Quatuor Akilone – Léa Hennino – Théo Fouchenneret

Programme

Antonín Dvořák (1841-1904)

  • Quintette à 2 altos n°3 en mi bémol majeur opus 97 B. 180
    • Allegro non tanto
    • Allegro vivo
    • Larghetto
    • Finale. Allegro giusto
  • Les Cyprès pour quatuor à cordes B. 152
    • IX. O duse draha jedinka
    • VIII. Zde v lese u potoka
    • X. Tam stoji stara skala
  • Quintette avec piano n°2 en la majeur opus 81 , B. 155
    • Allegro ma non tanto
    • Dumka. Andante con moto
    • Scherzo (Furiant). Molto vivace
    • Finale. Allegro

Interprètes

  • Quatuor Akilone
    • Magdalena Geka, Elise De-Bendelac violon
    • Perrine Guillemot alto
    • Lucie Mercat violoncelle
  • Léa Hennino alto
  • Théo Fouchenneret piano

Biographies

© Capucine de Chocqueuse

Léa Hennino alto

Musicienne polyvalente, Léa se produit en soliste et en musique de chambre dans le monde entier au côté d’artistes de renom tels que le Quatuor Modigliani, Christophe Coin, Jean-Guihen Queyras, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, François Salque, David Kadouch, Pierre Fouchenneret, Marie et Guillaume Chilemme, Victor Julien-Laferrière, David Grimal, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Boris Brovtsyn, Daishin Kashimoto, Guy Braunstein, Nicholas Angelich, Gautier Capuçon, Sarah Nemtanu, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal, Augustin Dumay… Elle prend également part à une tournée européenne des quintettes à cordes de Mozart sur l’invitation de Renaud Capuçon aux côtés de Gérard Caussé et Clemens Hagen.

En soliste, elle se produit lors de récitals et interprète le Concerto-Rhapsody de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie et est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances sous la direction de David Grimal.

Léa collabore également avec la violoncelliste Héloïse Luzzati au sein de son projet La Boîte à pépites et de son festival Un temps pour elles dont l’ambition est de promouvoir et diffuser le répertoire des compositrices pour une plus grande égalité dans les programmations musicales et artistiques.

Artiste associée de l’Ensemble I Giardini, ils enregistrent ensemble le disque Nuits aux côtés de Véronique Gens (diapason d’or, choc Classica, clé de Resmusica, choix de France Musique) et un album consacré à la musique de Caroline Shaw (2022). Léa participe aussi au disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique, FFF Télérama) et à divers enregistrements.

En 2022, elle réalise avec le violoncelliste Yan Levionnois un projet autour du poème symphonique Don Quixote de Richard Strauss, arrangé pour douze musiciens par Arthur Lavandier, sous forme de conte musical et illustré par des dessins de Cécile Pruvot. Le spectacle a été joué au Festival de Saint-Céré, au Théâtre des Champs-Élysées, au Festival de Saint-Denis et sera redonné en avril 2025 au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence (La Friche Belle de Mai à Marseille).

Depuis 2023, Léa fait aussi partie du Quatuor à cordes Fidelio avec les violonistes Camille Fonteneau, Marie-Astrid Hulot et la violoncelliste Maria Andréa Mendoza. Leur collaboration célébre les œuvres du répertoire mais aussi de compositeurs et compositrices encore à découvrir. Désireux d’enrichir leur jeu, l’ensemble forme aussi régulièrement des quintettes avec piano ou avec chant.

Lauréate du CNSM de Paris, Léa s’est ensuite perfectionnée auprès de Nobuko Imai et Lawrence Power en Suisse. Elle remporte des prix lors de Concours nationaux et internationaux, devient lauréate de plusieurs fondations et est sélectionnée pour participer à de prestigieuses Festival Academies comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne).

Léa joue un alto de Patrick Robin de 2013, généreusement prêté par Renaud Capuçon et un archet de Thierry Doison fait à Lille.

Léa Hennino est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


© Lyodoh Kaneko

Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique classique. La même année il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Applaudi par de grandes salles et festivals internationaux, il se produit également avec des musiciens internationalement reconnus : Victor Julien-Laferrière, Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev… 

En mars 2020 est paru son premier disque solo chez la Dolce Volta, enregistrement consacré aux grandes sonates Waldstein et Hammerklavier de Beethoven. Théo est également un chambriste recherché, comme en témoigne sa grande discographie aux côtés de musiciens comme Eric Le Sage, Tatsuki Narita, le Trio Messiaen et Raphaël Sévère, le Trio Xenakis et Philippe Hattat.

Théo est à l’initiative du projet d’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre de Robert Schumann, qui a débuté en 2023, aux côtés de son frère Pierre Fouchenneret. 

Son nouveau disque consacré aux Nocturnes de Gabriel Fauré est paru le 6 septembre 2024 chez le label La Dolce Volta. Il est déjà salué par la critique (Revue Pianiste, 5 étoiles Diapason), et est couronné d’un Choc Classica.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


© Capucine de Chocqueuse

Quatuor Akilone

Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011, à Paris. Principalement guidées par Hatto Beyerle, Vladimir Mendelssohn et aujourd’hui Patrick Jüdt, les quatre musiciennes sont lauréates du Premier Grand Prix et du prix ProQuartet du 8e Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux en 2016. De renommée internationale, le Quatuor Akilone s’est produit dans les plus grandes salles, en France et à l’étranger : Munetsugu Hall à Nagoya, Wigmore Hall à Londres, Philharmonie de Paris, Muziekgebouw d’Amsterdam, Liszt Academy à Budapest…

Ancré dans son temps, le Quatuor Akilone se tourne aussi vers la création. Il est dédicataire de l’œuvre de la compositrice Xu Yi Aquilone Lontano, inspirée du nom du Quatuor — « le cerf-volant » en italien — créée à la Philharmonie de Paris en 2018. En 2023 il crée en Lettonie le 4e quatuor d’Andris Dzenītis et dans sa quête d’expérimentation, il entreprend une créolisation nommée Parastiches avec Jérôme Désigaud autour de la microtonalité et des polytempi, accompagné par le GMEA d’Albi et la Maison de la Musique contemporaine. Toujours dans une démarche de recherche, le Quatuor part en République Tchèque sur les traces de Dvořák en 2023, pour accompagner son CD « Deep in the Forest » autour de l’œuvre du compositeur par un podcast réalisé par Tristan Labouret et Samuel Débias.

Musicalement engagé, le Quatuor Akilone a toujours eu le besoin de partager la musique auprès de tous les publics et notamment ceux éloignés des salles de concert (détenu-es, réfugié-es, enfants, personnes en situation de handicap ou de précarité, …). Cette démarche fondamentale se nourrit de collaborations fidèles avec Les Concerts de Poche et Musethica. Également sensible aux questions environnementales qui touchent notre époque, le Quatuor est membre du réseau ARVIVA et ambassadeur de la gamme Planet des Chevalets Despiau.

Dans le prolongement de ses engagements, le Quatuor Akilone construit également depuis quelques années un ancrage local en Occitanie notamment via le festival Gresinhòl, basé en forêt de Grésigne dans le Tarn.

Magdalena Geka, Premier violon, joue un Alessandro Gagliano 1734 généreusement mis à sa disposition par l’Anima Music Foundation.

Le Quatuor Akilone est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


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Mozart, oeuvres concertantes pour violon – Appassionato

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

  • Concerto pour violon n°3 K.216
  • Symphonie Concertante K. 364/320d
    • Andante 
  • Quintette à deux altos K. 516
    • Allegro
  • Interprètes

    • Appassionato
      • Yaoré Talibart violon solo
      • Lætitia Amblard, Roxana Rastegar violon
      • Raphaël Pagnon alto
      • Adrienne Auclair violoncelle
      • Héloïse Dély contrebasse
      • Mathieu Herzog présentation et alto


    Biographies

    © Rémi Rière

    Mathieu Herzog

    Un « artiste complet », “un vrai musicien” sont parmi les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le chef d’orchestre, compositeur et orchestrateur Mathieu Herzog. Son âme musicale s’est forgée par un travail intensif auprès de grands maîtres tels que Semyon Bychkov, Daniel Harding, Gábor Takács-Nagy,…

    Il crée en 2015 Appassionato, un orchestre avec lequel il noue une relation passionnelle et en perpétuelle évolution. Mathieu est également orchestrateur, aussi bien pour Appassionato que pour des musiciens classiques tels que Philippe Jaroussky, Ludovic Tézier, Nadine Sierra ou Natalie Dessay…

    Passionné de littérature et d’histoire, il travaille également à l’écriture d’un livret d’opéra biographique sur Georges Bizet. 

    Depuis 2019, Mathieu est Directeur musical du Blaricum Music Festival (Hollande). Il y intervient également en formation musicale et masterclasses. Il dirige depuis 2023 une classe de direction d’orchestre au Conservatoire Rachmaninoff (Paris) et devient en 2024 le directeur artistique du festival Glanum à Saint-Rémy-de-Provence.

    Mathieu Herzog est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac.

    Appassionato

    Appassionato inscrit sa ligne artistique sous le signe de l’excellence pour tous. Non contents de proposer au public des interprétations des chefs-d’œuvre symphoniques, l’orchestre et son chef rendent disponibles et simples d’accès les plus grandes œuvres du répertoire, grâce à des formats de concerts innovants et une volonté constante de tendre la main à tous les publics. C’est ainsi qu’est née « Vous Trouvez Ça Classique ? », une série de concerts organisés en partenariat avec la Seine Musicale, où le chef d’orchestre Mathieu Herzog fait découvrir au public les chefs-d’œuvre de la musique classique et ses grands compositeurs.

    Appassionato se fait aussi le partenaire privilégié des solistes lyriques et instrumentaux d’aujourd’hui et de demain. Mathieu Herzog réunit notamment autour de lui des chambristes accomplis et met à profit l’expérience de quinze années au sein du Quatuor Ébène pour faire de cet orchestre un écrin musical idéal.

    Appassionato c’est aussi un label discographique, véritable extension des valeurs artistiques de l’orchestre. Placé sous le signe d’une liberté artistique totale, le label Appassionato s’inscrit dans la droite ligne de ce qui fait l’essence de l’orchestre chambriste : passion, excellence et exigence. Majoritairement orienté vers les captations en live pour transmettre l’énergie du concert, le label a pour vocation de faire vivre les productions phonographiques de l’orchestre mais aussi celles d’autres artistes, chambristes de haut vol, comme par exemple Gabriel Le Magadure (Quatuor Ebène) et Frank Braley, le Quatuor Agate et prochainement la pianiste Pauline Chenais (Trio Sōra).

