Adrien La Marca

En résidence depuis mai 2010 et artiste associé depuis juillet 2017

Reconnu par The Financial Times comme « un pur talent » et décrit par Le Monde comme « le nouveau héros de l’alto », le jeu d’Adrien La Marca est caractérisé par une profonde expression alliée à une maîtrise instrumentale survolant tous les répertoires. Sa richesse sonore unique combinée à une présence charismatique naturelle créent une connexion émotionnelle immédiate avec son public.

Adrien se produit régulièrement avec des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, L’Orchestre de la Radio De Leipzig, (MDR), Orchestre National de France, Polish National Radio Orchestra, Hong-Kong Sinfonietta, Capitole de Toulouse, Les Siècles, Insula Orchestra, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Orchestre National de Metz.

2014 est un tournant important de sa vie musicale : il remporte le titre de Révélation Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique. En 2016, Rolando Villazon l’invite dans son émission sur ARTE « Les Stars de Demain » et la même année il sort son premier album « English Delight », paru chez la Dolce Volta et récompensé notamment d’un Diapason d’Or, 4FFFF Télérama, choix de The Strad et Gramophone, et acclamé unanimement par la presse. 

Son dernier album « HEROES » comporte trois grandes pièces pour alto et orchestre avec Christian Arming et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. L’alto devient un héros se promenant au cœur de la musique de ballet russe avec Roméo et Juliette de Prokofiev , puis dans le lyrisme de la musique anglaise de l’entre-deux-guerres avec le Concerto pour alto et orchestre de Walton, jusqu’à la musique littéralement scénarisée d’aujourd’hui avec le compositeur belge Gwenaël Mario Grisi, On the Reel (« Sur la bobine ») qui a écrit son concerto pour Adrien. 

Adrien est régulièrement invité en récitaliste et musique de chambre à la Philharmonie de Paris, Wigmore Hall, Auditorium de Radio France, Amsterdam Concertgebouw, Berlin Konzerthaus, Vienna Musikverein, Auditorium du Louvre, Schloss Elmau, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre de la Ville de Paris, Salle Gaveau. Il est invité dans des festivals tels que le Festival de Salzburg, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, La Folle Journée, Jerusalem Festival, Intonations Berlin, Mecklenburg Vorpommen, Schubertiades Hoenems, Schwarzenberg Festival…

En 2016, Adrien devient le premier musicien classique à recevoir la prestigieuse bourse de la « Fondation Lagardère ». Il est également lauréat des fondations « Banque Populaire », « L’Or du Rhin », et « Safran ». Adrien a gagné de nombreux prix importants dans des concours internationaux tels que William Primrose, Lionel Tertis, Felix Mendelssohn et Johannes Brahms.

Né dans une famille musicale, Adrien commence le piano à l’âge de quatre ans, puis l’alto à six ans à Aix-en-Provence. Il rentre premier nommé au Conservatoire de Paris à l’âge de seize ans où il se forme auprès de Jean Sulem. Il complète ensuite sa formation en Allemagne avec Tatjana Masurenko et Tabea Zimmermann à Leipzig et Berlin. Pendant ses études, Adrien est régulièrement invité dans des Académies musicales où il a l’opportunité de travailler et jouer avec des musiciens tels que Seiji Ozawa, Valery Gergiev, Gidon Kremer, Andras Schiff et Menahem Pressler.

Il partage avec son frère, Christian-Pierre, la direction artistique du Festival du Forez (Loire) depuis 2013.

Adrien joue un alto de Nicola Bergonzi fait à Crémone en 1780, généreusement prêté par la Boubo-Music Foundation.

Photo : Marco Borggreve


Guillaume Bellom

Photo : Jean-Baptiste Millot

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et artiste associé depuis 2018.

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte notamment deux albums dédiés aux oeuvres pour quatre mains de Schubert (récompensé par un “ffff” Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois paru en 2017 pour Fondamenta (recompensé par un “ffff” Télérama), un disque en solo paru chez Claves la même année consacré à Schubert, Haydn et Debussy et un disque À deux pianos avec Ismaël Margain pour la collection “Deauville Live” de B Records.

