Trio Zarathoustra

en résidence depuis juillet 2024

  • Théotime Gillot piano
  • Thomas Briant violon
  • Eliott Leridon violoncelle

Inspiré par la figure mythique qui a donné naissance à l’œuvre la plus poétique de Nietzsche, le trio Zarathoustra est fondé en 2019 par Thomas Briant, Eliott Leridon et Théotime Gillot à la rencontre de leurs chemins à Paris. Élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ils obtiennent leur licence de musique de chambre en 2021 sous la direction de Claire Désert. Ils poursuivent ensuite leur formation d’ensemble avec Louis Rodde au Conservatoire et avec le Trio Wanderer au CRR de Paris. Ils ont également reçu les conseils de Gautier Capuçon, d’Olivier Charlier, de Lise Berthaud, de Dirk Mommertz, de Patrick Jüdt, d’Alexander Lonquich, et d’Emmanuel Strosser.

Reconnus par le 1er prix de l’académie des Beaux-arts du concours international de musique de chambre de la FNAPEC en 2022, ainsi que le 2ème prix du concours Orpheus à Lucerne en 2023, les trois musiciens jouent dans de nombreux festivals et saisons en France et à l’étranger tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Swiss Chamber Music Festival, Musikdorf Ernen, les Rencontres Musicales de Belaye, les Musicales de Gadagnes, les Pianissimes, les Musicales D’Arradon, le Festival des Écoles d’Art Américaines de Fontainebleau, le festival Jeune Chopin à Cannes, le Festival Musical Durtal ou encore les Concerts de la Visitation au Mans. 

Ils ont également été invités à participer à l’émission de France Musique « Générations France Musique, le Live”.


Trio Parhélie

©️ Blandine Soulage

en résidence depuis juillet 2024

  • Ivan Foucher piano
  • Lilya Chifman violon
  • Enguerrand Bontoux violoncelle 

La Parhélie est un phénomène météorologique rare et fugace, qui se produit lorsque les rayons du soleil, bas à l’horizon, traversent un nuage de cristaux de glace ; grâce à un phénomène de réfraction lumineuse, trois astres semblent apparaître dans un halo solaire. Le Trio Parhélie intègre cette idée fondatrice comme matrice de son esthétique; il interprète les œuvres en termes d’éclairages, de couleurs, de réverbérations, ce qui le pousse à questionner sans cesse son interprétation et son regard sur le répertoire.
Le Trio Parhélie est membre du prestigieux Centre Européen de Musique de Chambre ProQuartet (Paris), sous le parrainage de Mathieu Herzog, où il sera en résidence jusqu’en 2025. Issu des classes de Yovan Markovitch et Luc-Marie Aguera (Quatuor Ysaye) aux CNSMD de Lyon et CRR de Paris, il intègrera le Master de musique de chambre au CNSMD de Paris en septembre 2024.
Le trio est régulièrement amené à jouer dans divers festivals et académies renommés en Europe; il est par exemple invité en tant qu’Ensemble en Résidence au festival de la Roque d’Anthéron à l’été 2023, ou au festival de la Chaise-Dieu fin 2024.
Le Trio Parhélie est lauréat du 1e prix du Concours Européen de la FNAPEC, du prix du Trio avec Piano au festival ISA (Autriche) et finaliste du Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2023.

Pour ses différents projets, le Trio Parhélie est soutenu par la fondation Société Générale « C’est vous l’avenir », et via ProQuartet, le Crédit Agricole Ile-de-France, ainsi que la famille Peters.


    La Néréide

    en résidence depuis 2023

    • Julie Roset soprano
    • Camille Allérat soprano
    • Ana Vieira Leite soprano

    La Néréide

    Julie, Ana et Camille se rencontrent lors de leurs études de chant à la HEM de Genève. Toutes trois passionnées de musique ancienne et plus particulièrement baroque, elles construisent ensemble plusieurs programmes à voix égales leur permettant d’allier leurs trois voix de soprano, assumant tour à tour les différentes tessitures en solo, duo ou trio. Dans une volonté de découverte artistique et de transversalité, elles collaborent avec différents musiciens ou ensembles déjà constitués selon les programmes joués.

    Pour son premier enregistrement paru en 2023 sous le label Ricercar, l’ensemble se consacre au répertoire dédié aux dames de Ferrare, un trio de voix féminines placé sous la responsabilité de Luzzasco Luzzaschi, maître de musique de la cour de Ferrare à la fin du XVIe siècle. Le prochain disque de l’ensemble Le Coeur et la Raison paraîtra fin 2025 sur le label Alpha Classics.

