Le Balcon – Maxime Pascal

Photo : Meng Phu

En résidence depuis septembre 2010, artiste associé depuis 2016

Le Balcon est un collectif fondé en 2008 par six étudiants du Conservatoire de Paris et rassemble un ensemble d’instrumentistes et de chanteurs formés à tous les répertoires, sous la direction artistique du chef d’orchestre Maxime Pascal. Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

Le Balcon tire son nom de la pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956) ; il situe ainsi instantanément son engagement artistique et musical, à l’instar du dramaturge, à l’endroit du récit, de la parole et de la représentation.

D’abord en résidence à l’église Saint-Merry, puis au Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet, l’ensemble devient un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années passées à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss,  d’Eötvös, La Métamorphose de LevinasJakob Lenz de Rihm ainsi que de nombreuses créations.

En 2018, Le Balcon amorce une mutation vers des plus grandes formes, notamment avec le démarrage de la production de Licht, cycle opératique colossal – 7 opéras, 29 heures de musique – du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, la première « Journée » du cycle, a été créé en 2018 à l’Opéra Comique, puis repris au Southbank Centre de Londres. Il a été suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 et de Dienstag aus Licht en octobre 2020 à la Philharmonie de Paris dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. La prochaine « Journée », Freitag aus Licht, est programmée pour fin 2022. 

Sur le volet de la création, Le Balcon a souhaité à partir de 2018, inscrire des commandes de nouvelles œuvres dans un travail approfondi en accueillant tous les ans des compositeurs en résidence avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac. Ces résidences ont récemment donné lieu, entre autres, à la création d’un projet d’orchestre robotique dans le cadre du Festival de Saint-Denis ou bien de la création du dernier opéra d’Arthur Lavandier à l’Opéra de Lille.

De nouveaux opéras de Frédéric Blondy Arthur Lavandier – Au cœur de l’océan – , Pedro Garcia Velasquez – Words and Music – et Sivan Eldar – Like Flesh – sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen.

Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Société Générale – Fondation C’est vous l’avenir –, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, la SACEM et la Copie privée. 

Maxime Pascal direction artistique

Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

Vidéos


    Les Frivolités Parisiennes

    En résidence de 2012 à 2018 puis artiste associé depuis 2019

    Créées en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes trouvent leur origine dans la volonté de faire redécouvrir au public un genre pluriel, le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale. Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos. Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.

    Pierre angulaire de la compagnie, l’orchestre des Frivolités Parisiennes se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique disparu dans les années soixante. Orchestre de chambre oscillant, selon les projets, entre 14 et 40 instrumentistes, il se compose de musiciens curieux et spécialistes de ce répertoire. Pour chaque production, la compagnie d’opéra choisi des chefs d’orchestre de renom (David Reiland, Mathieu Romano, etc.), partageant le même goût de l’exigence et de la qualité musicale. À ce même titre, elle
    fait le pari de la création de mises en scène audacieuses, recentrées sur l’enjeu théâtral et musical, grâce à des metteurs en scène souvent issus du théâtre (Vincent Tavernier, Édouard Signolet, Justine Heynemann, etc.). C’est dans ce sens que tous les chanteurs lyriques, associés pour certains depuis le début de la compagnie, sont recrutés sur auditions, notamment par un panel de musicologues, de chercheurs spécialistes du chant français des XIXe et XXe siècle (Pierre Girod et Christophe Mirambeau) et d’un conseiller artistique théâtre (Pascal Neyron) afin de présenter un travail dramatiquement et historiquement
    documenté.

    Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes se produisent dans les hauts lieux du music-hall et de l’opéra à Paris mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, etc.) où elles sont accueillies en résidence. C’est dans cette volonté de transmission que les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs de grande envergure. D’une part, une académie lyrique, Les Paris Frivoles, un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique. D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale. Durant près de 9 mois, près de 150 personnes issues du milieu scolaire – enfants, adultes, enseignants et éducateurs – deviennent acteurs d’une véritable maison d’opéra prenant part à tous les corps de métiers associés à une telle aventure.

    En définitive, les Frivolités Parisiennes sont une compagnie d’opéra transversale qui répond à la question, « qu’est-ce que faire de la musique classique dite légère aujourd’hui ? » qui se reconnait dans la devise « innover, surprendre et transmettre ».

