Trio Zeliha

en résidence depuis juillet 2022

  • Jorge González Buajasán piano
  • Manon Galy violon
  • Maxime Quennesson violoncelle

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022. 

Le Trio Zeliha a enregistré son premier CD chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler ; ce dernier parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les Critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres. Ils ont été invités à se produire à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo en novembre 2020 dans le cadre des séries de musique de chambre de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

En avril 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, dans le triple concerto de Beethoven. 

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, ils sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth (Waterloo), et se perfectionnent également dans la classe de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

En solo, Manon effectue un « Certificat Masterclass » (3eme cycle) chez Julia Fischer à la Hochschule de Munich ; Jorge et Maxime terminent de leur côté un DAI au CNSMDP et ce dernier étudie également à la Chapelle Reine Elisabeth en Belgique, dans la classe de Gary Hoffman. 

Photo : Jean-Baptiste Millot

Léa Hennino

 

en résidence depuis 2022

Reconnue comme l’une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa est une partenaire de musique de chambre recherchée. Elle collabore avec des artistes tels que Quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, Francois Salque, David Kadoush, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capuçon, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal…sur de grandes scènes internationales et lors de festivals.

En 2014, elle prend notamment part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart aux côtés de Gérard Caussé, Clemens Hagen, Alina Ibragimova et Renaud Capuçon, qui l’invite régulièrement au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence.

En 2016, elle fait ses débuts avec l’orchestre philharmonique de Hradec Kralové en République Tchèque dans le concerto rhapsodie de Martinü et joue la symphonie concertante de Mozart avec le violoniste Gilles Colliard et l’Orchestre de chambre de Toulouse en 2018. En 2019, l’Orchestre de Picardie l’invite à tenir la partie d’alto solo du poème symphonique de Don Quichote de Strauss, aux côtés du violoncelliste Sébastien Hurtaud et dirigé par Arie Van Beck. 

Depuis 2016, Léa est également artiste associé d’I Giardini, collectif d’artistes engagés, réunis par le pianiste David Violi et la violoncelliste Pauline Buet autour d’une sensibilité commune. Espace de liberté et d’exploration, I Giardini s’inspire de la variété des sonorités et personnalités de l’ensemble pour révéler un univers romantique unique conjuguant exigence musicale et ouverture à toute forme d’expression. Leur dernier enregistrement Nuits en collaboration avec la chanteuse Véronique Gens est paru au printemps 2020.

Léa est aussi une invitée régulière du Centre de musique de chambre de Paris, Salle Cortot. La troupe réinvente le concert sous forme de spectacle où les musiciens jouent de mémoire et valorisent le répertoire par une mise en espace dirigée par le violoncelliste Jérome Pernoo.

Léa est une musicienne appréciée de l’ensemble Les Dissonances, créé par le violoniste David Grimal et poursuivant un cycle de recherche artistique consacré au grand répertoire de chambre et symphonique, en s’émancipant de la direction d’un chef. Les musiciens sont animés par le désir commun d’une collaboration collégiale fondée sur l’écoute et le partage.

Née en 1991, Léa débute son apprentissage au CRR de Paris dans la classe de Carole Dauphin. Elle intègre rapidement le CNSMD de Paris où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué et effectue un échange Erasmus à Genève, dans la classe de l’altiste japonaise Nobuko Imai. Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich et devient académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne. Pour enrichir sa formation, Léa est sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne) où elle se produit lors de concerts et master classes avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle… Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 et un archet de Thierry Doison.

Photo : Caroline Doutre


Quartetto Eos

en résidence depuis juillet 2022

  • Elia Chiesa, Giacomo Del Papa violon
  • Alessandro Acqui alto
  • Silvia Ancarani violoncelle

Fondé en 2016 au sein du Conservatoire S. Cecilia de Rome, le Quatuor Eos a très rapidement attiré l’attention du milieu musical pour la fraîcheur et la profondeur de ses interprétations qui lui valurent de remporter le Prix Farulli 2018 décerné par la critique musicale italienne dans le cadre du Prix Franco Abbiati.

