l'Autre monde). Il prépare, avec sa compagnie le théâtre de l'incrédule, le Dibbouk d'Anski, pour lequel Aurélien Dumont compose la musique de scène.
Maxime Pascal direction musicale
Né de parents musiciens, Maxime Pascal débute tôt l’apprentissage du piano puis du violon à Carcassonne. Il est admis en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes d'écriture, d'analyse musicale et d'orchestration. Ressentant rapidement la nécessité de diriger, il s'inscrit dans la classe de direction d'orchestre de François-Xavier Roth.
Encore étudiant, il fonde en 2008 l’orchestre Le Balcon (nommé d’après la pièce de Jean Genet), conjointement avec les compositeurs Pedro Garcia-Velasquez, Juan-Pablo Carreño et Mathieu Costecalde, le pianiste Alphonse Cemin et l’ingénieur du son Florent Derex. La particularité de cet orchestre à géométrie variable, jouant tous les répertoires, est de faire appel aux techniques de sonorisation. Maxime Pascal y développe sa vision du spectacle musical : ce doit être une expérience saisissante et radicale pour les spectateurs. Il est ainsi amené à travailler avec des personnalités comme Pierre Boulez, George Benjamin, Michael Lévinas ou Arthur Lavandier.
L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet devient en 2013 lieu de résidence pour Maxime Pascal. Il y donne avec Le Balcon l'opéra Ariadne auf Naxos de Richard Strauss mis en scène par Benjamin Lazar, un spectacle vidéo sur le Pierrot Lunaire créé par l'artiste colombien Nieto, Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten ou encore l'opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan.
Par ailleurs, la grande fascination qu'exercent sur lui les opéras de Stockhausen l'a conduit à travailler à Cologne avec Suzanne Stephens et Kathinka Pasveer et à jouer à Paris plusieurs scènes de ces opéras.
Maxime Pascal a également dirigé l'orchestre national de Lille, la Camerata Salzburg, le SWR Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg, le Kammerorchester de Munich et le Gustav Mahler Jugendorchester. Il a été invité au Festival Musica de Strasbourg, à la Folle Journée de Nantes, au Festival Ars Musica de Bruxelles, au Festival de Pâques de Deauville, à la Villa Médicis de Rome, au festival Paris Quartier d'été, au Festival Messiaen de la Meije, au Festival Berlioz de la Côte Saint-André, au BIFEM de Bendigo en Australie, au Festival de Salzbourg, au Théâtre Impérial de Compiègne, à l'Opéra d'Avignon et au Festival de Saint-Denis.
Très attaché au rayonnement de la pratique symphonique amateur, il est depuis 2008 le directeur musical de l'Orchestre impromptu, un orchestre amateur parisien.
Maxime Pascal est soutenu depuis 2012 par la Fondation Orange. L’Académie des Beaux-Arts lui décerne en novembre 2011 à l’Institut de France le Prix de Musique de la Fondation Simone et Cino del Duca pour le début de sa carrière. En mars 2014, il est le premier Français à remporter le Nestlé and Salzburg Festival Young Conductors Award.
Florent Derex projection sonore
Florent Derex est le fondateur de l'orchestre Le Balcon et de la société B media -pour laquelle il créera le label B records-. Il est diplômé de la Formation supérieure aux métiers du son du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Depuis sa création en 2008, Florent codirige Le Balcon, orchestre à géométrie variable dédié à la création et à l'interprétation de tous les répertoires sur instruments sonorisés. Il est ainsi amené à tisser des liens puissants avec les jeunes créateurs de sa génération : compositeurs, metteurs en scène, vidéastes.
Parmi les premiers spectacles du Balcon, notons le Voyage de Michael autour de la Terre en collaboration avec la Fondation Stockhausen ainsi que la première version sonorisée du Marteau sans Maître aux côtés de Pierre Boulez.
Depuis 2013, il produit trois spectacles par saison au théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet à Paris, notamment Ariadne auf Naxos de Strauss mis en scène par Benjamin Lazar, le Pierrot Lunaire de Schönberg sur des vidéos de Nieto ainsi que l'opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan.
Florent réalise également des productions en tant que preneur de son et directeur artistique pour différents labels : Erato, Harmonia Mundi, Naïve, Zigzag Territoires... Il travaille actuellement sur un projet de disque avec la soprano Julie Fuchs.
