Lise Berthaud

en résidence depuis 2023

Très présente sur le circuit international aussi bien comme soliste que chambriste, Lise est l’invitée de salles comme le Musikverein de Vienne, le Théâtre des Champs-Elysées, la Philharmonie de Munich le Concertgebouw d’Amsterdam, le Bozar de Bruxelles, Wigmore Hall, Royal Albert Hall, la Elbphilharmonie de Hambourg, le Mozarteum de Salzburg, le Festspielhaus de Baden Baden, le Festival de Pâques d’Aix en Provence, le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Dresde, les Rencontres Musicales d’Evian, Le festival Berlioz de la Côte Saint-André, le Festival de Tanglewood, les BBC Proms, entre autres nombreux festivals. Elle est invitée comme soliste par des orchestres comme le BBC Symphony Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra, le BBC Philharmonic, l’Orchestre Symphonique de la Radiotélévision Croate, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National de Lille, l‘Orchestre National de Belgique, le Iceland Symphony Orchestra, la Hong-Kong Sinfonietta, le Düsseldorfer Symphoniker, les Musiciens du Louvre, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Wroclaw, l’Ulster Symphony Orchestra, le BBC Scottish Symphony Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, le Royal Northern Sinfonia, le Netherlands Philharmonic Orchestra et joue sous la direction de Sakari Oramo, Pascal Rophé, Andrew Litton, Leonard Slatkin, Fabien Gabel, Paul Mc Creesh, Marc Minkowski, François Leleux, Michael Seal, Anu Tali, Mei-Ann Chen ou encore Emmanuel Krivine .

De 2013 à 2015, Lise Berthaud prend part au prestigieux programme BBC New Generation Artist qui lui a permis de se produire avec tous les orchestres de la BBC et d’effectuer de nombreux enregistrements en soliste et musique de chambre pour la BBC. En septembre 2014, elle fait ses débuts comme soliste aux BBC Proms au Royal Albert Hall de Londres avec le BBC Symphony dirigé par Andrew Litton.

Après avoir participé à de nombreux enregistrements dont les intégrales de la musique avec piano de Schumann et Fauré par Eric Le Sage chez Alpha, elle enregistre pour Aparté un premier disque en récital avec le pianiste Adam Laloum qui paraît en 2013. Les critiques sont unanimes : Diapason d’or, clé Resmusica, sélection Radio Classique, sélection France Inter. En octobre 2013, Leonard Slatkin la choisit pour interpréter et enregistrer pour Naxos Harold en Italie avec l’Orchestre National de Lyon dans le cadre d’une intégrale Berlioz. De 2018 à 2021, elle participe, avec ses amis Pierre Fouchenneret, Eric Le Sage, François Salque et d’autres musiciens à l’enregistrement d’une intégrale de la musique de chambre de Brahms.
En 2021, elle prend part à l’enregistrement d’un album Erato consacré à la musique de chambre d’Eric Tanguy, aux côtés de Suzana Bartal, Edgar Moreau, David Kadouch et d’autres, qui est largement salué par la critique et est couronné d’un Diapason d’or.

Lise s’est produite aux côtés d’artistes comme Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Adam Laloum, Eric Le Sage, Augustin Dumay, Pierre-Laurent Aimard, Paul Meyer, Gautier Capuçon, Louis Lortie, Emmanuel Pahud, Marie-Pierre Langlamet, Gordan Nikollich, Martin Helmchen, Marie-Elisabeth Hecker, Daishin Kashimoto, les Quatuors Ebène, Modigliani ou Armida. Elle est membre co-fondatrice du Quatuor Strada (avec Sarah Nemtanu, Pierre Fouchenneret et François Salque) et forme un quatuor avec piano avec Baiba Skride, Harriet Krijgh et Lauma Skride.

Lise Berthaud a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Pierre-Henry Xuereb et Gérard Caussé. A 18 ans, elle est lauréate du Concours Européen des Jeunes Interprètes. Elle remporte en 2005 le Prix Hindemith du Concours International de Genève.

Lise est Professeure de musique de chambre et d’alto à la Haute Ecole de musique de Genève sur le site de Neuchâtel.

