Quatuor Zahir

  • Guillaume Berceau saxophone soprano
  • Etienne Brossard saxophone alto
  • Florent Louman saxophone ténor
  • Joakim Ciesla saxophone baryton

Artiste résident depuis juillet 2019

Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale. Les musiciens ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et
de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean-François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019. En 2018, le Quatuor produit son premier disque « Zahir » sous le label Klarthe. On retrouve dans cet enregistrement les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes : Félicien Brut,
Jean-Charles Richard, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux, ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

A huge range of dynamics, virtuosic romps, contagious enthusiasm, and hyper-expressive playing (The American Record Guide)
Ce quatuor de saxophones écarte tous ses concurrents par son audace, la liberté du geste, une virtuosité naturelle et souple, sa ligne artistique, ses lumineux engagements… La couleur et la sonorité ronde et envoûtante subjuguent. Superbe complicité sonore du début à la fin. (Classique News)

Discographie

L’Heure bleue

Aparté, 2024

Zahir

Klarthe, 2019

 Vidéos


Quatuor Elmire

  • David Petrlik, Yoan Brakha violon
  • Hortense Fourrier alto
  • Rémi Carlon violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)


Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve […] (Diapason)


Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière […] (Diapason)


Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève 2023 par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à
Copenhague.
Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian.
L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

Photos : Amaury Viduvier


Les Apaches

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2019

L’Ensemble Les Apaches est un groupe instrumental à géométrie variable, dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. Il est composé de jeunes musiciens professionnels, parmi les plus doués de leur génération, et passionnés par la création musicale. Il s’inscrit au sein d’un collectif plus large, pluridisciplinaire, associant des artistes issus d’univers connexes : compositeurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, vidéastes, danseurs, comédiens…

Leur objectif commun est de créer et de diffuser des spectacles mêlant la musique d’aujourd’hui avec des œuvres du répertoire, en correspondance avec d’autres arts du spectacle vivant. Les jeunes talents de l’ensemble, associés à des artistes confirmés, croisent leurs regards et décloisonnent les disciplines artistiques. Le nom du collectif, fondé par Julien Masmondet et Pascal Zavaro, fait référence au groupe artistique français réuni vers 1900 autour de Maurice Ravel et composé principalement de musiciens, poètes, sculpteurs et critiques. Devenue un symbole de l’effervescence intellectuelle et culturelle qui agite Paris au début du 20èmesiècle, cette bande d’amis, baptisée la Société des Apaches, a participé aux révolutions de son temps par des influences mutuelles, en brisant toute forme de routine et d’académisme.

L’ensemble est constitué à ce jour de 15 à 25 jeunes musiciens professionnels selon les projets. Tous ont entre 20 et 30 ans ; ils sont brillants, audacieux et exaltés par leur métier. Ils ont choisi de se réunir par passion et se reconnaissent par leurs affinités communes pour les arts sous toutes leurs formes. Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui. Ils sont issus des meilleures écoles, telles que les CNSM de Paris et de Lyon ou l’Ecole Normale de Musique de Paris, et ont remporté des prix dans de grands concours internationaux.

Les Apaches se sont réunis pour la première fois en avril 2018 lors de la création mondiale de Manga-Café de Pascal Zavaro et de Trouble In Tahiti de Leonard Bernstein. Les représentations au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort puis à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, ont remporté un vif succès, à la fois auprès du public et de la presse. Cette première production lyrique a donné lieu à un enregistrement discographique, sorti chez le label Maguelone en septembre 2018.

