Quatuor Magenta

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en résidence depuis 2023

  • Ida Derbesse, Elena Watson-Perry violon
  • Claire Pass-Lanneau alto
  • Fiona Robson violoncelle

Le Quatuor Magenta est un quatuor à cordes fondé en 2021 et basé à Paris. Pour les prochaines saisons, il est artiste résident à ProQuartet – Centre Européen de Musique de Chambre, et résident junior à la Fondation Singer-Polignac.

Lauréates du concours de la Fnapec 2023 où elles remportent la distinction de l’académie des Beaux-Arts, les musiciennes reçoivent également un 3ème prix au Concours Zukunftsklang Stuttgart 2022 et sont finalistes du 8ème Concours Joseph Haydn à Vienne. Le Quatuor Magenta est invité à se produire par de nombreux festivals partout en France (la Chaise-Dieu, la Roque d’Anthéron, les Instants de Grasse, Un Été en France avec Gautier Capuçon, ou encore le festival Vibre! et le Festival de Radio France) mais aussi en Suisse (Festival de la Collégiale de Neuchâtel) et en Allemagne (Klangraum Konzerte à Cologne).

Il a participé à l’enregistrement du disque California Dreamin’ du flûtiste Julien Beaudiment, sorti en 2023.

Le quatuor reçoit les conseils du Quatuor Ébène dans le cadre de leur académie à Münich, de Rainer Schmidt du Quatuor Hagen à Bâle, et est membre du programme Elite de l’Ecole Normale de Musique de Paris, parrainé par le Quatuor Modigliani. Il reçoit le soutien de Fondation Culture et Musique abritée par la Fondation de France et celui de l’ADAMI. Il est produit par Chapeau l’Artiste Production.

Trio Sypniewski

en résidence depuis 2023

  • Magdalena Sypniewski violon
  • Anna Sypniewski alto
  • Caroline Sypniewski violoncelle

Originaires de Toulouse, les trois soeurs Anna, Magdalena et Caroline décident de former leur Trio une fois réunies au CNSM de Paris en 2016.

Cette formation les a séduites par la spécificité de son écriture, alliant une recherche d’homogénéité entre les trois instruments à cordes, à une prise de parole parfois plus concertante. La richesse du répertoire leur permet d’aborder différents styles et époques, allant des Variations Goldberg de J.S. Bach jusqu’à des créations contemporaines, dont la Partita pour trio à cordes composée par Raphaël Sévère en 2021.

En s’associant à d’autres musiciens, elles accèdent également à de plus larges répertoires comme celui du quatuor avec piano qu’elles ont eu l’occasion de défendre aux côtés d’Alexandre Kantorow, Adam Laloum et Clément Lefebvre.

Le trio Sypniewski a été invité à se produire dans de nombreux festivals comme les Jeudis Musicaux de Royan, l’Orangerie de Sceaux, le Ohrid Summer Festival, le Festival Idéal au Potager du Roi à Versailles, le Festival Jeunes Talents, le Festival d’Auvers-sur-Oise, les Ravéliades de Ciboure, les Soirées Musicales en Val-de-Seugne, le Festival Notes d’Ecume, Musique à la Source, Musiques à Versailles, Août Musical de Deauville…

Durant leur parcours, elles ont eu la chance de bénéficier des conseils de François Salque, du Quatuor Modigliani, et ont participé à l’Académie Ravel à Saint-Jean-de-Luz où elles ont obtenu de nombreux prix. Leurs expériences personnelles dans de grandes écoles à l’étranger comme la Hans Eisler à Berlin (Magdalena), le Mozarteum à Salzbourg (Caroline) et à la Colburn Shool à Los Angeles (Anna), ont également façonné leur identité en tant que trio.

Depuis septembre 2022, elles ont intégré la classe de Günter Pichler (Alban Berg Quartet) à la Escuela Superior de Música Reina Sofia à Madrid.