Elle joue un alto d’Antonio Casini de 1660 généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.

Photo : Neda Navaee

Mathieu Herzog

 

artiste associé depuis juillet 2022

Un maestro au tempérament exceptionnel : Mathieu Herzog, chambriste avéré et baguette ciselée… ConcertoNet 

“Un artiste complet”, “un vrai musicien” sont parmi les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le Chef d’orchestre, compositeur et orchestrateur Mathieu Herzog. 

Son âme musicale s’est forgée par un travail intensif auprès de grands maîtres tels que Semyon Bychkov, Daniel Harding, Gábor Takács-Nagy, György Kurtäg, Menahem Pressler, Alfred Brendel, Mitsuko Uchida… 

Mathieu a enregistré de nombreux disques avec les labels Erato, Warner Classics, EMI, Deutsche Grammophon… tous plébiscités par la presse : Diapason d’Or, Choc du monde de la musique, Disque de l’année par le magazine Gramophone... 

Il crée en 2015 Appassionato, un orchestre qui fait rayonner la musique de chambre au coeur de chacune de ses interprétations. Mathieu noue avec Appassionato une relation passionnelle et en perpétuelle évolution. En 2019 ils enregistrent ensemble les 3 dernières symphonies de W.A Mozart pour le label Naïve. En 2021-2022 Mathieu crée, toujours en partenariat avec Naïve, Appassionato le Label et grave deux nouveaux albums autour de C. Saint-Saëns et la musique post-romantique de R. Strauss, A. Schoenberg et O. Respighi. 

Il est également Artiste-Associé à la Seine Musicale et, à ce titre, crée pour le lieu la série Vous trouvez ça classique ? qui a pour but d’aider un nouveau public à venir écouter et apprécier différemment la musique classique. 

Il dirigera également cette saison, entre autres, l’orchestre Philharmonique de Radio France, le Korean Symphonic Orchestra, le Kansai Philarmonic Orchestra au Japon…

Mathieu est également orchestrateur, aussi bien pour l’ensemble Appassionato ou des musiciens classiques tels que Philippe Jaroussky et Natalie Dessay que pour la chanteuse de jazz Stacey Kent et la chanteuse pop Luz Casals.

Passionné de littérature et d’histoire, il travaille également à l’écriture d’un livret d’opéra biographique sur Georges Bizet.

Depuis 2019, il est directeur musical du Blaricum Music Festival Orchestra (Hollande).

Photo : Rémi Rière


Pedro Garcia-Velasquez

En résidence depuis juillet 2019, artiste associé depuis 2022

Compositeur et co-directeur artistique du Balcon, Pedro Garcia-Velasquez multiplie les pistes de recherche créatrice, dans une constante volonté d’expérimentation et de transgression. Lauréat en 2016 du prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts, il s’intéresse également de près à la transdisciplinarité des arts et des sciences, voyant dans la musique et ses différents paramètres (timbre, rythme, réflexes…) le moyen d’une recherche fondamentale de l’Autre.

Pedro grandit à Cali, en Colombie, encerclé par les parcs naturels, les montagnes et les rivières. Il apprend le violon dès son enfance et épargne sans relâche sa petite monnaie pour se procurer quelques disques des grandes pièces du répertoire. À l’âge de quatorze ans, le jeune homme commence à écrire de petites pièces jazz ou baroques. Au lycée, il suit déjà un cycle supérieur de violon, et sa rencontre avec un professeur de théorie musicale, Alvaro Gallego, marque son approche de la musique : à travers une étude parallèle d’une œuvre du compositeur colombien Cesar Potes et du Sacre du Printemps de Stravinsky, Pedro Garcia-Velasquez prend soudain conscience de ce qu’il nomme la « puissance souterraine de la musique » et décide de faire de la composition son métier. Après avoir étudié auprès d’Harold Vasquez-Castañeda, professeur à l’Université Pontificale Javeriana de Bogotá, Pedro entre au CRR de Boulogne, puis au CNSM de Paris et étudie auprès de Frédéric Durieux, qui l’incite à réfléchir sur la place accordée à la complexité dans son écriture.