Dès leur première saison en 2019-20, Les Apaches sont accueillis par la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artistes résidents ; par la Fondation Royaumont dans le cadre du programme Incubateur ; ils s’associent avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ecole Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot pour un partenariat pédagogique autour de la classe de direction d’orchestre. Les différents projets de l’Ensemble sont programmés sur la scène du Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort et à Paris au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

« Un immense bravo au jeune ensemble Les Apaches, collectif rebelle et pacifique, décidément à suivre, et à Julien Masmondet, son chef et fondateur, qui tient le tout avec talent et offre de sa fosse un spectacle de rythmes, de dynamiques et de couleurs. » – Gaëlle Le Dantec – Concerclassic – Juin 2018


Julien Masmondet direction

Julien Masmondet développe une carrière internationale très prometteuse et multiplie les projets. Révélé lorsqu’il était chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, il enchaîne aujourd’hui les invitations en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Lille … Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Vérone, Québec, Naples …) et les collaborations avec des solistes comme Emanuel Ax, Tabea Zimmermann, Seong-Jin Cho ou Karine Deshayes. Tous saluent sa musicalité instinctive, son intelligence affûtée, son énergie et son implication.

Il a enregistré récemment plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra.

Passionné de rencontres et d’échanges culturels, il est depuis 2005, directeur artistique du festival Musiques au Pays de Pierre Loti dont la programmation associant musique et littérature se consacre à la redécouverte d’un répertoire français rarement joué. Il vient également de fonder un collectif d’artistes, l’ensemble Les Apaches, avec l’ambition de créer des concerts singuliers et novateurs mêlant musiques d’aujourd’hui et œuvres du répertoire.

Julien Masmondet a étudié à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il intervient aujourd’hui comme professeur de la classe de direction d’orchestre aux côtés de Dominique Rouits. Il a également travaillé auprès de chefs comme Louis Langrée, Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnanyi, Yutaka Sado, David Zinman et Bertrand de Billy.


Le Furor Poetico

Artiste résident depuis juillet 2021

Le nom de la compagnie est en lien avec la colère, moteur de créativité, d’énergie et de passion, comme force pour faire bouger notre monde. La colère permet d’accéder à une intensité émotionnelle qui élargit l’espace pour l’imaginaire. La colère créatrice des êtres féminins est largement sous-exploitée.

Furor Poetico met en lumière des écritures scéniques féminines et pense la création d’imaginaires comme émancipatrice pour modifier le quotidien. La manière d’agir sur scène ou dans la vie compose un même geste afin que création et transmission puissent se répondre et se nourrir. Le travail de la compagnie repose sur la concrétisation scénique de nouvelles réalités, pour faire prendre conscience au spectateur de sa propre capacité à développer son imaginaire.

Furor Poetico a le projet dramaturgique et social de développer une série de spectacles et d’actions. La musique et son incarnation physique est le point de départ des réflexions animant la compagnie. Elle défend un médium sonore autonome et indépendant des mots et du langage écrit, afin que ses propres imaginaires naissent sur un plateau. La rencontre entre l’artiste sonore et les objets auquel il fait face, produit une parole autre. La capacité du corps à mettre en mouvement des images, par la fusion de la danse, du son et de la matière, est libérateur pour s’émanciper du monde.

Furor Poetico est une compagnie transdisciplinaire. Elle a le projet d’explorer les limites d’un corps avec un instrument de musique et souhaite exploiter les possibilités chorégraphiques, théâtrales, et plastiques afin de développer son univers. La compagnie place l’artiste dans une zone incertaine, qu’iel ne connait pas, afin que naisse une poésie singulière. C’est ce regard autre, en-dehors, sur une pratique artistique qui l’intéresse.
Elle souhaite qu’une confusion se créée sur scène : la.e spectateur.ice ne doit plus savoir s’il est venu voir de la danse, de la musique, de la performance plastique ou du théâtre.


Lili Gomond direction artistique

Née en 1999, Lili GOMOND débute le saxhorn à 7 ans et se promet de donner à son instrument méconnu une place au-devant de la scène. Elle est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2017. Une double opération pulmonaire fera l’objet d’une remise en question instrumentale, musicale et artistique importante en 2016. Ce réapprentissage la conduira à construire son rapport à la scène et à la création.