En 2013, il crée B media, société présente sur tous les métiers de la production phonographique, audio-visuelle et du spectacle vivant. La société lancera en 2015 son propre label : B records.
Florent est actuellement en résidence au Théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet à Paris et, depuis 2010, à la Fondation Singer-Polignac. Il est également soutenu depuis 2012 par la Fondation Orange.
Augustin Muller réalisation informatique
Après des études musicales à Mulhouse (Percussions Classiques Jazz et Musiques Improvisées) et un cursus scientifique, Augustin intègre la Formation Supérieure aux Métiers du Son du Conservatoire de Paris (CNSMDP) en 2006. Il y reçoit des enseignements dans les domaines musicaux, scientifiques et techniques concernant l’ingénierie sonore, la direction artistique et l’informatique musicale. Il réalise et participe à de nombreux enregistrements et productions en France et à l’étranger, avec des artistes et ensembles comme Mickael Lévinas, Michael Jarrell, Charlotte Hug , Cécile Babiole, Laurent Durupt, Samuel Andreyev, Frederic Blondy, Bertrand Gauguet, Thomas Lehn, LeBalcon, Kammerensemble Neue Musik Berlin, Les Percussions de Strasbourg…
Intéressé par la création contemporaine, Augustin travaille régulièrement avec de jeunes compositeurs et improvisateurs issus du Conservatoire et s’investit dans des projets musicaux et scéniques faisant appel aux nouvelles technologies. Il est depuis 2008 actif au sein de l’ensemble LeBalcon en temps que réalisateur en informatique musicale pour des œuvres de M.Levinas, J.P. Carreño ou M. Costecalde. Il a travaillé en 2010 à l’IRCAM, sous la direction de Serge Lemouton et autour d’œuvres de M. Jarrell, afin de réaliser un travail de recherche sur les enjeux de préservation des œuvres musicales mixtes. Parallèlement à ces activités, il rejoint en 2007 la classe d’improvisation générative d’Alexandros Markeas et Vincent LeQuang au CNSMDP ou il obtient un prix en 2009, autour d’un dispositif mêlant percussions et électronique. Augustin est lauréat boursier du Mécénat Musical Société Générale pour l’année 2010.
Julien Abbes basson
Julien débute la guitare puis le basson au Conservatoire à rayonnement départemental de Cannes. Très tôt il s’initie à l’orchestre au sein de l’orchestre régional Cannes-Provence-Alpes-Côte-d’Azur sous la direction de Philippe Bender.
Il entre ensuite au Conservatoire à rayonnement régio- nal de Paris dans la classe de Laurent Lefèvre où il obtient son diplôme d’études musicales. Après un an de perfectionnement dans la classe de Geneviève Grisenti au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne- Billancourt, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il suit actuellement les cours de Gilbert Audin, ainsi que la classe de basson baroque. Julien se produit en concert aussi bien en soliste qu’au sein de formations de musique de chambre.
Rafael Angster basson
Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg dans la classe de Jean-Christophe Dassonville. En 2010, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire Supérieur de Paris (CNSMDP), établissement dans lequel il obtient son Diplôme avec la mention Très-Bien. Il y poursuit actuellement ses études en deuxième cycle supérieur de basson ainsi qu’en improvisation générative.
Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de musiciens renommés tels que Jean-Claude Montac, Laurent Lefèvre et Daniele Damiano, ainsi que dans le domaine de la musique de chambre avec Laszlo Hadady et Jean-Noël Crocq.
En tant que soliste, chambriste ou musicien d’orchestre, il s’est produit en concert dans de nombreuses salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que la Salle Pleyel à Paris, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome, sous la baguette de Susanna Mälkki, Pascal Rophé, ou encore Stefano Montanari. En 2011, il a été basson solo de l’Orchestre Français des Jeunes, dirigé par Dennis Russell-Davies.
Il remporte à plusieurs reprises le Concours national des jeunes bassonistes de Limoges, et est lauréat du Ve Concours International de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne) en 2012.
En avril 2012, il fonde Les Francs Bassons, un quatuor avec lequel il souhaite faire partager au public sa passion pour le basson et son répertoire. Les Francs Bassons sont lauréats cette même année du Concours International d’ensembles de bassons de Strasbourg.