De cette époque lui viennent deux intuitions fondamentales : la recherche d’un travail harmonique et timbrique lumineux et flottant, pouvant se rapprocher du courant spectral français ; et la fascination pour les résonances, l’impact et la déflagration, l’attente inassouvie de quelque chose qui ne survient jamais. Pedro écrit Esperando Llueva, qu’il enregistre avec Maxime Pascal au Conservatoire, et Levereflejo, contracorriente, horizonte, deux pièces majeures dans son parcours de jeunesse.

C’est au CNSM que Pedro et Maxime, avec quatre autres étudiants, fondent Le Balcon, dans un désir collectif d’expérimentation et de transformation de l’expérience du concert. Au sein du collectif, Pedro Garcia-Velasquez trouve de nombreux interlocuteurs avec lesquels il développera ses idées : le réalisateur en informatique musicale Augustin Muller, l’ingénieur du son Florent Derex, le metteur en scène Benjamin Lazar (Lieux Perdusla série Théâtre Acoustique), la saxophoniste Juliette Herbet (Juguemos), l’inclassable Nieto (Scratched Shadows), le violoncelliste Askar Ishangaliyev (Moro de Venecia) ou le bassoniste Julien Abbes (Cras Lucebit, 2010). Pedro conçoit la création partagée comme un moyen d’exciter l’ouverture des imaginations. Avec Maxime Pascal, le dialogue est également nourri, notamment sur les moyens d’intégrer les fragments du répertoire dans l’écriture contemporaine.

Depuis 2014, la série Théâtre Acoustique (qui comprend les pièces Lieux Perdus, et Fête dans le vide) est une manière pour lui d’explorer les méandres de la conscience et du souvenir, et de travailler avec des outils technologiques inédits. Avec Augustin Muller et l’ingénieur du son Florent Derex, Pedro capture l’empreinte acoustique de dizaines de lieux (églises, château en ruines…) pour les intégrer à la musique qu’il écrit. Ces « lieux perdus » dont l’essence acoustique est saisie, renvoient aux lieux délaissés d’une civilisation occidentale en état de délabrement avancé.

Initio (2016), opéra chorégraphique co-écrit avec Tatiana Julien, lui permet d’user d’un matériau inédit pour lui : le corps de l’interprète. Dans C’est déjà le matin (2016), co-écrit avec Arthur Lavandier et Frédéric Blondy, Pedro crée un petit monde mythologique festif et bizarre, dans lequel il plonge le spectateur dans le nuage de ses idées surréalistes.

Ses pistes de réflexion actuelles sont nombreuses : parmi celles-ci, il y a la tentative de redéfinition d’une écriture rythmique à la hauteur des choses entendues durant son enfance, à Cali, auprès des communautés noires de la ville. La rencontre avec des collégiens primo-arrivants a également déclenché en lui la volonté d’explorer avec eux les intuitions mélodiques et rythmiques extra-européennes. « C’est vraiment le début », dit-il. Récemment, il a rejoint les bancs de l’EHESS, où il étudie désormais l’ethnomusicologie interactiviste. Le parcours de Pedro est peut-être bien, en définitive, une succession d’éternels débuts.

Memorias Robadas est une pièce dans laquelle Pedro García-Velásquez travaille sur les héritages culturels afro-colombiens et indiens des environs de Cali, la ville de son enfance. Memorias Robadas se développe de manière onirique, comme un souvenir qui refait surface transformé en rêve.

Le Concert de la Loge – Julien Chauvin

© Franck Juery

Julien Chauvin est en résidence depuis 2009

Julien Chauvin violon et direction

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, l’Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Chimène ou le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras aux époques classique et romantique, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également chef invité de plusieurs formations : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin, Justin Taylor et Olivier Baumont avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque « À Madame ».

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de musique de Paris ou encore avec l’Orchestre Français des Jeunes.


Quatuor Cambini-Paris

  • Julien Chauvin violon
  • Karine Crocquenoy violon
  • Pierre-Eric Nimylowycz alto
  • Atsushi Sakaï violoncelle

Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris, un des rares quatuors à cordes à jouer sur instruments d’époque, s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français oubliés tels Jadin, David, Gouvy ou Gounod.

Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le Quatuor Cambini-Paris joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classique et romantique.

Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés : la Frick Collection à New-York, la Phillips Collection à Washington DC, la Salle Bourgie à Montréal, le Palazzetto Bru Zane à Venise, le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, l’Opéra-Comique, les Auditoriums du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay à Paris, le Château de Versailles (CMBV), le Théâtre de Caen, l’Arsenal de Metz, le Concertgebouw de Bruges, les Centres Amuz à Anvers et De Bijloke à Gand, les Instituts Français de Vienne et de Budapest, les festivals de Deauville, Sablé-sur-Sarthe, l’Épau, Radio France Occitanie Montpellier, Newbury et Saintes. 

Les enregistrements discographiques du Quatuor Cambini-Paris ont été salués par la critique: 4 étoiles et Choc de Classica, ffff de Télérama, Diapason découverte, disque du mois de Classic Voice, Sélection du journal Le Monde, Coup de cœur de Frédéric Lodéon… On peut citer : l’intégrale des quatuors à cordes de Charles Gounod (Aparté), les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (Ambroisie-Naïve), Théodore Gouvy, livre-disque (Palazzetto Bru Zane), Félicien David (Ambroisie-Naïve), Hyacinthe Jadin (Timpani) et 200 ans de musique à Versailles (MBF).

En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Kristian Bezuidenhout, Christophe Coin, Jean-François Heisser, David Lively, Jérôme Pernoo ou Alain Planès.

Depuis juin 2016, le Quatuor Cambini-Paris joue sur quatre instruments, prêtés dans le cadre du projet « Adopt a Musician », une initiative de Music Masterpieces à Lugano : un violon Francesco Pressenda de 1841, un violon Giuseppe Rocca 1839, un alto Giuseppe Rocca de 1855 et un violoncelle Antonio Guadagnini de 1881.

À partir de la saison 2016-2017, le Quatuor Cambini-Paris mène en concert l’intégrale des 68 quatuors de Haydn au Théâtre de Caen durant 7 ans. Présentés par Clément Lebrun, ces concerts constituent une expérience participative et sensorielle avec le public.

Le Quatuor Cambini-Paris bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Caisse d’Épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn Hamm, de l’association Adopt a Musician et des mécènes membres du Club Olympe. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris. Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française installé à Venise, entretient également une relation privilégiée avec eux.

Le projet « Route 68 »

À partir de la saison 2016/2017, le Quatuor Cambini-Paris se lance dans un ambitieux projet d’intégrale des 68 quatuors de Joseph Haydn. À raison de 3 concerts par saison, ce projet se déroulera sur 8 ans.

L’intégrale des 68 quatuors de Haydn présentée par Clément Lebrun met en scène les musi-ciens et fait voyager le public dans une expérience participa-tive et sensorielle : trouver des titres aux quatuors qui n’ont pas de nom, comparer les sons d’archets de différentes époques, goûter un vin de Bourgogne ou un chocolat créé en musique…


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la l’Arsenal – Cité musicale-Metz.

Discographie sélective


Yan Levionnois

Photo : Natacha Colmez Photography

Artiste associé depuis 2016

Lauréat de quelques-uns des concours internationaux les plus prestigieux pour violoncelle, tels que les concours Rostropovitch ou Reine Elisabeth, Yan Levionnois se démarque par son esprit curieux qui le pousse à diversifier ses expériences artistiques. 

Baignant dans un environnement musical dès son plus jeune âge, il commence le violoncelle avec son père avant de partir étudier successivement à Paris avec Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk et à la Juilliard School à New York avec Timothy Eddy. Son parcours le porte rapidement à rencontrer et à partager la scène avec des artistes de tous horizons, tels que David Grimal, Nicholas Angelich, Pierre Fouchenneret, Léa Hennino, Richard Galliano et Elliot Jenicot. Depuis 2016, sa complicité enthousiaste avec le pianiste Guillaume Bellom les amène à jouer souvent en récital. Enfin, il devient en 2019 membre du quatuor Hermès, explorant au sein de cet ensemble les richesses d’un répertoire inépuisable. 