    Appassionato reçoit le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du Centre National de la Musique.


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    Écrire et transmettre l’histoire des sociétés populaires

    Avant-propos

    La publication en 2016 du volume de Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France. De 1685 à nos jours témoigne de la position centrale qu’occupe aujourd’hui la catégorie « populaire » dans l’histoire sociale. En ce sens, ces travaux nous rappellent que, depuis l’Antiquité romaine, le mot peuple et l’adjectif qui lui est lié, populaire, sont des termes polysémiques et ambigus, désignant tantôt l’ensemble de la communauté politique (les citoyens qui votent aux comices), tantôt la plebs opposée au patriciat (donc là aussi dans un sens à la fois socio-économique et politique), tantôt enfin, à partir des Gracques, un parti politique qui défend les intérêts de la plèbe contre ceux qui, comme Cicéron, défendent la prééminence du Sénat. Cette polysémie, encore marquée au Moyen Âge, dans le terme italien popolo par exemple, et persistante jusqu’à aujourd’hui, explique sans doute pourquoi, jusqu’à récemment, la catégorie est restée peu utilisée par l’histoire sociale, en particulier chez celles et ceux travaillant sur la période contemporaine.

    En effet, malgré l’intérêt porté aux groupes dominés depuis la création des Annales, l’histoire sociale et économique a longtemps délaissé cette catégorie de populaire au profit d’approches des groupes dominés d’abord centrées sur le travail ou les catégories socio-professionnelles. L’évolution de ces catégories en fonction de la période étudiée reflétait l’histoire de la production (paysans et paysannes ou encore artisans et artisanes dans les époques anciennes, ouvriers et ouvrières depuis la révolution industrielle, employés et employées de nos jours). À partir des années 1970-1980, en France comme en Angleterre, l’intérêt se porte également sur la consommation, désignée par le sociologue Christian Baudelot comme la « deuxième jambe » des classes sociales, après le travail et leur place dans le système productif (dans Travail et classes sociales : la nouvelle donne, 2010). Aujourd’hui, c’est autour de l’approche intersectionnelle que l’histoire sociale s’élabore, non sans controverses.

    Le retour au premier plan de la catégorie de populaire en histoire sociale est donc un phénomène assez récent, même s’il ne suit pas le même rythme selon la période étudiée (présente dès la fin des années 1990 en histoire médiévale, avec la tenue du colloque Le petit peuple médiéval en 1999 à Montréal, publié en 2003 sous la direction de Pierre Boglioni, Robert Delort et Claude Gauvard, elle n’est encore que très peu utilisée en histoire de la Grèce antique par exemple). Il est notable que ce retour au premier plan se fait en parallèle d’un mouvement du même type en sociologie (« De la classe ouvrière aux classes populaires », Savoir/Agir, n°34, 2015). Le déclin de l’analyse des sociétés anciennes et contemporaines en termes ouvriéristes est évidemment lié à celui de l’influence marxiste sur les historiens et historiennes, et plus généralement sur les sciences sociales au cours des années 1980-1990, concomitant de l’affaiblissement des partis communistes en France comme dans le reste de l’Europe. L’affirmation de la catégorie de populaire répond toutefois à un souci de réaffirmer la pertinence de la lecture du monde social en termes de classes, plutôt qu’autour de l’individu.

    L’hypothèse que voudra vérifier ce colloque est que cette réappropriation de la catégorie de populaire, au croisement de l’histoire sociale, économique et politique, s’est faite en parallèle et main dans la main avec une réflexion nouvelle sur les publics auxquels s’adressent les historiens et les historiennes et sur la manière dont ces derniers et dernières peuvent parler aux classes populaires. Cet intérêt renouvelé pour la catégorie de populaire est en effet concomitant du développement de la public history. La recherche de nouvelles formes de médiations scolaires et grand public, en dehors des canaux classiques de diffusion de la recherche, ne s’est pas traduite uniquement en termes de renouvellement des modes de transmission du savoir, mais bien des contenus eux-mêmes. La démarche d’Howard Zinn, qui, dans son Histoire populaire des États-Unis (publiée en 1980 aux États-Unis), a voulu écrire une histoire pour les classes populaires (plutôt que sur) et a, pour ce faire, renversé les perspectives traditionnelles sur l’histoire américaine, en est un témoignage fort. Il s’agira donc de se demander comment cette réflexion sur le public auquel l’histoire sociale s’adresse et sur les modes de médiation possibles a contribué à l’investissement de la catégorie de populaire, d’une part, et à son élaboration théorique, d’autre part. Il s’agira également de voir comment cette réflexion sur le public s’est aussi traduite par l’exploration de nouvelles formes de médiation comme la production de webdocumentaires, de podcasts, de balades urbaines ou encore la création de musées. Le colloque s’intéressera ainsi aux liens entre les renouvellements de l’histoire sociale autour de la notion de populaire et leurs traductions en termes de transformation des pratiques de diffusion scientifique et de développement de nouveaux publics.

    Le colloque sera organisé en deux journées : la première sera consacrée à l’étude de l’emploi de la catégorie de populaire en histoire sociale, de l’Antiquité à nos jours. Il s’agira notamment d’étudier les transformations de sa signification et de ses usages au cours du XXe siècle et les tensions épistémologiques qui en ont résulté. La deuxième journée portera sur le renouvellement des publics de l’histoire sociale permis par l’évolution des médiations inscrites dans les pratiques de l’histoire publique.


    Partenaires


    Programme

    Lundi 4 novembre 

    9h30 – Accueil et inscription des participants

    SESSION 1 : Pour une histoire des sociétés populaires

    • 10h-10h30 – Introduction Emmanuel Bellanger (historien, CNRS, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) et Diane Chamboduc de Saint Pulgent (historienne, Sorbonne Université, Centre Roland Mousnier)
    • 10h30-11hMichelle Zancarini-Fournel (historienne, université Claude Bernard, Lyon 1, LARHRA) : « Écrire une histoire populaire de la France : histoire « par en bas » et histoire globale » (en visio conférence)

    11h – Pause café

    • 11h15-11h45 – Guillaume Mazeau (historien, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Centre d’histoire du XIXe siècle) : « Le peuple dans, avec et sans la Révolution: une autre histoire de 1789 et de son héritage »
    • 11h45-12h15 – Marie-Laure Sronek (historienne, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ANHIMA) : « Athènes et ses pauvres, une histoire populaire de la cité ? (Ve-IVe siècles av. JC) »

    12h15 – discussions

    13h-14h – Pause méridienne

    • 14h-14h30Anaïs Albert (historienne, Université de Paris-Cité, Identités, Cultures, Territoires – Les Europes dans le monde) : « La notion de « classes populaires » en histoire du XIXe siècle : hiérarchie sociale, domination et marge de manœuvre »
    • 14h30-15hDanielle Tartakowsky (historienne, présidente du conseil scientifique du Campus Condorcet) : « Peuple réel, peuple symbolique, peuple imaginaire »
    • 15h-15h30Laurent Feller (historien, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, LAMOP) : « Moyen Âge : peut-on entendre la voix des dominés ? »

    15h30 – Pause café

    • 15h45-16h15Blandine Mortain (sociologue, université de Lille, CLERSÉ) au nom du Collectif Rosa Bonheur, « La ville vue d’en bas. Une enquête ethnographique contemporaine sur le quotidien populaire d’une ville désindustrialisée »
    • 16h15-16h45Pascale Goetschel (historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) : « Sociétés populaires, sociétés culturelles : les phillies ordinaires contemporaines »

    16h45 – Discussion 

    17h30 – Clôture de la première journée


    Mardi 5 novembre

    9h15 – Accueil et inscription des participants

    SESSION 2 : Transmettre et valoriser l’histoire des sociétés populaires 

    • 9h45-10h15Constance Rivière (directrice du Musée de l’histoire de l’immigration) : « Le MNHI : comment faire musée d’une histoire populaire »
    • 10h15-10h45Marie-Hélène Bacqué (sociologue, université Paris Nanterre, Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement) : « Quartiers populaires, habitants et recherches participatives : « Le pouvoir des mots » »

    10h45 – discussion

    11h-11h15 – pause café

    • 11h15-11h45Matthieu Scherman (historien, Université Gustave Eiffel, CFR / ACP – Analyse comparée des pouvoirs) : « L’histoire du travail : une histoire forcément populaire ? »
    • 11h45-12h15Fabrice Langrognet (historien, Université libre de Bruxelles, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) : « L’histoire des migrations est-elle une histoire populaire ? »

    12h15 – discussion

    13h-14h – Pause déjeuner

    • 14h-14h30 – Muriel Cohen (historienne, Université du Mans, TEMOS, membre de l’AMuLoP) et Gaïd Andro (historienne, Université de Nantes, CREN, membre de l’AMuLoP) : « Scénographie et mise en récits des classes populaires. Une approche comparative entre deux expositions : le Tenement Museum (New-York) et La Vie HLM (Aubervilliers) »
    • 14h30-15h – Sébastien Radouan (historien de l’architecture, AHTTEP, AUSser, membre de l’AMuLoP, en charge des médiations habitantes et grand public) : « Histoire populaire et mémoire habitante : le projet “4000 vies” à La Courneuve »
    • 15h-15h30 – Déborah Cohen (historienne, Université de Rouen Normandie, GRHIS) : « Tentative d’une poétique de l’histoire populaire »

    15h30 – Pause café

    • 15h45-16h15 – Sébastien Malaprade (historien, Université Paris Est Créteil, CRHEC/PRH) : « Pas d’histoire publique sans histoire populaire ? L’esprit et les formes du festival d’histoire populaire de Créteil. »
    • 16h15-16h45Élodie Paillet (professeure d’histoire-géographie au collège Guy Môquet de Villejuif, membre de l’AMuLoP en charge des médiations scolaires) : « Des médiations scolaires pour construire un savoir historique avec les élèves : enjeux scolaires, enjeux sociaux et expérimentations »

    16h45 – Discussion

    17h15 – Conclusion et ouverture par Thomas Le Roux (historien, CNRS, EHESS, CRH) et Constance Barbaresco (historienne, ingénieure de recherche, EHESS / Fonds Poulaille maison Raspail, Cachan)

    18h – Clôture du colloque


    Biographies

    Emmanuel Bellanger

    Historien, directeur de recherche du CNRS, Emmanuel Bellanger est directeur du Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS). Ses recherches portent sur l’histoire sociale des banlieues, des métropoles et des politiques urbaines. Il a étudié en particulier l’histoire des banlieues populaires et de la banlieue rouge. Il est associé au projet de création du Musée du logement populaire porté par le collectif AMuLoP. Parmi ses publications liées aux thèmes du colloque, on citera Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français – XXe siècle (Créaphis, 2017), Banlieues populaires, Territoires, sociétés, politiques (en codirection, Éditions de l’Aube, 2018) et Genres urbains. Autour d’Annie Fourcaut (en codirection, Crépahis, 2019).