    Julie Roset soprano

    Lauréate des concours Operalia (2023) et Laffont du Metropolitan Opera (2022), Julie Roset s’est illustrée dans des rôles tels que Valletto et Amour (Le Couronnement de Poppée) au Festival d’Aix-en-Provence, Eurydice et La Musica (L’Orfeo) au Teatro Real de Madrid, ou encore Papagena (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Toulon.

    En concert, elle a brillé dans Il re pastore (Tamiri) au Festival de Salzbourg, La Création au Festival de Saint-Denis, et Acis et Galatea avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, parmi d’autres.

    En 2023-2024, elle interprète Zémire (Zémire et Azor) à l’Opéra-Comique, participe à une tournée européenne d’Elijah avec l’Ensemble Pygmalion et se produit au Carnegie Hall avec Elemental (Twelfth Night). Côté discographie, citons l’enregistrement Salve Regina aux côtés du Millenium Orchestra, Lamenti e Sospiri de d’India sous la direction de Leonardo García Alarcón et plus récemment Le Quatro Stagioni avec Théotime Langlois de Swarte et l’orchestre Le Consort (harmonia mundi, 2025).

    Julie Roset est nommée dans la catégorie Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique 2025.

    Ana Vieira Leite soprano

    Ana Vieira Leite est diplômée de la Haute école de musique de Genève et lauréate de l’Académie Le Jardin des Voix des Arts Florissants. Au Portugal, elle a remporté le premier prix du Concurso internacional Cidade de Almada, le premier prix du Prémio Helena Sá e Costa et le premier prix du Concurso da Fundação Rotária Portuguesa. Elle obtient également le premier prix du Concours international de chant baroque de Froville.

    Ana s’est notamment produite au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra-Comique, au Festival de Lucerne, au Festival de Ludwigsburg, au Palais des Arts Reina-Sofía de Valence, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Paris.

    Elle travaille en étroite collaboration avec William Christie et les Arts Florissants et est aussi fréquemment invitée par les ensembles Cappella Mediterranea, Concerto 1700, Divino Sospiro et Los Elementos. Ana Vieira Leite est soutenue par la Fondation Gulbenkian (Portugal), la Fondation Mosetti (Suisse) et la Fondation GDA (Portugal).

    Camille Allérat soprano

    Camille découvre la musique par le violon et les chœurs d’enfants avec lesquels elle se produit à l’international depuis son plus jeune âge. Elle étudie ensuite le chant à Lyon, puis à Genève, où elle sera lauréate de plusieurs distinctions pour son parcours. 

    Sa passion pour la musique d’ensemble l’amène à collaborer avec Pygmalion, Holland Baroque et les chœurs de l’Opéra de Lyon et du Grand Théâtre de Genève, mais aussi à participer à la création de jeunes ensembles comme Les Argonautes. 

    En soliste, elle incarne Gretel (Hansel et Gretel), Donna Anna (Don Giovanni) et la Comtesse (Les Noces de Figaro), et s’illustre dans le répertoire sacré (Dixit Dominus de Handel, Stabat Mater de Pergolese, Requiem de Verdi et Petite Messe Solennelle de Rossini…).

    Avec Les Argonautes, on peut l’entendre au disque dans le rôle titre de Didon & Enée (Aparté, 2022) et dans le Dixit Dominus de Handel & Lotti (Aparté, 2024).

    Par ailleurs, Camille est diplômée d’une licence de philosophie et d’un master en management. 

    Photo : Jean-Baptiste Millot


    Lucas Fagin

    en résidence depuis 2023

    Lucas Fagin est né en 1980 en Argentine. Il étudie la composition avec Daniel Montes et Ricardo Martinez à Buenos Aires.
    En 2003, il s’installe en France afin d’élargir ses horizons et étudie la composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec Marco Stroppa, Stefano Gervasoni et Luis Naon. Actuellement, il vit et travaille à Paris et à Buenos Aires.
    Les axes de recherches de Lucas sont : les moyens électroniques et instrumentaux, l’architecture spatiale ou spatialisation, le bruit, le traitement du son comme une matière plastique, les contrastes et les articulations radicales, les longs processus croisés, la polytemporalité, le temps pulsé, l’intégration des instruments acoustiques et électroniques, la psychédélie, les mondes hallucinatoires, le sci-fi. Ils tendent à créer un monde sonore abstrait, méta-instrumental et vital, ouvrant une expérience du son différente, identitaire et attachée au présent.
    Il a exploré le champ des relations entre le théâtre, la littérature, l’opéra et la vidéo dans son œuvre La Liberté totale en travaillant avec l’écrivain Pablo Katchadjian.
    Lucas a travaillé avec les chefs Guillaume Bourgogne, Matthias Pintscher, Zsolt Nagy, Frank Ollu, Jordi Francés, Rut Schreiner, Tetsuji Honna ou Maxime Pascale ainsi qu’avec les ensembles Cairn, L’instant donné, Ensemble InterContemporain, le Quatuor Danel, Irvine Arditti, Nicolas Crosse, Tropi Ensemble, Camerata Aberta, Tokyo Philarmonique Orchestra, Multilaterale, Vortex, Reinhold Friederich-Robyn Julkowsky, Squillante, l’Orchestre de Lauréats du Conservatoire de Paris, Le Balcon, Kenichi Nakagawa, Orchestre du Conservatoire de Paris, L’Itinéraire, Quatuor Tana, Nuntempe, McGill Contemporary Music Ensemble, NFM Leopoldinum Orchestra, Orchestr Berg…
    Au cours des dernières années, il a reçu notamment les commandes de l’Ensemble Intercontemporain (en 2011 et 2021), du Festival Ars Musica, Festival Nouveaux Horizons/Renaud Capuçon),Teatro Colón (en 2003 et 2018), de l’Etat Français (en 2012 et 2018), du Théâtre Argentino de La Plata, du Trio KDM, de Radio France (en 2015 et 2019), de la SACEM-Ensemble Multilatérale, de Rte Lyric FM (Irlande), du Teatro San Martín (Argentine), de la Casa de Velázquez, d’Atmusica et du Groupe de Recherches Musicales (GRM, INA Paris).

