Arthur Hinnewinkel

Artiste résident depuis juillet 2021

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin. En février 2024, il remporte à la fois le prix André Hoffmann de la meilleure interprétation de l’œuvre nouvelle (Night and Day de Karol Beffa), et le prix Thierry Scherz récompensant le plus beau récital aux Sommets musicaux de Gstaad.


Il Caravaggio

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2021

L’ensemble Il Caravaggio est un orchestre sur instruments d’époques dirigé par Camille Delaforge. Associé aux plus brillants chanteurs de la jeune génération, il explore les répertoires lyriques français et italiens. À côté des pièces de grands répertoires dont il n’hésite pas à requestionner l’approche, Il Caravaggio porte une attention particulière à la redécouverte d’un patrimoine musical inédit. Il s’attache à la valorisation du travail des compositrices, en créant chaque année au moins un programme permettant de découvrir le travail d’une créatrice oubliée : Isabelle Leonarda, Elizabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval, dont il enregistre en 2023 l’opéra « Les Génies » à l’Opéra de Versailles.

 Placé sous le patronage spirituel du peintre Le Caravage, le travail de l’ensemble se distingue par son sens de la théâtralité, son expressivité intense, sa spiritualité profondément incarnée, et vise à montrer l’universalité de la sensibilité baroque, d’une vitalité intrinsèque à l’expérience humaine. L’ensemble explore également la porosité entre le répertoire savant et la musique populaire à travers des formats plus intimes : opéra de salon, musique de rue … qui lui permettent un travail de proximité avec le public.

Camille Delaforge direction artistique

Claviériste, cheffe de chant et cheffe d’orchestre, Camille Delaforge débute son apprentissage artistique par la danse et le piano et se découvre, à travers les pratiques d’improvisations et la pratique du clavecin, une passion pour la musique ancienne. Elle se forme au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris et se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie en récital avec des chanteurs.
Elle collabore de nombreuses années avec de nombreux ensembles tels Le Poème Harmonique, Le Concert de la Loge et Orfeo 55 et se produit entre autre, à la Chapelle Royale de Versailles, au Théâtre des Champs Elysées, au Zariadye Hall de Moscou, à la Philipszaal à la Haye, au Wigmore Hall de Londres, au Salzburger Festspiele, au Victoria Hall de Genève, avec des programmes tels Les leçons de Ténèbres de Couperin ainsi que Heroes from the shadows, Prima donna et Quella fiamma, enregistrés chez Erato et Warner Music. En tant que chef de chant, elle a participé à la production Raoul de Barbe-Bleue, de Grétry, auprès du Centre de Musique Baroque de Versailles et a été cheffe assistante sur deux productions lyriques lors de la saison 2019/2020 : Coronis de Sebastián Durón à l’Opéra de Caen et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a également été invitée à travailler auprès de plusieurs orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Cannes, lorsque ceux-ci abordent le répertoire baroque.
Camille Delaforge fonde en 2017 l’Ensemble Il Caravaggio qui devient rapidement un nouvel acteur du paysage baroque français. Salué par la critique en France et à l’étranger à travers son premier disque « Madonna della Grazia », un disque dédié à la musique savante et populaire en Italie au 17ème siècle paru chez Klarthe Record, Il Caravaggio est attaché à défendre les répertoires lyriques français et italiens sur instruments d’époque. L’ensemble se distingue rapidement par sa facilité à faire émerger des répertoires inédits et recherche, en travaillant sur la théâtralité de ses concerts à réunir la musique classique à la notion de musique populaire. En résidence en Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, l’ensemble crée sous sa ligne directrice des opéras ou extraits d’opéra de Mademoiselle Duval et Elisabeth Jacquet de la Guerre et donnera pour sa saison 2022, un opéra de Pauline Viardot. Passionnée par la voix, Camille Delaforge concoure à faire émerger de jeunes chanteurs lyriques et se produit, aux côtés de son ensemble au Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles) au Oude Musiek Festival (Utrecht), au festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), etc.
Éclectique dans ses projets musicaux, Camille Delaforge fonde le Duo Wasserfall avec le baryton-basse français Guilhem Worms, avec lequel elle développe plusieurs programmes de musique de chambre au clavecin et au piano tels Mozart et Salieri (piano 4 mains avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du 20ème), Près de mon coeur (mélodies françaises).
Elle enregistre pour les labels Warner, Klarthe, Versailles Spectacles, Alpha. Plusieurs disques sont en préparation pour sa saison 2022.
Soucieuse de développer des échanges socio-culturels par l’enseignement de la musique, elle organise des projets humanitaires. Dans ce cadre elle a enseigné aux enfants les plus défavorisés en Equateur lors de l’été 2015 et continue de développer des projets de médiations culturelles dans le cadre de son ensemble (Rosa Musica, un concert pour les publics empêchés – 2021).