    Diane Chamboduc de Saint Pulgent 

    Historienne médiéviste, Diane Chamboduc de Saint Pulgent est professeure d’histoire-géographie-emc au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers. Ses recherches, sous la direction d’Élisabeth Crouzet-Pavan, portent sur les milieux populaires de la ville de Lucques à la fin du Moyen Âge. Elle est membre de l’AMuLoP, une association qui veut créer un Musée du Logement Populaire en Seine-Saint-Denis. En lien avec les thèmes du colloque, elle a publié : « Transactions d’artisans et d’ouvriers lucquois à la fin du xive siècle », dans Julie Claustre (dir.), Transiger. Éléments d’une ethnographie des transactions médiévales, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2019, p. 275-304 ; et « Relations de crédit et relations de travail : le face à face entre marchands et artisans à Lucques à la fin du Moyen Age », dans Cécile Becchia, Marion Chaigne-Legouy et Laëtitia Tabart (dir), Ambedeus. Une forme de la relation à l’autre au Moyen Âge, Paris, PUPS, 2016, p. 107-120.


    Michelle ZANCARINI-FOURNEL

    Michelle ZANCARINI-FOURNEL, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Claude Bernard-Lyon 1, membre du LARHRA, fait partie du comité de rédaction de CLIO Femmes Genre Histoire. Parmi ses dernières publications, nous pouvons citer : Sorcières et sorciers. Histoire et mythes. Lettre aux jeunes féministes,  Libertalia, 2024 ; Les lois Veil. Un siècle d’histoire (avec Bibia Pavard & Florence Rochefort), La Découverte-poche, 2024 ; De la défense des savoirs critiques, (avec Claude Gautier), La Découverte, 2021 ; Ne nous libérez pas on s’en charge! Histoire des féminismes de 1789 à nos jours ,(avec Bibia Pavard & Florence Rochefort), La Découverte, 2020 ; Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France, La Découverte/Zones, 2016.


    Guillaume Mazeau

    Guillaume Mazeau est maître de conférences à l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, membre du Centre d’Histoire du XIXe siècle et chercheur invité à l’Institut d’Histoire du Temps Présent. Il est spécialiste d’histoire de la Révolution et a été conseiller historique pour le théâtre et le cinéma à de multiples reprises (au théâtre : Joël Pommerat, Ca Ira (1) Fin de Louis, 2015 ; Pauline Susini, Marie-Antoinette(s), 2016 ; au cinéma : Pierre Schoeller, Un peuple et son roi, 2018 ; Joël Pommerat, Ca Ira (1) Fin de Louis (2024)). Il a également été le commissaire scientifique de nombreuses expositions, parmi lesquelles nous pouvons citer le projet Parcours Révolution, un parcours permanent consacré à la Révolution française dans les rues de Paris, Ville de Paris/Comité d’histoire de la Ville de Paris, inauguré en 2020. Parmi ses publications, on pourra citer Pour quoi faire la Révolution, (en collaboration avec Jean-Luc Chappey, Bernard Gainot, Frédéric Régent et Pierre Serna) Agone, 2012 ou encore L’Histoire comme émancipation (avec Laurence de Cock et Mathilde Larrère), Agone, 2019. 


    Marie-Laure Sronek

    Marie-Laure Sronek a soutenu sa thèse en 2022 à l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, sous la direction de Violaine Sebillotte. Ce travail est intitulé Les expériences de la pauvreté dans l’Athènes classique. Approche antique de la dépendance économique. Elle est actuellement professeure agrégée en poste dans le secondaire depuis 2017. Les recherches qu’elle mène en étant affiliée au laboratoire ANHima portent sur l’histoire sociale et économique de la cité athénienne classique, notamment sur les pauvres et les femmes avec pour objectif de questionner leur insertion dans la cité. Parmi ses publications, nous pouvons citer : « Les pauvres au travail dans l’Athènes classique : des êtres sans identité ? », dans R. Guicharrousse, P. Ismard et M. Vallet (éd.), L’identification des personnes dans les mondes grecs, Publications de la Sorbonne, 2019, p. 139-153 ; « Des femmes invisibles dans d’Athènes classique ? Les effets du travail pour une redéfinition de la place des femmes dans la vie publique », Archimède, 5, 2018, p.134-144 ; avec V. Sebillotte Cuchet, « Eternelles mineures ? », Exposition en ligne Sortir du gynécée. Un nouveau regard sur la Grèce antique cordonnée par S. Boehringer, N. Ernoult et V. Sebillotte Cuchet.


    Anaïs Albert

    Anaïs Albert est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Paris-Cité et membre du laboratoire de recherche Identités, Cultures, Territoires – Les Europes dans le monde. Elle est spécialiste d’histoire économique et sociale, ainsi que d’histoire du genre et des classes populaires dans la France du XIXe siècle. Après avoir travaillé sur la consommation et le crédit, ses travaux portent aujourd’hui sur les rapports économiques au sein des familles populaires et sur l’économie domestique. Elle a publié notamment La vie à crédit. La consommation des classes populaires à Paris (1880-1920) aux Éditions de la Sorbonne en 2021.


    Danielle Tartakowsky

    Danielle Tartakowsky, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, est spécialiste des mouvements sociaux dans la France contemporaine. Elle est la présidente du comité d’histoire de la ville de Paris. Nombre de ses travaux s’inscrivent à la croisée de l’histoire de l’espace public et de l’histoire urbaine. Ainsi, nous pouvons mentionner Manifester à Paris, 1880-2010, Seyssel, Champ Vallon, 2010 et, parmi ses publications récentes, Les syndicats dans leurs murs. Bourses du travail, maisons du peuple, maisons des syndicats, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2024 et Histoire de la rue, Paris, Taillandier, 2022, en collaboration avec C. Saliou, C. Gauvard, J. Cornette et E. Fureix.


    Laurent Feller

    Laurent Feller, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne, est ancien élève de l’École Normale Supérieure (Ulm) et ancien membre de l’École française de Rome. Il est membre senior honoraire de l’Institut Universitaire de France. Il a consacré une partie de ses recherches à l’histoire de l’Italie rurale du haut Moyen Âge en préparant et en écrivant une thèse sur les Abruzzes entre IXe et XIIe siècle. Il a enseigné dans différentes universités (Besançon, Valenciennes, Marne-la-Vallée) avant d’être élu professeur d’histoire du Moyen Âge à Paris 1 en 2004 avec comme orientation l’histoire économique et sociale. Ses recherches portent alors sur la formation, la reproduction et la transmission de la richesse durant le Moyen Âge et sont centrées sur les questions agraires, le travail et sa rémunération, la construction de la valeur et sur la pauvreté. Il a dirigé ou co-dirigé plusieurs programmes internationaux portant sur le marché de la terre, la valeur des choses, l’expertise, la pauvreté. Il organise tous les ans depuis 2012 une école d’été d’histoire économique qui se réunit à Suse en Piémont.

    Parmi ses publications, nous pouvons citer : Les Abruzzes médiévales : territoire, économie et société en Italie centrale du IXe au XIIe siècle, Rome, Ecole française de Rome, 1998. BEFAR, n°300 ; Paysans et seigneurs au moyen âge : VIIIe-XVe siècles, Paris, A. Colin, 2007 (2e éd. 2017) ; L’assassinat de Charles le Bon, comte de Flandre : 2 mars 1127, Paris, Perrin, 2012 ; Richesse, terre et valeur dans l’Occident médiéval. Économie politique et économie chrétienne Turnhout, Brepols, 2022 ; avec Agnès Gramain et Florence Weber, La fortune de Karol : marché de la terre et liens personnels dans les Abruzzes au haut Moyen Âge, Rome, École française de Rome, 2005. Collection de l’Ecole française de Rome, n°347 ; avec Ana Rodriguez Objets sous contrainte. Circulation des richesses et valeur des choses au Moyen Âge, Paris, 2013 ; avec Agnès Gramain, L’évident et l’invisible. Questions de méthodes en économie et en histoire, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2020 ; avec Pere Benito et Sandro Carocci Économies de la pauvreté au Moyen Âge, Madrid-Rome, Ecole française de Rome – Casa de Velazquez, 2022.


    Blandine Mortain 

    Blandine Mortain est sociologue, maîtresse de conférences à l’Université de Lille. Au sein de l’UMR Clersé (Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques), elle fait partie du collectif Rosa Bonheur, composé d’enseignants-chercheurs en sociologie et d’un enseignant-chercheur en urbanisme (outre Blandine Mortain, ce collectif compte ainsi Anne Bory, José Angel Calderon, Yoan Miot, Juliette Verdière et Cécile Vignal). Depuis 2011, ces chercheurs se consacrent à l’analyse sociologique de l’organisation de la vie quotidienne dans les espaces désindustrialisés, à partir d’une grille de lecture matérialiste. Ils ont en particulier travaillé sur le quotidien des classes populaires aux marges du salariat en milieu urbain, à partir de thématiques allant de l’habitat au travail, en passant par les mobilisations, l’éducation ou encore la famille. Ils ont notamment publié La ville vue d’en bas. Travail et production de l’espace populaire, Paris, éditions Amsterdam, 2019. 


    Pascale Goetschel 

    Pascale Goetschel est Professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains. Elle a publié et dirigé plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire culturelle, politique et sociale de la France contemporaine ainsi qu’à l’histoire des spectacles, plus particulièrement du théâtre. Elle a fait paraître en 2020 Une autre histoire du théâtre. Discours de crise et pratiques spectaculaires. France, XVIIIe-XXIe siècles (Paris, CNRS Éditions). Elle se consacre, actuellement, à l’histoire contemporaine des fêtes et des loisirs. Elle coordonne avec Fabien Archambault et Julie Verlaine un groupe de recherches intitulé « Philies. Pour une histoire contemporaine des passions culturelles collectives ».