    Lucas Fagin et l’artiste visuel Boris Labbé viennent de créer le spectacle Glass-House en collaboration avec l’Ensemble Cairn.
    Il a reçu une vingtaine de prix nationaux et internationaux.

    Sungwon Shin

    en résidence depuis 2023

    Née à Séoul en 1995, Sungwon Shin étudie la composition avec Hyun-Min Kim et Seung-Hyun Yoon à l’Université pour femmes Ewha ainsi que la littérature et la linguistique française. Installée en France depuis 2019, elle étudie la composition au Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt avec Jean-Luc Hervé, Yan Maresz et Roque Rivas. Elle poursuit sa formation en composition et en analyse théorique et appliquée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec Frédéric Durieux et Claude Ledoux. Elle a également participé à plusieurs Masterclass avec des compositeurs tels que Clara Iannotta, Jérôme Combier, Clemens Gadenstätter, Tristan Murail, Dmitri Kourliandski ou Georges Aperghis.

    Depuis ses premières partitions, Sungwon Shin est très influencée par la philosophie et la littérature, notamment la poésie. Son univers musical est aussi marqué par les arts visuels, créant des moments d’espaces flous et des paysages sonores qui induisent des atmosphères constituées de résonances et de couleurs qui infusent dans sa musique une dimension plastique. Sa façon de travailler les sons et les résonances suggère ainsi une conception sculpturale de l’écoute.

    Boursière de la Fondation Meyer et Lauréate de l’Académie Voix Nouvelles 2022 de la Fondation Royaumont, sa prochaine création sera en juillet 2023 lors du festival Les Nuits d’été à l’Abbaye de Royaumont.

    Les Illuminations

    en résidence depuis 2023

    Les Illuminations, c’est d’abord un ensemble instrumental fondé en 2015 par des musiciens issus du CNSMDP. Le choix d’emprunter son nom à un recueil d’Arthur Rimbaud mis en musique par Benjamin Britten affiche sa volonté d’associer ces deux arts.
    Les Illuminations, c’est un projet porté à maturité en 2021 sous l’impulsion de sa nouvelle directrice artistique, Aurélie Allexandre d’Albronn, qui le redéfinit en approfondissant son rapport à différents formats de concert et au répertoire à géométrie variable.

    Les Illuminations, c’est la création d’un espace autre : celui d’un rapport au temps et au lieu singulier où le public peut accéder à un imaginaire musical et à une utopie sonore.
    Les Illuminations, c’est un univers étroitement lié à la création contemporaine qui a pour ambition de commander une série d’oeuvres, collection de pièces concertantes pour violoncelle solo et ensemble.
    Les Illuminations, c’est un projet collaboratif ouvert aux aspirations des musiciens qui composent l’ensemble, ambassadeurs des répertoires du patrimoine et forts de propositions tournées vers la création musicale et littéraire -en particulier poétique.
    Les Illuminations, c’est un ensemble citoyen engagé qui fait d’une médiation rigoureusement ciblée sa pierre angulaire.
    Un défi réfléchi mû par le désir de transmettre :

    • En créant des opportunités d’échange pensées par des professionnels de la médiation sous des formats uniques et ce, en devançant le public.
      Parce que nous pensons que partager une oeuvre c’est révéler au public sa propre créativité et par réflexion inviter l’artiste à réinterroger son oeuvre.
    • En investissant tous types de lieux sous forme d’ateliers adaptés à différents âges et en partenariat au long cours avec des institutions et des « artistes-enseignants »
      Parce que nous pensons que partager une oeuvre, c’est la donner à entendre et à déchiffrer avec de vrais outils élaborés sur un temps long pour accéder à son sens et l’habiter ensemble.