Discographie sélective


Le Concert de la Loge – Julien Chauvin

© Franck Juery

Julien Chauvin est en résidence depuis 2009

Julien Chauvin violon et direction

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, l’Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Chimène ou le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras aux époques classique et romantique, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également chef invité de plusieurs formations : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin, Justin Taylor et Olivier Baumont avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque « À Madame ».

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de musique de Paris ou encore avec l’Orchestre Français des Jeunes.


Quatuor Cambini-Paris

  • Julien Chauvin violon
  • Karine Crocquenoy violon
  • Pierre-Eric Nimylowycz alto
  • Atsushi Sakaï violoncelle

Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris, un des rares quatuors à cordes à jouer sur instruments d’époque, s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français oubliés tels Jadin, David, Gouvy ou Gounod.

Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le Quatuor Cambini-Paris joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classique et romantique.

Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés : la Frick Collection à New-York, la Phillips Collection à Washington DC, la Salle Bourgie à Montréal, le Palazzetto Bru Zane à Venise, le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, l’Opéra-Comique, les Auditoriums du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay à Paris, le Château de Versailles (CMBV), le Théâtre de Caen, l’Arsenal de Metz, le Concertgebouw de Bruges, les Centres Amuz à Anvers et De Bijloke à Gand, les Instituts Français de Vienne et de Budapest, les festivals de Deauville, Sablé-sur-Sarthe, l’Épau, Radio France Occitanie Montpellier, Newbury et Saintes. 

Les enregistrements discographiques du Quatuor Cambini-Paris ont été salués par la critique: 4 étoiles et Choc de Classica, ffff de Télérama, Diapason découverte, disque du mois de Classic Voice, Sélection du journal Le Monde, Coup de cœur de Frédéric Lodéon… On peut citer : l’intégrale des quatuors à cordes de Charles Gounod (Aparté), les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (Ambroisie-Naïve), Théodore Gouvy, livre-disque (Palazzetto Bru Zane), Félicien David (Ambroisie-Naïve), Hyacinthe Jadin (Timpani) et 200 ans de musique à Versailles (MBF).

En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Kristian Bezuidenhout, Christophe Coin, Jean-François Heisser, David Lively, Jérôme Pernoo ou Alain Planès.

Depuis juin 2016, le Quatuor Cambini-Paris joue sur quatre instruments, prêtés dans le cadre du projet « Adopt a Musician », une initiative de Music Masterpieces à Lugano : un violon Francesco Pressenda de 1841, un violon Giuseppe Rocca 1839, un alto Giuseppe Rocca de 1855 et un violoncelle Antonio Guadagnini de 1881.

À partir de la saison 2016-2017, le Quatuor Cambini-Paris mène en concert l’intégrale des 68 quatuors de Haydn au Théâtre de Caen durant 7 ans. Présentés par Clément Lebrun, ces concerts constituent une expérience participative et sensorielle avec le public.

Le Quatuor Cambini-Paris bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Caisse d’Épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn Hamm, de l’association Adopt a Musician et des mécènes membres du Club Olympe. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris. Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française installé à Venise, entretient également une relation privilégiée avec eux.

Le projet « Route 68 »

À partir de la saison 2016/2017, le Quatuor Cambini-Paris se lance dans un ambitieux projet d’intégrale des 68 quatuors de Joseph Haydn. À raison de 3 concerts par saison, ce projet se déroulera sur 8 ans.

L’intégrale des 68 quatuors de Haydn présentée par Clément Lebrun met en scène les musi-ciens et fait voyager le public dans une expérience participa-tive et sensorielle : trouver des titres aux quatuors qui n’ont pas de nom, comparer les sons d’archets de différentes époques, goûter un vin de Bourgogne ou un chocolat créé en musique…


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la l’Arsenal – Cité musicale-Metz.

Discographie sélective


Yan Levionnois

Photo : Natacha Colmez Photography

Artiste associé depuis 2016

Lauréat de quelques-uns des concours internationaux les plus prestigieux pour violoncelle, tels que les concours Rostropovitch ou Reine Elisabeth, Yan Levionnois se démarque par son esprit curieux qui le pousse à diversifier ses expériences artistiques. 