Photos copyright Thomas Baltes

Ensemble Théodora

en résidence depuis 2023

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Louise Ayrton violon
  • Alice Trocellier viole de gambe
  • Lucie Chabard clavecin

THÉODORA est un ensemble de musique ancienne dont le travail explore les répertoires baroques français et anglais, avec une attention particulière portée aux compositeurs expatriés.
L’ensemble s’est formé en 2018 au travers de divers concours en Angleterre, en obtenant un deuxième prix au Nancy Nuttall Early Music Prize (Londres, 2018) et fut sélectionné parmi les finalistes du London Early Music Exhibition 2018. Son expérience de la scène s’est par ailleurs développée grâce à divers tremplins pour jeunes ensembles en Europe : Fabulous Fringe du Festival de Musique Ancienne d’Utrecht, Fringe du Festival Musica Antiqua de Bruges 2018, et la saison 2021 ainsi que le Festival 2022 Jeunes Talents à Paris.
Si le premier amour de l’ensemble reste la musique française, le répertoire anglais XVIIe – et particulièrement les collections des English Country Dances – lui a permis de développer un travail sur l’improvisation, notamment à l’occasion de sa participation au Brighton Early
Music Festival.
En 2021, l’ensemble a entamé une phase de création théâtrale autour de la figure de l’abbé de Choisy, mêlant ses écrits avec la musique de son temps, en collaboration avec le comédien Théophile Gasselin, associé à la Comédie de Saint-Etienne. La création de ce projet a eu lieu en novembre 2022 au Théâtre du Grand Orme, commune de Blois, et est en phase de diffusion. En parallèle de ses concerts programmés dans les circuits classiques, l’ensemble initie en 2022 un projet de médiation en collaboration avec l’Université Paris Cité. Cette programmation, appelée “Classique Sandwich”, permet à des étudiants non musiciens d’apprivoiser le répertoire baroque lors de concerts courts pendant leur pause-déjeuner. Récemment, THÉODORA a créé son tout nouveau programme Genesis – récital autour de la chaconne de Bach – lors de l’édition 2023 du Festival La Folia à Rougemont.
En septembre 2023, Vie(s) de Choisy sera redonné à l’Université Paris Cité dans le cadre d’une collaboration avec l’ensemble.
Pour sa saison 2024, l’ensemble sera invité pour une résidence lors de l’édition 2024 du Festival La Chaise-Dieu, autour d’une carte blanche de création ainsi que des actions pédagogiques. 


Photos : Mirza Durakovič

Ensemble Astera

en résidence depuis 2023

  • Coline Richard flûte
  • Moritz Roelcke clarinette
  • Gabriel Potier cor
  • Jeremy Bager basson
  • Yann Thenet hautbois

L’Ensemble Astera est le quintette à vent lauréat du 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen 2023.

Depuis 2019, soudés par leur amitié et animés d’une passion commune de la musique de chambre, ses musiciens ont à cœur de partager leur vision essentielle en tant que chambristes : le mélange des sons et des timbres de cinq instruments à vent dans un but d’unité et de recherche d’une grande dimension artistique.

Leurs différentes expériences auprès de grands orchestres internationaux enrichissent leur cohésion, leur sonorité unique et leur affinité musicale autour du quintette à vent. Ainsi, l’ensemble franco-suisse représente un véritable vent de fraîcheur dans le paysage classique. Mus par un enthousiasme insatiable, les musiciens mettent leurs énergies au service d’interprétations remarquables, émouvantes, réfléchies et engagées, en utilisant au maximum les possibilités sonores de leur formation.

Comme en témoigne son Prix de la meilleure interprétation de la création au Concours Nielsen, le dynamisme artistique de l’ensemble se caractérise également par son approche du répertoire contemporain et son désir majeur d’amener cette musique innovante dans les salles de concerts.

L’Ensemble Astera se produit dans divers festivals et saisons musicales en Europe, comme par exemple le Lavaux Classic, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Davos Festival ou le festival Murten Classics entre autres… L’ensemble est également présent sur les ondes de France Musique, de la Radio Télévision Suisse ou encore de la radio danoise.