    Discographie sélective


    Le Poème Harmonique

    Photo : Jean-Baptiste Millot

    En résidence depuis septembre 2010 et actuellement artiste associé

    Depuis 1998, le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre, des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Leur champ d’action ? Les pages connues ou méconnues rythmant vie quotidienne et cérémonies à Versailles (Lully, Couperin, Charpentier…), dans l’Italie baroque de Monteverdi à Pergolèse, ou encore l’Angleterre de Purcell. Des programmes inventifs et exigeants qui retissent les liens entre le profane et le sacré, la musique savante et les sources populaires, mais qui associent également à la musique le théâtre, la danse ou le cirque. À l’opéra l’ensemble est reconnu comme une référence mondiale pour ses interprétations des œuvres de Lully, Cavalli ou Monteverdi et la collaboration avec le metteur en scène Benjamin Lazar a donné lieu à des spectacles unanimement salués par la critique et le public.

    Le Poème Harmonique ne cesse de surprendre le public en révélant des trésors oubliés (à l’automne 2024 L’Homme-Femme, irrésistible comédie du genre de Galuppi dans la mise en scène par Agnès Jaoui – Opéra de Dijon, Théâtre de Caen et Opéra royal de Versailles ), en proposant une approche inédite des plus grands chefs d’œuvre (Il Nerone ou L’Incoronazione di Poppea avec l’Académie de l’Opéra National de Paris), ou encore en intégrant aux concerts des processions et des effets de spatialisation saisissants.

    Avec une soixantaine de représentations données chaque année, Le Poème Harmonique est familier des plus grands festivals et salles du monde entier – Opéra-Comique, Opéra Royal de Versailles, Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Festivals d’Ambronay, de Beaune et de Sablé, Teatro Real (Madrid), Wigmore Hall (Londres), NCPA (Pékin), Philharmonie de Berlin, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw de Bruges, BOZAR (Bruxelles), Oji Hall (Tokyo), Université Columbia (New York), Teatro San Carlo (Naples), Accademia Santa Cecilia (Rome), Philharmonie de Saint-Pétersbourg, ou encore les BBC Proms.…  Le Poème Harmonique demeure très engagé en Normandie, sa région de résidence, berceau de ses nombreuses créations et terrain privilégié de ses actions pédagogiques, sociales ou encore d’insertion de jeunes musiciens professionnels.

    La discographie du Poème Harmonique compte aujourd’hui une cinquantaine de références régulièrement distinguées par la critique et de nombreux succès publics. Chez Alpha Classics, la sortie de Mon Amant de Saint-Jean, tour de chant du baroque aux années folles avec Stéphanie d’Oustrac est paru en août 2023.  Après la première mondiale de L’Egisto de Cavalli récompensée par un Choc de Classica et par le prestigieux Preis der deutschen Schallplattenkritik, Château de Versailles Spectacles publie au printemps 2024 Armide de Lully. La saison 2024-2025​ sera ponctuée par la sortie de deux​ chefs-d’œuvre de la musique chorale : Monteverdi Testamento – Vespro della Madonna 1643, en novembre​, ainsi que Hail !Bright Cecilia de ​Henry Purcell​, en avril.

    Vincent Dumestre direction

    Vincent Dumestre est né en mai 1968. Après des études d’histoire de l’art à l’École du Louvre et de guitare classique à l’École Normale de Musique de Paris, il se consacre au luth, à la guitare baroque et au théorbe qu’il étudie avec Hopkinson Smith, Eugène Ferré, Rolf Lislevand, puis intègre divers ensembles et orchestres (Ricercar Consort, La Simphonie du Marais, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Le Centre de Musique Baroque de Versailles…), avec lesquels il participe à de nombreux concerts et réalise une trentaine d’enregistrements.

    C’est en 1998 qu’il fonde le Poème Harmonique – ensemble musical spécialisé dans le répertoire baroque – dont il définit les orientations artistiques et assure la direction. L’ensemble est immédiatement remarqué, et la revue Diapason élit Vincent Dumestre « jeune talent de l’année 1999 ».

    Son parcours artistique se confondant essentiellement avec celui du Poème Harmonique, il occupe une place tout à fait singulière sur la scène baroque internationale : défricheur insatiable d’œuvres inédites à l’opéra (Caligula, Egisto, Cadmus & Hermione…), de musiques sacrées (Lamentations de Cavalieri, Grands Motets de Lalande…) et de musique de chambre (Briceno, Belli, Tessier…). Il est également, à partir de la création de son Bourgeois Gentilhomme en 2004, l’un des rares musiciens dirigeant une compagnie un ensemble directement impliqué dans la production de spectacles scéniques de grandes dimensions, contribuant ainsi à une nouvelle perception des rapports entre musique et théâtre. Cette approche artistique suscite un immense engouement tant de la part des critiques que du public.

