Canicules et froids extrêmes

Biographies

Anouchka Vasak

Anouchka Vasak est maître de conférences en littérature française du XVIII^e siècle à l’université de Poitiers et anime avec Martin de La Soudière et Martine Tabeaud le séminaire « perception du climat » à l’EHESS. Elle est l’auteur de Météorologies. Discours sur le ciel et le climat, des Lumières au romantisme (Champion, 2007) et travaille en histoire du climat avec E. Le Roy Ladurie (Abrégé d’histoire du climat, Fayard, 2007 devenu en poche Trente-trois questions sur l’histoire du climat, Fayard, 2010). Ses travaux actuels portent sur la classification des nuages.

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Jean-Paul Sermain

Jean-Paul Sermain est professeur de littérature française du XVIII^e siècle à l’université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3, après avoir enseigné à l’université de Provence et occupé la chaire de « littérature française dans le contexte européen » à l’université de la Sarre. Il se consacre à l’histoire des idées rhétoriques et linguistiques et aux formes prises par la fiction sous l’Ancien Régime. Ses travaux plus récents ont porté sur le conte de fées français et sur Les Mille et une nuits racontées par Antoine Galland. Il prépare deux livres sur le théâtre de Marivaux et sur le roman français du XVI^e au XVIII^e siècle.

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Marie-Madeleine Fragonard

Ancienne élève de l’ENS de Sèvres, agrégée de Lettres modernes, est maintenant professeur émérite de l‘université de Paris III. Après une thèse d‘Etat sur La pensée religieuse d’Agrippa d’Aubigné et son expression, soutenue en 1981, elle a publié plusieurs ouvrages et plus de cent articles sur la littérature religieuse, politique, scientifique des XVI^e et XVII^e siècles, et l’histoire de la littérature. Sont en cours : l’édition de la Correspondance d’Aubigné, et un travail de groupe (dans le cadre de l’ANR « Guerre, conflits, violence ») sur la violence et les textes « sanglants » des XVI^e et XVII^e siècles.

Elle a aussi participé à des entreprises d’édition collective : Les Recherches de la France d’Etienne Pasquier, les Œuvres de Palissy, et présenté en poche La Fontaine, Montaigne, et Rabelais.

Jean-Marie Goulemot

Jean-Marie Goulemot a enseigné la littérature française du XVIII^e siècle à l’Université de Tours. Il a notamment publié récemment L'amour des bibliothèques (Seuil 2006), Adieu les philosophes : que reste-t-il des Lumières ? ( Seuil 2001), Le règne de l'histoire : discours historiques et révolutions, XVII^e-XVIII^e s. (A. Michel 1996), Ces livres qu'on ne lit que d'une main : lecture et lecteurs de livres pornographiques au XVIII^e siècle (Minerve 1994), Gens de lettres, écrivains et bohèmes : l'imaginaire littéraire, 1630-1900 (avec D. Oster ; Minerve 1992). Il a aussi dirigé Lecture, livres et lecteurs du XVIII^e siècle (Tours, Univ. F. Rabelais 2003), De l'obscène et de la pornographie comme objets d'études (id., 1999) et codirigé Temps, durée dans la littérature des Lumières et ses marges (Le Manuscrit 2010), Faire catleya au XVIII^e siècle : lieux et objets du roman libertin (Pr. Univ. Montréal 1996), Vocabulaire de la littérature du XVIII^e siècle (Minerve 1996).

Muriel Brot

Muriel Brot est chargée de recherche au CNRS (UMR 8599 du CNRS et de l’université Paris Sorbonne, Paris IV). Ses recherches portent sur l’histoire des idées politiques et l’évolution des genres littéraires au XVIII^e siècle. Elle travaille sur Diderot, l’écriture de l’histoire, et collabore à l’édition critique de l’Histoire des deux Indes de l’abbé Raynal (en cours de parution au CIEDS de Ferney-Voltaire). Elle a dirigé Lectures de Jacques Proust publié en 2008 aux Presses de la Méditerranée.

Muriel Collart

Muriel Collart, née en 1963, membre du Groupe d’étude du XVIII^e siècle de l’Université de Liège (Gedhs). Spécialités : Agriculture, Presse des Lumières. Cofondatrice, avec Daniel Droixhe et Pol-Pierre Gossiaux, de la Société wallonne d’étude du XVIII^e siècle (Swedhs) en novembre 2010.