Elle prend conscience du statut de créateur et interprète qu’elle souhaite développer par une approche transdisciplinaire. Elle réalise son monde artistique de façon autodidacte. En 2019, elle créée avec le soutien de Xavier DELETTE, un Opéra à partir du texte de la Machine Infernale de Jean COCTEAU. Sa mise en scène fait l’objet d’un regard bienveillant de la part d’Armelle HELIOT dans le Figaro (5 mai 2019). A la suite de spectacle, la direction de la compagnie Le Furor Poetico lui est confiée, afin de développer sa quête d’«art total».

Elle écrit depuis juin 2019 son spectacle [Ceci est un adieu au langage] dont elle imagine la dramaturgie, la mise en scène, la scénographie, la chorégraphie, les lumières et la musique. La création est prévue pour l’automne 2023 au Collectif 12. Elle est soutenue par le 104 Paris, le Collectif 12, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres. En septembre 2021, elle est lauréate de la Bourse FoRTE Talents Émergents d’Ile de France pour cette création et est parrainée par la compagnie Le Balcon. Elle est également artiste-résidente à la Fondation Singer-Polignac.

En parallèle du travail pour sa compagnie, elle approfondit ses connaissances à travers la pratique du jazz Conservatoire de Montreuil. Elle se nourrit également de cours de théâtre à L’École du Jeu et de cours de danses (Centre de danse du Marais, Micadanses et La Ménagerie de Verre). Lili est également artiste-intervenante chez Démos. Elle a participé aux spectacles « L’œil et l’Oreille » et « Femme Capital » avec l’Orchestre de spectacle de Montreuil, « Les Pièces Manquantes » et « Toute la vérité » avec Adrien Béal ; ainsi qu’à L’Autre Festival, le Classical Beat Festival et sur des productions du Balcon (cycle Licht Stockhausen). Lili participe au projet Opéra De-Ci De- Là » du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’académicienne en 2021 et comme artiste invitée en 2022. Enfin, elle travaille avec Camel Zekri et Okba Soudani durant l’Académie de musiques transculturelles 2022 de la Fondation Royaumont.

Jean-Paul Gasparian

Photos : JB Millot

Artiste résident junior depuis 2020

Jean-Paul a publié au printemps 2019 son deuxième enregistrement solo pour le label Évidence, consacré à Chopin, qui a été accueilli avec enthousiasme par la presse internationale. En 2018 un premier CD était sorti pour le même label, dédié à la musique russe (Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev), et unanimement salué par la presse (5 diapasons, 5 étoiles Classica). En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui offre l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves, dont la parution est prévue en 2021.

Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015 et Arthur Rubinstein (Tel-Aviv) en 2017. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Orchestre National d’Ile-de-France, les Bremer Philharmoniker, la Robert-Schumann-Philharmonie de Chemnitz, la Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium de Winterthur, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Symphonique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de la région de Murcie, l’Orchestre Symphonique de Valence (Espagne), l’Orchestre Symphonique de Caen, dans des concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Salle Molière (dans le cadre de la série « Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv en 2014), Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Piano en Valois, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Midi-Minimes de Bruxelles, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Kissinger Sommer Festival.

Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, et Tatiana Zelikman. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie.

Jean-Paul est soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la musique. Il est également, depuis l’été 2017, un artiste Steinway.

Discographie


Gaspard Thomas

Artiste résident junior depuis juillet 2021

Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.