    Parallèlement au développement de son activité de chef d’orchestre, il continue à prendre part comme instrumentiste avec ses chanteurs et musiciens aux programmes de musique de chambre de l’ensemble. Ces dernières années, la renommée de Vincent Dumestre et du Poème Harmonique a connu un développement spectaculaire, l’ensemble étant désormais accueilli par les programmateurs les plus prestigieux sur tous les continents (Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra Royal de Versailles, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw à Amsterdam, Festival d’Utrecht, Kölner Philharmonie, Wigmore Hall de Londres, BBC Proms, National Center for Performing Arts de Beijing, Oji Hall de Tokyo, Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Columbia University de New York…).

    Soutenu par la Région Normandie pour les activités du Poème Harmonique, Vincent Dumestre est également le directeur artistique des Saisons Baroques : une série de concerts et événements culturels rouennaise intégrant un concours international de musique baroque, programmés dans le cadre historique de la Chapelle Corneille, et directeur artistique du Festival du Haut Jura. Il s’est vu confier en 2017 la programmation de la 14e édition du festival Misteria Paschalia de Cracovie. En 2004, le Ministre de la Culture nomme Vincent Dumestre Chevalier des Arts et des Lettres, et en 2009 Chevalier de l’ordre national du Mérite.

    Partenaires

    Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Haute-Normandie), la Région Haute-Normandie et la Ville de Rouen.

    Pour ses actions éducatives, le Poème Harmonique bénéficie du soutien de Safran.

    Le Poème Harmonique est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie.

    Pour ses répétitions, Le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


    Les Cris de Paris

    Artistes associés depuis 2012

    Créés et imaginés par Geoffroy Jourdain, Les Cris de Paris interprètent principalement le répertoire vocal et instrumental du début du XVIe siècle à nos jours. Leur démarche artistique est le reflet de la richesse et de la variété des parcours des artistes qui participent à leurs productions ; ils peuvent être quatre comme quatre-vingt, avec parmi eux des compositeurs, des arrangeurs, des comédiens, des metteurs en scène, des instrumentistes, des danseurs, des directeurs d’ensembles, des chefs de chœur, des plasticiens, des créateurs sonores, des pédagogues…

    Curieux et passionnés, ils s’investissent avec la même audace dans la redécouverte d’œuvres méconnues que dans l’exploration des potentialités de la voix au sein de la création contemporaine. Leurs projets musicaux prennent place dans le cadre de concerts, de performances, mais également au sein de productions scéniques mêlant plusieurs formes artistiques (théâtre, danse, lecture..). La plupart des créations qui jalonnent les saisons culturelles des Cris de Paris mêlent la musique contemporaine à la musique ancienne, les musiques actuelles à la musique baroque et romantique…

    Pour l’ensemble de leurs activités, Les Cris de Paris sont aidés par le Ministère de la Culture et de la Communication/Direction Régionale des affaires culturelles d’Ile-de-france au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, ainsi que par la Ville de Paris. Les activités des Cris de Paris sont soutenues par la Fondation Bettencourt Schueller et par Mécénat Musical Société Générale. Les Cris de Paris bénéficient également d’un soutien annuel de la Sacem, de l’association musique nouvelle en liberté et du soutien ponctuel de la Fondation Orange, de l’Onda, de la Spedidam, de l’Adami, du FCM et de l’Institut Français.

    Ils sont membres du réseau Futurs Composés, de la Fevis, et du Profedim. Depuis le mois de mars 2012, ils sont « artistes associés » de la Fondation Singer-Polignac. En 2015/2016, ils entament deux nouvelles résidences artistiques en Champagne-Ardenne, via l’Opéra de Reims, ainsi qu’à la Salle Ravel de Levallois. A compter de la saison 2016/2017, ils débutent une résidence artistique, pédagogique et technologique au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains.

    Geoffroy Jourdain direction

    Parallèlement à des études de musicologie en Sorbonne et à des recherches dans les fonds musicaux italiens de plusieurs bibliothèques européennes, Geoffroy Jourdain s’implique très tôt dans la direction d’ensembles vocaux et fonde, alors qu’il est encore étudiant, les Cris de Paris, rapidement reconnu pour l’audace de son projet artistique, et pour son investissement en faveur de la création contemporaine.