Baignant dans un environnement musical dès son plus jeune âge, il commence le violoncelle avec son père avant de partir étudier successivement à Paris avec Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk et à la Juilliard School à New York avec Timothy Eddy. Son parcours le porte rapidement à rencontrer et à partager la scène avec des artistes de tous horizons, tels que David Grimal, Nicholas Angelich, Pierre Fouchenneret, Léa Hennino, Richard Galliano et Elliot Jenicot. Depuis 2016, sa complicité enthousiaste avec le pianiste Guillaume Bellom les amène à jouer souvent en récital. Enfin, il devient en 2019 membre du quatuor Hermès, explorant au sein de cet ensemble les richesses d’un répertoire inépuisable. 

Également à l’aise dans le répertoire concertant, il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, sous la direction de chefs tels que Heinrich Schiff, Daniele Gatti et Dimitry Sitkovetsky. Musicien complet, il participe par ailleurs régulièrement en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux les grandes pages orchestrales, depuis les symphonies de Beethoven jusqu’aux œuvres de Stravinsky, Bartók ou Ravel. 

Ces diverses expériences ont nourri sa discographie déjà riche d’une quinzaine d’opus, qui a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier disque consacré au répertoire pour violoncelle seul des XXème et XXIème siècles. Ardent défenseur de la musique de son temps, il a d’ailleurs travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains. La création du Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon a notamment fait l’objet du film « Ce qu’il faut de silences », réalisé par Thierry Augé. On notera également ses enregistrements de The Sound of Trees, concerto pour violoncelle et clarinette de Camille Pépin, ainsi que de Dolmen, œuvre pour violoncelle seul de Kryštof Mařatka.

Dans un autre registre, sa collaboration avec le compositeur Romain Trouillet l’a amené à enregistrer de nombreuses bandes originales pour le théâtre comme pour l’écran, que ce soit par exemple pour les spectacles du mentaliste Viktor Vincent ou pour le court-métrage « Homesick » de Koya Kamura. 

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu « Illuminations », un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Britten, dans lequel il assure lui-même le rôle de récitant, et qui a également été gravé en disque. 

Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1703, généreusement prêté par des mécènes privés.

Discographie sélective


Victor Julien-Laferrière

Photo : Jean-Baptiste Millot

Victor Julien-Laferrière est artiste associé depuis septembre 2017

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire de Paris, Heinrich Schiff à l’université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
Vainqueur du 1er prix au concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition de ce concours consacrée au violoncelle, Victor a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. 

Il se produit notamment avec l’orchestre philharmonique de Radio France, le Brussels Philharmonic, l’orchestre national de Belgique, le Antwerp Symphony, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, le State Hermitage Orchestra de Saint Pétersbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique du Luxembourg, le Slovak Radio Symphony ou encore le Bogota Philharmonic. Il est par ailleurs l’invité du Théâtre des Champs Elysées, du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Cité de la Musique, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de l’opéra de Dijon, de la Phillips Collection à Washington, des festivals du Printemps de Prague, du Mecklenburg-Vorpommern, Olympus à Saint Pétersbourg, de Kuhmo, Gstaad et Deauville, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, du festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Nommé « Soliste de l’Année » aux Victoires de la Musique classique 2018, Victor Julien-Laferrière est lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le Prix de la Fondation Safran pour la Musique 2013. En 2009, il fonde en 2009 le trio Les Esprits en compagnie d’Adam Laloum et Mi-Sa Yang, et a enregistré plusieurs disques tous primés pour le label Mirare. C’est chez ce label qu’est paru en octobre 2016 un album de sonates avec Adam Laloum ayant obtenu un Diapason d’Or de l’Année, “ffff” de Télérama, ainsi que “Choc” du magazine Classica et faisant partie de la sélection des albums de l’année par Le Monde.

En 2018, il sera entre autres l’invité des orchestres de chambre de Paris et Lausanne, ainsi que de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre National de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre National de Lille. Il partira également en tournée au Brésil et se produira en récital à la fondation Louis Vuitton et au théâtre des Champs-Elysées.

En 2019, il fonde l’Orchestre Consuelo qu’il dirige.


Jean Rondeau

Photo : Clément Vayssieres

Artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis janvier 2016

Qualifié par le Washington Post comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique de nos jours », Jean Rondeau est un véritable ambassadeur pour son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire de clavecin ont été salués par la critique, et font de lui l’un des clavecinistes majeurs d’aujourd’hui. 