Depuis 2023, l’Ensemble Astera est Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Grâce à sa collaboration avec l’ingénieur du son Michael Seberich, et à la résidence offerte par St Columba’s Drimnin Trust en Ecosse, l’Ensemble Astera a enregistré en été 2024 son premier album qui paraîtra prochainement chez le label suisse Claves.

Photo : Ugo Ponte

Trio Pantoum

 

en résidence depuis 2023

  • Hugo Meder violon
  • Bo-Geun Park violoncelle
  • Kojiro Okada piano

Fondé en 2016 au Conservatoire National Supérieur de Paris, le Trio Pantoum s’est imposé en Europe et au-delà comme l’une des meilleures jeunes formations chambristes actuelles.

Déjà lauréats de nombreuses récompenses majeures à l’international (ARD de Munich, Trio di Trieste, Joseph Haydn à Vienne, Osaka, Melbourne, Lyon, Joseph Joachim à Weimar, FNAPEC à Paris,…) et acclamés dans de grandes salles sur trois continents (France, Italie, Belgique, Suisse, Angleterre, Norvège, Allemagne, Autriche… mais aussi Japon et Australie), Hugo Meder (violon), Bo-Geun Park (violoncelle) et Kojiro Okada (piano) apparaissent dans de nombreux médias français et internationaux : ABC, The Strad, The Violin Channel, Rai 3, Ö1, SBS, Diapason, Bachtrack, Resmusica, France Musique, Archi Magazine, Télérama…

Développant rapidement une complicité exceptionnelle sur scène et en dehors, le trio a collaboré avec des artistes tels que Pierre Fouchenneret, Miguel Da Silva et Paul Zientara, Ann Lepage, Aleksandra Dzenisenia, le Quatuor Nerida…

Ils se sont perfectionnés auprès de Patrick Jüdt, Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Miguel Da Silva, Corina Belcea, Claire Désert, François Salque, Günter Pichler, Antonio Meneses, des membres du Trio Wanderer et du Quatuor Ébène. Le Trio Pantoum est Ensemble ECMA (European Chamber Music Academy), résident à Proquartet-Centre Européen de Musique de Chambre, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique), et est lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire.

En 2024, le Trio Pantoum enregistre son premier disque, fait ses débuts dans le Triple concerto de Beethoven avec l’Orchestre Français des Jeunes, se produit à la Philharmonie de Paris, au Festival Radio France Occitanie, au Festival de Pâques de Colmar, mais aussi en Belgique, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, en Italie et participe au programme « Ambassadeur » de Classeek.

Photos : Gregory Massat


    Anahita Abbasi

     

    en résidence depuis octobre 2022

    La musique d’Anahita Abbasi est décrite comme “a dizzyingly sophisticated reverie, colorful and energetic. It embodies tremendous timbral exploration and multilayered performance gestures”… (Classical Voice America and A Cunning plan). 

    ”She takes even a more radical line with creating dense and pulsing textures” (The Guardian)

    “Her music has the capacity to immerse the hall into a dark multichannel throat and hissing” (Bachtrack) 

    Le travail d’Anahita Abbasi se compose d’oeuvres commandées et jouées par des solistes et ensembles de renom tels Mahan Esfahani, Steven Schick, Vimbayi Kaziboni, Rebekah Heller, Sergej Tchirkov, Artyom kim, Ensemble Modern, International Contemporary Ensemble, UmeDuo, Klangforum Wien musicians, Wavefiled Ensemble, San Francisco Symphony Youth Orchestra, Disonart Ensemble, Platypus Ensemble, Quatuor Diotima, Mivos Quartet, Argonaut Quartet, Tak Ensemble, Schallfeld Ensemble, Zafraan Ensemble, Contemporaneous, Blaue Reiter, Off Spring Ensemble. 