    En mars 2022, l’Ensemble crée et coproduit avec France Musique, dans le cadre de l’émission Création Mondiale, Nuits d’Othman Louati, qui a remporté la sélection de la Tribune Internationale des Compositrices et Compositeurs en 2023.
    En janvier 2023, l’Ensemble joue en formation octuor de violoncelles des arrangements des Nocturnes de Debussy et Liberté tiré de Figures Humaines de Francis Poulenc dans l’émission Génération France Musique.
    L’Ensemble enregistre Messagesquisse de Pierre Boulez, pour violoncelle solo et six violoncelles, inscrit dans un projet de monographie des compositeurs français des XXe et XXIe siècles autour du violoncelle concertant, avec notamment, prévue en 2024, une commande à la compositrice Claire-Mélanie Sinnhuber.
    L’Ensemble a remporté l’appel à projet 2023 Résidence Tremplin de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, où il sera en résidence en novembre 2024 pour créer la version opéra de chambre du Jardin d’Afrique de Benjamin Attahir, mis en scène par Victoria Duhamel.
    En 2024, L’Ensemble sera en résidence à la scène conventionnée ScénOgraph, où il créera en mars son spectacle tout public Le Carnaval de Toumaï pour violon, violoncelle, accordéon et acteur, sur une musique de Pascal Zavaro, mis en scène par Coralie Salonne et avec Elene Usdin aux décors et costumes.
    L’Ensemble est soutenu par la Casa de Velázquez, la Drac Ile-de-France et la SACEM, et compte dans ses coproducteurs l’Institut du Monde Arabe, le CACCV Espace Jean-Legendre du Théâtre Impérial de Compiègne et la scène conventionnée ScénOgraph.


    © Létizia Le Fur

    Aurélie Allexandre d’Albronn direction artistique

    La violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn appartient à une génération de musiciens qui n’oppose plus ni les styles ni les répertoires. Elle aime à se retrouver au croisement de différentes formes, du répertoire soliste à la musique de chambre, et conserve un rapport privilégié à l’orchestre qui demeure le lieu d’une aventure collective hors normes, collaborant notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et les Dissonances.
    Elle a étudié avec Marc Coppey au CNSM de Paris, avec Peter Bruns à la Hochschule für Musik de Leipzig, ainsi que dans la classe du Trio Wanderer au CRR de Paris. Intéressée par toutes les esthétiques musicales, elle a suivi l’enseignement de Bruno Cocset en violoncelle baroque (CNSMDP).
    Elle a également eu l’opportunité de se perfectionner avec Philippe Hersant, Tôn-ThâtTiêt, Gustav Rivinius, Gary Hoffman, Anne Gastinel, Philippe Muller, Roland Pidoux, Valentin Erben, les membres des quatuors Ysaÿe et Debussy.
    Elle a eu l’occasion de jouer dans les plus grandes salles françaises, mais aussi au NCPA Beijing, Sejong Center for the performing Arts, National Library of China, Shanghai Grand Theatre, Hong-Kong Cultural Center Hall, Wiener Konzerthaus, Smetana Hall de Prague, Liszt Academy de Budapest, Reduta Bratislava Concert Hall, etc. On compte parmi ses partenaires de musique de chambre le clarinettiste Raphaël Sévère, le pianiste Clément Lefebvre, la violoniste Eva Zavaro, l’altiste Léa Hennino ou encore le Quatuor Hermès.
    En 2023 elle enregistre et joue Messagesquisse de Pierre Boulez sur l’invitation de Clément Rochefort dans son émission Génération France Musique, crée une oeuvre lyrique pour trois violoncelles et soprane de Benjamin Attahir à l’Institut du Monde Arabe et publie son premier livre aux Éditions Al Manar.
    Elle assure depuis 2021 la direction artistique de l’ensemble à géométrie variable Les Illuminations qui développe une importante activité tournée vers les répertoires du patrimoine et de la création, sans oublier la médiation avec tous les publics.