Après son début avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto Champêtre de Poulenc en 2021, Jean Rondeau poursuit en 2021/22 ses engagements comme soliste jouant le Concerto pour Clavecin et Orchestre de Frank Martin avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Concert Champêtre de Francis Poulenc avec l’Orchestre Philharmonique de Zagreb, et en tournée avec le Freiburger Barockorchester et le Kammerorchester Basel. En musique de chambre, Jean Rondeau partage la scène avec le violoncelliste Nicolas Altstaedt au Staatsoper de Berlin et retrouve ses partenaires du Nevermind Quartet pour des projets d’enregistrement et des concerts à Madrid et la Chaux-de-Fonds ainsi qu’à la Konzerthaus Dortmund et le Wigmore Hall à Londres. Le point fort de la saison 2021-22 est la sortie en février 2022 des Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, un enregistrement que Jean Rondeau envisage depuis longtemps et qui est acclamé par la critique. La tournée associée à cette sortie le voit interpréter les Goldberg dans une quarantaine de salles en Europe, mettant l’accent sur la durabilité avec une logique écologique pour souligner les engagements environnementaux de l’artiste. Cette tournée comprend des concerts à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra de Francfort, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Académie Liszt de Budapest, au Victoria Hall de Genève, à la Philharmonie de Paris et au Wigmore Hall de Londres entre autres. Jean Rondeau est également à l’honneur dans un « Portrait » à la Salle de Musique à la Chaux-de-Fonds, en partenariat avec l’Orchestre de Chambre de Genève qui comprend plus de six concerts (récitals solo, concerts de musique de chambre, et concerts en soliste).
Jean Rondeau est signé chez Erato, ayant enregistré plusieurs albums qui mettent à l’honneur la musique ancienne. L’album qui précède les Variations Goldberg s’intitule Melancholy Grace (2021), salué comme « émouvant […] varié, [et] merveilleux » par le NY Times et « sublime » par Le Devoir. Celui-ci est précédé par Barricades (2020), enregistré avec Thomas Dunford, qui fût acclamé par les critiques, tout comme son enregistrement des sonates de Scarlatti en 2019, qui a remporté le Diapason d’Or de l’Année cette année-là. Ses premières publications incluent son premier album Imagine (2015), qui a reçu le Choc de Classica et la reconnaissance de l’Académie Charles Cros ; Vertigo (2016, lauréat du Diapason d’Or cette année-là), qui rendait hommage à deux compositeurs baroques de sa France natale Jean-Philippe Rameau et Joseph-Nicolas-Pancrace Royer ; et Dynastie (2017), qui explore les concertos pour clavier de Bach et de ses fils Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel et Johann Christian.
Grand promoteur de la musique contemporaine, Jean Rondeau joue en 2018 la première mondiale de Furakèla d’Eve Risser pour clavecin solo au BBC PROMS. Il aborde également ce répertoire en tant que compositeur : en 2016, il compose sa première bande originale pour le film Paula de Christian Schwochow, sorti en avant-première au Festival du film de Locarno la même année.
En plus de ses engagements comme soliste et chef d’orchestre, Jean Rondeau donne régulièrement des masterclasses dans le monde entier. Il a enseigné notamment à l’Académie de Gstaad et à l’Université de Hong Kong.
Jean Rondeau a étudié le clavecin avec Blandine Verlet au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis s’est perfectionné en continuo, orgue, piano, jazz et improvisation, ainsi qu’en direction d’orchestre. Il a complété sa formation musicale à la Guildhall School of Music and Drama à Londres. En 2012, il est devenu l’un des plus jeunes interprètes à remporter le premier prix au Concours international de clavecin de Bruges (MAfestival 2012), à l’âge de 21 ans.


Marie Ythier

Photo : Costanza Canali

Artiste associée depuis juillet 2018

Musicienne classique, mais aussi engagée dans une démarche de création auprès des compositeurs de sa génération, la violoncelliste Marie Ythier a déjà à son actif cinq disques, dont Une Rencontre, autour des oeuvres de Robert Schumann et Tristan Murail (Divine Art Recordings, Naxos 2019), qui a reçu les éloges de la presse internationale. 

Formée auprès d’Anne Gastinel, Miklos Perenyi, Philippe Muller, Gary Hoffmann et Heinrich Schiff, elle est régulièrement invitée dans des salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Auditorium de Dijon…) et se produit en soliste dans le monde entier (Kuhmo Festival, FIMC Lima, Suona Francese Italia, Festival Messiaen au Pays de la Meije, CMMAS de Morelia, CENART de Mexico, Luzern KKL…).