Les musiciens préparent actuellement un Master de musique de chambre à la Hochschule Lucerne auprès d’Isabel Charisius du Quatuor Alban Berg et reçoivent les conseils de grands maîtres tels Alfred Brendel, Corina Belcea (Quatuor Belcea), Eckart Runge, Patrick Jüdt (ECMA), Lawrence Dutton (Emerson Quartet) et le Jerusalem Quartet. Ils ont également suivi des cours pour quatuors à cordes de la Stauffer Academy à Cremona dans la classe du Cremona Quartet.

Le quatuor est lauréat de plusieurs concours internationaux et nationaux, comme le concours Anton Rubinstein à Düsseldorf, le Sergio Dragoni Competition à Milan (2019), et le concours Orpheus à Winterthur (2020).

Le Quatuor Eos se produit régulièrement sur la scène d’importantes institutions européennes telles la Società del Quartetto de Milan, the IUC (Rome), la Filarmonica Romana, la Gioventù Musicale d’Italia, la Filarmonica di Rovereto, l’Association Scarlatti de Naples, la Philharmonie de Paris, Ticino Musica, la Swiss Foundation de Bâle et bien d’autres.

L’ensemble se produit aux côtés de musiciens renommés comme Calogero Palermo (clarinette solo du Royal Concertgebouw Orchestra), Gustavo Nuñez (premier basson du Concertgebouw Orchestra), le Jerusalem Quartet et Enrico Dindo. Il a déjà été invité par la radio Rai Radio3 et la chaîne Rai 5.

En 2022 paraîtra un disque entièrement produit et financé par Da Vinci Records avec des œuvres de Janáček, Mendelssohn et Webern.

Les musiciens enregistreront en 2023 la musique d’Ermanno Wolf-Ferrari pour le label Brilliant Classic.

Le Quatuor Eos joue sur un quatuor d’instruments du luthier Peter Greiner, gracieusement prêté par Valentin Erben du Quatuor Alban Berg.

Photo : Flavio Ianniello

Pedro Garcia-Velasquez

En résidence depuis juillet 2019, artiste associé depuis 2022

Compositeur et co-directeur artistique du Balcon, Pedro Garcia-Velasquez multiplie les pistes de recherche créatrice, dans une constante volonté d’expérimentation et de transgression. Lauréat en 2016 du prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts, il s’intéresse également de près à la transdisciplinarité des arts et des sciences, voyant dans la musique et ses différents paramètres (timbre, rythme, réflexes…) le moyen d’une recherche fondamentale de l’Autre.

Pedro grandit à Cali, en Colombie, encerclé par les parcs naturels, les montagnes et les rivières. Il apprend le violon dès son enfance et épargne sans relâche sa petite monnaie pour se procurer quelques disques des grandes pièces du répertoire. À l’âge de quatorze ans, le jeune homme commence à écrire de petites pièces jazz ou baroques. Au lycée, il suit déjà un cycle supérieur de violon, et sa rencontre avec un professeur de théorie musicale, Alvaro Gallego, marque son approche de la musique : à travers une étude parallèle d’une œuvre du compositeur colombien Cesar Potes et du Sacre du Printemps de Stravinsky, Pedro Garcia-Velasquez prend soudain conscience de ce qu’il nomme la « puissance souterraine de la musique » et décide de faire de la composition son métier. Après avoir étudié auprès d’Harold Vasquez-Castañeda, professeur à l’Université Pontificale Javeriana de Bogotá, Pedro entre au CRR de Boulogne, puis au CNSM de Paris et étudie auprès de Frédéric Durieux, qui l’incite à réfléchir sur la place accordée à la complexité dans son écriture.

De cette époque lui viennent deux intuitions fondamentales : la recherche d’un travail harmonique et timbrique lumineux et flottant, pouvant se rapprocher du courant spectral français ; et la fascination pour les résonances, l’impact et la déflagration, l’attente inassouvie de quelque chose qui ne survient jamais. Pedro écrit Esperando Llueva, qu’il enregistre avec Maxime Pascal au Conservatoire, et Levereflejo, contracorriente, horizonte, deux pièces majeures dans son parcours de jeunesse.