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Vidéos


Guillaume Vincent

Photos : Andrej Grilc

Artiste résident de 2011 à 2017, puis est devenu artiste associé en 2019.

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.

Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

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Ismaël Margain

Photos : Lyodoh Kaneko

En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012, artiste associé depuis 2018

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge, le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et de Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International Génération SPEDIDAM 2011, 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3e Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

Il est également l’invité régulier de nombreux festivals : Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Bel-Air Claviers Festival à Chambéry,

Pablo Casals de Prades, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec le quatuor Hermès, Bertrand Chamayou, Alexandra Soumm, Yura Lee, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Renaud Capuçon. A Paris, il se produit régulièrement à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, Musée d’Orsay, Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre national d’Île-de-France.

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise trois enregistrements pour le label B Records. En 2018 paraît un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom dans la collection Deauville Live de B Records.

Discographie

Pierre Fouchenneret

Pierre Fouchenneret est artiste associé, en résidence depuis 2012

Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l’engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l’entendre notamment avec des orchestres tels que l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l’orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…

Dans la continuité de ces collaborations, Pierre partage la direction artistique de l’orchestre Ostinato qui soutient l’émergence par l’insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires. Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d’enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, où il occupe actuellement un poste de professeur de violon.

Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Fouchenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l’assistant.  Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste.

Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales : celle de la musique de Brahms en douze albums (B Records), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (B Records), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu’il interprète avec l’orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.

Discographie sélective


    Quatuor Hermès

    © Lyodoh Kaneko

    En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013, artiste associé depuis 2019

    • Omer Bouchez violon
    • Elise Liu  violon
    • Yung-Hsin Chang alto
    • Yan Levionnois violoncelle

    Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

    La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

    Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

    Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

    Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

    Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


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    Quatuor Zaïde

    En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014, artiste associé depuis 2019

    • Charlotte Maclet, Leslie Boulin-Raulet violon
    • Céline Tison alto
    • Juliette Salmona violoncelle

    Le Quatuor Zaïde est un quatuor à cordes constitué de Charlotte Maclet (premier violon), Leslie Boulin Raulet (deuxième violon), Céline Tison (alto) et Juliette Salmona (violoncelle).

    Le quatuor Zaïde a été créé en 2009 et s’est affirmé sur la scène internationale comme l’un des rares quatuor constitué uniquement de femmes. Les nombreux prix de prestigieux concours internationaux obtenus entre 2010 et 2012 notamment à Bordeaux, Vienne et Pekin (*) l’imposent comme l’un des ensembles de musique de chambre incontournables dans le paysage musical classique. Il est aujourd’hui reconnu pour son exigence et son exploration continue du spectre sonore du quatuor.

    Le Quatuor Zaïde joue depuis 15 ans dans les plus belles salles du monde et a récemment partagé la scène avec Martha Argerich, Nelson Goerner, Xavier Philips, Michel Portal ou Lise de la Salle. (*)

    Excellence et bienveillance

    Le répertoire de quatuor est reconnu comme particulièrement exigeant dans le monde classique.

    Ainsi le Quatuor Zaïde fonde en 2021 l’ISQA (l’International String Quartet Academy), académie internationale et intergénérationnelle dans laquelle les quatuors peuvent échanger et apporter un soutien technique, musical, physiologique et psychologique nécessaires dans une approche holistique. Des grands maîtres aux jeunes étoiles, tous sont invités pour chercher et jouer ensemble, recevoir de précieux conseils et se perfectionner dans une atmosphère de respect mutuel.

    Les musiciennes nourrissent en outre un lien privilégié avec le label NoMadMusic et sa directrice artistique Hannelore Guittet, qui les accompagnent depuis leur premier projet discographique et avec qui elles ont déjà réalisé sept albums.

    Le quatuor est également connu pour son répertoire diversifié, qui s’étend des quatuors classiques aux œuvres contemporaines, notamment celles de Iannis Xenakis, Jonathan Harvey, Wolfgang Rihm et Sofia Gubaidulina.