    Il s’intéresse à la mise en œuvre de dispositifs de création de spectacles musicaux novateurs, en compagnie de metteurs en scène, de comédiens, de chorégraphes et de plasticiens. Aux côtés de Benjamin Lazar, il crée de nombreuses formes lyriques et de théâtre musical. Il est invité par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris à diriger des ouvrages lyriques (Orphée et Eurydice puis Iphigénie en Tauride de Gluck, Orfeo de Monteverdi), mais également par des ensembles, comme Capella Amsterdam ou le chœur de l’Orchestre Symphonique de Sao Paulo ; François-Xavier Roth lui confie son orchestre Les Siècles (Israël in Egypt de Haendel)… Il a suscité et créé des œuvres de Beat Furrer, Mauro Lanza, Marco Stroppa, Francesco Filidei, Oscar Strasnoy (dont l’opéra Cachafaz), Ivan Fedele, mais se passionne également pour le répertoire des XVIIème et XVIIIème siècles et à l’ethnomusicologie. Sa curiosité pour des répertoires variés et l’originalité de la démarche avec laquelle il les aborde l’ont amené à se produire aussi bien à l’Opéra Comique qu’à l’IRCAM ou à la Cité de la Musique, au festival Présences de Radio-France comme à la Biennale de Venise, à être accueilli en résidence à l’abbaye de Royaumont, aussi bien qu’à l’opéra de Reims, à être un artiste privilégié du festival de Beaune ou de celui de la Chaise-Dieu.

    Avec Olivier Michel, administrateur des Cris de Paris, il co-dirige depuis le mois de mars 2015 La Pop (Quai de Loire, Paris).

    Discographie sélective


    Les Talens Lyriques

    Artistes associés depuis 2011

    L’ensemble Les Talens Lyriques, qui tient son nom du sous-titre de l’opéra de Rameau, Les Fêtes d’Hébé (1739), a été créé en 1991 par le claveciniste et chef d’orchestre Christophe Rousset.

    Défendant un large répertoire lyrique et instrumental qui s’étend du premier Baroque au Romantisme naissant, Les Talens Lyriques s’attachent à éclairer les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la musique, à la lumière d’œuvres plus rares ou inédites, véritables chaînons manquants du patrimoine musical européen. Ce travail musicologique et éditorial est une priorité de l’ensemble et contribue à sa notoriété.

    Les Talens Lyriques voyagent de Monteverdi (L’Incoronazione di Poppea, Il Ritorno d’Ulisse in patria, L’Orfeo), Cavalli (La Didone, La Calisto), Landi (La Morte d’Orfeo), à Hændel (Scipione, Riccardo Primo, Rinaldo, Admeto, Giulio Cesare, Serse, Arianna in Creta, Tamerlano, Ariodante, Semele, Alcina, Agrippina) en passant par Lully (Persée, Roland, Bellérophon, Phaéton, Amadis, Armide, Alceste), Desmarest (Vénus et Adonis), Mondonville (Les Fêtes de Paphos), Cimarosa (Il Mercato di Malmantile, Il Matrimonio segreto), Traetta (Antigona, Ippolito ed Aricia), Jommelli (Armida abbandonata), Martin y Soler (La Capricciosa corretta, Il Tutore burlato), Mozart (Mitridate, Die Entführung aus dem Serail, Così fan tutte, Die Zauberflöte), Salieri (La Grotta di Trofonio, Les Danaïdes, Les Horaces, Tarare), Rameau (Zoroastre, Castor et Pollux, Les Indes galantes, Platée, Pygmalion), Gluck (Bauci e Filemone, Alceste), Beethoven et enfin Cherubini (Médée), García (Il Califfo di Bagdad), Berlioz, Massenet, Gounod (Faust) ou Saint-Saëns.

    La recréation de ces œuvres va de paire avec une collaboration étroite avec des metteurs en scène ou chorégraphes tels que Pierre Audi, Jean-Marie Villégier, David McVicar, Eric Vigner, Ludovic Lagarde, Mariame Clément, Jean-Pierre Vincent, Macha Makeïeff, Laura Scozzi, Natalie van Parys, Marcial di Fonzo Bo, Claus Guth, Robert Carsen, David Hermann, Christof Loy, Jetske Mijnssen, Alban Richard ou David Lescot.

    Outre le répertoire lyrique, l’Ensemble explore d’autres genres musicaux tels que le Madrigal, la Cantate, l’Air de cour, la Symphonie et l’immensité du répertoire sacré (Messe, Motet, Oratorio, Leçons de Ténèbres…). De saison en saison, Les Talens Lyriques sont ainsi amenés à se produire dans le monde entier, dans des effectifs variant de quelques musiciens à plus d’une soixantaine d’interprètes de toutes générations.