C’est au CNSM que Pedro et Maxime, avec quatre autres étudiants, fondent Le Balcon, dans un désir collectif d’expérimentation et de transformation de l’expérience du concert. Au sein du collectif, Pedro Garcia-Velasquez trouve de nombreux interlocuteurs avec lesquels il développera ses idées : le réalisateur en informatique musicale Augustin Muller, l’ingénieur du son Florent Derex, le metteur en scène Benjamin Lazar (Lieux Perdusla série Théâtre Acoustique), la saxophoniste Juliette Herbet (Juguemos), l’inclassable Nieto (Scratched Shadows), le violoncelliste Askar Ishangaliyev (Moro de Venecia) ou le bassoniste Julien Abbes (Cras Lucebit, 2010). Pedro conçoit la création partagée comme un moyen d’exciter l’ouverture des imaginations. Avec Maxime Pascal, le dialogue est également nourri, notamment sur les moyens d’intégrer les fragments du répertoire dans l’écriture contemporaine.

Depuis 2014, la série Théâtre Acoustique (qui comprend les pièces Lieux Perdus, et Fête dans le vide) est une manière pour lui d’explorer les méandres de la conscience et du souvenir, et de travailler avec des outils technologiques inédits. Avec Augustin Muller et l’ingénieur du son Florent Derex, Pedro capture l’empreinte acoustique de dizaines de lieux (églises, château en ruines…) pour les intégrer à la musique qu’il écrit. Ces « lieux perdus » dont l’essence acoustique est saisie, renvoient aux lieux délaissés d’une civilisation occidentale en état de délabrement avancé.

Initio (2016), opéra chorégraphique co-écrit avec Tatiana Julien, lui permet d’user d’un matériau inédit pour lui : le corps de l’interprète. Dans C’est déjà le matin (2016), co-écrit avec Arthur Lavandier et Frédéric Blondy, Pedro crée un petit monde mythologique festif et bizarre, dans lequel il plonge le spectateur dans le nuage de ses idées surréalistes.

Ses pistes de réflexion actuelles sont nombreuses : parmi celles-ci, il y a la tentative de redéfinition d’une écriture rythmique à la hauteur des choses entendues durant son enfance, à Cali, auprès des communautés noires de la ville. La rencontre avec des collégiens primo-arrivants a également déclenché en lui la volonté d’explorer avec eux les intuitions mélodiques et rythmiques extra-européennes. « C’est vraiment le début », dit-il. Récemment, il a rejoint les bancs de l’EHESS, où il étudie désormais l’ethnomusicologie interactiviste. Le parcours de Pedro est peut-être bien, en définitive, une succession d’éternels débuts.

Memorias Robadas est une pièce dans laquelle Pedro García-Velásquez travaille sur les héritages culturels afro-colombiens et indiens des environs de Cali, la ville de son enfance. Memorias Robadas se développe de manière onirique, comme un souvenir qui refait surface transformé en rêve.

Arthur Lavandier

Artiste résident sénior depuis 2020

Arthur Lavandier est un compositeur français né en 1987. Collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur musical Maxime Pascal, il crée avec eux trois opéras : De la terreur des hommes, en 2011 à Paris, Le Premier meurtre en 2016 à l’opéra de Lille, et La Légende du Roi dragon en 2018, encore à l’opéra de Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov, les Mirages de Gabriel Fauré ou encore la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz.
Travaillant aussi du côté du cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues, qui obtient en 2015 le César du meilleur film d’animation.
Arthur Lavandier est en 2012 finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth, et lauréat en 2014 du prix SwissLife À quatre mains, en tandem avec le photographe Julien Taylor. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé en 2015 à la Philharmonie – Cité de la Musique de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba en collaboration avec le photographe.
Il reçoit en 2016 le prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et en 2017 le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.
Compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris de 2017 à 2020, il y crée trois oeuvres : l’arrangement des Mélodies irlandaises d’Hector Berlioz, au Festival Berlioz, Le Périple d’Hannon, pour ténor et orchestre, au Théâtre des Champs-Élysées et les Poèmes spirites sur des textes de Frédéric Boyer, pour soprano et orchestre, au Festival Berlioz.
Ses dernières créations sont Les Noces, variations pour l’opéra de Lille, à partir des Noces de Figaro de Mozart ; L’abrégé des merveilles de Marco Polo, oratorio sur un texte de Frédéric Boyer, pour l’Opéra de Rouen ; Le Chant des accusées, cycle de six mélodies pour soprano et piano, commande du Festival d’Aix-en-Provence (avec Julie Fuchs et Alphonse Cemin) ; Trois prophéties, pour bagad breton, commande du Théâtre de Cornouailles; et enfin Résurrection, pour flûte basse et piccolo, commande de la compagnie Troubleyn pour la pièce Resurrexit Cassandra de Jan Fabre.