Maxime Tomba cor
Né en 1991 Maxime Tomba débute le cor au Conservatoire national de région de Versailles dans la classe de Gilles Mahaud.
En 2010, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d'André Cazalet, où il a obtenu son diplôme de licence avec mention Très Bien.
Lors de masterclasses ou de stages, il reçoit les conseils de maîtres comme Jean-Michel Vinit, Benoit de Barsonny, Marie-Louise Neunecker, Kerry Turner, Francis Orval.
Maxime est régulièrement appelé dans les orchestres nationaux comme l'orchestre du Capitole de Toulouse, l'orchestre national de Lille, l'orchestre de Bretagne et l'orchestre de Paris où il a joué sous la baguette de grands chefs comme Pierre Boulez et Herbert Blomstedt.
En 2011, il a participé à l'orchestre français des jeunes en tant que cor solo. Il est aussi membre fondateur et cor solo du Sinfonia Pop Orchestra.
Maxime a récemment remporté le concours de l’académie de l'orchestre de l’opéra de Paris. Il vient également d’être nommé cor solo à l’orchestre des Pays de Savoie.
Juliette Herbet saxophone
Née à Nantes, Loire-Atlantique, en 1982, Juliette HERBET commence le saxophone à l’âge de 8 ans. Elle entre au conservatoire de Nantes à l’âge de 14 ans afin de continuer ses études et débute la contrebasse.
À partir de 2003, elle intègre le CRR de Boulogne-Billancourt, au saxophone d’abord, dans la classe de Jean-Michel Goury, et obtient un Premier Prix en 2005, suivi d’un Premier Prix de contrebasse en 2009, dans la classe de Daniel Marillier.
Au cours de nombreux stages et master-class, en Europe ou aux États-Unis, elle a travaillé avec Christophe Dinaut, Jean-Edmond Baquet et Dominique Guérouet (contrebasse), Serge Bertocchi, (saxophone), et de nombreux chefs d’orchestre tel que Claude Kaesmecker, Vincent Barthe, Jean-Claude Casadesus, Pascal Verrot.
Depuis plusieurs années, elle s’intéresse particulièrement à la musique contemporaine et travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Marie-Hélène Fournier, Pascale Jakubowski, Pedro Garcia-Velasquez, Marco Suarez Cifuentes, Luis Rizo, Robert Lemay. Elle intègre l’ensemble Le Balcon en 2008.
Jean-Marc Lyzwa décors sonores
Après des études de mathématiques et de physique à l’Université de Savoie de Chambéry, il poursuit un cursus de musicologie, puis de prise de son musicale à l’Université de Strasbourg, où il obtient son diplôme de Directeur du son.
Il travaille en qualité d’ingénieur du son pour Bruit Son Musique Strasbourg, Radio France Alsace, MKI Records, France 3 Dijon et Lyon.
Jean-Marc Lyzwa exerce la fonction d’ingénieur du son depuis 1990 au sein du Service audiovisuel du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Depuis 1991, il est également chargé de cours à la Formation supérieure aux métiers du son (FSMS) du Conservatoire de Paris, en prise de son classique et en post-production.
Il enseigne la prise de son musicale à l’université Marc Bloch de Strasbourg de 1995 à 1998 au Centre PRIMUS.
Il travaille depuis 1995 au développement de techniques de prise de son et de post-production en stéréophonie à deux canaux et en multicanal. Depuis 1999, il collabore avec l’équipe Espaces acoustiques et cognitifs de l’IRCAM à la réalisation d’outils de traitement binaural / transaural, spécifiquement adaptés à la production musicale en 5.1 et à la stéréophonie à deux canaux.
Jean-Marc Lyzwa a travaillé entre autres sur la réalisation d’enregistrements avec : Pierre-Yves Artaud, Pierre Boulez, Colin Davis, Peter Eötvös, John Eliot Gardiner, Marcel Landowski, Yuhedi Menuhin, Slomo Mintz, Emmanuel Nuñes, Georges Prêtre, Karlheinz Stockhausen, Iannis Xénakis.