    En 2018-2019, Les Talens Lyriques retournent à leurs premières amours avec une saison intitulée la « Tentation de l’Italie ». La vocalité sera célébrée de toutes parts, des chefs-d’œuvre incontestés de Monteverdi, Purcell, Hændel (Agrippina), Mozart (La Betulia liberata) à des partitions plus rares ou inédites de Legrenzi (La Divisione del mondo), Salieri (Tarare), Leo ou encore Porpora. Après avoir célébré Telemann en 2017, l’ensemble partira en Amérique pour se faire l’ambassadeur de François Couperin, à l’occasion du 350e anniversaire du compositeur. Cette « année Couperin » sera également célébrée dans la discographie des Talens Lyriques, avec les sorties attendues des Nations (Aparté, automne 2018) ainsi que des Concerts royaux (Aparté, Noël 2018).

    L’ensemble a réalisé la célèbre bande-son du film de Gérard Corbiau, Farinelli (1994), vendue à plus d’un million d’exemplaires. La discographie des Talens Lyriques comprend aujourd’hui une soixantaine de références, enregistrées chez Erato, Fnac Music, Auvidis, Decca, Naïve, Ambroisie, Virgin Classics, Outhere et Aparté. Cette saison, l’Ensemble conclura notamment le cycle des opéras de Salieri en français avec la sortie des Horaces en septembre 2018 et l’enregistrement de Tarare à l’automne 2018 (Aparté).

    Depuis 2007, l’Ensemble s’emploie à initier des élèves à la musique, à travers un programme d’actions artistiques ambitieuses et d’initiatives pédagogiques innovantes. Ils sont en résidence dans des établissements scolaires à Paris et en Île-de-France, où ils ont créé notamment une classe orchestre et un petit chœur des Talens. Les 3 applis pédagogiques t@lenschool, téléchargeables gratuitement, suscitent beaucoup d’engouement et ont remporté de nombreux prix français et internationaux.

    Partenaires

    Les Talens Lyriques sont soutenus par le Ministère de la Culture, la Ville de Paris et le Cercle des

    Mécènes. L’Ensemble remercie ses Grands Mécènes : la Fondation Annenberg / GRoW – Gregory et Regina Annenberg Weingarten et Madame Aline Foriel-Destezet.

    Les Talens Lyriques sont membres fondateurs de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et de PROFEDIM (Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique).

    Discographie sélective


    Jonas Vitaud

    © Jean-Baptiste Millot

    Artiste associé depuis juillet 2013

    Né en 1980, il commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire national supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).
    Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes, Tokyo, Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington… Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

    Jonas Vitaud se produit avec des Orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philarmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…
    Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi sa Yang, le Quatuor Zaïde…

    Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin. Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.
    En 2019 paraitront chez MIRARE et ALPHA CLASSICS, deux albums : l’un avec la violoniste Mi-Sa Yang consacré aux sonates de MOZART et l’autre au répertoire russe avec le violoncelliste Victor Julien-Laferrière.
    En octobre 2018, pour le centenaire Debussy, Jonas Vitaud sort un double album avec le label MIRARE dédié aux jeunes années du compositeur, une réalisation originale et ambitieuse présentant des aspects méconnus de l’univers debussyste. Il donne de nombreux concerts hommage. En mars 2016, il présente un disque Tchaïkovsky chez MIRARE – Les Saisons et la Grande Sonate opus 37, disque qui obtient 5 de Diapason. Son disque solo consacré à Henri Dutilleux et Franz Liszt chez NoMadMusic est couronné de succès et il reçoit le GRAND PRIX SOLISTE INSTRUMENTAL de l’Académie Charles Cros (CHOC CLASSICA. 5 de DIAPASON). Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…
    Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude.

    Discographie sélective


    Philippe Jaroussky

    En résidence et artiste associé depuis 2011

    Le contre-ténor Philippe Jaroussky a déjà conquis une place prééminente dans le paysage musical international, comme l’ont confirmé les Victoires de la Musique (Révélation Artiste lyrique en 2004 puis Artiste Lyrique de l’Année en 2007 et 2010) et, récemment, les prestigieux Echo Klassik Awards en Allemagne, lors de la cérémonie 2016 à Berlin (Chanteur de l’Année).

    Avec une maîtrise technique qui lui permet les nuances les plus audacieuses et les pyrotechnies les plus périlleuses, Philippe Jaroussky a investi un répertoire extrêmement large dans le domaine baroque, des raffinements du Seicento italien avec des compositeurs tels que Monteverdi, Sances ou Rossi jusqu’à la virtuosité étourdissante des Händel ou autres Vivaldi, ce dernier étant sans doute le compositeur qu’il a le plus fréquemment servi ces dernières années. Philippe Jaroussky a aussi exploré les mélodies françaises, accompagné du pianiste Jérôme Ducros. Le domaine contemporain prend une place croissante, avec la création d’un cycle de mélodies composées par Marc André Dalbavie sur des sonnets de Louise Labbé, ou avec l’opéra Only the Soundremains de Kaija Saariaho (création mondiale à l’opéra d’Amsterdam, mars 2016).