Jacques Berchtold

Jacques Berchtold est Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne ; il étudie l’œuvre de Rousseau, le bestiaire et l’espace romanesque du XVIII^e siècle ; il a publié récemment les collectifs Espaces, objets du roman au XVIII^e s., Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2009, La Mémoire des Guerres de religion (avec M.-M. Fragonard), Genève, Droz, 2 vol., 2007 et 2009, Lire la Correspondance de Rousseau (avec Y. Séité), Genève, Droz, 2007, L’Événement climatique et ses représentations (avec E. Le Roy Ladurie, J.-P. Sermain), Paris, Desjonquères, 2007. Il est aussi l’auteur de Des Rats et des ratières. Anamorphoses d’un champ métaphorique de saint Augustin à Jean Racine (Droz 1992), La Peur au XVIII^e s. Discours, représentations, pratiques (éd., avec M. Porret ; Droz 1994), L’étreinte abhorrée. Angoisses de l’homme face au rat dans la littérature et le cinéma fantastiques (La Rumeur de âges, 1995), Les prisons du roman, XVII^e-XVIII^e s. (Droz 2000 ; Prix Barbour de critique littéraire 1999; et Prix de l’Institut national genevois de critique littéraire 2002).

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Michel Delon

Michel Delon est professeur à la Sorbonne. Il a publié les Œuvres de Sade dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (1990-1998), et dirige l’édition de Diderot, en cours, dans la même collection (I. Contes et romans, 2004 ; II. Œuvres philosophiques, 2010). Parmi ses nombreuses publications : L’Idée d’énergie au tournant des Lumières (Puf, 1988), Le corps des Lumières : de la médecine au roman (éd., avec J. C. Abramovici ; Univ. ParisX-Nanterre), L’Invention du boudoir (Zulma, 1999), Le savoir-vivre libertin (Hachette, 2000), L’Album Diderot (Gallimard, 2004), Préface aux Œuvres de Buffon (« Bibliothèque de la Pléiade », 2007), Dictionnaire européen des Lumières (Puf, 2007), Les Vies de Sade, I. Sade en son temps ; II. Sade au travail (Textuel, 2007), Ballons et regards d'en haut (éd., avec J. M. Goulemot ; L’Harmattan, 2007), Sciences de la nature et connaissance de soi au siècle des Lumières (éd. ; Tangence, 2009).

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David Mac Callam

David McCallam, maître de conférences dans le département de français à l'Université de Sheffield, Grande-Bretagne. Il est spécialiste du XVIII^e siècle français et a publié notamment L'art de l'équivoque chez Laclos (Droz, 2008) et Chamfort and the French Revolution: a study in form and ideology'(Voltaire Foundation, 2002) ainsi que bon nombre d'articles et de chapitres portant sur la littérature et la culture françaises de la fin du XVIII^e siècle. Il s'intéresse aussi à l'exploration des montagnes à cette époque, et a fait paraître des articles sur les volcans dont le plus récent est « Pique-niquer sur le volcan: une pratique culturelle de Winckelmann à Sade », French Studies (July 2009), 259-270. Il publiera bientôt une étude sur les avalanches au tournant des Lumières.

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Madeleine Pinault Sorensen

Madeleine Pinault Sorensen, chargée de recherches honoraire au département des Arts graphiques du Musée du Louvre, a consacré ses recherches aux rapports entre les arts, la littérature et les sciences, sujets sur lesquels elle a publié des ouvrages et de nombreux articles.

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Nathalie Vuillemin

Nathalie Vuillemin a soutenu en 2007 une thèse portant sur les croisements entre visions esthétiques et scientifiques de la nature dans l'histoire naturelle du XVIII^e siècle. Elle a publié en 2009 aux Presses de la Sorbonne Nouvelle Les beautés de la nature à l'épreuve de l'analyse: programmes scientifiques et tentations esthétiques dans l'histoire naturelle du XVIII^e siècle (1744-1805).

Ses recherches actuelles portent sur les carnets de naturalistes voyageant en Amérique du Sud entre 1750 et 1850. Elle est en outre l'auteur de nombreux articles sur l'histoire des sciences du XVIII^e siècle, et plus particulièrement sur les savants helvétiques (Trembley, Bonnet, de Haller).

Nathalie Vuillemin collabore avec le Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (CELIS) de Clermont-Ferrand pour la mise en place d'un programme de recherche consacré aux lieux communs du voyage.

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Daniel Compere

Maître de conférences à l'Université de Paris III - Sorbonne nouvelle où il enseigne la littérature française du XIX^e siècle, il a publié des ouvrages et de nombreux articles sur Jules Verne, et s'intéresse aussi à de nombreux auteurs du XIX^e et du XX^e siècle : Victor Hugo, Émile Zola, Albert Robida, Raymond Queneau, Jacques Prévert, Georges Perec.