Myrtille Hetzel violoncelle
Née à Paris, Myrtille Hetzel débute le violoncelle à l'âge de cinq ans. Elle étudie le violoncelle et le piano au conservatoire du 12ème arrondissement à Paris, puis au CRR d' Aubervilliers-la Courneuve. Après un 1er prix de violoncelle à l'unanimité en 2005, dans la classe de Florian Lauridon, ainsi qu'un 1er prix de musique de chambre dans les classes de Jacques Saint-Yves et d'Isabelle Grandet, elle entre au CNSM de Paris en 2007 dans la classe de Jérôme Pernoo, puis obtient son Master de violoncelle en 2011 et suit parallèlement la formation diplômante du CA (pédagogie) et le cycle supérieur de musique de chambre en formation sonate, dans la classe de Claire Désert et Amy Flammer. Myrtille Hetzel a pu bénéficier lors de masterclasses des précieux conseils de Philippe Muller, Xavier Gagnepain, Roland Pidoux,Robert Nagy ou encore Isvàn Varga. Son intérêt pour la musique contemporaine la conduit à jouer régulièrement avec des ensembles tels que l'Intercontemporain, l'Itinéraire, l'ensemble Warning, le Balcon, ou le Smash Ensemble en Espagne, et à participer à diverses créations de compositeurs tels que François Paris (dernière création pour violoncelle seul), Mauro Lanza, Analia Llugdar... Son activité de chambriste lui permet de donner de nombreux concerts en France et dans le monde (Chine, Mexique, Suisse, Maroc, Suède...). Elle a obtenu un 2ème prix de musique de chambre au concours de la Fnapec en 2010.
Elle est régulièrement invitée à jouer au sein d' orchestres nationaux tels que l' Orchestre de l' Opéra de Paris, l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l' Orchestre National de Lille...
Thomas Rio basson
Né en 1984 à Rouen, c'est par le saxophone que Thomas Rio commence ses études musicales à l'âge de 7ans, dans l'école de musique que dirige son père à Bourgtheroulde (Normandie). Il intègre ensuite la classe de Marc Sieffert au Conservatoire de Rouen (CRR) où il reste jusqu'en 2003.
C'est à l'âge de 16 ans qu'il commence, parallèlement au saxophone, l'étude du basson, avant d'intégrer le Conservatoire de Paris (CRR) dans la classe de Laurent Lefèvre. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) dans les classes de Lionel Bord, Giorgio Mandolesi, Fany Maselli, Gilbert Audin et Laurent Lefèvre, puis en Autriche à l'Universität Mozarteum de Salzbourg avec le professeur Marco Postinghel.
Membre de l'Orchestre Français des Jeunes de 2007 à 2009, Thomas Rio est également bassoniste à la Musique de la Garde Républicaine de 2005 à 2010.
Il joue fréquemment en formation symphonique : Orchestre de Paris, Orchestre de l'Opéra de Rouen, Orchestre National d'Ile-de-France, Orchestre National de Lorraine, Opéra National de Paris. Il a été dirigé par des chefs d'orchestre tels que J-C. Casadesus, J. Mercier, K. Ryan, L. Foster D-R. Davies, I. Metzmacher, M-W. Chung ou P. Boulez. Il s'est également produit en soliste avec des orchestres comme l'Ensemble Parisien ou la Musique de la Garde Républicaine.
Après avoir participé à deux académies d'orchestre avec l'Ossiach Orchestra et le Purpur Orchestra en Autriche et en Croatie, Thomas Rio s'est ensuite perfectionné au métier de musicien d'orchestre au sein de l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris en tant que basson solo.
Il est actuellement professeur de basson au Conservatoire (CRD) du Havre.
Sarah Kim orgue
Australienne d’origine coréenne, Sarah KIM découvre la musique dès l’âge de 5 ans à travers l’étude du piano et du violon. Quelques années plus tard elle décide de se tourner vers l’orgue dont elle commençe l’apprentissage. Puis elle entreprend une licence de musique au Conservatoire de Sydney et obtient son diplôme avec la meilleure mention, ainsi que la Médaille de l’Université de Sydney. Elle remporte ensuite les premiers prix aux concours d’orgue de Sydney et de Newcastle ainsi qu’au Festival «Eisteddfod» de Warringah. Sarah s’est produite en soliste dans les principales salles de concert australiennes, en particulier sur le grand orgue de l’Hôtel de Ville de Sydney, ainsi que sur le grand orgue de l’Opéra à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire. Elle a joué avec l’Orchestre Symphonique de Sydney, L’Ensemble d’Oxford, l’Orchestre Baroque de Stockholm et signé des enregistrements dans le cadre de la série «Jeune Australie» pour ABC Classique-FM et 2MBS-FM.