Quatuor Agate

  • Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon
  • Raphaël Pagnon alto
  • Simon Iachemet violoncelle

Artiste résident depuis 2018

Aujourd’hui basés à Paris, c’est la passion pour la ville de Berlin – son bouillonnement culturel, la richesse et l’éclectisme de sa vie musicale – qui réunit en premier lieu les quatre membres du Quatuor Agate. Tous originaires du sud de la France (Marseille, Toulouse et Bordeaux), ils trouvent dans ce cadre inattendu l’environnement propice à stimuler leur curiosité naturelle. Partageant le même enthousiasme pour les projets audacieux, alternatifs voire underground, ils décident en 2016 de fonder le Quatuor pour mettre en commun et développer leurs envies musicales.
La rencontre avec le répertoire du quatuor à cordes marque alors un tournant décisif dans la vie de ces quatre passionnés. Musiciens déjà aguerris et aux expériences variées (de solistes à chambristes en passant par les grands orchestres berlinois), ils découvrent là un champ d’expression et d’inspiration sans limite. Ils entrevoient dans la pratique du quatuor une manière rare de conjuguer une implication personnelle totale et un abandon nécessaire au collectif. Ce quotidien singulier où le travail collectif transcende et bonifie les qualités de chacun, renforce en eux un appétit toujours croissant de faire de la musique ensemble. C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le Quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare. 

Le contact avec la tradition musicale germanique joue également un rôle déterminant dans leur formation artistique. Issus du CNSM de Paris, ils étudient pendant 2 ans à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » à Berlin auprès d’Eberhard Feltz où ils ont l’occasion de confronter la science allemande du discours avec leur bagage musical français. 
Toujours soucieux de se développer artistiquement, le Quatuor Agate étudie depuis 2018 à Paris où il bénéficie des conseils de Mathieu Herzog, ancien altiste du Quatuor Ébène. Il étudie aussi auprès de Luc-Marie Aguera au Conservatoire de Paris. Il participe également à des académies de musiques de chambres renommées telles que la Verbier Festival Academy, la Montreal String Quartet Academy (MISQA), l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence ou encore le « Spring International Chamber Music Course Hanns Eisler » auprès de pédagogues de renom tels que Günter Pichler, Gerhard Schulz, Valentin Erben, Sir András Schiff, Tabea Zimmerman, Christoph Poppen, les Quatuors Ysaye, Talich et Vogler. 

Le Quatuor est rapidement invité à se produire lors de nombreux festivals et saisons tels que le Verbier Festival, le Mecklenburg-Vorpommern Festival, Les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival La Brèche, en Italie au Festival de Casale Monferrato, la Fondation Cini à Venise, The Hamburg International Chamber Music Festival, Les Vacances de Monsieur Haydn, Konzertverein Schwerin, Toulouse d’Eté… En 2020, le Quatuor Agate se produit en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse, au Qatar, et aux Etats-Unis.
Le Quatuor a la chance de jouer avec des artistes tels que Frank Braley, Gabriel Le Magadure, Mathieu Herzog, Florent Héau, le Quatuor Modigliani, le Jerusalem Quartet, Ivan Karizna….