Marie Ythier travaille régulièrement avec des compositeurs tels qu’Ivo Malec, Gilbert Amy, Tristan Murail, Pierre Boulez…et est déjà dédicataire d’une dizaine de pièces écrites pour elle. Elle intègre souvent des ensembles anglais, italiens, allemands, et joue en soliste sous la direction de chefs de renom (P. Boulez, P. Csaba, C. Power…).

Passionnée par la transmission, elle est professeure de violoncelle au CRD d’Aulnay-sous-Bois, au Conservatoire du 15ème arrondissement de Paris, professeure invitée au conservatoire national supérieur de Lima, et donne des masterclasses en France, en Asie et en Amérique latine.

Marie Ythier, de par ses expériences musicales variées, est une artiste dont l’éclectisme et l’ouverture d’esprit se révèlent dans l’intérêt particulier qu’elle voue à la musique nouvelle. Elle aborde aussi volontiers le répertoire de toutes les époques, en musique de chambre ainsi qu’en soliste.

Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux (1er prix du concours de violoncelle des Zonta Clubs, lauréate Mécénat Société Générale, fondation Meyer, Adami…), Marie Ythier est diplômée des CNSM de Lyon et du CNSM de Paris où elle a effectué un 3e cycle supérieur. Marie Ythier est lauréate de la fondation Salabert ainsi que de la Fondation de France pour l’année 2015. Artiste en résidence à Monceau Assurances en 2017, lauréate de la fondation Cordes Sensibles, et enfin artiste associée de l’Adami depuis 2018, Marie Ythier est désormais artiste associée de la Fondation Singer-Polignac depuis juin 2018 et membre actif du Collège Contemporain depuis 2019.

Marie Ythier joue un violoncelle Bernardel Père prêté par l’association Talents et Violoncelles depuis 2019.

Discographie


Augustin Dumay

Augustin Dumay est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de «grand classique-styliste», confirmée par ses enregistrements incontournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms où « l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident » (Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, « sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD), où il « confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).

Augustin Dumay prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-Élysées et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tournée en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : « Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000 ». Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.

Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan. Ce dernier, l’ayant entendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’orchestre philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo. Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’orchestre. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres tels l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra ou le Sinfonia Varsovia. Il occupe depuis 2003 le poste de directeur musical de l’orchestre royal de chambre de Wallonie, et a été nommé en 2011 directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon).

Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à des jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Après deux enregistrements à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra et deux CD avec le pianiste Louis Lortie – Franck & Strauss Violin Sonatas, par « l’un des grands violonistes d’aujourd’hui » (The Strad) et Brahms Sonatas, « un immense bonheur » (La Presse, Montréal), Augustin Dumay revient aux concertos : il a récemment enregistré le Concerto de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia et le Concerto n° 2 de Bartók avec l’orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano.


Ensemble Ouranos

© Edouard Bressy

  • Mathilde Calderini flûte
  • Philibert Perrine hautbois
  • Amaury Viduvier clarinette
  • Rafael Angster basson
  • Nicolas Ramez cor

En résidence depuis 2014. Artiste associé depuis 2020.

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. 

Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire. 

L’ensemble Ouranos entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac en septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié de nombreux festivals en France et à l’étranger, au sein desquels il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, David Grimal, François Salque, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Robert Levin ou encore le Quatuor Hermès. 

En 2017, le quintette accède à la reconnaissance internationale en remportant le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ». 

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong.

Dans la foulée, il remporte le Premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. 
En 2020, l’ensemble Ouranos est devenu artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac. 


En 2021 paraît chez NoMadMusic leur second album, consacré à la musique pour quintette et piano de Jean Françaix, Francis Poulenc et Richrd Strauss en collaboration avec Guillaume Vincent.
L’ensemble a depuis multiplié les apparitions dans de prestigieux festivals en France et en Europe, et continue de partager la scène avec de nombreux artistes de tous horizons.
 
Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vents. Ayant à coeur de transmettre son enthousiasme pour la musique de chambre, l’ensemble crée en décembre 2023 la première édition de son Académie de quintettes à vents, en collaboration et avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac.