      Ensemble Adélie

      en résidence depuis 2023

      • Vassily Chmykov violon
      • Paul Zientara alto
      • Stéphanie Huang violoncelle
      • Kojiro Okada piano

      Vassily Chmykov violon

      Vassily Chmykov est un violoniste français né à Monaco en 1999.
      Il débute le violon au sein de l’Académie de Musique du Prince Rainier III de Monaco dans la classe de violon de Margarita Guerchovitch puis il poursuit ses études au CNSMD de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine en cycle d’études Master et également à Lausanne en Master Soliste dans la classe de Pavel Vernikov et Svetlana Makarova, où il a eu la chance d’enregistrer son premier disque en duo Violon Guitare durant l’année 2023 avec Benoît Mussard et le label suisse Claves Records.
      Il s’est déjà produit en tant que soliste et chambriste dans de nombreux pays notamment en France, Russie, Japon, Monaco, Allemagne, Italie, Suisse et Autriche, accompagné d’éminents orchestres dont l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national d’île-de-France, l’Orchestre des lauréats du CNSM de Paris, l’ensemble Artis, l’Orchestre Philharmonique de Krasnoïarsk et Novosibirks; et dans des salles prestigieuses comme le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Cortot ainsi que la Fondation Louis Vuitton à Paris, la Konzerthaus de Vienne, l’Auditorium Rainier III et Grimaldi Forum de Monaco ou encore le Victoria Hall de Genève.
      Vassily est également sollicité à se produire au sein d’orchestres français (l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo…).
      Artiste invité dans de nombreux festivals de musique de chambre en France comme à l’étranger, on peut citer le Festival de la Kronberg academy, le Festival de Pâques de Deauville, l’Orangerie de Sceaux, le Festival Pablo Casals, l’Académie Jaroussky, Seiji Ozawa International Academy (Suisse), Seiji Ozawa Matsumoto Festival (Japon), le Festival des Arcs, le Festival de Saint-Cezaire, le festival de Giverny, le Centre de Musique de Chambre de Paris, le festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux.
      Vassily a participé à des Masterclasses et partagé la scène avec de nombreux artistes internationaux tels Augustin Dumay, Michaela Martin, Svetlin Roussev, Laurent Korcia, Boris Garlitsky, Pamela Franck, Pavel Vernikov et Svetlana Makarova.
      Dans son palmarès, il a été lauréat et récompensé de plusieurs prix internationaux : 1er Prix du IXème Concours International de violon Alexandre Glazounov, Prix du Prince Albert II de Monaco, 1er Grand Prix au Concours International Intercordes à Paris, le Prix de la Kronberg academy « Ana Chumachenco ».


      Paul Zientara alto

      Nommé à 20 ans Révélation Classique de l’ADAMI 2021, Paul Zientara est lauréat de plusieurs concours internationaux : 3ème prix du prestigieux Concours Lionel Tertis sur l’île de Man, Grand Prix de la Fondation Safran, 1er prix du Concours de Cordes d’Epernay, 3ème prix du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes…
      Il débute l’alto à l’âge de 7 ans avec Yves Pruvot au Conservatoire de Yerres. Après deux années au CRR de Paris dans la classe de Françoise Gnéri, il est admis à l’âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gaugué. Paul a eu l’occasion de se perfectionner auprès de maîtres tels Tabea Zimmermann, Gérard Caussé, Tatjana Masurenko, Lawrence Power, Nobuko Imai, Bruno Pasquier, Nils Mönkemeyer, Claire Désert, le Quatuor Ebene, Laurent Korcia…
      Il participe régulièrement à différentes académies et masterclasses internationales dont la Kronberg Academy Festival (pour laquelle il a été recommandé par Tabea Zimmermann), Anton Rubinstein Academy de Düsseldorf, Internationale Musikakademie du Liechtenstein…
      En 2022, il se produit en soliste dans la Symphonie Concertante de Mozart pour violon et alto avec Renaud Capuçon et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Ses débuts en soliste sont marqués par le Concerto de Bartók avec l’orchestre Pasdeloup à l’âge de 16 ans, suivis de multiples expériences en soliste avec orchestres tels que l’Orchestre de la
      Garde Républicaine, L’Orchestre Colonne, la Nouvelle Europe…

      Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Nelson Goerner, Valeriy Sokolov, François Salque, Pierre Fouchenneret, Jérôme Pernoo, Marc Coppey, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Adrien Boisseau, Liya Petrova, Adrien La Marca,
      Jérôme Ducros, Jérémy Menuhin, Victor Julien-Laferrière, Nicolas Baldeyrou…

