Quartetto Eos

en résidence depuis juillet 2022

  • Elia Chiesa, Giacomo Del Papa violon
  • Alessandro Acqui alto
  • Silvia Ancarani violoncelle

Fondé en 2016 au sein du Conservatoire S. Cecilia de Rome, le Quatuor Eos a très rapidement attiré l’attention du milieu musical pour la fraîcheur et la profondeur de ses interprétations qui lui valurent de remporter le Prix Farulli 2018 décerné par la critique musicale italienne dans le cadre du Prix Franco Abbiati.

Les musiciens préparent actuellement un Master de musique de chambre à la Hochschule Lucerne auprès d’Isabel Charisius du Quatuor Alban Berg et reçoivent les conseils de grands maîtres tels Alfred Brendel, Corina Belcea (Quatuor Belcea), Eckart Runge, Patrick Jüdt (ECMA), Lawrence Dutton (Emerson Quartet) et le Jerusalem Quartet. Ils ont également suivi des cours pour quatuors à cordes de la Stauffer Academy à Cremona dans la classe du Cremona Quartet.

Le quatuor est lauréat de plusieurs concours internationaux et nationaux, comme le concours Anton Rubinstein à Düsseldorf, le Sergio Dragoni Competition à Milan (2019), et le concours Orpheus à Winterthur (2020).

Le Quatuor Eos se produit régulièrement sur la scène d’importantes institutions européennes telles la Società del Quartetto de Milan, the IUC (Rome), la Filarmonica Romana, la Gioventù Musicale d’Italia, la Filarmonica di Rovereto, l’Association Scarlatti de Naples, la Philharmonie de Paris, Ticino Musica, la Swiss Foundation de Bâle et bien d’autres.

L’ensemble se produit aux côtés de musiciens renommés comme Calogero Palermo (clarinette solo du Royal Concertgebouw Orchestra), Gustavo Nuñez (premier basson du Concertgebouw Orchestra), le Jerusalem Quartet et Enrico Dindo. Il a déjà été invité par la radio Rai Radio3 et la chaîne Rai 5.

En 2022 paraîtra un disque entièrement produit et financé par Da Vinci Records avec des œuvres de Janáček, Mendelssohn et Webern.

Les musiciens enregistreront en 2023 la musique d’Ermanno Wolf-Ferrari pour le label Brilliant Classic.

Le Quatuor Eos joue sur un quatuor d’instruments du luthier Peter Greiner, gracieusement prêté par Valentin Erben du Quatuor Alban Berg.

Photo : Flavio Ianniello

Arthur Lavandier

Artiste résident sénior depuis 2020

Arthur Lavandier est un compositeur français né en 1987. Collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur musical Maxime Pascal, il crée avec eux trois opéras : De la terreur des hommes, en 2011 à Paris, Le Premier meurtre en 2016 à l’opéra de Lille, et La Légende du Roi dragon en 2018, encore à l’opéra de Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov, les Mirages de Gabriel Fauré ou encore la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz.
Travaillant aussi du côté du cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues, qui obtient en 2015 le César du meilleur film d’animation.
Arthur Lavandier est en 2012 finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth, et lauréat en 2014 du prix SwissLife À quatre mains, en tandem avec le photographe Julien Taylor. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé en 2015 à la Philharmonie – Cité de la Musique de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba en collaboration avec le photographe.
Il reçoit en 2016 le prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et en 2017 le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.
Compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris de 2017 à 2020, il y crée trois oeuvres : l’arrangement des Mélodies irlandaises d’Hector Berlioz, au Festival Berlioz, Le Périple d’Hannon, pour ténor et orchestre, au Théâtre des Champs-Élysées et les Poèmes spirites sur des textes de Frédéric Boyer, pour soprano et orchestre, au Festival Berlioz.
Ses dernières créations sont Les Noces, variations pour l’opéra de Lille, à partir des Noces de Figaro de Mozart ; L’abrégé des merveilles de Marco Polo, oratorio sur un texte de Frédéric Boyer, pour l’Opéra de Rouen ; Le Chant des accusées, cycle de six mélodies pour soprano et piano, commande du Festival d’Aix-en-Provence (avec Julie Fuchs et Alphonse Cemin) ; Trois prophéties, pour bagad breton, commande du Théâtre de Cornouailles; et enfin Résurrection, pour flûte basse et piccolo, commande de la compagnie Troubleyn pour la pièce Resurrexit Cassandra de Jan Fabre.