    Constance Rivière 

    Constance Rivière est directrice générale du Palais de la porte Dorée depuis le 12 septembre 2022. Ancienne élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, Constance Rivière a été, de 2012 à 2017, membre du cabinet du président de la République, en tant que conseillère spéciale en charge de la culture et de la citoyenneté après avoir été directrice adjointe de son cabinet et conseillère en charge des institutions, de la société et des libertés publiques. De 2017 à 2022, elle a été secrétaire générale du Défenseur des droits. Elle est conseillère d’État. Constance Rivière est également impliquée dans diverses initiatives du champ de la culture et du champ social, en tant que membre des conseils d’administration de Bibliothèques sans frontières, de la Philharmonie de Paris, des Rencontres de la photographie d’Arles, et présidente du conseil d’administration de Place de la Culture qui rapproche les artistes des structures sociales. Écrivaine, elle est l’auteure de trois romans, Une fille sans histoire, La maison des solitudes, La vie des ombres (éditions Stock).


    Marie-Hélène Bacqué

    Marie-Hélène Bacqué, sociologue-urbaniste, est professeure à l’université Paris Ouest, Nanterre-la Défense et membre du laboratoire Mosaïques-LAVUE. Ses recherches portent sur la démocratie urbaine, les quartiers populaires et la ségrégation. Parmi ses publications, nous pouvons citer Mixité sociale, et après ?, avec Éric Charmes (dir), Paris, PUF, 2016 ; « Retour sur une mission sur la participation dans la politique de la ville », Sociologie, n°4, 2015, p.401-416 ; « The Middle Class ‘at Home among the Poor’- How Social Mix is Lived in Parisian Suburbs : Between Local Attachment and Metropolitan Practices », avec Éric Charmes and Stéphanie Vermeersch, IJURR, vol 38.4, juillet 2014 ; « Participation, urbanisme et études urbaines. Quatre décennies de débats et d’expériences depuis ‘A ladder of citizen participation’ de S.R. Arnstein », avec Mario Gauthier, Participations, n°1, De Boek, Bruxelles, 2011, p.36-67 (prix de l’APEREAU).


    Matthieu Scherman

    Matthieu Scherman est maître de conférences en histoire médiévale à l’université Gustave Eiffel. Spécialiste d’histoire économique et sociale de la fin du Moyen Âge, il a publié Familles et travail à Trévise à la fin du Moyen Âge, Rome, École française de Rome, 2013 ; et, avec Anne Wegener Sleeswijk et Vincent Demont, Le Pouvoir des courtiers: Univers marchands et acteurs du courtage (XIVe-XVIIIe S.), Paris, Éditions rue d’Ulm/Presses de l’École normale supérieure, 2018.


    Fabrice Langrognet

    Docteur de l’université de Cambridge, Fabrice Langrognet est historien des migrations. Il est actuellement chargé de recherches F.R.S.-F.N.R.S. au centre AmericaS de l’Université libre de Bruxelles et chercheur associé au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains de l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Il est notamment l’auteur de Voisins de passage : une microhistoire des migrations (La Découverte, 2023), récompensé par le Grand Prix des Rendez-Vous de l’Histoire de Blois en 2024.


    Muriel Cohen

    Muriel Cohen est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université du Mans (laboratoire TEMOS), spécialiste de l’histoire des migrations et du logement. Elle a publié Des familles invisibles, les Algériens de France entre intégrations et exclusions, 1945-1985 aux Publications de la Sorbonne en 2020. Elle est fellow de l’Institut Convergences Migrations et membre de l’AMuLoP.


    Gaïd Andro

    Gaïd Andro est maîtresse de conférences en histoire et didactique de l’histoire à l’INSPÉ de Nantes et membre junior de l’IUF sur une chaire de médiation scientifique depuis 2023. Elle est chercheuse en histoire de la Révolution française et en didactique de l’histoire. Membre fondatrice de l’AMuLoP et de Cartier Libre (collectif pluridisciplinaire en sciences sociales associé au projet de reconversion de la prison Jacques-Cartier à Rennes), elle mène des recherches sur les liens sciences-société en histoire et sur les croisements possibles entre approche didactique des apprentissages et approche communicationnelle des médiations dans la patrimonialisation des marges urbaines. Elle a notamment publié : avec Fanny Le Bonhomme et Stefan Le Courant, « Sources orales et recherches participatives. Faire l’histoire d’une prison avec ses anciens acteurs », Mouvements, n° spécial « Co-produire la science », à paraître ; et Une génération au service de l’État. Les procureurs généraux syndics de la Révolution française (1780-1830), Paris, Société des études robespierristes, 2015.


    Sébastien Radouan

    Docteur en histoire de l’art et historien de l’architecture, Sébastien Radouan est membre de l’équipe AHTTEP du laboratoire AUSser (UMR 3329) depuis 2020, ainsi que de l’Association pour un Musée du Logement Populaire (AMuLoP) depuis 2018. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire du logement, de l’urbanisme et du patrimoine de la seconde moitié du XXe siècle. Abordant l’architecture au regard de son habitabilité mais également de la commande, ses pratiques de la recherche en histoire sont ancrées dans les sciences sociales. Avec l’AMuLoP, il est actuellement co-responsable de la recherche et de la médiation pour le projet « 4000 vies. Histoires vécues ». Parmi les publications en lien avec les thèmes du colloque, on pourra citer : avec Muriel Cohen et Cédric David, « Exposition La vie HLM. Histoire d’habitant.e.s de logements populaires. Aubervilliers 1950-2000 », Histoire urbaine [en ligne], avril 2022, URL : https://sfhu.hypotheses.org/7250, consulté le 30 juin 2022 ; « L’exposition La vie HLM à Aubervilliers. Trois figures narratives pour mettre en scène la démarche de recherche sur le logement populaire », Livraisons d’histoire de l’architecture, [en ligne], 45/2023, mars 2024, URL: http://journals.openedition.org/lha/9819; « Entre construction et déconstruction, une micro-histoire environnementale de la première génération des grands ensembles. La cité des 800 logements à Aubervilliers », dans C. Palant, E. Léna, G.-A., Langlois (dir.), Héritage architectural et mutations environnementales : typologies, représentations, transitions, Lyon, Presses architecturales de Lyon, 2024, p. 61-77.


    Déborah Cohen

    Déborah Cohen est Maîtresse de conférences HdR en histoire moderne à l’Université de Rouen-Normandie. Elle travaille sur la parole populaire telle qu’elle cherche à se faire une place dans le champ politique au XVIIIe siècle et pendant la Révolution française. Elle a notamment publié La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social, Seyssel, éditions Champ Vallon, 2010. Elle a soutenu en 2024 une habilitation à diriger des recherches portant sur la dénonciation civique en Révolution comme acte de participation politique populaire. Elle enseigne l’histoire populaire en Licence 2 depuis plusieurs années. 


    Sébastien Malaprade

    Sébastien Malaprade est maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris-Est Créteil. Spécialiste d’histoire sociale et économique de l’Espagne des XVIe et XVIIe siècles, il s’intéresse aussi aux modalités de médiation de la discipline historique en lien avec sa charge de co-responsable du master d’histoire publique de Créteil. Cette expérience l’a conduit à fonder, avec Marie-Karine Schaub, un festival d’histoire populaire dont la première édition consacrée aux paroles populaires s’est tenue à Créteil en juin 2024. Il s’efforce d’exhumer, dans la généalogie de l’histoire publique, sa paternité avec une histoire sociale par le bas. Transposée au festival d’histoire populaire, cette démarche prétend expérimenter de nouvelles formes narratives en évitant l’écueil des approches descendantes et en s’armant d’autoréflexivité pour penser les contours et les limites d’une méthodologie participative. 


    Élodie Paillet 

    Élodie Paillet est professeure d’histoire-géographie-emc au collège Guy Môquet de Villejuif. Formatrice académique dans l’académie de Créteil, elle est aussi membre de l’AMuLoP, en charge des médiations scolaires. À ce titre, elle a participé avec ses élèves en juin 2024 à la première édition du Festival d’histoire populaire de Créteil, organisé en partenariat avec le master histoire publique de l’Université Paris-Est Créteil et les archives de la ville. Dans ce cadre, avec un historien et un sociologue de l’AMuLoP, elle a invité ses élèves à se questionner sur l’histoire des habitantes et habitants de leur quartier et à produire des capsules sonores sur la question. Chaque année, elle co-anime avec Diane Chamboduc de Saint Pulgent, une formation académique intitulée “Tous acteurs : l’enseignement de l’histoire du XXe siècle et de la géographie du territoire en banlieue parisienne”, destinée aux professeurs d’histoire-géographie de l’académie de Créteil.


    Thomas Le Roux 

    Thomas Le Roux est historien au CNRS (Centre de Recherches Historiques, CNRS-EHESS). Il travaille sur l’histoire de l’impact de l’industrialisation sur l’environnement et les questions d’hygiène publique. Il est notamment l’auteur de : Le laboratoire des pollutions industrielles, Paris, 1770-1830, Paris, Albin Michel, 2011 ; avec François Jarrige, La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l’âge industriel, Paris, Le Seuil, 2017. Il est plus récemment à l’origine du projet de conversion de la maison Raspail (Cachan, Val-de-Marne) en un espace d’interprétation historique de la culture populaire et de la banlieue. 


    Constance Barbaresco

    Constance Barbaresco est ingénieure de recherche au CRH/EHESS. Elle est l’auteure d’une thèse en histoire littéraire, soutenue au CRH en 2022, sous la direction de Judith Lyon-Caen, intitulée Le bonheur dans le pré. Une histoire littéraire et culturelle du bonheur en banlieue verte, de 1820 à l’entre-deux-guerres. Depuis septembre 2022, elle est en charge de l’inventaire et de la valorisation du fonds d’archives de Henry Poulaille, écrivain et chef de file de la littérature prolétarienne pendant l’entre-deux-guerres. 



    Non
    • Ambrogio Lorenzetti (c.1290-1348)
    • Allégorie et effets du Bon et du Mauvais Gouvernement
    • 1338-39, fresque 200 × 3500cm
    • Palazzo Pubblico, Sienne.

    Hommage à Benoît Duteurtre

    Benoît Duteurtre 1960-2024

    Parallèlement à ses débuts à la radio en 1996, Benoît Duteurtre présentait, le 7 mars de la même année, son tout premier concert à la Fondation Singer-Polignac. Ce concert était consacré à la musique jouée dans le salon de la Princesse de Polignac, marquant ainsi le début d’une longue et riche collaboration avec la fondation. Au fil des ans, Benoît a su imposer son talent d’orateur et sa vaste culture musicale, devenant une figure incontournable de nos soirées musicales. À partir de 2010, il a pris la tête d’un cycle de concerts-commentés, offrant au public une exploration aussi érudite que passionnée des grandes figures de la musique.