Il a également consacré des publications à la littérature populaire dont un ouvrage encyclopédique sur Les Maîtres du fantastique en littérature (Bordas, 1993) et deux livres sur d'Alexandre Dumas.

Il est le responsable de la revue Le Rocambole. Parmi les récents numéros : "Alexandre Dumas et le théâtre" (n°36, automne 2006), "Les réducteurs de textes" (n°38, printemps 2007), "Jules Lermina" (n°43-44, été-automne 2008), "Naissances du roman populaire" (n°50, printemps 2010). En octobre 2007, est paru, sous sa direction, un Dictionnaire du roman populaire francophone qui rassemble 500 articles sur le roman populaire du début du XIX^e siècle à nos jours.

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Emmanuel Le Roy Ladurie

Emmanuel Le Roy Ladurie a publié une vingtaine d’ouvrages en histoire rurale, économique, politique, environnementale ... parmi lesquels sa thèse Les paysans de Languedoc 1966, et Montaillou village occitan 1975...

Quant à l’histoire du climat il a publié Histoire du climat depuis l’an mil ( Flammarion 1967) ainsi que Médecins climat épidémies 1972, et l’Histoire humaine et comparée du climat 3 volumes ( parus au cours des année 2000  Fayard) et avec A. Vasak l’Abrégé d’histoire du climat devenue en poche ( Pluriel 2010) Trente trois questions sur l’histoire du climat. Ces travaux “Clio-climatiques” concernent essentiellement notre deuxième millénaire et les commencements du troisième.

Valérie Daux

Valérie Daux a obtenu une thèse de Géochimie de la Surface, en 1992 à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg. Pendant ses années de doctorat et pendant les suivantes en post-doc, elle s’est consacrée à l’étude de processus d’altération des roches. Elle est devenue Maître de Conférences de l’Université Pierre et Marie Curie, à Paris, en 1995. A partir de cette époque, elle a orienté ses travaux vers la reconstitution des paléoclimats, à différentes échelles de temps, avec pour outil la géochimie isotopique. Depuis 2002, elle s’est plus particulièrement attachée à l’étude du climat du dernier millénaire, sur la base d’analyses dendro-isotopiques. Elle s’est par ailleurs intéressée à l’utilisation des archives documentaires comme sources d’informations climatiques. Elle a en particulier dédié une part de sa recherche à l’étude critique des dates de vendanges. Valérie Daux est titulaire de l’Habilitation à Diriger des Recherches depuis 2009. Elle enseigne à l’Université de Versailles depuis 2010.

Samuel U. Nussbaumer

Samuel U. Nussbaumer a étudié la géographie, les sciences de la terre et la physique à l’Université de Berne (Suisse). Il a été diplômé en 2006 avec un travail sur Fluctuations of the ‘Mer de Glace’ (Mont Blanc area, France) AD 1500-2050. Depuis 2007 jusqu’à 2010, il a fait une thèse sur Continental-scale glacier variations in Europe (Alps, Scandinavia) and their connection to climate over the last centuries (PhD of Science in Climate Sciences ; Dr. phil.-nat.) à l’Institut de Géographie et Oeschger Centre for Climate Change Research à l’Université de Berne (Suisse). Dans le cadre de ce projet, il a travaillé une demie année à Bergen en Norvège (Bjerknes Centre for Climate Research). Actuellement, il est associé de recherche et occupe un poste au World Glacier Monitoring Service (WGMS) à l’Université de Zurich (Suisse).

Heinz J. Zumbühl

Etudes de géographie, géologie, histoire et histoire de l'art aux Universités de Berne & Zurich (Suisse) et Kiel (Allemagne). Dès 1974 Professeur au Lycée de Neufeld, Berne.

1980 Thèse sur Les variations des glaciers de Grindelwald dans l`iconographie et les documents historiques du XII<sup>e</sup> aux XIX<sup>e</sup> siècle (Dr.phil.nat) 1990 Habilitation (PD: Privatdozent/Privat Lecturer) puis projets de recherches sur l`histoire des glaciers des Alpes (l`iconographie) et du climat pendant le PAG à l`Institut de Géographie de l`Université de Berne (IGUB).

Deuxième domaine de recherche c`est l`Urbanisme moderne en Europe et en Asie (Villes Nouvelles et New Capital Cities).