Quatuor Agate

  • Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon
  • Raphaël Pagnon alto
  • Simon Iachemet violoncelle

Artiste résident depuis 2018

Aujourd’hui basés à Paris, c’est la passion pour la ville de Berlin – son bouillonnement culturel, la richesse et l’éclectisme de sa vie musicale – qui réunit en premier lieu les quatre membres du Quatuor Agate. Tous originaires du sud de la France (Marseille, Toulouse et Bordeaux), ils trouvent dans ce cadre inattendu l’environnement propice à stimuler leur curiosité naturelle. Partageant le même enthousiasme pour les projets audacieux, alternatifs voire underground, ils décident en 2016 de fonder le Quatuor pour mettre en commun et développer leurs envies musicales.
La rencontre avec le répertoire du quatuor à cordes marque alors un tournant décisif dans la vie de ces quatre passionnés. Musiciens déjà aguerris et aux expériences variées (de solistes à chambristes en passant par les grands orchestres berlinois), ils découvrent là un champ d’expression et d’inspiration sans limite. Ils entrevoient dans la pratique du quatuor une manière rare de conjuguer une implication personnelle totale et un abandon nécessaire au collectif. Ce quotidien singulier où le travail collectif transcende et bonifie les qualités de chacun, renforce en eux un appétit toujours croissant de faire de la musique ensemble. C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le Quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare. 

Le contact avec la tradition musicale germanique joue également un rôle déterminant dans leur formation artistique. Issus du CNSM de Paris, ils étudient pendant 2 ans à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » à Berlin auprès d’Eberhard Feltz où ils ont l’occasion de confronter la science allemande du discours avec leur bagage musical français. 
Toujours soucieux de se développer artistiquement, le Quatuor Agate étudie depuis 2018 à Paris où il bénéficie des conseils de Mathieu Herzog, ancien altiste du Quatuor Ébène. Il étudie aussi auprès de Luc-Marie Aguera au Conservatoire de Paris. Il participe également à des académies de musiques de chambres renommées telles que la Verbier Festival Academy, la Montreal String Quartet Academy (MISQA), l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence ou encore le « Spring International Chamber Music Course Hanns Eisler » auprès de pédagogues de renom tels que Günter Pichler, Gerhard Schulz, Valentin Erben, Sir András Schiff, Tabea Zimmerman, Christoph Poppen, les Quatuors Ysaye, Talich et Vogler. 

Le Quatuor est rapidement invité à se produire lors de nombreux festivals et saisons tels que le Verbier Festival, le Mecklenburg-Vorpommern Festival, Les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival La Brèche, en Italie au Festival de Casale Monferrato, la Fondation Cini à Venise, The Hamburg International Chamber Music Festival, Les Vacances de Monsieur Haydn, Konzertverein Schwerin, Toulouse d’Eté… En 2020, le Quatuor Agate se produit en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse, au Qatar, et aux Etats-Unis.
Le Quatuor a la chance de jouer avec des artistes tels que Frank Braley, Gabriel Le Magadure, Mathieu Herzog, Florent Héau, le Quatuor Modigliani, le Jerusalem Quartet, Ivan Karizna….

En 2018, le Quatuor Agate a été sélectionné pour participer au projet « Le Dimore del Quartetto ». En 2019, le quatuor devient résident de ProQuartet et artiste associé au Festival La Brèche.

Le Quatuor Agate reçoit un prix spécial durant la Verbier Festival Academy 2019 ainsi qu’un prix du public lors de la Irene Steels-Wilsing Competition 2020.

Adrien Jurkovic joue sur un violon attribué à Giuseppe Giovanni Guarneri généreusement prêté par le Dr Peter Hauber.
Thomas Descamps joue sur un violon de Omobono Stradivari généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Raphaël Pagnon joue sur un alto de Ferdinando Alberti généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Simon Iachemet joue sur un violoncelle de Giacinto Santagiuliana généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.

Discographie

Intégrale des quatuors à cordes de Brahms

Appassionato le label, 2024

Vidéos

Photos © Kaupo Kikkas


Trio Xenakis

  • Rodolphe Théry percussions
  • Adélaïde Ferrière percussions
  • Emmanuel Jacquet percussions

Photos © Zoé Ducourneau

Artiste résident depuis juillet 2018

Le trio Xenakis, composé des percussionnistes Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry, interprète le répertoire à travers les chefs-d’oeuvre de la musique contemporaine en mettant à l’honneur la diversité infinie du timbre propre à la percussion.