Également à l’aise dans le répertoire concertant, il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, sous la direction de chefs tels que Heinrich Schiff, Daniele Gatti et Dimitry Sitkovetsky. Musicien complet, il participe par ailleurs régulièrement en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux les grandes pages orchestrales, depuis les symphonies de Beethoven jusqu’aux œuvres de Stravinsky, Bartók ou Ravel. 

Ces diverses expériences ont nourri sa discographie déjà riche d’une quinzaine d’opus, qui a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier disque consacré au répertoire pour violoncelle seul des XXème et XXIème siècles. Ardent défenseur de la musique de son temps, il a d’ailleurs travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains. La création du Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon a notamment fait l’objet du film « Ce qu’il faut de silences », réalisé par Thierry Augé. On notera également ses enregistrements de The Sound of Trees, concerto pour violoncelle et clarinette de Camille Pépin, ainsi que de Dolmen, œuvre pour violoncelle seul de Kryštof Mařatka.

Dans un autre registre, sa collaboration avec le compositeur Romain Trouillet l’a amené à enregistrer de nombreuses bandes originales pour le théâtre comme pour l’écran, que ce soit par exemple pour les spectacles du mentaliste Viktor Vincent ou pour le court-métrage « Homesick » de Koya Kamura. 

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu « Illuminations », un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Britten, dans lequel il assure lui-même le rôle de récitant, et qui a également été gravé en disque. 

Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1703, généreusement prêté par des mécènes privés.

Discographie sélective


Victor Julien-Laferrière

Photo : Jean-Baptiste Millot

Victor Julien-Laferrière est artiste associé depuis septembre 2017

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire de Paris, Heinrich Schiff à l’université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
Vainqueur du 1er prix au concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition de ce concours consacrée au violoncelle, Victor a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. 

Il se produit notamment avec l’orchestre philharmonique de Radio France, le Brussels Philharmonic, l’orchestre national de Belgique, le Antwerp Symphony, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, le State Hermitage Orchestra de Saint Pétersbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique du Luxembourg, le Slovak Radio Symphony ou encore le Bogota Philharmonic. Il est par ailleurs l’invité du Théâtre des Champs Elysées, du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Cité de la Musique, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de l’opéra de Dijon, de la Phillips Collection à Washington, des festivals du Printemps de Prague, du Mecklenburg-Vorpommern, Olympus à Saint Pétersbourg, de Kuhmo, Gstaad et Deauville, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, du festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Nommé « Soliste de l’Année » aux Victoires de la Musique classique 2018, Victor Julien-Laferrière est lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le Prix de la Fondation Safran pour la Musique 2013. En 2009, il fonde en 2009 le trio Les Esprits en compagnie d’Adam Laloum et Mi-Sa Yang, et a enregistré plusieurs disques tous primés pour le label Mirare. C’est chez ce label qu’est paru en octobre 2016 un album de sonates avec Adam Laloum ayant obtenu un Diapason d’Or de l’Année, “ffff” de Télérama, ainsi que “Choc” du magazine Classica et faisant partie de la sélection des albums de l’année par Le Monde.

En 2018, il sera entre autres l’invité des orchestres de chambre de Paris et Lausanne, ainsi que de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre National de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre National de Lille. Il partira également en tournée au Brésil et se produira en récital à la fondation Louis Vuitton et au théâtre des Champs-Elysées.

En 2019, il fonde l’Orchestre Consuelo qu’il dirige.


Jean Rondeau

Photo : Clément Vayssieres

Artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis janvier 2016

Qualifié par le Washington Post comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique de nos jours », Jean Rondeau est un véritable ambassadeur pour son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire de clavecin ont été salués par la critique, et font de lui l’un des clavecinistes majeurs d’aujourd’hui. 