    Ses concerts-commentés, abordant des thématiques variées comme Les salons parisiens de Frédéric Chopin, Sacha Guitry et la musique, Le Groupe des Six, La musique contemporaine et plus récemment La musique russe, ont toujours plu au public qui appréciait particulièrement le dynamisme, l’humour et la passion qui émanaient de ses présentations, reflétant à merveille l’amour que Benoît portait à la musique.

    Personne n’aurait pu imaginer que son concert-commenté du 13 juin 2024 serait son dernier. Cette soirée, dédiée à la musique créée dans le salon Singer-Polignac, faisait écho à son tout premier concert donné en ces lieux, 28 ans plus tôt. Benoît avait exprimé sa profonde joie de pouvoir revisiter un sujet qui lui tenait tant à cœur.

    Ce concert hommage du 14 novembre réunira des instrumentistes qui ont souvent collaboré avec Benoît. Ils interpréteront avec émotion des œuvres qu’il affectionnait particulièrement. Seront également présentes des chanteuses des Frivolités Parisiennes, un ensemble qu’il soutenait et encourageait depuis de nombreuses années.

    La Fondation Singer-Polignac, son président, les membres de son conseil d’administration, ses artistes associés, ainsi que ses équipes souhaitent saluer une dernière fois la mémoire de Benoît Duteurtre, dont l’enthousiasme et l’amour pour la musique résonneront encore longtemps au sein de nos murs.

    programme

    Extraits d’oeuvres de Claude Debussy, Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, André Messager, Jacques Offenbach, Maurice Yvain…

    Interprètes

    • Les Frivolités Parisiennes
      • Roxane Chalard soprano
      • Marion Vergez-Pascal mezzo-soprano
      • Chloé Ducray harpe
    • Amaury Viduvier clarinette
    • Guillaume Bellom piano
    • Ismaël Margain piano
    • Guillaume Vincent piano


    Non
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    Technologies numériques, recherche biomédicale et santé publique : origines et développements, 20e-21e siècle

    INSCRIPTIONS CLOSES

    Diffusé en direct sur singer-polignac.tv

    COLLOQUE PORTÉ PAR

    LE COMITÉ POUR L’HISTOIRE DE L’INSERM

    Avant-propos

    Les technologies numériques et la recherche biomédicale sont liées depuis les temps pionniers du traitement des données ou encore de la télémédecine. Le « numérique » a provoqué une transformation radicale du rapport à la distance et au temps qui affecte aujourd’hui l’ensemble de la recherche biomédicale et en santé publique.

    L’Organisation mondiale de la santé dénomme désormais cet ensemble sous le vocable de « santé numérique ». Celle-ci est définie comme le domaine des connaissances et des pratiques associées au développement et à l’utilisation des technologies numériques pour améliorer la santé : cybersanté, informatique de pointe, mégadonnées en génomique, intelligence artificielle… (OMS, stratégie mondiale pour la santé numérique 2020–2025). Cet ensemble ouvre des questions d’organisation du système de santé, de surveillance sanitaire, de production et de partage de l’information, de télécommunications appliqués aux systèmes sanitaires. Tous les pans de la santé semblent désormais liés au numérique.

    L’approche ne néglige pas les origines profondes de nombre de pratiques contemporaines (premiers réseaux internationaux de collecte, diffusion de l’information sanitaire, tournant assurantiel, statistiques, etc.). Elle prend également en compte l’ancienneté de certaines technologies qui ont impacté, avant la numérisation, les pratiques (télégraphie, téléphone, mécanographie…). Le colloque s’inscrit cependant spécifiquement dans une évolution s’amorçant après la Seconde Guerre mondiale. La numérisation entre visiblement dans le champ de la santé avec le lancement de l’IBM 360 qui marque le développement à partir du milieu des années 1960 de l’informatique dans les administrations – dans les milieux hospitaliers, puis avec l’informatisation des cabinets. L’ordinateur est perçu par certains comme l’outil capable d’aider le médecin à établir son diagnostic. Des projets sont ainsi développés à l’IRIA, dirigé par un médecin Michel Laudet, dès ses premières années d’existence. Les difficultés sont cependant importantes et le dialogue entre médecins et informaticiens est « complexe ».

    Ces années 1960 correspondent également au début de numérisation des réseaux de télécommunications. Ils permettent de formuler des projets d’élargissement de la téléconsultation à l’échelle locale et régionale par les réseaux téléphoniques (réseau commuté). L’intervention de praticiens se limitait jusqu’alors à des domaines spécifiques comme la marine militaire ou marchande grâce aux ondes hertziennes. Cette montée en puissance des réseaux, bien qu’encore limitée, permet d’envisager d’intégrer l’image au processus. Dès 1969, Kenneth Bird et son équipe du Massachussetts General Hospital, pionnier dans le domaine, propose de développer la téléconsultation reposant sur des échanges interpersonnels en temps réel via un système de télévision interactive et bidirectionnel. Les déclinaisons pourraient être multiples : enseignement, accès aux télésoins pour les populations isolées, voire diffusion de l’éducation à l’hygiène. Selon le médecin, cela allait de pair avec les transformations majeures engendrées par l’irruption du téléviseur dans les foyers américains, prêts à accueillir ce nouveau type de médecine.

    Les nouveaux réseaux des années 1980-1990 changent encore la donne. En France, le Minitel permet d’accéder à des informations et de transmettre des mesures. Il permet par exemple de suivre à distance des patients cardiaques. Les réseaux professionnels comme Transpac, puis les premiers développements d’internet en France facilitent les échanges de données entre acteurs du système de santé. La mise en place de la fibre optique sur les grandes artères accroît de manière gigantesque la capacité des réseaux.

    L’informatique évolue aussi considérablement à mesure que la puissance de calcul et les mémoires disponibles augmentent pour des prix qui décroissent. Les Big Data et le retour, après une longue éclipse, du concept d’intelligence artificielle font renaître l’idée de voir la médecine « assistée » par l’ordinateur. Diagnostic, geste thérapeutique et chirurgical, robots, interventions à distance… au croisement de la robotique, de l’informatique et des réseaux, le numérique devient indissociable de l’évolution de la médecine. 

    Un autre volet s’ouvre à partir du milieu des années 1990 avec le développement du world wide web. L’ordinateur personnel entre dans les foyers. Il devient un outil de diffusion de l’information ouvert à l’ensemble des acteurs du monde de la santé et notamment aux patients qui ne sont plus seulement consommateurs de l’information médicale, mais aussi discutants, voire producteurs, ce qui ne va pas sans nourrir une forte inquiétude chez les professionnels de santé… Une santé 2.0 émerge avec le développement des réseaux sociaux ; les données relatives aux usagers deviennent une ressource essentielle pour les géants du web. La crise liée à la Covid a rendu particulièrement visible non seulement l’importance des solutions numériques avec le développement par exemple des consultations à distance, permettant d’assurer le lien avec le médecin généraliste en temps de confinement, mais aussi l’impossible canalisation de l’information sanitaire par les autorités ainsi que le développement des « fake med ». La surveillance d’Ebola a également montré la pertinence de développement de réseaux low-tech.

    Invisibles, les dispositifs numériques se miniaturisent ou bien se déploient au sein de discrets dispositifs industriels. Les analyses médicales sont ainsi réalisées de manière robotisée et les résultats transmis directement par un e-mail. L’imagerie médicale, dont l’histoire a été étudiée lors de l’un de nos derniers colloques, est au cœur de cette numérisation des processus tant pour la production d’images de plus en plus précises que pour leur analyse assistée par l’intelligence artificielle.

    Ce texte ne fait qu’effleurer la richesse du sujet. L’histoire de la relation des technologies numériques à la recherche biomédicale et à la santé publique est intrinsèquement liée aux évolutions d’une société transformée par les supports de télécommunications et les médias. Il est nécessaire de diversifier les approches en privilégiant la question de la relation entre Recherche, Soignants et Patients. Autrement dit : un nouveau regard sur le « colloque singulier » entre le médecin et son patient qui a vu la place des professionnels de santé tout comme la figure du patient bouleversées par ce qu’il est convenu d’appeler les « révolutions numériques ».

    Dans cette perspective, le colloque aura pour priorité la rencontre interdisciplinaire par les échanges entre historiens, spécialistes en sciences humaines, grands témoins et acteurs des technologies numériques en recherche biomédicale et en santé. À travers les thématiques ciblées, Ie programme développera les liens entre les dynamiques historiennes et les questions du temps présent : les enjeux économiques et sociaux (recherche et développement, politique industrielle, inégalité territoriale et sociale), professionnels (quelles relations entre les corps professionnels, médecins, ingénieurs, informaticiens), éthiques (secret et accès aux données), culturels et scientifiques (place des hautes technologies dans le quotidien, banalisation et résistance).

    Organisateurs et comité scientifique

    • Marcel Goldberg, Professeur émérite, d’épidémiologie, Université Paris Cité, docteur en médecine, en biologie humaine et en mathématiques appliquées 
    • Pascal Griset, Professeur d’histoire contemporaine, Sorbonne Université, UMR SIRICE, Président du comité pour l’histoire de l’Inserm
    • Cécile Méadel, Professeure des universités, IFP, Université Paris-Panthéon-Assas, chercheuse associée au centre de sociologie de l’innovation Mines ParisTech – CNRS – PLS, membre du Comité pour l’histoire de l’Inserm 
    • Benjamin Thierry, maître de conférences, UMR SIRICE, Sorbonne Université

    Programme

    Mardi 24 septembre 2024

    9h15 Accueil et inscription des participants

    9h30 Ouverture du colloque par Pierre Corvol, président de la Fondation Singer-Polignac et Didier Samuel, président directeur-général de l’Inserm

    10h Introduction par

    • Pascal Griset, Sorbonne Université, Président du Comité pour l’histoire de l’Inserm : « Introduction générale. D’un colloque à l’autre, à travers la présentation de l’ouvrage La santé publique sous Georges Pompidou, C. Manigand, P. Griset, éd, Institut Georges Pompidou, Comité pour l’histoire de l’Inserm et Les Cahiers du Comité, 2024 »
    • Pierre Musso, Université Rennes II, Télécom Paris Tech : « Perceptions du numérique dans la société »

    11h25 – Pause café

    11h45 – Session 1 : Surveillance de la maladie et soins à distance

    Présidence : Thomas Lombès, Inserm, Directeur général délégué à la Stratégie

    • Alain-Jacques Valleron, Sorbonne Université, Académie des Sciences : « Le réseau sentinelles, 1984 : histoire de sa naissance »
    • Alexandre Mathieu-Fritz, Université Gustave Eiffel : « Le lent développement de la télémédecine française. Retour sur quarante ans d’histoire »
    • Cristina Lindenmeyer, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord : « Rôle de l’intelligence artificielle et évolution du monitoring, à partir d’une recherche interdisciplinaire réalisée en 2021 sur l’Apnée du sommeil »