Diplômés du CNSMDP, les trois musiciens vouent une passion commune au travail de la musique de chambre et à la découverte de ce répertoire, tour à tour mélodique et percussif, résolument éclectique. Leur entrée résidence à la Fondation Singer Polignac, en 2018, leur permet d’approfondir leur maitrise du répertoire.

Rendant hommage à Iannis Xenakis (1922-2001), l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière l’instrument sous un jour solistique et chambriste, alliant complexité mathématique et virtuosité rythmique. Le trio explore les oeuvres du siècle dernier en suivant l’évolution de l’esthétique musicale, tout en étant très impliqué dans la création contemporaine. 

Au cours de la saison 2018/2019, on a pu les entendre au Festival de Pâques de Deauville, ainsi que dans l’émission Génération France Musique à la Maison de la Radio à Paris.

Dernièrement, le trio était membre de la production d’Electre/Oreste d’Euripide, mis en scène par Ivo van Hove à la Comédie Française, pour des représentations d’octobre 2019 à février 2020.


Trio Arnold

  • Shuichi Okada violon
  • Manuel Vioque-Judde alto
  • Bumjun Kim violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

Le trio Arnold est né de la rencontre de trois jeunes solistes, membres seniors de l’académie internationale Seiji Ozawa, Shuichi Okada (violon) Manuel Vioque-Judde (alto) et Bumjun Kim (violoncelle).

Lauréats de grands concours internationaux (Primrose, Tertis, Markneukirchen, Lipizer, Osaka) ils sont régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en France qu’à l’étranger en tant que solistes ou en musique de chambre.

Grandement influencé par la pratique de la musique de chambre au sein de la prestigieuse académie du chef Seiji Ozawa, le trio se caractérise par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes.

La saison 2019/2020 du trio Arnold sera consacrée aux trios à cordes de Ludwig van Beethoven. Acclamé pour ses quatuors à cordes, il a composé cinq trios qui, bien que souvent ignorés, possèdent toute la force expressive que l’on admire dans ses oeuvres les plus reconnues.

Discographie

Vidéos

Théo Fouchenneret

Photos : Lyodoh Kaneko

en résidence depuis juillet 2020

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations distingue unanimement ce jeune pianiste français des autres interprètes de sa génération: « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason.

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire ainsi qu’artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès. Cet enregistrement s’impose déjà comme une référence puisqu’il est récompensé d’un Diapason d’Or ainsi que d’un Choc Classica. 

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 chez le label La Dolce Volta.

Discographie

Fauré – Nocturnes

paru chez La Dolce Volta en 2024

Beethoven

paru chez La Dolce Volta en 2020

    Raphaël Sevère

    © Sylvain Picart

    Artiste résident junior depuis 2020

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).


    Discographie


    Quatuor Zahir

    • Guillaume Berceau saxophone soprano
    • Etienne Brossard saxophone alto
    • Florent Louman saxophone ténor
    • Joakim Ciesla saxophone baryton

    Artiste résident depuis juillet 2019

    Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
    Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale. Les musiciens ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et
    de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
    Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean-François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019. En 2018, le Quatuor produit son premier disque « Zahir » sous le label Klarthe. On retrouve dans cet enregistrement les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
    À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes : Félicien Brut,
    Jean-Charles Richard, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux, ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

    A huge range of dynamics, virtuosic romps, contagious enthusiasm, and hyper-expressive playing (The American Record Guide)
    Ce quatuor de saxophones écarte tous ses concurrents par son audace, la liberté du geste, une virtuosité naturelle et souple, sa ligne artistique, ses lumineux engagements… La couleur et la sonorité ronde et envoûtante subjuguent. Superbe complicité sonore du début à la fin. (Classique News)

    Discographie

    L’Heure bleue

    Aparté, 2024

    Zahir

    Klarthe, 2019

     Vidéos


    Quatuor Elmire

    • David Petrlik, Yoan Brakha violon
    • Hortense Fourrier alto
    • Rémi Carlon violoncelle

    Artiste résident depuis juillet 2019

    D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)


    Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve […] (Diapason)


    Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière […] (Diapason)


    Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève 2023 par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à
    Copenhague.
    Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian.
    L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
    Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

    Photos : Amaury Viduvier


    Les Apaches

    Photo : Julien Benhamou

    Artiste résident depuis juillet 2019

    L’Ensemble Les Apaches est un groupe instrumental à géométrie variable, dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. Il est composé de jeunes musiciens professionnels, parmi les plus doués de leur génération, et passionnés par la création musicale. Il s’inscrit au sein d’un collectif plus large, pluridisciplinaire, associant des artistes issus d’univers connexes : compositeurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, vidéastes, danseurs, comédiens…

    Leur objectif commun est de créer et de diffuser des spectacles mêlant la musique d’aujourd’hui avec des œuvres du répertoire, en correspondance avec d’autres arts du spectacle vivant. Les jeunes talents de l’ensemble, associés à des artistes confirmés, croisent leurs regards et décloisonnent les disciplines artistiques. Le nom du collectif, fondé par Julien Masmondet et Pascal Zavaro, fait référence au groupe artistique français réuni vers 1900 autour de Maurice Ravel et composé principalement de musiciens, poètes, sculpteurs et critiques. Devenue un symbole de l’effervescence intellectuelle et culturelle qui agite Paris au début du 20èmesiècle, cette bande d’amis, baptisée la Société des Apaches, a participé aux révolutions de son temps par des influences mutuelles, en brisant toute forme de routine et d’académisme.

    L’ensemble est constitué à ce jour de 15 à 25 jeunes musiciens professionnels selon les projets. Tous ont entre 20 et 30 ans ; ils sont brillants, audacieux et exaltés par leur métier. Ils ont choisi de se réunir par passion et se reconnaissent par leurs affinités communes pour les arts sous toutes leurs formes. Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui. Ils sont issus des meilleures écoles, telles que les CNSM de Paris et de Lyon ou l’Ecole Normale de Musique de Paris, et ont remporté des prix dans de grands concours internationaux.

    Les Apaches se sont réunis pour la première fois en avril 2018 lors de la création mondiale de Manga-Café de Pascal Zavaro et de Trouble In Tahiti de Leonard Bernstein. Les représentations au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort puis à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, ont remporté un vif succès, à la fois auprès du public et de la presse. Cette première production lyrique a donné lieu à un enregistrement discographique, sorti chez le label Maguelone en septembre 2018.

    Dès leur première saison en 2019-20, Les Apaches sont accueillis par la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artistes résidents ; par la Fondation Royaumont dans le cadre du programme Incubateur ; ils s’associent avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ecole Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot pour un partenariat pédagogique autour de la classe de direction d’orchestre. Les différents projets de l’Ensemble sont programmés sur la scène du Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort et à Paris au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

    « Un immense bravo au jeune ensemble Les Apaches, collectif rebelle et pacifique, décidément à suivre, et à Julien Masmondet, son chef et fondateur, qui tient le tout avec talent et offre de sa fosse un spectacle de rythmes, de dynamiques et de couleurs. » – Gaëlle Le Dantec – Concerclassic – Juin 2018


    Julien Masmondet direction

    Julien Masmondet développe une carrière internationale très prometteuse et multiplie les projets. Révélé lorsqu’il était chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, il enchaîne aujourd’hui les invitations en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Lille … Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Vérone, Québec, Naples …) et les collaborations avec des solistes comme Emanuel Ax, Tabea Zimmermann, Seong-Jin Cho ou Karine Deshayes. Tous saluent sa musicalité instinctive, son intelligence affûtée, son énergie et son implication.

    Il a enregistré récemment plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra.

    Passionné de rencontres et d’échanges culturels, il est depuis 2005, directeur artistique du festival Musiques au Pays de Pierre Loti dont la programmation associant musique et littérature se consacre à la redécouverte d’un répertoire français rarement joué. Il vient également de fonder un collectif d’artistes, l’ensemble Les Apaches, avec l’ambition de créer des concerts singuliers et novateurs mêlant musiques d’aujourd’hui et œuvres du répertoire.

    Julien Masmondet a étudié à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il intervient aujourd’hui comme professeur de la classe de direction d’orchestre aux côtés de Dominique Rouits. Il a également travaillé auprès de chefs comme Louis Langrée, Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnanyi, Yutaka Sado, David Zinman et Bertrand de Billy.


    © OLG/CLP - 2025