    On a pu entendre ses oeuvres dans des festivals du monde entier : Mostly Mozart Festival, The Kitchen, Kennedy Center, Lincoln Center, Niefnorf, Soundnow Festival- Bent Frequency, Roulette, National Sawdust, Mise -En festival (USA), Darmstadt Ferienkurse (Allemagne), IRCAM – Manifeste Academy (France), Matrix –Experimental studio des SWR, Alte Oper (Allemagne), BIFEM (Australie), Klangspuren Schwaz (Autriche), Sound State festival (Southbank Centre, Londres), Tectonics (Glasgow), Akademie der Künste (Berlin), United Berlin, Klang Festival (Copenhague), Tage Neuer Musik, Open music (Autriche), Omnibus Ensemble (Ouzbékistan), Contempuls (Prague), Tangram Trio (Suisse), Tongyeong International Music Festival (Corée), Acht Brücken Festival (Cologne), Impuls Festival (Autriche), Time of Music (Finlande), Atlas Festival (Pays-Bas), Grachten Festival (Pays-Bass), et bien d’autres.

    En 2014, elle reçoit une bourse d’Experimentalstudio des SWR de Fribourg. Lauréate du prix Morton Gold ASCAP 2015 attribué aux jeunes compositeurs, Anahita Abbasi a également été nommée comme une des “compositrices de notre temps” lors du Cairo Contemporary Festival 2017 aux côtés de Kaija Saariaho et Isabel Mundry. En 2019, elle est une des gagnantes du concours de composition du festival d’Acht Brücken.

    Anahita donne également des cours de composition et des ateliers sur les bases de la création, elle est aussi invitée à faire partie du jury de différents concours de composition. Elle est un des membres fondateurs de l’Ensemble Schallfeld (Autriche), ainsi que de l’IFCA (Iranian Female Composers Association) à New York, ville dans laquelle elle organise des concerts, des ateliers, des conférences, et défend le travail de jeunes compositeurs en se faisant leur ambassadrice.

    Anahita Abbasi est une citoyenne du monde, née en 1985 en Iran où elle a grandi. En 2006, elle s’installe en Autriche et y poursuit ses études à l’Université Arts Graz où elle reçoit l’enseignement de Clemens Gadenstätter et Christian Utz pour la musique théorique, et suit les cours de composition de Beat Furrer et Pierluigi Billone. Parmi ses autres mentors, citons Georges Aperghis, Franck Bedrossian et Philippe Leroux. Elle s’installe ensuite à San Diego (USA) en 2014 pour y poursuivre son master de composition sous la direction de Rand Steiger à l’Université de Californie.

    En 2022, elle intègre la résidence artistique de la Fondation Singer-Polignac à Paris.

    Quatuor Akilone

    Photo : Basile Crespin 

    artiste résident depuis 2022

    • Magdalena Geka, Elise De-Bendelac violon
    • Perrine Guillemot alto
    • Lucie Mercat violoncelle

    Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011 à Paris. Un jeu élégant, un son généreux et un esprit éveillé animent cet ensemble pour apporter poésie et profondeur aux œuvres qu’il aborde. Quatre personnes, quatre caractères et quatre pensées différentes pour ne former qu’un instrument à 16 cordes… et 40 doigts ! L’impossible devient réel quand l’écoute, la persévérance et une rigueur tout en souplesse sont au service de l’imagination.

    Faire des choix en connaissance de cause, rendre ces partitions vivantes, comprendre leur essence et les incarner, tel est le pari du Quatuor Akilone. La rencontre avec Hatto Beyerle, avec qui ces musiciennes continuent d’échanger, s’est révélée fondamentale et sa vision philosophique et rhétorique de la musique leur permet maintenant de grandir tout en s’interrogeant. D’éminents chambristes tels Vladimir Mendelssohn, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Jean Sulem, Miguel Da Silva, le Quatuor Ebène et Mathieu Herzog les ont guidées et continuent de les soutenir. L’ECMA, dont elles sont membres alumni, a été également un fabuleux terreau d’apprentissage.