      Il s’est produit notamment au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, de Deauville, de Colmar, au Festival de la Grange de Meslay, au Centre de Musique de Chambre de Paris, aux Pianissimes, au Festival Idéal au Potager du Roi de Versailles, au Festival Pablo Casals à Prades, avec le Collectif Fractales…
      En novembre 2021, il est invité par Renaud Capuçon au festival Nouveaux Horizons où il interprète entre autres diverses créations contemporaines dont une œuvre de Diana Soh en duo d’altos avec Gérard Caussé.
      Il joue régulièrement en duo avec l’organiste Vincent Warnier qui a récemment composé « Légende », œuvre pour alto et orgue dont Paul est le dédicataire. Ils en ont interprété la création en octobre 2020.
      En 2021, Michel Le Naour lui consacre un article dans le magazine Classica, et en 2022, Benoît Fauchet dans le magazine Diapason. Il apparaît aussi dans d’autres médias comme France Musique, Radio Classique, Le Figaro, Arte Concert, Ouest-France…
      Il est membre du Quatuor Phantasy avec hautbois, du Duo Atlas dans l’Association Jeunes Talents avec Vassily Chmykov et du collectif créé par Emmanuel Coppey, Paris Youth Music Society.
      Il intègre Beau Soir Productions dès sa création, ce qui lui permet de travailler avec Renaud Capuçon et ses équipes.
      Paul joue sur un alto de Patrick Robin, financé par la Fondation Safran pour la Musique, à l’initiative de l’association TALENTS & VIOLON’CELLES.


      Stéphanie Huang violoncelle

      Lauréate du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique 2022 où elle remporte également les deux prix du public (le prix Canvas-Klara et le prix Musiq3), Grand Prix du Concours international de violoncelle Suggia 2015 à Porto, Premier Prix du Concours international de la Società Umanitaria 2021 à Milan, nommée Révélation ADAMI Classique 2021 en France, Stéphanie Huang a marqué son parcours musical par sa passion et son sens du perfectionnisme.

      En janvier 2025, elle rejoint l’Orchestre de Paris au poste de premier violoncelle solo. Elle est également professeure au Koninklijk Conservatorium van Brussel depuis septembre 2024.

      Elle a joué en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, le Munchner Rundfunkorchester, l’Orquestra Sinfonica do Porto, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de Chambre de Wallonie, sous la direction de Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Pierre Dumoussaud, Michael Sanderling, Stéphane Denève, Joana Carneiro, James Feddeck. Elle joue régulièrement dans de nombreux festivals nationaux et internationaux (Evian, Deauville, La Roque d’Anthéron, Biot, Verbier, Gstaad, Bruxelles, Schiermonnikoog, Helsinki…) avec Renaud Capuçon, Sylvia Huang, Paul Zientara, Anna Agafia, Gérard Caussé, Guillaume Bellom, Keigo Mukawa… 

      Née en Belgique dans une famille de musiciens, Stéphanie Huang commence le violoncelle dès son plus jeune âge. Elle a remporté un premier Prix au Concours Dexia et fait ses débuts à l’âge de douze ans au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovsky. Après avoir obtenu en 2017 sa licence au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles avec Jeroen Reuling, elle a poursuivi ses études avec Marc Coppey et Emmanuelle Bertrand (musique de chambre) au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et Gary Hoffman (Chapelle Musicale Reine Elisabeth) avec de nombreuses récompenses (fondations Spes, Meyer, Kriegelstein, Safran, Banque Populaire).

      Elle joue sur un violoncelle Jean-Baptiste Vuillaume généreusement prêté par le Fonds de Dotation Adelus. 


      Kojiro Okada piano

      Né en 1999 à Bordeaux, Kojiro Okada débute le piano à l’âge de sept ans.

      Il se produit dans les plus grandes salles à Paris, en 2010 à la Salle Pleyel à l’occasion du bicentenaire de Chopin, en 2013 au Théâtre du Châtelet pour un concert caritatif intitulé « Tous en cœur », en 2022 à la Philharmonie de Paris, ainsi que de nombreux concerts à la Salle Cortot. En 2022, il participe à une tournée aux Etats-Unis et au Canada où il partage la scène avec Miguel da Silva à la Salle Bourgie à Montréal et la « Philipps Collection » à Washington.
      Il est régulièrement invité par de nombreux festivals tels que le festival Chopin à Nohant, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival des Musiques au Pays de Gabriel Fauré, le festival international de Piano de la Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, les Sommets Musicaux de Gstaad, le festival Beethoven à Flagey…
      Ainsi, il partage la scène avec de grands artistes tels que Nicholas Angelich, Jean-Efflam Bavouzet, François-Frédéric Guy, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Marie-Josèphe Jude, Frank Braley, Miguel da Silva, Yves Henry, Dag Jensen, Jean-Philippe Collard, Bruno Philippe, Gary Hoffman.
      Après avoir étudié au CNSMD de Paris dans la classe de Hortense Cartier-Bresson et Florent Boffard, il se perfectionne actuellement à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès des pianistes Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian.
      Soutenu par la Fondation Banque Populaire et la Fondation Safran, Kojiro Okada est récompensé de prix internationaux comme soliste et chambriste, premier prix du Concours International Gabriel Fauré, premier prix du Concours International de la Società Umanitaria à Milan (duo) et lauréat du Concours International « Classic Piano » à Dubaï.

      En 2024, il rejoint le Trio Pantoum.