Trio Moreau

  • David Moreau violon
  • Edgar Moreau violoncelle
  • Jérémie Moreau piano

Artiste résident depuis 2020

David Moreau violon

Né en 1998 à Paris, David Moreau est issu d’une fratrie de musiciens. Il commence le violon à 5 ans selon la méthode Suzuki. Il étudie avec Suzanne Gessner au CRR de Paris, puis rentre à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la
classe de Boris Garlitsky en 2014. Il étudie parallèlement en musique de chambre dans la classe de Claire Désert et Ami Flammer.
Il participe à de nombreuses masterclasses, avec entre autres Pavel Vernikov, Stéphan Picard, Patrice Fontanarosa, Itamar Golan, Franz Helmerson, Ivry Gitlis, Pamela Franck, Sadao Harada… et prend part à beaucoup d’académies en Italie, Angleterre, Autriche, Allemagne…
David se produit souvent en récital ou en concerto en France comme à l’étranger. En 2015, il est invité par Renaud Capuçon pour se produire en musique de chambre dans le cadre du Festival De Pâques d’Aix en Provence. 
En 2017 il est lauréat de la bourse Berthier, est sélectionné pour participer à l’Academie Seiji Ozawa en Suisse et se produit au Victoria Hall de Genève, ainsi qu’à la Fondation Louis Vuitton. Il est ensuite invité par Jean-Jacques Kantorow pour jouer avec l’Orchestre de Douai Région Hauts-de-France le concerto de Mendelssohn.
En septembre 2017 il intègre la Barenboïm-Saïd Akademie à Berlin dans la classe de Mihaela Martin, et bénéficie des précieux conseils de Daniel Barenboim.
Particulièrement attaché au répertoire de musique de chambre, il se produit dans de nombreux festivals en France (Orangerie de Sceaux, Piano au Palais d’Albi, Perros-Guirec, Bélaye, Classique au port La Rochelle, Les Vacances de monsieur Haydn, etc).

Depuis 2018, il est membre régulier du Boulez ensemble, ainsi que du West-Eastern Divan Orchestra.
En décembre 2020 paraîtra son premier enregistrement chez Erato aux côtés de ses frères et sœur, dans lequel il joue des œuvres de Korngold et Dvorak.
En 2020-2021, il fera ses débuts notamment avec l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, au Festival de Saint-Denis, aux Pianissimes, ou encore au festival de La Roque-d’Anthéron.

Il joue un violon « Giovanni Francesco Pressenda » généreusement prêté par le Fonds instrumental français.


Edgar Moreau violoncelle

Lauréat des concours Rostropovitch 2009, Tchaikovsky 2011 et des Young Concert Artist 2014, Edgar Moreau, né en 1994, commence le violoncelle à 4 ans. Parallèlement à l’apprentissage du piano, il étudie avec Philippe Muller au CNSM de Paris et se perfectionne auprès de Frans Helmerson à Kronberg. Il fait ses débuts dans le concerto de Dvorak avec l’Orchestre du Teatro Regio de Turin à l’âge de 11 ans. 
Il se produit dans les salles du monde entier les plus prestigieuses, notamment le Carnegie Hall de New York, la Philharmonie de Berlin, le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Hollywood Ball à Los Angeles, la Philharmonie de Paris et le Théâtre des Champs-Elysées, l’Elbphilharmonie à Hamburg, Suntory Hall à Tokyo, le Seoul Art Center, le Victoria Hall de Genève, le Palau de la Musica Catalana de Barcelone, la Scala de Milan, la Fenice de Venise, le Wigmore Hall, ainsi que dans les festivals de Verbier, Salzbourg, Gstaad, Montreux, Edinbourg, Saint-Denis, Menton, Colmar, Lugano etc.