    Au fils des ans, le quatuor Zaïde tisse d’étroits liens amicaux et artistiques avec plusieurs compositeurs et compositrices tels que Bryce Dessner, Suzanne Giraud, Francesca Verunelli et Cécile Buchet, à qui il commande plusieurs pièces.

    Elles collaborent également avec de grands noms du jazz : Michel Portal, Marion Rampal, Sylvain Rifflet, Yaron Herman et s’associent à différentes compagnies telles le Sydney Dance Company dans le spectacle « Impermanence » sur la musique de Bryce Dessner.

    Tout en s’inscrivant dans l’héritage transmis par les grandes figures du quatuor, les quatre musiciennes proposent des interprétations inspirées de leur « laboratoire imaginaire » : la mise en relation du son avec le corps, la prise de risque artistique et l’interaction avec le public.

    Le Quatuor Zaïde est «artiste associé » de la Fondation Singer-Polignac et est soutenu par la Ville de Dijon, la DRAC Bourgogne Franche-Comté et Indosuez Wealth Management.

    Charlotte Maclet joue un violon Milanais de 1769 de Carlo Ferdinando Landolfi prêté par l’association El Pasito.

    Leslie Boulin Raulet joue un violon de Jacques Bocquay de 1715.

    Céline Tison joue un alto de Sebastian Rauch de 1720.

    Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude-Augustin Miremont de 1876.

    *Lauréates de nombreux concours internationaux : ARD 2012, Beijing International Music Competition 2011 (1er prix), Charles Hennen 2010, Banff 2010, Bordeaux 2010, Vienne 2012 (1er prix) .

    *les salles de concerts : Wigmore Hall de Londres, Philharmonies de Berlin, Cologne et Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Théâtre des Champs-Elysées, Konserthuset de Stockholm, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Jordan Hall de Boston, Merkin Hall de New York, Hong Kong, Corée, Brésil etc…

    *Les grands maîtres : Hatto Beyerle, Erbherard Feltz, Goran Gribajecvic, Johannes Meissl, Gordan Nicolic et Gábor Takács-Nagy.

    Discographie sélective


    Le Balcon – Maxime Pascal

    Photo : Meng Phu

    En résidence depuis septembre 2010, artiste associé depuis 2016

    Le Balcon est un collectif fondé en 2008 par six étudiants du Conservatoire de Paris et rassemble un ensemble d’instrumentistes et de chanteurs formés à tous les répertoires, sous la direction artistique du chef d’orchestre Maxime Pascal. Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

    Le Balcon tire son nom de la pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956) ; il situe ainsi instantanément son engagement artistique et musical, à l’instar du dramaturge, à l’endroit du récit, de la parole et de la représentation.

    D’abord en résidence à l’église Saint-Merry, puis au Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet, l’ensemble devient un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années passées à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss,  d’Eötvös, La Métamorphose de LevinasJakob Lenz de Rihm ainsi que de nombreuses créations.

    En 2018, Le Balcon amorce une mutation vers des plus grandes formes, notamment avec le démarrage de la production de Licht, cycle opératique colossal – 7 opéras, 29 heures de musique – du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, la première « Journée » du cycle, a été créé en 2018 à l’Opéra Comique, puis repris au Southbank Centre de Londres. Il a été suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 et de Dienstag aus Licht en octobre 2020 à la Philharmonie de Paris dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. La prochaine « Journée », Freitag aus Licht, est programmée pour fin 2022. 

    Sur le volet de la création, Le Balcon a souhaité à partir de 2018, inscrire des commandes de nouvelles œuvres dans un travail approfondi en accueillant tous les ans des compositeurs en résidence avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac. Ces résidences ont récemment donné lieu, entre autres, à la création d’un projet d’orchestre robotique dans le cadre du Festival de Saint-Denis ou bien de la création du dernier opéra d’Arthur Lavandier à l’Opéra de Lille.

    De nouveaux opéras de Frédéric Blondy Arthur Lavandier – Au cœur de l’océan – , Pedro Garcia Velasquez – Words and Music – et Sivan Eldar – Like Flesh – sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen.

    Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Société Générale – Fondation C’est vous l’avenir –, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, la SACEM et la Copie privée. 

    Maxime Pascal direction artistique

    Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

    Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

    Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

    En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

    Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

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      Les Frivolités Parisiennes

      En résidence de 2012 à 2018 puis artiste associé depuis 2019

      Créées en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes trouvent leur origine dans la volonté de faire redécouvrir au public un genre pluriel, le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale. Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos. Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.

      Pierre angulaire de la compagnie, l’orchestre des Frivolités Parisiennes se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique disparu dans les années soixante. Orchestre de chambre oscillant, selon les projets, entre 14 et 40 instrumentistes, il se compose de musiciens curieux et spécialistes de ce répertoire. Pour chaque production, la compagnie d’opéra choisi des chefs d’orchestre de renom (David Reiland, Mathieu Romano, etc.), partageant le même goût de l’exigence et de la qualité musicale. À ce même titre, elle
      fait le pari de la création de mises en scène audacieuses, recentrées sur l’enjeu théâtral et musical, grâce à des metteurs en scène souvent issus du théâtre (Vincent Tavernier, Édouard Signolet, Justine Heynemann, etc.). C’est dans ce sens que tous les chanteurs lyriques, associés pour certains depuis le début de la compagnie, sont recrutés sur auditions, notamment par un panel de musicologues, de chercheurs spécialistes du chant français des XIXe et XXe siècle (Pierre Girod et Christophe Mirambeau) et d’un conseiller artistique théâtre (Pascal Neyron) afin de présenter un travail dramatiquement et historiquement
      documenté.

      Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes se produisent dans les hauts lieux du music-hall et de l’opéra à Paris mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, etc.) où elles sont accueillies en résidence. C’est dans cette volonté de transmission que les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs de grande envergure. D’une part, une académie lyrique, Les Paris Frivoles, un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique. D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale. Durant près de 9 mois, près de 150 personnes issues du milieu scolaire – enfants, adultes, enseignants et éducateurs – deviennent acteurs d’une véritable maison d’opéra prenant part à tous les corps de métiers associés à une telle aventure.

      En définitive, les Frivolités Parisiennes sont une compagnie d’opéra transversale qui répond à la question, « qu’est-ce que faire de la musique classique dite légère aujourd’hui ? » qui se reconnait dans la devise « innover, surprendre et transmettre ».

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      Les Ombres

      Photo : Conrad Allain

      direction : Sylvain Sartre et Margaux Blanchard

      En résidence depuis 2014, artiste associé depuis 2020

      Les Ombres, co-dirigées par le flûtiste Sylvain Sartre et la violiste Margaux Blanchard, se distinguent dans le paysage baroque d’aujourd’hui.

      C’est la diversité des rencontres qui les mène de la formation trio à l’orchestre de chambre, lors de créations scéniques rassemblant solistes, comédiens et danseurs autour d’œuvres opératiques méconnues. Leurs spectacles à l’atmosphère unique, faits de jeux (de scènes) et soulignés de douces variations (de lumières), permettent de projeter dans l’espace la poésie de la musique.

      Pour autant, leur travail se veut fidèle à la pratique instrumentale dite « historiquement informée » et s’inscrit sans conteste dans la lignée musicale des pionniers du baroque. Formés à la Schola Cantorum Basiliensis, les Ombres mènent parallèlement à leur carrière d’interprète des travaux de recherche sur le rayonnement de la musique française à travers l’Europe et participent à la redécouverte des chefs d’œuvres oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles.
      Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Chantal Santon, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Folle Journée, Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Tokyo,…). Leurs disques sont salués par la critique : 4F (ffff) Télérama, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…

      Les Ombres enregistrent Couperin, Marais, Blamont, Telemann et Haendel pour les labels Ambronay Editions et Mirare.

      L’ensemble bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la DRAC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
      Les Ombres sont « artiste en résidence » à la Fondation Singer-Polignac et sont membres de la FEVIS et de PROFEDIM.

      Discographie sélective


       

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