En 2018, le Quatuor Agate a été sélectionné pour participer au projet « Le Dimore del Quartetto ». En 2019, le quatuor devient résident de ProQuartet et artiste associé au Festival La Brèche.

Le Quatuor Agate reçoit un prix spécial durant la Verbier Festival Academy 2019 ainsi qu’un prix du public lors de la Irene Steels-Wilsing Competition 2020.

Adrien Jurkovic joue sur un violon attribué à Giuseppe Giovanni Guarneri généreusement prêté par le Dr Peter Hauber.
Thomas Descamps joue sur un violon de Omobono Stradivari généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Raphaël Pagnon joue sur un alto de Ferdinando Alberti généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Simon Iachemet joue sur un violoncelle de Giacinto Santagiuliana généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.

Discographie

Intégrale des quatuors à cordes de Brahms

Appassionato le label, 2024

Vidéos

Photos © Kaupo Kikkas


Trio Xenakis

  • Rodolphe Théry percussions
  • Adélaïde Ferrière percussions
  • Emmanuel Jacquet percussions

Photos © Zoé Ducourneau

Artiste résident depuis juillet 2018

Le trio Xenakis, composé des percussionnistes Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry, interprète le répertoire à travers les chefs-d’oeuvre de la musique contemporaine en mettant à l’honneur la diversité infinie du timbre propre à la percussion.

Diplômés du CNSMDP, les trois musiciens vouent une passion commune au travail de la musique de chambre et à la découverte de ce répertoire, tour à tour mélodique et percussif, résolument éclectique. Leur entrée résidence à la Fondation Singer Polignac, en 2018, leur permet d’approfondir leur maitrise du répertoire.

Rendant hommage à Iannis Xenakis (1922-2001), l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière l’instrument sous un jour solistique et chambriste, alliant complexité mathématique et virtuosité rythmique. Le trio explore les oeuvres du siècle dernier en suivant l’évolution de l’esthétique musicale, tout en étant très impliqué dans la création contemporaine. 

Au cours de la saison 2018/2019, on a pu les entendre au Festival de Pâques de Deauville, ainsi que dans l’émission Génération France Musique à la Maison de la Radio à Paris.

Dernièrement, le trio était membre de la production d’Electre/Oreste d’Euripide, mis en scène par Ivo van Hove à la Comédie Française, pour des représentations d’octobre 2019 à février 2020.


Trio Arnold

  • Shuichi Okada violon
  • Manuel Vioque-Judde alto
  • Bumjun Kim violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

Le trio Arnold est né de la rencontre de trois jeunes solistes, membres seniors de l’académie internationale Seiji Ozawa, Shuichi Okada (violon) Manuel Vioque-Judde (alto) et Bumjun Kim (violoncelle).

Lauréats de grands concours internationaux (Primrose, Tertis, Markneukirchen, Lipizer, Osaka) ils sont régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en France qu’à l’étranger en tant que solistes ou en musique de chambre.

Grandement influencé par la pratique de la musique de chambre au sein de la prestigieuse académie du chef Seiji Ozawa, le trio se caractérise par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes.

La saison 2019/2020 du trio Arnold sera consacrée aux trios à cordes de Ludwig van Beethoven. Acclamé pour ses quatuors à cordes, il a composé cinq trios qui, bien que souvent ignorés, possèdent toute la force expressive que l’on admire dans ses oeuvres les plus reconnues.

Discographie

Vidéos

Théo Fouchenneret

Photos : Lyodoh Kaneko

en résidence depuis juillet 2020

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations distingue unanimement ce jeune pianiste français des autres interprètes de sa génération: « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason.

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire ainsi qu’artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès. Cet enregistrement s’impose déjà comme une référence puisqu’il est récompensé d’un Diapason d’Or ainsi que d’un Choc Classica. 

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 chez le label La Dolce Volta.

Discographie

Fauré – Nocturnes

paru chez La Dolce Volta en 2024

Beethoven

paru chez La Dolce Volta en 2020

    Raphaël Sevère

    © Sylvain Picart

    Artiste résident junior depuis 2020

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).


    Discographie


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