    Philippe Jaroussky est sollicité par les meilleures formations baroques actuelles et collabore avec les plus grands chefs d’orchestre.

    En 2002, Philippe fonde l’ensemble Artaserse, qui se produit partout en Europe.

    Détenteur d’une discographie déjà impressionnante, Philippe Jaroussky a aussi pris une part importante dans l’édition Vivaldi de Naïve aux côtés de Jean-Christophe Spinosi et l’ensemble Matheus.

    Néanmoins, depuis plusieurs années, Philippe Jaroussky entretient, pour ses disques-récitals, des relations très étroites avec Erato-Warner Classics, son label exclusif, pour lequel il a signé des disques qui ont tous reçu de nombreuses distinctions.

    Après une résidence d’un an en 2016-2017 à la nouvelle Philharmonie de l’Elb à Hambourg, et notamment une participation très remarquée au concert d’ouverture, Philippe se consacrera à une vaste tournée dédiée à Händel à l’automne 2017, avec plus de 25 concerts. Il reprendra, ensuite, deux productions prestigieuses à Paris, Only the Sound Remains de Saariaho (à l’opéra de Paris) et Alcina d’Händel (au Théâtre des Champs Elysées). En fin de saison, il endossera le rôle d’Orfeo de Gluck au Théâtre des Champs-Elysées.


    Renaud Capuçon

    Artiste associé en résidence depuis 2011

    Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Gérard Poulet et Veda Reynolds, puis avec Thomas Brandis à Berlin et Isaac Stern. En 1998 Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Moest. En 2000 il est nommé «Rising Star» et «Nouveau talent de l’Année» aux Victoires de la Musique puis «Soliste instrumental de l’année» en 2005. En 2006, Prix Georges Enesco décerné par la Sacem.

    Renaud Capuçon collabore avec les plus grands chefs et les orchestres les plus prestigieux : Philharmonique de Berlin avec Bernard Haitink, David Robertson, Matthias Pintscher, DSO Berlin avec Robin Ticciati, Leipzig Gewandhaus Orchester avec Kurt Masur, Staatskapelle de Dresde avec Daniel Harding, WDR Cologne avec Jukka Pekka Saraste, Bamberg Symphony avec Jonathan Nott, Berlin Staatskapelle avec Antonio Papano, Wiener Symphoniker avec Philippe Jordan, Orchestre de Paris avec Wolfgang Sawallish Christoph Eschenbach, Paavo Jarvi et Daniel Harding, Orchestre National de France avec Daniele Gatti et Valéry Gergiev, Orchestre Philharmonique de Radio France avec Myung-Whun Chung, Chamber Orchestra of Europe avec Semyon Bychkov et Yannick Nezet-Séguin, Philharmonia Orchestra avec Juraj Valculha, Royal Philharmonic Orchestra avec Charles Dutoit, Orchestre Mariinsky de Saint-Petersburg avec Valery Gergiev, Orchestre Symphonique Académique de Moscou avec Vladimir Yurowsky, Rotterdam Philharmonic avec Yannick Nézet-Séguin, Tonhalle Zurich Orchestra avec Lionel Bringuier, Orchestre de la Suisse Romande, Symphonique de Lucerne avec James Gaffigan, Swedish Radio Orchestra avec Daniel Harding, Oslo Philharmonic avec J.P.Saraste, Santa Cecilia Orchestra Rome avec Semyon Bychkov, RAI Turin avec Juraj Valculha, New York Philharmonic et Philadelphia Orchestra avec Charles Dutoit et Tugan Sokhiev, Chicago Symphony Orchestra avec Bernard Haitink, Boston Symphony avec Christoph von Dohnanyi, Andris Nelsons et Alain Altinoglu, Los Angeles Philharmonic avec Gustavo Dudamel, Andris Nelsons, Daniel Harding et Lionel Bringuier, Seoul Philharmonic avec Myung-Whun Chung, NHK Symphony avec Stéphane Denève, Singapour Symphony avec Gustavo Dudamel, Hong-Kong Philharmonic avec Jaap Van Zweden, Isreal Philharmonic.