Discographie


Ensemble vocal Aedes

© William Beaucardet

L’ensemble est artiste associé, en résidence depuis 2008

Aedes est le fruit d’une aventure humaine initiée en 2005 par Mathieu Romano. Chœur parmi les plus renommés de France, il compte 17 chanteurs et chanteuses unis par une même ferveur pour l’art choral qu’ils servent au plus haut niveau.

Aedes explore toutes les époques, de la musique baroque aux répertoires des XXe et XXIe siècles, jusqu’à la création contemporaine. L’ensemble se distingue dans des programmes originaux sous forme de spectacles mis en scène, de collaborations avec des artistes issus d’autres univers (danse, théâtre, arts visuels…) et d’incursions dans divers genres musicaux, tels que la chanson française ou le flamenco.

Doué d’une grande présence scénique, Aedes est salué et régulièrement invité en tant que chœur d’opéra sur les plus belles scènes lyriques françaises. L’ensemble se produit dans de nombreuses salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Palais de Chaillot… Il participe, entre autres, aux festivals d’Aix-en-Provence, de La Chaise-Dieu, de Besançon, de Radio France Montpellier, à La Folle Journée de Nantes, aux Rencontres Musicales de Vézelay. Il est présent sur les scènes européennes, à Vienne (Konzerthaus, Musikverein), Amsterdam, Cracovie, Grenade (Festival International de Musique et de Danse).

La musique du XXe siècle et la création contemporaine tiennent une place essentielle dans les activités de l’ensemble. Sa riche discographie consacrée au répertoire sacré et profane de cette période a reçu l’accueil enthousiaste du public et de la critique.

Aedes collabore avec des formations renommées dans l’interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire vocal et instrumental (Les Siècles, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Latvian Radio Choir…).

Domicilié dans la Somme, Aedes est reconnu en tant que « pôle culturel ressource » du département. Il y œuvre, ainsi que dans toute la région Hauts-de-France, afin de structurer la filière voix et faire rayonner le chant choral.

Son programme d’actions culturelles comprend des concerts dans les établissements de santé et de soin, ainsi que des formations en chant et direction de chœur destinées aux jeunes professionnels ainsi qu’aux amateurs. Il accompagne le développement de la pratique vocale à l’école et contribue à la formation d’un chœur académique pour les enseignants, en partenariat avec l’Académie d’Amiens.

La saison 2025-2026 sera celle des 20 ans d’Aedes. Elle sera nourrie de multiples projets emblématiques du savoir-faire de l’ensemble, notamment la sortie d’une intégrale des pièces a cappella de Francis Poulenc à l’automne 2025.

Mathieu Romano, direction

Chef polyvalent et en quête perpétuelle d’expériences nouvelles, Mathieu Romano met à profit sa grande connaissance des voix solistes, du chœur et de l’orchestre pour aborder tous les genres, de la musique baroque à la création contemporaine en passant par le symphonique, aussi à l’aise sur scène qu’en fosse d’opéra. 

Lors de son Master en direction d’orchestre du CNSM de Paris, il bénéficie des conseils de chefs tels que François-Xavier Roth, Pierre Boulez, Susanna Mälkki et Zsolt Nagy. Son parcours l’amène ensuite à travailler comme chef assistant auprès de David Zinman, Dennis Russell Davies, François-Xavier Roth, Paul Agnew ou encore Marc Minkowski. 

Il travaille avec des ensembles tels que Les Siècles, le RIAS Kammerchor, l’Orchestre Français des Jeunes, le NFM Choir, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Latvian Radio Choir, l’Orchestre de Caen ou encore le Chœur de Radio France. Il dirige également des productions d’opéra, notamment à l’Opéra Comique (avec l’Orchestre de chambre de Paris, Les Frivolités Parisiennes ou encore la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique), ainsi que des projets contemporains avec l’Ensemble Itinéraire.  

Avec l’ensemble Aedes, dont il est fondateur et directeur artistique, il se produit dans les plus grandes saisons musicales. Sa riche discographie consacrée à la musique a cappella est saluée par le public et la critique. 

Impliqué dans les actions d’accessibilité et d’éducation à la musique, il a notamment dirigé un orchestre DEMOS en Nouvelle-Aquitaine de 2017 à 2020. Il initie également des actions de formation des musiciens amateurs, des enfants, ainsi que des jeunes talents, notamment dans le cadre de son implantation en région Hauts-de-France et plus particulièrement dans le cadre d’un partenariat privilégié avec l’Abbaye de Saint-Riquier et le département de la Somme.

Pour ses réalisations en tant que musicien, il est nommé Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres

Discographie sélective


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