Désireuse de poursuivre ses études en Europe, elle est admise au CNSM de Paris en Cycle de Perfectionnement dans la classe de Michel Bouvard et Olivier Latry puis ensuite en Master à la Schola Cantorum Basiliensis dans la classe de Wolfgang Zerer. Sarah se produit régulierement avec des ensembles comme l'orchestre National de France, l'ensemble 'Le Balcon', et en soliste dans de nombreux festivals en Europe (Cathédrale de Notre-Dame à Paris, St Louis des Invalides, St Eustache, Cathèdrale de Chartres, l'Abbaye de Westminster, la Salle de Concert à Stavanger, Cathèdrale d'Uppsala, etc.).
Emmanuelle Monier alto
Après 10 ans d’étude du violon, la mezzo-soprano Emmanuelle MONIER commence le chant avec Anne-Marie Rodde, puis Gerda Hartman et Chantal Mathias au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dont elle sort diplômée en juin 2009.
Depuis 2005 elle se produit sur les plus grandes scènes françaises et européennes telles que l'Opéra Royal de Wallonie (La petite Renarde rusée), le Grand Théâtre d'Aix-en-Provence, la salle Pleyel à Paris (Dernier Jour d'un condamné, avec Roberto Alagna), le Théâtre des Champs-Elysées, l'Opéra de Massy, la salle Favart Opéra Comique (La La La, opéra en chansons)...
Son répertoire commence à l'époque baroque (Venus, Second Woman, travail sous la direction de Martin Gester ou Jérôme Corréas), se poursuit avec les grands rôles mozartiens tels que Zerlina (2009), Dorabella (2010), Elvira (2011), passe par le XIXème siècle (Mercedes, Carmen en 2012, Giovanna dans Rigoletto de Verdi en 2015 à l'Opéra de Clermont-Ferrand), pour s'épanouir dans la musique contemporaine, au sein de l'ensemble Les Cris de Paris, dirigé par Geoffroy Jourdain, avec lequel elle créée plusieurs œuvres (Cachafaz d'Oscar Strasnoy sur un livret de Copi, au Théâtre de Cornouailles à Quimper, Sarah K. de Julien Malaussena à l'Abbaye de Royaumont en 2012, Ludus de Morte regis,de Mauro Lanza, Biennale de Venise 2013, Le Livre de Job, de Michel Tabachnik à Paris Cité de la Musique). Ce parcours éclectique est également marqué par le travail avec de prestigieux et talentueux metteurs en scène : Benoist Brumer, Vincent Vittoz, Pierre Thirion-Vallet (Traviata), Benjamin Lazar, Stéphane Braunschweig (Don Giovanni), Olivier Py (Dialogues des Carmélites) et Nadine Duffaut (Pêcheurs de Perles). Ces rencontres ont développé son goût du jeu théâtral au service de l'interprétation lyrique.
Jérémy Peret guitare
C’est au conservatoire de l’Aveyron que Jérémy Peret entame sa formation de guitariste. Il y obtient rapidement son diplôme de fin d’études de guitare classique, puis se tourne vers le jazz, étudiant auprès de Serge Lazarevitch à Perpignan, et valide le même diplôme dans cette discipline. Mais toujours passionné de musique classique, il décide de vivre à Paris pour se perfectionner auprès de Judicaël Perroy, puis intègre la classe de Roland Dyens au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y obtient son diplôme de Master en juin 2013.
Il a déjà remporté de nombreux prix de concours internationaux tels que le 3ème prix du concours GFA aux Etats-Unis cette année, et les 2ème prix des concours de Séville en Espagne, de Sernancelhe au Portugal et « Robert J. Vidal » en France.
Depuis près de 10 ans, il donne régulièrement des récitals en France et à l’étranger et il est souvent appelé à jouer pour des projets regroupant artistes plasticiens, metteurs en scène ou vidéastes. Enseignant également, il est depuis 2011 professeur de guitare au Conservatoire de Châtenay-Malabry.