2006 Professeur au IGUB et Oeschger Centre for Climate Change Research (au centre: l`iconographie et l`histoire des glaciers pendant le PAG en Europe et en Alaska).

Martin de la Soudière

Géographe et ethnologue. Membre du Centre Edgar Morin à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Travaille dans les régions de moyenne montagne en croisant ses approches du spatial au social, de l'environnement aux cultures rurales et villageoises. Nombreuses publications seul ou en équipe sur les pratiques de cueillette des agriculteurs de Lozère, sur l'hiver, sur les paysages. Derniers ouvrages : Lignes secondaires, Paris, éd. Créaphis (2008). Et : Poétique du village. Rencontres en Margeride, éd. Stock (octobre 2010). Assume la co-direction de plusieurs séminaires, dont "Perception du  climat", à l'EHESS, avec Anouchka Vasak et Martine Tabeaud).

Emmanuel Garnier

Titulaire de la chaire senior « histoire du climat et des extrêmes en Europe », Emmanuel Garnier est maître de conférences habilité et chercheur rattaché au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (UMR CEA-CNRS-IPSL-UVSQ Gif-sur-Yvette) et au Centre de Recherche d’Histoire Quantitative (UMR CNRS-Université de Caen). Il est responsable des projets de recherche CLIMURBS (PIRVE CNRS) et RENASEC (GIS Climat-Environnement-Société et ADEM) et participe à plusieurs ANR ( CHEDAR et Green Groenland) et au projet international AMMA 2 dans le cadre du groupe de travail « Méningites et climat en Afrique subsahélienne » . Il est l’auteur d’un rapport historique collectif intitulé La crise Xynthia à l’aune de l’histoire, remis aux missions d’enquête parlementaire et sénatoriale sur Xynthia le 4 juillet 2010. Ses recherches s’intéressent à la reconstruction des climats des 500 dernières années ainsi qu’à l’histoire des extrêmes climatiques et à leurs impacts économique et social.

Stefan Lemny

Stefan Lemny, chercheur à l’Institut d’histoire A. D. Xenopol de Iasi, Roumanie (1980-1990), à la Bibliothèque nationale de France (depuis 1991), chargé des collections d’histoire. Spécialiste dans l’histoire culturelle du XVIII^e siècle, docteur en histoire de l’Université de Iasi (1983) et de l’EHESS (1999). Parmi les publications les plus importantes : Originea şi cristalizarea ideii de patrie în cultura română, Bucarest, Minerva, 1986 ; Românii în secolul XVIII. O Bibliografie, vol. I, Iaşi, Universitatea A. I. Cuza, 1988 ; Sensibilitate şi istorie în secolul XVIII^e românesc, Bucarest, Meridiane, 1990 ; Jean-Louis Carra, 1742-1793, parcours d’un révolutionnaire, Paris, L’Harmattan, 2000 ; Intilniri cu istoria în secolul XVIII^e românesc. Teme si figuri din spatiul românesc, Iasi, Editura Universitatii Cuza, 2005 ; Les Cantemir. L’aventure européenne d’une famille princière au XVIII^e siècle, Paris, Editions Complexe, 2009.

Emeline Roucaute

Docteur en histoire et archéologie médiévale (thèse soutenue en décembre 2008 à l'Université de Provence : Une histoire des zones palustres en milieu méditerranéen entre bas Rhône et basse Durance, XIV^e-milieu XIX^e siècle)

Archiviste

Georges Pichard

Professeur agrégé. Carrière dans l'enseignement (Lycée). Doctorat d'histoire en 1999.  Espaces et Nature en Provence. L'environnement rural 1540-1789. (Université de Provence, Marseille I). Spécialisation notamment dans l'histoire du climat, dans l'hydrologie historique et dans l'histoire des sciences, en particulier les prémices de la géologie au dix-huitième siècle.

Eric Faure

Professeur à l'Université de Provence. Sa thématique de recherche porte sur les conditions d'émergence et de déclin des "paléo-épidémies" en insistant tout particulièrement sur celles de paludisme. L'étude des interactions des agents pathogènes entre eux, et avec l'hôte, est aussi prise en compte et s'intègre dans le concept de pathocénose.

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Daniel Rousseau

Membre du Conseil Supérieur de la Météorologie, est spécialiste de la prévision numérique du temps. Après une vingtaine d'années de recherche en modélisation atmosphérique, il a dirigé l'École Nationale de la Météorologie, puis a été secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Météorologie. Dans le cadre d’études sur l’histoire du climat, il a reconstitué une série des températures mensuelles à Paris de 1676 à 2010.

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