    13h – pause méridienne

    14h – Session 2 : L’informatique médicale (1) : temps pionniers et premiers développements 

    Présidence : Antoine Tesnière, Directeur-général PariSanté Campus 

    • Patrice Degoulet, Université Paris Cité : « François Grémy et la naissance de l’informatique médicale, des années 1960 aux années 1980 »
    • Benjamin Thierry, Sorbonne Université, « ‘L’informatique au secours de la médecine’ à l’Iria, de la fin des années 1960 aux années 1970 »
    • Marius Fieschi, Aix-Marseille Université : « Témoignage sur l’avènement de l’informatique médicale : la naissance de l’intelligence artificielle en médecine »
    • Jacques Demongeot, Université Grenoble-Alpes : « Fondation et développement à Grenoble du premier Système d’Information Hospitalier Intégré français, les années 1980 »

    15h30 – Pause café

    16h – Session 3 : Robotique et interface homme/machine 

    Présidence : Francesca Musiani, Chargée de recherche HDR au CNRS, Directrice adjointe du Centre Internet et Société

    • Pascal Griset, Sorbonne Université, président du Comité pour l’histoire de l’Inserm : « Spartacus : les premiers pas de la robotique médicale dans la seconde moitié des années 1970 »
    • Jocelyne Troccaz, CNRS, Académie nationale de chirurgie, Académie des Sciences : « Carrière et recherche en robotique médicale, des années 1990 à nos jours »
    • Guillaume Charvet, CEA, Clinatec : « Interface Cerveau-Machine pour la compensation du handicap moteur : de la conception aux preuves de concept cliniques, des années 2000 à nos jours »

    17h30 fin de la première journée


    Mercredi 25 septembre 2024

    9h15 Accueil et inscription des participants

    9h30 – Session 4 : l’informatique médicale (2) 

    Présidence : Marcel Goldberg, Inserm 

    • Joël Ménard, Université Paris Cité : « Le dossier médical informatisé, rétrospective des années 1970 aux années 2010 »
    • Ségolène Aymé, Inserm, ICM : « Témoignage sur cinquante ans d’usage de l’informatique au service de la recherche pour améliorer les connaissances et les pratiques médicales dans le domaine des maladies rares »
    • Marie Zins, Université de Paris Cité, Inserm UMS 11 : « De Gazel à Constances : la révolution numérique et les cohortes en population depuis la fin des années 1980 »
    • Brigitte Séroussi, LIMICS, UMR S1142, Sorbonne Université : « Des approches à base de connaissances aux approches à base de données, panorama des intelligences artificielles pour l’aide à la décision en médecine des années 1990 à nos jours »

    10h45 – pause café

    11h – Session 5 : Transformations des laboratoires 

    Présidence : Catherine Jessus, CNRS, membre du Comité pour l’histoire du CNRS

    • Joseph November, University of South Carolina, USA, “’Problem-solving might be a throwaway:’ Dendral and the Human’s New Role in Biomedical Discovery in the 1960s and 1970s” 
    • Philippe Dessen, DR CNRS Honoraire, Institut Gustave Roussy, Villejuif : « Les débuts de la bio-informatique génomique dans les années 1980-2000 » 
    • Jacques Beckmann, Université de Lausanne : « Témoignage : du code génétique à la médecine personnalisée » 
    • Dominique Collard, CNRS, Université de Tokyo : « De l’initiative d’un laboratoire à Tokyo à l’émergence des BioMEMS et organes sur puce pour la recherche contre le cancer en France, des années 1990 aux années 2000 »
    • Xavier Gidrol, CEA, BIOMICS, UA 13 (INSERM/CEA/UGA) IRIG : « Les organoïdes sur puce : une brève histoire du futur des biopuces »

    13h pause méridienne

    14h – Session 6 : Modélisation et jumeaux numériques 

    Présidence : Michel Dojat, Inria 

    • Nicholas Ayache, Inria, 3IA Côte d’Azur : « Des images médicales au jumeau numérique : un témoignage à travers mon parcours Inria de 1981 à 2024 »
    • Dominique Chapelle, Inria : « Du couplage modèles-données au jumeau numérique du coeur: 20 ans de modélisation pour la médecine à l’Inria»
    • Richard Frackowiak, Professeur émérite, University College London, École Polytechnique Fédérale de Lausanne : « The Human Brain Project, 2013-2023 : une rétrospective» 
    • Pauline Elie, EHESS (UMR 8131), Hôpital Lariboisière : « Éthique des jumeaux numériques : de la simulation d’artéfacts à celle de personnes humaines »

    15h30 – pause café

    15h45 – Session 7 : Table ronde Technologies numériques pour la recherche biomédicale et en santé publique, maintenant et demain

    Présidence : Cécile Méadel, Paris-Panthéon-Assas, Carism, membre du Comité pour l’histoire de l’Inserm 

    17h Fin du colloque

    Biographies

    Pascal Griset 

    Pascal Griset est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université et président du Comité pour l’histoire de l’Inserm. Ses recherches portent sur l’innovation, les politiques de recherche et les organismes de recherche en France et en Europe. Ancien Fulbright Visiting Fellow et auditeur de l’Institut des Stratégies Industrielles, il est vice-président de l’Association pour l’histoire des télécommunications et de l’informatique (AHTI), et membre du Comité pour l’histoire des administrations de santé (CHAS) du Comité pour l’histoire économique et financière de la France (IGDPE), du Conseil scientifique de la recherche historique de la défense, et du Conseil scientifique du Comité pour l’histoire de La Poste.

    D’abord président de la section 42 (Recherches interdisciplinaires sur la communication) du Comité national du CNRS, il a ensuite été directeur de l’Institut des sciences de la communication (ISCC-CNRS) (2013-2018).

    Il a récemment été coordinateur et PI du projet européen Horizon 2020 InsSciDE (Inventer une diplomatie scientifique partagée pour l’Europe) (2018-2022), et a présidé l’Alliance pour la diplomatie scientifique de l’Union européenne. Il est actuellement co-titulaire de la chaire de Recherche en diplomatie scientifique avec Patrick Fafard (Université d’Ottawa).


    Pierre Musso

    Pierre Musso, philosophe, est professeur émérite de sciences de l’information et de la communication à l’Université de Rennes II et à l’École Télécom Paris Tech. Il a été titulaire de la chaire ‘Modélisations des imaginaires, innovation et création’ qu’il avait créée entre ces deux institutions académiques et des partenaires industriels mondiaux, Dassault Systèmes, PSA Peugeot-Citroën, Orange, Alcatel-Lucent et Ubisoft. Il a été fellow associé de l’Institut d’Études Avancées de Nantes de 2014 à 2018. Avant d’entrer à l’Université, il a participé ou dirigé des services d’études, de recherches et de prospective dans le secteur de la communication. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la communication et les médias, les territoires, le saint-simonisme, l’industrie et les réseaux.


    Thomas Lombès

    Docteur en chimie et biologie, ingénieur en chef du corps des Mines, Thomas Lombès est Directeur Général Délégué à la Stratégie de l’Inserm depuis juillet 2021. Formé par la recherche à l’Ecole Normale Supérieure et l’Université Paris Descartes, il rejoint d’abord le ministère en charge de la recherche où il prend en 2014 la direction du département en charge de l’innovation. Il est ensuite nommé en septembre 2017 conseiller technique en charge de la recherche et de l’innovation au cabinet du Premier ministre, qu’il quitte en février 2020 pour rejoindre l’Inserm en tant que Directeur de la stratégie et de la prospective.


    Alain-Jacques Valleron

    Alain-Jacques Valleron est Professeur émérite à Sorbonne Université. Il fut chercheur à l’Inserm de 1966 à 1981, Professeur de Biomathématiques à l’Université Denis Diderot de 1981 à 1991, et Professeur des Universités à Sorbonne Université – Praticien Hospitalier à l’Hôpital Saint Antoine ensuite. Il a de forts liens avec l’Inserm (en particulier il dirigea les Unités U263 et U444, ainsi que le Service Commun 4). Ses premiers sujets de recherche concernaient la modélisation du cycle et de la cinétique cellulaires. Puis, à partir du moment où il créa sa première unité de recherches, il se spécialisa sur la modélisation de l’épidémiologie des maladies transmissibles, avec de nombreux résultats en particulier sur la grippe, le SIDA, l’hépatite C, et le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt Jacob. Il est membre de l’Académie des sciences.


    Alexandre Mathieu-Fritz

    Alexandre Mathieu-Fritz est professeur de sociologie à l’Université Gustave Eiffel et chercheur au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés (LATTS – UMR CNRS 8134), qu’il a codirigé de 2019 à 2022. Après avoir étudié, en sociologue du travail, les professions juridiques et judiciaires françaises (huissiers de justice, juges de proximité) et certains métiers du travail social (éducateurs techniques spécialisés), il se tourne, au cours des années 2000, vers l’analyse des transformations du monde médical en lien avec le numérique. Ses travaux s’inspirent des sociologies de l’activité, des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’innovation. Ils visent à étudier l’introduction des outils numériques dans l’univers du soin (DMP/Mon Espace santé, nouveaux lecteurs de glycémie pour personnes diabétiques, dispositifs d’autosurveillance de patients atteints de mucoviscidose, systèmes à base d’intelligence artificielle (IA) pour l’aide à la détection des cancers cutanés) et à rendre compte de l’émergence des mondes de la télésanté et de la télémédecine (téléconsultation, télé-expertise, télésurveillance médicale). Il a publié, notamment, l’ouvrage intitulé Le praticien, le patient et les artefacts. Genèse des mondes de la télémédecine, Presses des mines, 202.


     Cristina Lindenmeyer

    Cristina Lindenmeyer est psychanalyste (Association psychanalytique de France). Elle est professeure de psychopathologie, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord. Elle est aussi responsable du gt. « Santé (somatique et psychique), numérique et IA » au GDR du Centre internet, IA et société (CNRS). Elle a publié avec M.- P. d’Ortho (dir.), la santé connectée, Ed. CNRS,2020.


    Antoine Tesnière 

    Antoine Tesnière est professeur de médecine, enseignant chercheur et entrepreneur français, spécialiste de la gestion des situations de crise et des politiques publiques d’innovation en santé.