Louis Arques clarinette
débute la clarinette à Grenoble dans la classe de Pierre Dubier auprès de qui il étudiera jusqu'à son DEM en 2007. Sa rencontre avec l'ensemble Carpe Diem au festival Berlioz la même année le décide alors à se consacrer entièrement à la musique. Il abandonne ses études en école d'ingénieur et entre au conservatoire de Rueil-Malmaison où il obtient un premier prix de musique de chambre à l'unanimité (quintette à vent et piano) dans la classe de Michel Moraguès. Parallèlement, il donne des cours de clarinette au conservatoire de Grenoble et découvre le goût de l'enseignement musical.
Il étudie ensuite deux ans au conservatoire Paul Dukas de Paris dans la classe de Alexandre Chabod et Nicolas Baldeyrou et découvre le chant lyrique (baryton) grâce à Didier Henry dont il devient l'élève. Depuis trois ans, il étudie au pôle supérieur de Paris dans la classe de Franck Amet et perfectionne sa pratique de la clarinette basse sous les conseils de Jean-Marc Volta.
Ses dernières années, Louis Arques s'est produit en soliste avec l'orchestre OstinatO, où il avait occupé le poste de clarinette solo pendant deux ans, a été invité à jouer au sein de L'orchestre de Chambre de Paris et à se produire en musique de chambre au festival des Arcs. Il a fondé le trio LéZarc' (soprano, clarinette et piano) et le groupe Sweet-salty (Folk Soul).
Passionné par l'enseignement il a été professeur de formation musicale au conservatoire du XIIè arrondissement de Paris et au conservatoire de Boulogne-Billancourt et enseigne actuellement la clarinette aux conservatoires de Livry-Gargan, Asnières et La Garenne-Colombes.
Maxence Grimbert-Barré alto
Altiste, pianiste et compositeur, est né le 24/07/1987 à Chartres. Il a baigné depuis sa petite enfance dans un tourbillon musical avec ses 5 frères et sœur grâce à l'apport pédagogique de sa mère professeur de piano.
Il mène une intense activité d’altiste, qui, après avoir obtenu son DNSPM au sein du Pôle Supérieur des CRR de Paris et de Boulogne-Billancourt dans la classe de Michel Michalakakos ainsi qu’un 1er prix à l’unanimité de musique de chambre, va l’amener à se produire avec des musiciens tels que Marianne Piketty, Hortense Cartier-Bresson, André Cazalet, Cyril Huvé ou encore Christophe Poiget, en soliste avec l’orchestre de Compiègne, ainsi qu’avec « l’Ensemble Grimbert-Barré » qu’il forme avec ses frères et sœur. Sa rencontre avec la pianiste Joséphine Brault marque le début d’une riche et régulière collaboration en sonate. Maxence Grimbert-Barré a été lauréat en 2011 de « Génération SPEDIDAM »
Ardent défenseur des musiques actuelles, il remporte en 2008 le prix d’interprétation de l’œuvre contemporaine + prix SPEDIMAN au Concours National des Jeunes Altistes à Orléans, et intègre en 2011 en alto, dans le cadre d’un projet de collaboration avec des compositeurs, le 2ème cycle supérieur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Il en sort en 2013 diplômé du Master mention Très Bien. Ce besoin d’encourager la création musicale l’amènera logiquement à collaborer régulièrement avec l’ensemble « Le Balcon ».
Passionné par la pédagogie et la transmission, il a écrit un recueil de pièces ludiques pour les jeunes altistes ainsi qu’un cycle de quatuors à cordes dédié au jeune public. Maxence Grimbert-Barré enseigne actuellement l’alto au CRR de Boulogne-Billancourt.
Julien Poirier violon
Julien Poirier Naît à Montpellier le 30 décembre 1980 dans une famille de musiciens. Ses parents violoncellistes lui font commencer le violon à l'âge de 3 ans avec Denis Tricoire, ancien élève de Pierre Doukan. En 1993 il intègre la masterclass de Jean Lenert au conservatoire de Perpignan puis rentre dans sa classe à l'Ecole Nationale de Musique d'Aulnay-sous-Bois où il obtient son 1er Prix de violon à l'unanimité en 2001, son Prix d'excellence en 2003 ainsi que le Prix d'excellence de musique de chambre. De 1996 à 2003, il suit les stages à l'Académie Internationale de Musique de Flaîne dans les classes de Jean Lenert et Miroslav Roussine ainsi que les masterclass de Silvia Marcovici à l'Académie Euroméditerranéenne de Porticcio (Corse).