Il collabore avec des chefs d’orchestre de renommée internationale tels que Gustavo Dudamel, Valery Gergiev, Francois-Xavier Roth, Tugan Sokhiev, Manfred Honeck, Lahav Shani, Mikko Franck, Jakub Hrusa, Alain Altinoglu, Pablo-Heras Casado, Vasily Petrenko, Jukka-Pekka Saraste, Lionel Bringuier et se produit avec les orchestres comme l’Orchestra Nationale de Santa Cecilia, London Symphony, London Philharmonia, Royal Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Malher Chamber Orchestra, Orchestre de Paris, Munich Philharmonique, Philharmonique de Radio France, Seattle Symphony, Filarmonica della Scala, Orchestre National de France, Saint Petersburg Philharmonic, Simon Bolivar Orchestra, Malaysian Philharmonic Orchestra, Tokyo Metropolitan Orchestra etc.
La musique de chambre occupe une place privilégiée dans sa carrière et il a comme partenaire: Martha Argerich, Yo-Yo Ma, Renaud Capuçon, Khatia Buniatishvili, Nicholas Angelich, Andras Schiff, Emmanuel Pahud, Sergey Babayan, Lisa Batiashvili, Julian Rachlin, Alexey Volodin, Bertrand Chamayou, Daniil Trifonov, David Kadouch, entre autres, ainsi que ses frères et soeur également musiciens.
En 2014, Edgar sort son premier album chez Erato, Play, avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, puis Giovincello, concertos baroques avec l’ensemble Il Pomo d’Oro et Riccardo Minasi, récompensé du prix ECHO Classik 2016, disque dévolu aux sonates et trios de Debussy (Erato, Warner); plus récemment, un récital en duo avec David Kadouch consacré à Franck, Poulenc, Strohl et De la Tombelle, ainsi que les concertos d’Offenbach et de Gulda avec Les Forces Majeures et Raphaël Merlin.
Il a obtenu 2 Victoires la Musique Classique en 2013 et 2015 et a remporté un ECHO Classik en 2016. Il est également lauréat des ECHO Rising Stars en 2017.

Il a bénéficié du soutien de la Fondation Banque Populaire, de la Fondation d’entreprise Safran, il est Révélation instrumentale classique Adami 2012, ainsi que Prix Jeune Soliste des Radios Francophones Publique 2013.
Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1711 et un archet de Dominique Peccatte.


Jérémie Moreau piano

Jérémie Moreau, né en 1999, commence le piano à 7 ans avec Françoise Ragon. Il intègre le CNSM de Paris en 2015 dans la classe de Denis Pascal puis en 2018 avec Sir András Schiff à la Barenboïm-Saïd Academy de Berlin. Il se produit en récital dans différents festivals tels Lisztomanias à Chateauroux, Festival Chopin à Bagatelle et à Nohant, Classique au Port à La Rochelle, Sommets-Musicaux de Gstaad, Les Pianissimes à Paris… Il joue aussi régulièrement en musique de chambre, notamment avec ses frères et soeur, à Séoul (Seoul Art Center), L’Orangerie de Sceaux, aux Flâneries musicales de Reims et Boulez Saal à Berlin.

Ensemble Jupiter

Artiste résident depuis 2020

Note d’intention

Au sein de Jupiter, j’ai souhaité réunir un collectif de musiciens exceptionnels de la nouvelle génération, rencontrés au cours de collaborations avec de nombreux ensembles. Chaque artiste invité à rejoindre ce projet est brillant dans la maîtrise de son instrument et certains sont déjà renommés en tant que solistes. La grande liberté que chacun a pu acquérir au fil de ses projets et le choix d’une recherche et d’une compréhension commune de la musique permettront de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés.

La musique ancienne a connu une grande période de redécouverte, grâce à des pionniers tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Jordi Savaii, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Il est à présent de notre responsabilité, génération ayant grandi avec cette musique, de continuer à la faire vivre tout en la rendant plus moderne, en montrant à quel point elle peut être accessible et combien elle peut toucher les cœurs. L’écoute, l’improvisation et l’énergie ainsi qu’une vision globale commune en seront la clef. Toutes nos expériences passées, ainsi que notre travail collectif au sein de Jupiter nous permettront d’acquérir cette grande liberté qui rendra la musique extrêmement vivante et je l’espère, touchante. »