      Selim Mazari

      en résidence depuis 2023

      Les récentes Victoires de la Musique Classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari, très marqué par l’enseignement de la grande Brigitte Engerer.

      Issu d’une famille de mélomanes, Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine Suzel Ginisty, une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer en 2004 la classe de Pierre Réach au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2003, juste avant son entrée au Conservatoire, il participe à l’Académie d’été de Nice où il fait la connaissance de Brigitte Engerer, dont le charisme, le côté maternel et généreux, influencent profondément le jeune musicien. En 2008, il est admis à l’unanimité dans sa classe au Conservatoire Supérieur National de Musique, où il suivra son enseignement jusqu’à sa disparition prématurée, survenue en 2012. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son Master, diplôme qu’il obtient brillamment en juin 2013, reçoit en parallèle les conseils de Jean-Claude Pennetier à l’Académie de Villecroze, de Michel Dalberto et de Rena Shereshevskaya.

      Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second Master au Royal College, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape, marquée par sa rencontre avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer, ancien élève de Dieter Weber et Stanislav Neuhaus, qui l’invite à travailler avec lui à Vienne, à l’University of Music and Performing Arts. Avec son nouveau mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc. et s’épanouit pleinement dans une capitale musicale où il profite d’une offre culturelle intense, fréquente assidument l’opéra, son autre passion.

      Lauréat du Concours International d’Île-de-France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève.

      Chambriste apprécié, il collabore avec les violoncellistes Yo-yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay, Thomas Lefort et Raphaëlle Moreau, les pianistes Michel Dalberto, Jean-Baptiste Fonlupt, Adi Neuhaus et Tanguy de Williencourt avec lesquels il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos.

      Au cours des dernière saisons, Sélim Mazari a été l’invité de prestigieuses programmations: Festival Chopin à Nohant, Piano en Valois, Festival de la Roque d’Anthéron, Les solistes à Bagatelle, la Grange de Meslay, Piano Folies du Touquet, Sommets musicaux de Gstaad, Folle journée à Nantes, Fondation Vuitton, opéras de Toulon et de Saint-Etienne, Grands Interprètes à Périgueux, Louvre-Lens. Il participe aussi aux Rencontres Musicales d’Evian, est programmé au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Auditorium de Radio-France avec les solistes de l’Orchestre National et à Piano à Lyon en récital et en musique de chambre. A la Folle Journée de Nantes, il est le soliste du 21ème Concerto de Mozart aux côtés du Mozart Paris Orchestra, concert diffusé en direct sur ARTE.

      En janvier 2020 est sorti son premier disque solo dédié aux Variations de Beethoven (dont les redoutables EroÏca), enregistré Salle Molière à Lyon et qui entame une collaboration avec le label Mirare. Ce disque a reçu de nombreuses récompenses, dont un DIAPASON D’OR sélection ARTE et des critiques élogieuses (Pianiste, Classica, Concertclassic.com, Artamag’, Radio Classique et France Musique, etc.). Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, paraît en février 21 chez Berlin Classics. Sélim a également participé au nouveau CD de Joséphine Olech, Reconnect paru dernièrement chez Es-Dur.

      En novembre 2020, Sélim est invité par Daniel Barenboim à participer à ses Masterclasses sur les Sonates de Beethoven, enregistrées à la Boulez Saal de Berlin. L’enregistrement de la Masterclasse vient de sortir pour les 80 ans du Maestro.

      Vient de paraître, son deuxième disque pour Mirare, les Concertos 12 et 14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim.

      Il fait en mars 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris dans le cadre d’une tournée de l’Orchestre d’Île-de-France, placé sous la direction du maestro Vassily Sinaisky. En septembre 2023, il dirige du clavier des Concertos de Mozart, lors d’une tournée au Japon.

      Cette saison est également marquée par ses débuts en récital au Konzerthaus de Berlin et par une collaboration en récital avec le violoncelliste Edgar Moreau.


      Quatuor Wassily

       en résidence depuis 2023

      • Vincent Forestier violon
      • Marine Faup-Pelot violon
      • Clément Hoareau alto
      • Raphaël Ginzburg violoncelle

      Les membres du Quatuor Wassily se rencontrent à Lyon en 2012. Leur passion commune pour la musique d’ensemble l’éclectisme musical de leurs personnalités respectives les amène tout naturellement à mettre la pratique du quatuor à cordes au centre de leur vie musicale.

      Au fil de leur formation, les expériences se multiplient : lauréats de la FNAPEC, le groupe remporte en 2018 le Tremplin Jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris ainsi que le Concours Humanis Musique au Centre grâce auquel les membres du groupe enregistrent leur premier album. Le quatuor est également lauréat du concours international Anton Rubinstein en 2022. On les retrouve également en résidence à l’Opéra Underground pendant la saison 2018-2019, où ils enchaînent les collaborations avec des groupes de musiques actuelles amplifiées. Ils partagent également la scène avec des chambristes de renom : Entre autres, Anne Gastinel, Dana Ciocarlie, Yovan Markovitch, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Vincent Segal.