Entre 2000 et 2005 Il se forme à l'orchestre de chambre au CNR de Montpellier auprès de Jean Lenert, Sabine Toutain et Yves Potrel où il se produit avec Gary Hoffman et Juan José Mosalini. Il enseigne le violon au Conservatoire de Montrouge (Hauts-de-Seine) entre 2006 et 2011.
Julien Poirier pratique également l'alto depuis 2007.
Il se produit régulièrement avec l'Ensemble Le Balcon, l'orchestre Les Frivolités Parisiennes, l'Ensemble Instrumental de Corse, l'Orchestre National de Montpellier, l'Orchestre Mozart Toulouse, le Paris Scoring Orchestra.
Antoine Chenuet ténor
Antoine Chenuet naît dans une famille de musiciens et apprend le cor avant de se passionner pour la voix. Il est diplômé de chant de la ville de Paris mais aussi d'écriture au CNSM de Paris et titulaire d'une Maîtrise de musicologie. Il se distingue notamment lors de stages : à la Fondation de Royaumont dans le rôle de Pedrillo de l'Enlèvement au Sérail et à l'Académie Lyrique de Vendôme dans celui du Comte Almaviva du Barbier de Séville, ainsi que pour les valets des Contes d'Hoffmann aux Escales Lyriques de l'Ile d'Yeu.
Antoine Chenuet débute à l’Opéra de Metz dans le rôle d'Hadji de Lakmé, puis de la voix de la forge de la Vida Breve. Il y retourne cette saison pour le Brésilien et Frick de la Vie Parisienne et chantera aussi Harlekin du Kaiser von Atlantis à l’Opéra de Dijon. Il se produit régulièrement en récital de musique française avec la compagnie Après un rêve.
Angèle Chemin soprano
Angèle Chemin grandit dans une famille d'artistes et commence à jouer au théâtre sous la direction de son père Philippe Chemin à l'âge de cinq ans. Après des études de flûte avec Pierre Roullier (Prix de perfectionnement au Conservatoire de Gennevilliers), elle se forme comme artiste lyrique auprès d'Elsa Maurus, Robert Expert, Sonia Morgavi (DEM 2014 au Conservatoire de Bobigny) et se perfectionne aujourd'hui auprès de Malcolm Walker, Ruby Philogene et des chefs de chant Antoine Palloc, Erika Guiomar, Frédéric Calendreau et Alfredo Abbatti.
Angèle Chemin chante avec des formations telles que les Folies du Temps, l'OFF, les Voix animées, Tm+, Le Balcon, le Namascae Lemanic Modern Ensemble, les quatuors Diotima, Xasax, Makrokosmos... et sous la direction de William Blank, Javier Gonzalez, Olivier Holt, Geoffroy Jourdain, Robert H.P Platz, Aziz Sadicovitch, Elena Schwarz, Maxime Pascal...
Depuis 2013, elle est chanteuse membre de l'Ensemble Chrysalide avec lequel elle donne le Pierrot Lunaire d'Arnold Schoenberg en récital à la Scène Nationale de Niort en mai 2014 et en 2015 I am sitting in a room, performance d'Alvin Lucier.
Depuis 2014, Angèle Chemin est co-directrice artistique et chanteuse de l'Ensemble Alcina, chanteuse membre de l´Ensemble Maja spécialisé dans la musique de chambre avec voix, et en duo avec la harpiste Chloé Ducray. Passionnée par la musique contemporaine, elle est en résidence en 2012 et 2013 à l’Abbaye de Royaumont dans le cadre de la Session Voix Nouvelles et créée depuis 2010 une vingtaine d'oeuvres (Mathieu Bonilla, Tomas Bordalejo, Sébastien Roux, Eunho Chang, Michel Coury, Yassen Vodénitcharov...). Elle enregistre Sanjo IV pour soprano solo de Eunho Chang à Varsovie en novembre 2014 et crée en décembre 2014 Dans les Branchages de Mathieu Bonilla et Théâtre Acoustique I : Lieux Perdus de Pedro Garcia Velasquez avec l'Ensemble le Balcon (commande du Balcon pour la Fondation Singer-Polignac dans le cadre du binaural Project-concert au casque).