Après son début avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto Champêtre de Poulenc en 2021, Jean Rondeau poursuit en 2021/22 ses engagements comme soliste jouant le Concerto pour Clavecin et Orchestre de Frank Martin avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Concert Champêtre de Francis Poulenc avec l’Orchestre Philharmonique de Zagreb, et en tournée avec le Freiburger Barockorchester et le Kammerorchester Basel. En musique de chambre, Jean Rondeau partage la scène avec le violoncelliste Nicolas Altstaedt au Staatsoper de Berlin et retrouve ses partenaires du Nevermind Quartet pour des projets d’enregistrement et des concerts à Madrid et la Chaux-de-Fonds ainsi qu’à la Konzerthaus Dortmund et le Wigmore Hall à Londres. Le point fort de la saison 2021-22 est la sortie en février 2022 des Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, un enregistrement que Jean Rondeau envisage depuis longtemps et qui est acclamé par la critique. La tournée associée à cette sortie le voit interpréter les Goldberg dans une quarantaine de salles en Europe, mettant l’accent sur la durabilité avec une logique écologique pour souligner les engagements environnementaux de l’artiste. Cette tournée comprend des concerts à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra de Francfort, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Académie Liszt de Budapest, au Victoria Hall de Genève, à la Philharmonie de Paris et au Wigmore Hall de Londres entre autres. Jean Rondeau est également à l’honneur dans un « Portrait » à la Salle de Musique à la Chaux-de-Fonds, en partenariat avec l’Orchestre de Chambre de Genève qui comprend plus de six concerts (récitals solo, concerts de musique de chambre, et concerts en soliste).
Jean Rondeau est signé chez Erato, ayant enregistré plusieurs albums qui mettent à l’honneur la musique ancienne. L’album qui précède les Variations Goldberg s’intitule Melancholy Grace (2021), salué comme « émouvant […] varié, [et] merveilleux » par le NY Times et « sublime » par Le Devoir. Celui-ci est précédé par Barricades (2020), enregistré avec Thomas Dunford, qui fût acclamé par les critiques, tout comme son enregistrement des sonates de Scarlatti en 2019, qui a remporté le Diapason d’Or de l’Année cette année-là. Ses premières publications incluent son premier album Imagine (2015), qui a reçu le Choc de Classica et la reconnaissance de l’Académie Charles Cros ; Vertigo (2016, lauréat du Diapason d’Or cette année-là), qui rendait hommage à deux compositeurs baroques de sa France natale Jean-Philippe Rameau et Joseph-Nicolas-Pancrace Royer ; et Dynastie (2017), qui explore les concertos pour clavier de Bach et de ses fils Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel et Johann Christian.
Grand promoteur de la musique contemporaine, Jean Rondeau joue en 2018 la première mondiale de Furakèla d’Eve Risser pour clavecin solo au BBC PROMS. Il aborde également ce répertoire en tant que compositeur : en 2016, il compose sa première bande originale pour le film Paula de Christian Schwochow, sorti en avant-première au Festival du film de Locarno la même année.
En plus de ses engagements comme soliste et chef d’orchestre, Jean Rondeau donne régulièrement des masterclasses dans le monde entier. Il a enseigné notamment à l’Académie de Gstaad et à l’Université de Hong Kong.
Jean Rondeau a étudié le clavecin avec Blandine Verlet au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis s’est perfectionné en continuo, orgue, piano, jazz et improvisation, ainsi qu’en direction d’orchestre. Il a complété sa formation musicale à la Guildhall School of Music and Drama à Londres. En 2012, il est devenu l’un des plus jeunes interprètes à remporter le premier prix au Concours international de clavecin de Bruges (MAfestival 2012), à l’âge de 21 ans.


Marie Ythier

Photo : Costanza Canali

Artiste associée depuis juillet 2018

Musicienne classique, mais aussi engagée dans une démarche de création auprès des compositeurs de sa génération, la violoncelliste Marie Ythier a déjà à son actif cinq disques, dont Une Rencontre, autour des oeuvres de Robert Schumann et Tristan Murail (Divine Art Recordings, Naxos 2019), qui a reçu les éloges de la presse internationale. 

Formée auprès d’Anne Gastinel, Miklos Perenyi, Philippe Muller, Gary Hoffmann et Heinrich Schiff, elle est régulièrement invitée dans des salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Auditorium de Dijon…) et se produit en soliste dans le monde entier (Kuhmo Festival, FIMC Lima, Suona Francese Italia, Festival Messiaen au Pays de la Meije, CMMAS de Morelia, CENART de Mexico, Luzern KKL…).