Thomas Dunford


Thomas Dunford direction artistique

Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans grâce à sa professeure Claire Antonini. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité dans la classe de Charles-Edouard Fantin, puis à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il participe à de nombreuses masterclasses avec des luthistes tels que Rolf Lislevand, Julian Bream, Eugène Ferré, Paul O’Dette, Pascale Boquet, Benjamin Perrot et Eduardo Eguez.
De 2003 à 2005, Thomas fait ses débuts en jouant le rôle du luthiste dans La Nuit des Rois de Shakespeare sur la scène de la Comédie Française. Depuis, il donne des concerts dans le monde entier : Carnegie Hall et Frick Collection à New York, Wigmore Hall de Londres, Washington Kennedy Center, Vancouver Recital Society, Palau de la Musica à Barcelone, Philharmonies de Paris et Berlin, TAP Poitiers, WDR Cologne, Bozar Bruxelles… Il participe aux grands festivals tels que Saintes, Radio-France Montpellier Occitanie, Ambronay, Leipzig Bachfest, Utrecht, Folles Journées de Nantes et d’autres encore. Il joue aussi en Angleterre, Ecosse, Irlande, Islande, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Pologne, Hongrie, Roumanie, Estonie, République Tchèque, Danemark, Etats-Unis, Brésil, Colombie, Chili, Mexique, Israël, Chine, Japon et Inde.
Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer ou à diriger de nombreux ensembles et orchestres parmi lesquels on peut citer Les Arts Florissants, l’Academy of Ancient Musik, La Cappella Mediterranea, Pygmalion… Il dirige aussi depuis 2017 des productions à l’Opéra
Lafayette à Washington.
En 2018, il crée son propre ensemble Jupiter, qui regroupe des musiciens tels que Lea Desandre, Jean Rondeau, Sophie Gent, Théotime Langlois de Swarte, Bruno Philippe, Peter Whelan… Leur premier disque consacré à Vivaldi, multi-récompensé, est sorti chez Alpha en 2019. Parmi leurs prochains projets, citons un programme de Mardrigaux de Monteverdi et Amazones, un programme de récital franco-italien avec Lea Desandre. Jupiter est d’ores et déjà programmé dans les plus grandes salles d’Europe et des États-Unis : Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, Auditorium Radio-France, ElbPhilharmonie Hambourg, Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Précédemment, Thomas Dunford a reçu de nombreuses récompenses pour ses disques solo (chez Alpha) : Lacrimae en 2012, Labirinto d’Amore en 2014 et les Suites de Bach solo en 2018. 

Thomas Dunford est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore dans des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo Garcia Alarcon, Nicola Benedetti, Keyvan Chemirani, William Christie, Jonathan Cohen, Christophe Coin, Iestyn Davies, Lea Desandre, Isabelle Faust, Bobby McFerrin, Philippe Herreweghe, Monica Huggett, Alexis Kosenko, Francois Lazarévitch, Anne-Sophie von Otter, Trevor Pinnock, Patricia Petibon, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Hugo Reyne, Anna Reinhold, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry… Il joue notamment au sein de plusieurs duos constitués : avec le claveciniste Jean
Rondeau, avec la mezzo-soprano Lea Desandre ou encore avec le contre-ténor Iestyn Davies.


La Tempête

Artiste résident depuis juillet 2018.

Compagnie vocale et instrumentale, La Tempête est fondée en 2015 par Simon-Pierre Bestion. Celui-ci est alors animé d’un profond désir d’explorer des œuvres en y imprimant un engagement très personnel et incarné, proche des démarches présentes dans le spectacle vivant. Il réunit pour ce faire des artistes issus d’horizons variés et compose un collectif au tempérament fort.

Le répertoire de l’ensemble traverse, par l’essence même de son projet, beaucoup d’esthétiques, se nourrissant principalement des musiques anciennes voire traditionnelles mais aussi des répertoires modernes et contemporains.

La proposition de la compagnie est centrée sur l’immersion sensorielle du spectateur, la recherche d’un moment propre à chaque rencontre entre un lieu, des artistes et un public et trouvant sa source dans l’écriture et l’esprit des œuvres qu’elle interprète. La Tempête questionne ainsi sans cesse la forme du concert, offrant des performances spatialisées ou mises en scène, en collaborant avec d’autres disciplines (musiques électroacoustiques, théâtre, danse, lumière, vidéo, mapping) ou en interprétant des œuvres ou des programmes par cœur.