    Points forts de la saison 2017/18 : tournée européenne avec la Camerata Salzburg avec l’intégrale des 5 concertos pour violon de Mozart, Berlin Staatsoper et London Symphony Orchestra avec François-Xavier Roth, Vienna Philharmonic avec Robin Ticciati, Vienna Symphony et Stockholm Philharmonic avec Alain Altinoglu, Los Angeles Philharmonic avec Matthias Pintscher, Seoul Philharmonic avec Thierry Fischer, Orchestre National de France et Scottish Chamber Orchestra avec Emmanuel Krivine, Orchestre Philharmonique de Radio France et Royal Flemish Philharmonic avec Lahav Shani.

    Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Nicholas Angelich, Kit Armstrong, Khatia Buniatishvili, Frank Braley, Guillaume Bellom, Yefim Bronfman, Hélène Grimaud, Khatia et Marielle Labèque, Maria Joao Pires, Jean-Yves Thibaudet, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Myung-Whun Chung, Yo Yo Ma, Mischa Maisky, Truls Mork, Michael Pletnev, et son frère Gautier dans les plus grands festivals : Aix en Provence, Saint-Denis, La Roque d’Anthéron, Menton, Colmar, Hollywood Bowl, Tanglewood, Gstaad, Lucerne, Lugano, Verbier, Salzburg, Rheingau, Bucarest Festival Enescu, Amsterdam, Granada…

    Discographie chez Erato : avec Martha Argerich Trios Haydn/Mendelssohn et Triple de Beethoven, Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie/Daniel Harding, L’Arbre des Songes/Dutilleux avec le Philharmonique de Radio France/M.-W. Chung Mendelssohn/Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra/Daniel Harding, Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, Louis Langrée et Antoine Tamestit, la musique de chambre de Schubert, Ravel, Saint-Saëns, ainsi que Brahms sonates, trios et quatuor de Brahms avec Nicholas Angelich, son frère Gautier et Gérard Caussé, les concertos de Beethoven/Korngold avec le Rotterdam Philharmonic et Yannick Nézet-Seguin, l’Intégrale des Sonates de Beethoven avec Frank Braley et l’intégrale Fauré avec N. Angelich, G. Capuçon, M. Dalberto, G. Caussé et le Quatuor Ebène. Après les concertos de Brahms et Berg avec le Philharmonique de Vienne et Daniel Harding, Saint-Saëns avec le Philharmonique de Radio France et Lionel Bringuier, ainsi que l’Histoire de Babar – Poulenc/Debussy/Ridout avec Laurence Ferrari et Jérôme Ducros, son premier Best of Violon Roi, un coffret de 3 CD retraçant son parcours et un récital avec Khatia Buniatishvili (Frank – Grieg – Dvorak). Dernières parutions : un disque réunissant la Symphonie espagnole de Lalo, le premier concerto de Bruch et les airs bohémiens de Sarasate et un disque avec des concertos contemporains Rihm/Dusapin/Montovani nominé pour le meilleur enregistrement aux Victoires de la musique et Echo Prize 2017 et un disque de sonates et trios de Debussy sorti en octobre 2017 avec Bertrand Chamayou, Gérard Caussé, Emmanuel Pahud, Marie-Pierre Langlamet et Edgar Moreau.

    Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern.

    Il est promu « Chevalier dans l’Ordre National du Mérite » en juin 2011 et « Chevalier de la Légion d’honneur » en mars 2016. Il est le fondateur et directeur artistique du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et du Festival Les Sommets Musicaux de Gstaad, ainsi que professeur de violon à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. En février 2018 il fonde un nouvel ensemble à cordes : Lausanne Soloists.

    Photo : Simon Fowler


    Quatuor Ebène

    En résidence depuis 2006 et artiste associé depuis 2011

    • Pierre Colombet violon
    • Gabriel Le Magadure violon
    • Marie Chilemme alto
    • Yuya Okamoto violoncelle

    Un concert du Quatuor Ébène est et reste un événement musical et sensoriel. Au cours des deux dernières décennies, le quatuor a posé de nouveaux jalons en se consacrant aux oeuvres du répertoire au-delà de la perfection et en recherchant et nécessitant l’échange avec le public. Ce printemps, Yuya Okamoto intègre pleinement le quatuor, ouvrant ainsi une nouvelle dimension.

    Après des études avec le Quatuor Ysaÿe à Paris ainsi qu’auprès de Gábor Takács, d‘Eberhard Feltz et de György Kurtág, leur succès sans précédent et exceptionnel lors du Concours de l’ARD 2004 a initié la montée en puissance du Quatuor Ébène, donnant lieu à de nombreux autres prix et récompenses. Par exemple, en 2005, le quatuor a reçu le prix Belmont de la Fondation Forberg-Schneider, en 2007, il a été lauréat du Fonds Borletti-Buitoni, et en 2019 il a été le premier ensemble constitué honoré par le Frankfurter Musikpreis. 