    Professeur de médecine spécialisé en anesthésie réanimation, à l’Hôpital européen Georges Pompidou, Antoine Tesnière est très investi dans les enjeux de recherche et de formation, sujets sur lesquels il possède une expertise reconnue sur le plan international. Il a été successivement Président du conseil de pédagogie de la faculté de médecine de Paris Descartes et vice-Président de l’université de Paris. 

    Animé de longue date par un intérêt marqué pour l’innovation, l’entrepreneuriat et le numérique, il a cofondé et dirigé iLumens, premier département innovant de simulation en santé développé en France, au sein de l’université de Paris. 

    À partir de 2016, en parallèle de ses activités hospitalo universitaires, il s’est engagé dans les politiques publiques. D’abord conseiller santé et scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il a ensuite rejoint dès mars 2020 le cabinet du ministre de la Santé et a également été nommé directeur adjoint du centre interministériel de crise auprès du Premier ministre afin de coordonner la lutte contre le Covid-19. En avril 2021, il a été nommé directeur de PariSanté Campus sur proposition conjointe des ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et des Solidarités et de la Santé. 


    Patrice Degoulet

    Patrice Degoulet est Professeur Emérite de Santé Publique et Informatique Médicale à l’Université Paris Cité. Ancien interne des hôpitaux de Paris (promotion 1971), il est titulaire d’une maîtrise de biologie humaine en informatique médicale (1973), en biostatistique (1974), puis d’un doctorat d’état en biologie humaine, sur l’informatisation des dossiers médicaux (1984). Après avoir développé et exploité des dossiers patients électroniques et des registres dans différentes spécialités, il s’est consacré de 1997 à 2013, comme directeur des systèmes d’information, à la conception et à la mise en place du système d’information de l’Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP). Ce système a obtenu le premier European eAward for eHealth en 2003 et l’HEGP a été le premier hôpital universitaire certifié HIMSS niveau 6 en France en 2013. Patrice Degoulet a reçu en 2015 l’IMIA Award of Excellence pour l’ensemble de ses travaux. Ses principaux domaines d’intérêt concernent l’utilisation des dossiers électroniques pour la personnalisation des soins et la recherche clinique et épidémiologique, les travaux ayant été effectués au sein de l’AP-HP, de l’université de Paris et de l’INSERM (U88, U194, puis CRC)

    J’ai eu l’occasion rencontrer François Grémy en 1971 à l’occasion de ma nomination comme interne des hôpitaux de Paris. Dès ma première entrevue, je suis impressionné par la globalité de sa vision des sciences de l’information et ai intégré dans son départerment comme étudiant, puis comme assistant hospitalo-universitaire (1977-80) et maître de conférences praticien hospitalier (1981-87).


    Benjamin Thierry

    Benjamin Thierry est maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université et chercheur au sein de l’UMR Sirice. Il est spécialiste en histoire du numérique et s’intéresse particulièrement aux processus de socialisation de l’informatique depuis sa thèse de doctorat réalisée sous la direction du Pr Pascal Griset sur l’histoire des interfaces homme-machine en France, son étude pionnière sur la télématique française avec Valérie Schafer et ses travaux en cours sur la numérisation du travail depuis les années 1960. Il a en outre été vice-président en charge du numérique de Sorbonne Université de 2016 à 2022.


     Marius Fieschi 

    Marius Fieschi est professeur honoraire de biostatistique et d’informatique médicale à la faculté de médecine de Marseille (Aix-Marseille Université). Docteur en physique (1972), docteur en médecine (1981), docteur en biologie humaine (1983). De 1987 à 2011, il est successivement chef des services de l’information médicale des hôpitaux de la Conception puis de la Timone (Marseille) puis chef du département de santé publique des hôpitaux universitaires de Marseille. Il crée en 1989 le Laboratoire d’Enseignement et de Recherche sur le Traitement de l’Information Médicale (LERTIM) et est vice-président de l’Université de la Méditerranée de 2008 à 2011. Ses travaux de recherche sont centrés sur l’aide à la décision médicale, les systèmes experts médicaux (système SPHINX), les systèmes d’information de santé, les applications médicales de l’IA et la représentation des concepts médicaux, notamment la gestion des connaissances et les référentiels de données sur les patients.Il a participé aux activités de plusieurs sociétés savantes internationales, notamment l’AMIA (FACMI 2016), et à de nombreux comités éditoriaux scientifiques français et internationaux.


    Jacques Demongeot

    Jacques Demongeot, Docteur en Médecine et ès Sciences Mathématiques, est professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université Grenoble Alpes (UGA) et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France (chaire de biomathématiques). Il appartient au laboratoire AGEIS, dédié à la gérontechnologie, à l’e-santé et à l’IA en médecine. Il a fondé le laboratoire CNRS-UGA TIMC, spécialisé en bio-modélisation, informatique médicale et robotique chirurgicale, qu’il a dirigé de 1987 à 2011. Il a aussi créé le pôle de santé publique du CHU de Grenoble et l’école doctorale EDISCE, consacrée à l’ingénierie médicale en santé et en environnement. Il a publié environ 600 articles, principalement axés sur les biomathématiques, la bio-informatique et le génie biomédical.


    Francesca Musiani 

    Francesca Musiani est chargée de recherche au CNRS, docteure en socio-économie de l’innovation (MINES ParisTech, 2012) et habilitée à diriger des recherches en sociologie (Sciences Po Paris, 2022). Elle est directrice adjointe du Centre Internet et Société du CNRS (UPR 2000) et du réseau de recherche Internet, IA et Société (GDR 2091), qu’elle a cofondé avec Mélanie Dulong de Rosnay en 2019 et 2020. Elle est également chercheuse associée au Centre de sociologie de l’innovation (i3/MINES ParisTech) etGlobal Fellow auprès de l’Internet Governance Lab de l’American University à Washington, DC.


    Jocelyne Troccaz

    Jocelyne Troccaz est Directrice de Recherche Émérite du CNRS et affiliée au laboratoire TIMC, situé sur le site santé de l’université de Grenoble Alpes. Elle est une spécialité de la robotique médicale, elle a élargi son domaine d’activité au traitement d’images médicales et à leurs applications cliniques. Elle a eu de nombreuses collaborations avec des équipes cliniques de différentes spécialités et grâce à des collaborations industrielles, certains de ses travaux sont utilisés en routine clinique dans le monde entier. Elle a bénéficié de 2010 à 2013 d’un Contrat Hospitalier de Recherche Translationnelle au CHU de Grenoble dans le cadre d’un programme mis en place par l’INSERM. Elle a reçu de nombreux prix ou distinctions et est membre de l’Académie Nationale de Chirurgie (depuis 2014) et de l’Académie des Sciences (depuis 2023). 


     Guillaume Charvet

    Guillaume Charvet est actuellement responsable du Service de recherche biomédicale en neurotechnologie au sein du CEA Clinatec à Grenoble dont la mission est de spécifier, développer et évaluer des dispositifs médicaux innovants en réponse à des besoins médicaux. Ses activités de recherches technologiques sont orientées dans le domaine de la neuro-ingénierie pour les neuroprothèses et les dispositifs de neuromodulation. Il a développé en particulier des dispositifs de mesure et stimulation de réseaux de neurones (2003-2007) et un dispositif implantable actif de mesure de l’activité cérébrale WIMAGINE (2008-2015). Il dirige depuis 2016 le programme Interface Cerveau-Machine (BCI) à Clinatec. Son équipe développe un système d’interface cerveau-ordinateur (BCI) pour une application clinique chronique de compensation des mouvements des patients souffrant de handicap moteur, avec la réalisation de preuves de concept cliniques majeures en 2019 (Benabid et al. Lancet Neurol) et en 2023 (Lorach et al., Nature). Il a obtenu avec son équipe plusieurs prix scientifiques : le prix international BCI Award 2020 (2ème place), le prix scientifique Leenaards 2021 pour la recherche biomédicale translationnelle, le prix BCI Award 2022 (1ère place), le prix CES innovation award 2024 et plusieurs financements institutionnels (projet ANR-SNF, projets Horizon Europe EIC, projet MSCA).


     Marcel Goldberg

    Marcel Goldberg est docteur en médecine, en biologie humaine et en mathématique appliquée. En 1982, il prit, à la suite de François Grémy, la direction de l’unité de recherche 88 de l’Inserm, devenue « Santé publique et épidémiologie sociale et économique ». Désormais, Marcel Goldberg travaille au sein de l’UMS 011 « Cohortes épidémiologiques en population », avec la conception et la gestion de grandes cohortes en population ouvertes à la communauté scientifique, la cohorte Gazel lancée en 1989 et Constances en 2012. Il se consacre aussi aux systèmes d’information en santé publique et aux données de santé. Il coordonne actuellement le réseau ReDSiam (Réseau pour l’utilisation des données du système national des Données de Santé).


    Joël Ménard

    Né le 4 septembre 1940 à Nantes, Joël Ménard a fait ses études de médecine dans cette ville, puis, à Marseille, avant de devenir interne des hôpitaux de Paris et s’impliquer, sur les conseils du Professeur Paul Milliez, dans les soins des malades hypertendus et la recherche sur l’Hypertension Artérielle. À partir de 1966, il a contribué pendant plus de cinquante ans à la recherche expérimentale et clinique sur le système rénine-angiotensine -aldostérone, avec le Professeur Pierre Corvol et de nombreux jeunes chercheurs français et étrangers venus avec eux, à ‘INSERM U36 ou à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris . Il a travaillé à Montréal (1966-1967), au National Institute of Health(1970), à Bâle chez Ciba-Geigy où il a dirigé pendant 3 ans la recherche clinique internationale (1986), à Berlin dans le cadre du Prix Von Humbolt (1993). Il a été le responsable médical de la Délégation à la Recherche Clinique de l’Ile-de France (2001-2006), puis de la rédaction du Plan Alzheimer demandé par le Président de la République Nicolas Sarkozy en 2007, devenant Président du Conseil Scientifique de la Fondation Alzheimer dirigée par le Professeur Philippe Amouyel. Ses contributions scientifiques concernent les méthodes de dosage du système rénine angiotensine, et la participation aux découvertes expérimentales et cliniques de ses inhibiteurs et de leurs associations : benazepril et ses associations à doses fixes, éplérénone, et osilodrostat.

    Dans chacune de ces fonctions, un recueil standardisé et persistant de quelques informations utiles aux décisions de clinique ou de santé publique était indispensable et a été réalisé avec le Pofesseur Degoulet, pour introduire les progrès des logiciels et globalement de l’informatique auprès des dialogues patients et médecins et en faire un outil d’évaluation et d’amélioration des pratiques.