La multitude des talents – issus de diverses disciplines – qui composent le collectif permet d’aborder ces thèmes sous un angle non seulement musical mais également corporel et scénique. La place du corps de l’artiste dans l’acte sonore et son rapport à l’œuvre sont ainsi pleinement envisagés.

La Tempête est accompagnée depuis 2013 par la Fondation Orange et depuis 2015 par Mécénat Musical Société Générale. Elle reçoit également le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Drac Nouvelle-Aquitaine), de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Corrèze et de la ville de Brive-la-Gaillarde.

La Tempête est membre de la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés (Fevis) et du syndicat Profedim.

Simon-Pierre Bestion direction

Né en 1988, Simon-Pierre Bestion se forme au Conservatoire à rayonnement régional de Nantes où il obtient un prix d’orgue dans la classe de Michel Bourcier, ainsi qu’un prix de formation musicale. Il travaille parallèlement le clavecin avec Laure Morabito et Frédéric Michel, et enrichit sa formation de claviériste de master-classes avec Jan-Wil- lem Jansen, Francis Jacob, Benjamin Alard, Martin Gester et Aline Zylberach. Il est finaliste en 2006 du concours international d’orgue de Béthune. Il se produit régulièrement en tant que continuiste au sein des ensembles Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain) et Insula Orchestra (dir. Laurence Equilbey).

Son goût pour la composition et la musique contemporaine l’amène à découvrir la polyphonie vocale et la richesse du travail choral. Il se forme alors à la direction de chœur auprès de Valérie Fayet au CRR de Nantes, et chante sous sa direction dans le chœur de l’orchestre national des Pays de la Loire. Il intègre ensuite le CNSMD de Lyon dans la classe de Nicole Corti, et reçoit les conseils précieux de chefs tels que Régine Théodoresco, Roland Hayrabédian, Geoffroy Jourdain, Joël Suhubiette, Dieter Kurz, Timo Nuoranne…

Au cours de sa formation il est aussi fortement nourri par ses rencontres avec Bruno Messina (ethnomusicologie et culture musicale), Claire Levacher (direction d’orchestre), Dominique Moaty (chant) et Thomas Lacôte (harmonie et écriture).

Sa passion pour la musique ancienne et la direction l’amène à fonder en 2007, avec la gambiste Julie Dessaint, l’ensemble de musique de chambre Europa Barocca. Il complète cette phalange instrumentale par la création du chœur Luce del Canto, ensemble vocal composé de jeunes chanteurs semi-professionnels.

Fortes de leur évolution professionnelle, ces deux formations se réunissent en 2015 pour devenir la compagnie La Tempête.

Discographie

Photo : © Hubert Caldagues Photoheart


Collectif G.

Artiste résident depuis juillet 2021

Le Collectif G, est constitué des pianistes Maroussia Gentet et Matvey Zheleznyakov, la soprano Marie Soubestre et la violoniste Apolline Kirklar. Musiciens investis dans la musique d’aujourd’hui, ils sont attachés à développer leur propre répertoire en collaboration avec des compositeurs : des œuvres qui intègrent dès leur conception la dimension gestuelle et performative des musiciens.

S’interrogeant sur la perception de la gravité et comment elle influe sur la présence scénique, l’interaction entre les interprètes et le rapport au mouvement, il propose au public une remise en perspective de l’écoute gestuelle et musicale. Cette exploration les mène à développer un langage sans frontières entre sons et gestes où la résonance devient le matériau théâtral. Telle une entité, elle est support de points de rencontres, redéfinissant l’espace sonore et la vision de la relation et de l’interaction musicale et artistique. Le geste est exploité comme élément initiateur de l’interprétation, provoquant l’intention, l’échange dans un positionnement scénique renouvelé par une écoute théâtralisée par le mouvement.


© OLG/CLP - 2025