      Ayant bénéficié des précieux conseils de membres de quatuors internationaux (Ysaÿe, Danel, Belcea, Artemis, Ebène, Berg), le Quatuor Wassily est résident de l’association ProQuartet, et continue aussi bien de participer à leurs formations professionnelles, que de participer à des projets de concerts, de médiation, et de transmission pédagogique à leurs côtés.

      Photos : Nikolaj Lund

      Quatuor Métamorphoses

       

      en résidence depuis 2023

      • Mathilde Potier et Pierre Liscia-Beaurenaut violon
      • Jean-Baptiste Souchon-Graziani alto
      • Madeleine Douçot violoncelle

       Le Quatuor Métamorphoses est né de la volonté forte d’explorer le répertoire du quatuor à cordes, et de partager avec un public toujours plus large son exigence, sa richesse, parfois sa violence également, dans un même souffle musical. En résulte une série de métamorphoses, semblables à celles que raconte Ovide dans son chef-d’oeuvre auquel le quatuor a souhaité rendre hommage : fugaces, perpétuelles, invisibles, et surtout plurielles. Le vivre-ensemble, et le jouer-ensemble, transporte interprètes et auditeurs dans un large mouvement qui les dépasse ; car un quatuor, c’est une bête à quatre têtes, un instrument protéiforme «humain, trop humain», pour reprendre la formule de Nietzsche. Enfin, la métamorphose, c’est la variation, la sculpture du vide par l’élément musical ; la variation, c’est toute l’histoire de la musique, pour laquelle la métamorphose agirait donc comme principe étiologique.

      Cette rigoureuse vision artistique, le Quatuor Métamorphoses l’a nourrie au contact de ses maîtres : diplômés d’un master de musique de chambre dans la classe de François Salque (Quatuor Ysaÿe) au CNSMDP, ils étudient désormais sous la tutelle de Hatto Beyerle, membre fondateur du légendaire Alban Berg Quartett, au sein de l’European Chamber Music Academy (ECMA) dont le quatuor est membre nominé depuis 2018. Après un cycle de perfectionnement (Postgraduate Studies) à l’Université de Musique de Vienne (MDW Wien) dans la classe de Johannes Meissl (2022-2023), le Quatuor est désormais en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) sous la direction de Corina Belcea, Miguel Da Silva et Jean-Claude Vanden Eynden. En parallèle, les jeunes musiciens bénéficient des conseils des Quatuors Ebène et Modigliani aux Rencontres Musicales d’Evian, Ori Kam (Jerusalem Quartet) à l’Académie Ravel, Petr Prause (Talich Quartet), Valentin Erben (Quatuor Alban Berg), Christophe Coin (Quatuor Mosaïques), Alfred Brendel, Itamar Golan, ou encore Patrick Jüdt.
      Prix ProQuartet du concours européen de la FNAPEC, boursier et lauréat de l’Académie Ravel, le Quatuor Métamorphoses est également lauréat du Tremplin pour jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris et lauréat de la fondation de l’abbaye de Royaumont et de Villefavard.
      Ce parcours les amène à se produire dans les salles les plus prestigieuses : Wigmore Hall, Philharmonie de Paris, Franz Liszt Academy Budapest, Teatro Goldoni de Florence, aux Festivals de Prades, Quatuors à Bordeaux, au Potager du Roi à Versailles (sur invitation de Gérard Caussé et du Quatuor Modigliani), au Festival de Cordes sur Ciel, au Festival des Arcs, au Festival Radio Classique, lors de la Nuit du Quatuor aux côtés des Quatuors Hermès ou Zaïde, en compagnie de François Salque, Emmanuelle Bertrand, Alexis Descharmes, ou encore Roman Borisov, Aurélien Pontier ou Paul Zientara.
      Le répertoire du Quatuor Métamorphoses va des grands maîtres du genre à l’exploration des répertoires les plus contemporains, de Haydn à Aftab Darvishi, et s’attache à mettre en lumière des oeuvres méconnues au travers de projets innovants, comme le spectacle «Du coq à l’alouette» entièrement écrit par le Quatuor et créé en 2022, ou «Une pièce bien à elles», consacré aux oeuvres du matrimoine, qu’il porte dans tous les types de lieux, en multipliant les interventions au SAMU social, dans les écoles de la France entière, en EHPAD…

      Le Quatuor Métamorphoses est actuellement artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Waterloo, Belgique)

      Vidéos

      Photos : Athéon

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