    Fort de ces fabuleuses rencontres, le Quatuor Akilone, après un semestre en échange Erasmus à Vienne, remporte en mai 2016 le Premier Grand Prix du 8ème Concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux et le prix ProQuartet. Depuis cette date, il s’est envolé au Japon et dans toute l’Europe ; sur des scènes prestigieuses comme le Munetsugu Hall à Nagoya, le Wigmore Hall à Londres, le Teatro Comunale de Treviso, la salle Cortot et la Philharmonie de Paris, les Muziekgebouw d’Amsterdam et d’Eindhoven et la Liszt Academy à Budapest. Depuis 2017, ce jeune ensemble est distingué « génération Spedidam » et lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il fait également partie du projet Le Dimore del Quartetto qui les soutient en Italie.

    En 2018, le Quatuor signe son premier enregistrement consacré à Haydn, Mozart et Schubert, sous le label Mirare. Et en 2019, le film documentaire « A quatre ou rien » est réalisé par Chloé Perlemuter sur le Quatuor Akilone autour des trois quatuors op.59 de Beethoven avec la participation de Hatto Beyerle (altiste fondateur du Quatuor Alban Berg) et Mathieu Herzog (altiste fondateur du Quatuor Ebène). Ce film est produit par Héliox Films et l’Association les Amis du Quatuor Akilone en association avec France Télévisions et medici.tv.

    Le Quatuor Akilone est également membre de l’association Proquartet et bénéficie à ce titre d’une résidence au conservatoire du 15e arrondissement à Paris. Grâce à cette association, le quatuor a fait la rencontre de la compositrice chinoise Xu Yi, ouvrant la voie d’un riche échange autour de la création d’Aquilone Lontano qui leur est dédiée. La création mondiale de cette oeuvre, inspirée du son et du nom du quatuor, a eu lieu à la Philharmonie de Paris en février 2018.

    Partager la scène avec d’autres musiciens est essentiel pour ce jeune quatuor qui a déjà eu la chance de jouer aux côtés de Vladimir Mendelssohn, Tabea Zimmermann, Jérôme Pernoo, David Walter, Sharon Kam, Pavel Gililov et Jean François Heisser. A chaque musicien rencontré, c’est une immense joie dans l’échange qui permet de rester l’esprit ouvert.

    Bien ancré dans son temps et grâce à sa collaboration avec les associations Musethica et les Concerts de Poche, le Quatuor Akilone s’engage musicalement auprès de prisonniers, de réfugiés, ou de personnes handicapées. Cette démarche est fondamentale pour ces jeunes musiciennes pour qui le lien tissé auprès de publics divers est vital. Un fil conducteur les guide : permettre à tous ceux qui en ont besoin et qui le souhaitent, de s’échapper l’espace d’un instant dans un monde sonore poétique et libérateur.

    Akilone sur un fil, un jeu tout en couleur, qui permet d’avoir la tête dans les nuages tout en gardant les pieds sur terre…

    Deep in the forest

    Klarthe, 2024

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    Ensemble Sarbacanes

     

    en résidence depuis juillet 2022

    Sarbacanes est un ensemble dédié à la musique des XVIIIe et XIXe siècles mettant à l’honneur les instruments à vent. Fondé en 2016 à partir d’un effectif de deux hautbois, basson et clavecin, il comprend à présent différentes formations permettant d’interpréter des répertoires allant de la sonate en trio baroque aux sérénades à grand effectif de l’époque classique et romantique.

    Le premier opus discographique de Sarbacanes (2019, label INITIALE) est consacré à des « Ouvertures » de Telemann pour vents. Le second opus de l’ensemble sortira à l’été 2024 sur le label Oktav Records.

    La formation d’octuor à vent de l’ensemble a intégré en 2020 pour une durée de 3 ans, le programme EEEMERGING+ (Ensembles Européens Emergents) piloté par le Centre Culturel d’Ambronay et 15 partenaires européens.