Marie Ythier travaille régulièrement avec des compositeurs tels qu’Ivo Malec, Gilbert Amy, Tristan Murail, Pierre Boulez…et est déjà dédicataire d’une dizaine de pièces écrites pour elle. Elle intègre souvent des ensembles anglais, italiens, allemands, et joue en soliste sous la direction de chefs de renom (P. Boulez, P. Csaba, C. Power…).

Passionnée par la transmission, elle est professeure de violoncelle au CRD d’Aulnay-sous-Bois, au Conservatoire du 15ème arrondissement de Paris, professeure invitée au conservatoire national supérieur de Lima, et donne des masterclasses en France, en Asie et en Amérique latine.

Marie Ythier, de par ses expériences musicales variées, est une artiste dont l’éclectisme et l’ouverture d’esprit se révèlent dans l’intérêt particulier qu’elle voue à la musique nouvelle. Elle aborde aussi volontiers le répertoire de toutes les époques, en musique de chambre ainsi qu’en soliste.

Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux (1er prix du concours de violoncelle des Zonta Clubs, lauréate Mécénat Société Générale, fondation Meyer, Adami…), Marie Ythier est diplômée des CNSM de Lyon et du CNSM de Paris où elle a effectué un 3e cycle supérieur. Marie Ythier est lauréate de la fondation Salabert ainsi que de la Fondation de France pour l’année 2015. Artiste en résidence à Monceau Assurances en 2017, lauréate de la fondation Cordes Sensibles, et enfin artiste associée de l’Adami depuis 2018, Marie Ythier est désormais artiste associée de la Fondation Singer-Polignac depuis juin 2018 et membre actif du Collège Contemporain depuis 2019.

Marie Ythier joue un violoncelle Bernardel Père prêté par l’association Talents et Violoncelles depuis 2019.

Discographie


Augustin Dumay

Augustin Dumay est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de «grand classique-styliste», confirmée par ses enregistrements incontournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms où « l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident » (Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, « sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD), où il « confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).

Augustin Dumay prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-Élysées et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tournée en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : « Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000 ». Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.

Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan. Ce dernier, l’ayant entendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’orchestre philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo. Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’orchestre. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres tels l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra ou le Sinfonia Varsovia. Il occupe depuis 2003 le poste de directeur musical de l’orchestre royal de chambre de Wallonie, et a été nommé en 2011 directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon).

Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à des jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Après deux enregistrements à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra et deux CD avec le pianiste Louis Lortie – Franck & Strauss Violin Sonatas, par « l’un des grands violonistes d’aujourd’hui » (The Strad) et Brahms Sonatas, « un immense bonheur » (La Presse, Montréal), Augustin Dumay revient aux concertos : il a récemment enregistré le Concerto de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia et le Concerto n° 2 de Bartók avec l’orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano.


Ensemble Ouranos

© Edouard Bressy

  • Mathilde Calderini flûte
  • Philibert Perrine hautbois
  • Amaury Viduvier clarinette
  • Rafael Angster basson
  • Nicolas Ramez cor

En résidence depuis 2014. Artiste associé depuis 2020.

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. 

Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire. 

L’ensemble Ouranos entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac en septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié de nombreux festivals en France et à l’étranger, au sein desquels il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, David Grimal, François Salque, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Robert Levin ou encore le Quatuor Hermès. 

En 2017, le quintette accède à la reconnaissance internationale en remportant le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ». 

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong.

Dans la foulée, il remporte le Premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. 
En 2020, l’ensemble Ouranos est devenu artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac. 


En 2021 paraît chez NoMadMusic leur second album, consacré à la musique pour quintette et piano de Jean Françaix, Francis Poulenc et Richrd Strauss en collaboration avec Guillaume Vincent.
L’ensemble a depuis multiplié les apparitions dans de prestigieux festivals en France et en Europe, et continue de partager la scène avec de nombreux artistes de tous horizons.
 
Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vents. Ayant à coeur de transmettre son enthousiasme pour la musique de chambre, l’ensemble crée en décembre 2023 la première édition de son Académie de quintettes à vents, en collaboration et avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac.

Discographie


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