    Outre le répertoire traditionnel, le quatuor se plonge également dans d’autres styles (« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band » New York Times, 2009). Ce qui a commencé en 1999 comme une distraction dans les salles de répétition de l’université – improvisant sur des standards de jazz et des chansons pop – est devenu une marque de fabrique du Quatuor Ébène. À ce jour, le quatuor a publié 3 albums dans ces genres, Fiction (2010), Brésil (2014) et Eternal Stories (2017). En juin 2024, l’ensemble présentera un nouveau projet, « Waves », avec l’artiste sonore électronique Xavier Tribolet, sur les scènes européennes.
    L’approche libre des différents styles crée une tension bénéfique à tous les aspects de leur travail artistique. La richesse et la profondeur de leur travail a été accueillie avec enthousiasme par le public et la critique. 

    Les albums du Quatuor Ébène, consacrés à Bartók, Beethoven, Debussy, Haydn, Fauré et aux frères et sœurs Mendelssohn, ont reçu de nombreuses récompenses, dont Gramophone, BBC Music Magazine et le Midem Classic Award. En 2015 & 2016, les musiciens se sont consacrés au thème du « Lied ». Ils ont participé à l’album « Green (Mélodies françaises) » de Philippe Jaroussky et ont sorti un album Schubert avec Matthias Goerne (arrangements pour quatuor à cordes, baryton et contrebasse de Raphaël Merlin) et le quintette à deux violoncelles de Schubert avec Gautier Capuçon. Aux côtés d’Antoine Tamestit, le Quatuor Ebène a enregistré les quintettes à cordes de Mozart KV 515 & KV 516 à paraître fin 2022. L’album a été récompensé par des prix tels que le Choc Classica, le Diapason d’Or et le Gramophone of the month.

    En premier lieu, l’enregistrement des 16 quatuors à cordes de Beethoven. Entre mai 2019 et janvier 2020, le quatuor les a enregistrés sur six continents dans le cadre d’un projet d’envergure mondiale. Avec cet enregistrement intégral, les quatre Français ont également célébré leur 20e anniversaire sur scène, couronné par des représentations du cycle complet de quatuors à cordes dans les grandes salles d’Europe, comme la Philharmonie de Paris ou l’Alte Oper de Francfort. Des invitations du Carnegie Hall de New York, du Festival de Verbier et du Konzerthaus de Vienne étaient également à l’ordre du jour. 

    En janvier 2021, le quatuor a été chargé par la Hochschule für Muisk und Theater München de créer une classe de quatuor à cordes dans le cadre de la nouvelle « Quatuor Ébène Academy ». 

    Depuis la saison dernière, le quatuor partage un cycle commun avec le Belcea Quartet au Konzerthaus de Vienne. Pour la saison 23/24, la Philharmonie Luxembourg a choisi le Quatuor Ébène comme ensemble en résidence. Outre des concerts de musique de chambre, les musiciens présenteront Absolute Jest de John Adams avec le Luxembourg Philharmonic. En tant que Quatuor en résidence à Radio France, ils se produiront à nouveau 3 fois dans la saison à Paris. 

    D’autres points forts de la saison sont entre autres les tournées au Festival de Salzbourg, à la Philharmonie de Berlin, au Megaron d’Athènes, au Wigmore Hall de Londres et au Carnegie Hall de New York City, NY. 

    Pierre Colombet joue sur deux violons : un violon Antonio Stradivarius de 1717, le « Piatti », gracieusement prêté par un généreux mécène par l’intermédiaire de Beares International Violin Society et un violon de Matteo Goffriller de 1736 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider ainsi qu’un archet de Charles Tourte (Paris, XIXe siècle) prêté par Gabriele Forberg-Schneider. 

    Gabriel Le Magadure joue sur deux violons: L’ « ex-Baron Rothschild Peter Guarneri of Venice », un prêt de la Miller-Porter Collection par la Beare’s International Violin Society, et un violon avec une étiquette de Guarneri environ 1740 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider et un archet de Dominique Pecatte (vers 1845), également prêté par Gabriele Forberg-Schneider.

    Marie Chilemme joue sur deux altos: un alto Antonio Stradivarius de 1734, le « Gibson », généreusement prêté par la Stradivari Foundation Habisreutinger, et un alto de Marcellus Hollmayr, Füssen (1625), un prêt généreux de Gabriele Forberg-Schneider.

    Yuya Okamoto joue un violoncelle de Giovanni Grancino, conçu à Milan en 1682.

    Discographie sélective


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