    Sarbacanes s’est par ailleurs produit au Festival de Royaumont, à la Folle Journée de Nantes, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, à la Philharmonie de Cologne, aux Flâneries de Reims, au Festival de Saint-Céré, aux Musicales de Normandie, au Collegio Ghislieri de Pavie, à La Courroie, au Festival Européen Jeunes Talents, à la Guildhall de Riga…


    Trio Zeliha

    en résidence depuis juillet 2022

    • Jorge González Buajasán piano
    • Manon Galy violon
    • Maxime Quennesson violoncelle

    Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

    Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

    Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022. 

    Le Trio Zeliha a enregistré son premier CD chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler ; ce dernier parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les Critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

    Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres. Ils ont été invités à se produire à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo en novembre 2020 dans le cadre des séries de musique de chambre de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

    En avril 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, dans le triple concerto de Beethoven. 

    Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, ils sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth (Waterloo), et se perfectionnent également dans la classe de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

    En solo, Manon effectue un « Certificat Masterclass » (3eme cycle) chez Julia Fischer à la Hochschule de Munich ; Jorge et Maxime terminent de leur côté un DAI au CNSMDP et ce dernier étudie également à la Chapelle Reine Elisabeth en Belgique, dans la classe de Gary Hoffman. 

    Photo : Jean-Baptiste Millot

    Léa Hennino

     

    en résidence depuis 2022

    Reconnue comme l’une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa est une partenaire de musique de chambre recherchée. Elle collabore avec des artistes tels que Quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, Francois Salque, David Kadoush, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capuçon, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal…sur de grandes scènes internationales et lors de festivals.

    En 2014, elle prend notamment part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart aux côtés de Gérard Caussé, Clemens Hagen, Alina Ibragimova et Renaud Capuçon, qui l’invite régulièrement au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence.

    En 2016, elle fait ses débuts avec l’orchestre philharmonique de Hradec Kralové en République Tchèque dans le concerto rhapsodie de Martinü et joue la symphonie concertante de Mozart avec le violoniste Gilles Colliard et l’Orchestre de chambre de Toulouse en 2018. En 2019, l’Orchestre de Picardie l’invite à tenir la partie d’alto solo du poème symphonique de Don Quichote de Strauss, aux côtés du violoncelliste Sébastien Hurtaud et dirigé par Arie Van Beck. 

    Depuis 2016, Léa est également artiste associé d’I Giardini, collectif d’artistes engagés, réunis par le pianiste David Violi et la violoncelliste Pauline Buet autour d’une sensibilité commune. Espace de liberté et d’exploration, I Giardini s’inspire de la variété des sonorités et personnalités de l’ensemble pour révéler un univers romantique unique conjuguant exigence musicale et ouverture à toute forme d’expression. Leur dernier enregistrement Nuits en collaboration avec la chanteuse Véronique Gens est paru au printemps 2020.

    Léa est aussi une invitée régulière du Centre de musique de chambre de Paris, Salle Cortot. La troupe réinvente le concert sous forme de spectacle où les musiciens jouent de mémoire et valorisent le répertoire par une mise en espace dirigée par le violoncelliste Jérome Pernoo.

    Léa est une musicienne appréciée de l’ensemble Les Dissonances, créé par le violoniste David Grimal et poursuivant un cycle de recherche artistique consacré au grand répertoire de chambre et symphonique, en s’émancipant de la direction d’un chef. Les musiciens sont animés par le désir commun d’une collaboration collégiale fondée sur l’écoute et le partage.

    Née en 1991, Léa débute son apprentissage au CRR de Paris dans la classe de Carole Dauphin. Elle intègre rapidement le CNSMD de Paris où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué et effectue un échange Erasmus à Genève, dans la classe de l’altiste japonaise Nobuko Imai. Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich et devient académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne. Pour enrichir sa formation, Léa est sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne) où elle se produit lors de concerts et master classes avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle… Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

    Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 et un archet de Thierry Doison.

    Photo : Caroline Doutre


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