    Joël Ménard a livré dans des ouvrages son parcours et son analyse dans Médecin de passage : du roman à la réalité (t.1) ; Médecin de passage :de la recherche aux soins (t. 2). Le troisième tome est en fin d’écriture : De, l’hypertension artérielle à la maladie d’Alzheimer.


    Ségolène Aymé

    Ségolène Aymé, médecin généticienne et épidémiologiste de formation, est directrice de recherche émérite à l’INSERM à l’Institut du Cerveau, à Paris Elle a utilisé tous les outils informatiques disponibles depuis les années 1970 pour développer des solutions diagnostiques pour les maladies rares et constituer des bases de connaissances pour développer des recherches en santé publique, portant sur l’adoption et l’impact des innovations en génétique. Elle est la créatrice d’ORPHANET (www.orphanet.fr), site de référence mondial dédié aux maladies rares et aux médicaments orphelins. Elle préside actuellement le comité scientifique consultatif de l’entrepôt national des données de santé.


    Marie Zins

    Marie Zins est Professeur des Universités Praticien Hospitalier APHP – Université de Paris Cité, UFR Paris Descartes. Elle est spécialiste en santé publique, directrice de l’Unité de service Inserm mixte avec Université Paris Saclay, Université Paris Cité, Université Versailles Saint-Quentin « Cohortes épidémiologiques en population » et directrice de l’Infrastructure nationale Constances. Son domaine principal d’intérêt est la conception et la gestion scientifique et technique de cohortes épidémiologiques en population. Elle dirige deux cohortes très largement utilisées par la communauté scientifique française et internationale : Gazel (20 000 volontaires suivis depuis plus de 30 ans) et Constances 220 000 participants âgés de 18 à 70 ans lors de leur entrée dans la cohorte utilisée par plus de 180 équipes nationales et internationales et les Instances nationales en charge des politiques de santé publique. Ses domaines de recherche concernent divers aspects, notamment les déterminants sociaux et professionnels de la santé et les addictions.


    Brigitte Séroussi

    Brigitte Séroussi est ingénieure de l’École Centrale Paris, professeure d’informatique biomédicale à Sorbonne Université, titulaire d’une Habilitation à Diriger les Recherches, praticien hospitalier en santé publique à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, et Directrice de Projets à la Délégation au numérique en santé (DNS) du Ministère de la santé. Ses recherches conduites au sein du Laboratoire d’informatique médicale et d’ingénierie des connaissances pour la e-Santé (LIMICS UMR_S 1142) portent sur l’élaboration, la mise en œuvre, et l’évaluation de systèmes d’aide à la décision avec des approches logico-symboliques (à base de connaissances), des approches issues du web sémantique (raisonnement ontologique) et des approches d’intelligence artificielle connexionniste (machine learning, deep learning). Elle est Présidente de l’Association internationale d’informatique médicale (IMIA). Au Ministère de la santé, elle est responsable de la cellule Éthique du numérique en santé. 


    © Maxime Huriez

    Catherine Jessus

    Directrice de recherche au CNRS, Catherine Jessus est une ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris, agrégée de sciences naturelles et titulaire d’un doctorat en biologie. Après sa thèse, elle poursuit ses travaux de recherche sur la division cellulaire et la formation des gamètes en Belgique et aux États-Unis. De retour en France, elle fonde une équipe de recherche puis devient directrice du Laboratoire de biologie du développement (LBD, CNRS/Sorbonne Université) en 2004. Entre 2012 et 2014, elle pilote la réorganisation de la recherche en biologie de la faculté des sciences de Sorbonne Université en créant l’Institut de biologie Paris-Seine. Catherine Jessus dirige ensuite l’ensemble des sciences biologiques du CNRS (CNRS Biologie, ex-INSB) de 2013 à 2019. Depuis, elle poursuit des recherches sur la division cellulaire, mène des travaux d’histoire des sciences et est chargée de mission auprès du Comité de l’Histoire du CNRS.


    Joseph November

    Joseph November is Associate Professor of History at the University of South Carolina (USA). Previously, he served as DeWitt Stetten Fellow at the National Institutes of Health (USA). Professor November examines how developments in information technology and the life sciences have shaped one another. His first book, Biomedical Computing: Digitizing Life in the United States (Johns Hopkins University Press, 2012), explores the intellectual and institutional dimensions of the computerization of biology and medicine. The book surveys not only the changes computers brought to the study of life, but also the changes the life sciences brought to the development of computing. It was awarded the 2013 Computer History Museum Prize.November is preparing Computing for Life, a book-length biography of medical computing pioneer Robert S. Ledley. It is under contract with Springer and will be part of that press’s History of Computing series.


     Philippe Dessen

    Philippe Dessen : De formation biophysicien, j’ai développé des études physico-chimiques des relations structure-fonction d’enzymes (Orsay et Gif sur Yvette) et ensuite sur des aminoacyl-tARN synthétases au laboratoire de Biochimie de l’Ecole Polytechnique. À partir de 1984, j’ai été au niveau national, conseiller scientifique du programme bio-informatique BISANCE, permettant d’accéder aux bases de données de séquences de biomolécules. Dans ce champ thématique, j’ai développé des collaborations scientifiques avec divers groupes français et contribué à des logiciels dans le contexte des bases de données et de l’analyse des séquences. Depuis 1988, j’ai contribué aux activités du réseau européen EMBNet, comme représentant du noeud français. J’ai alors en 1992, sur proposition de P. Lazar et C. Paoletti, développé le service mixte de Bio-informatique CNRS-INSERM à Villejuif, qui a été à la fois le noeud français de EMBNet et un des noeuds européens de la Genome Data Base. Cette activité s’est intégrée pendant 5 ans dans le cadre du GIS INFOBIOGEN. Depuis 2002, la création d’un groupe de bio-informatique à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, a contribué au développement de la plate-forme de génomique fonctionnelle. Mes activités ont été orientées vers la bio-informatique appliquée à la génomique humaine, la transcriptomique, la cytogénomique, les polymorphismes, la fouille de données et le développement de bases de données en oncologie (ainsi que de nombreuses collaborations en analyse de séquences nucléiques avec le développement des technologies de séquençage et la médecine personnalisée

    Docteur es Sciences physiques (Orsay, 1974), Directeur de recherche au CNRS (1982), Directeur du Service mixte de Bio-informatique UMS 825-SC13 CNRS-INSERM à Villejuif (1993-1999), codirecteur du GIS INFOBIOGEN (1995-2000), responsable du Groupe de Bio-informatique à l’Institut Gustave Roussy (2002-2011). Auteur de plus de 200 publications. 


    Jacques S Beckmann

    Jacques S Beckmann, Professeur émérite de l’Université de Lausanne, a contribué au développement de la génétique humaine de 1990 à 1995, au CEPHB (Fondation Jean Dausset -Centre d’Études du Polymorphisme Humain), au Généthon de 1991 à 2000, puis au CNG (Centre National de Génotypage qu’il a cocréé avec le Prof. M. Lathrop) de sa création fin 1998 à fin 2000. Après un passage de deux ans à l’Institut Weizmann (Rehovot, Israël), il a dirigé, de 2003 à 2012, le département de Génétique Médicale de l’Université de Lausanne (UNIL) et du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV). De 2013 à 2016, il a créé et dirigé l’unité de bioinformatique clinique du SIB (Swiss Institute of Bioinformatics). Il a publié plus de 400 articles scientifiques et a siégé dans divers comités scientifiques de l’INSERM, ANR et autres institutions internationales. 


    Dominique Collard

    Dominique Collard est directeur de recherche au CNRS affecté au LIMMS (Laboratory for Integrated Micro mechatronics Systems (LIMMS/CNRS-IIS), IRL 2820 entre le CNRS et l’Université de Tokyo. Il a été directeur du LIMMS durant 10 ans à Tokyo. Après 15 années passées au Japon, Dominique Collard rejoint le site lillois du LIMMS en avril 2016, pour diriger le Projet SMMiL-E (CNRS, Université de Tokyo, Université de Lille et Centre Oscar Lambret) qui développe les dispositifs bioMEMS issus de la recherche au sein du LIMMS pour les utiliser dans le cadre de la recherche clinique contre le cancer au coeur du campus Hospito-Universitaire de Lille. Dominique Collard est co-responsable du Contrat de Plan Etat-Région pour la création d’une nouvelle recherche interdisciplinaire contre le cancer ONCOLille regroupant les principales tutelles du site dont l’INSERM, le CNRS, le CHU de Lille, L’Université de Lille et le Centre Oscar Lambret. Ses intérêts scientifiques concernent les micro et nano systèmes visant les applications en biologie et en oncologie. Il a reçu la médaille de bronze CNRS en 1992, il a été fait Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques en 2004. D’abord élevé au rang de Professeur de l’Université de Tokyo en 2000, il est depuis 2019 Professeur Emérite de cette même université.


    Xavier Gidrol 

    Xavier Gidrol est actuellement directeur de recherche au CEA, chef du laboratoire BIOMICS, au sein de l’UA 13 (INSERM/CEA/UGA) CEA, IRIG, Grenoble, France. Il a obtenu son doctorat en Biologie Cellulaire et Moléculaire de l’université d’Aix-Marseille II, faculté des sciences de Luminy. Recruté comme chargé de recherche à l’INRA, il a ensuite effectué deux séjours post-doctoraux à l’université d’Harvard aux États-Unis, puis à l’ Institute of Molecular and Cell Biology à Singapour. C’est un spécialiste de la régulation de l’expression des gènes.

    Il a ensuite travaillé comme directeur de R&D dans une start-up américaine, Xenometrix Inc., spin-off de l’université d’Harvard, où il s’est intéressé aux approches globales et à la génomique. En 2000, il rejoint le Service de Génomique Fonctionnelle du CEA nouvellement créé au Genopole d’Evry et le dirige jusqu’en 2008. Ce laboratoire est spécialisé sur les approches de génomique fonctionnelle, notamment l’étude du transcriptome, pour caractériser les réseaux génétiques impliqués dans la régulation de l’équilibre prolifération/différenciation en cancérogénèse. En 2009, Xavier Gidrol est nommé chef du laboratoire Biomics, puis de l’unité 1038 INSERM/CEA/UGA « Biologie à Grande Echelle » au CEA de Grenoble, qu’il dirige jusqu’en 2020. Aujourd’hui Xavier Gidrol dirige le laboratoire Biomics qui développe des organoïdes, des organoïdes-sur-puce et des cribles de génomique fonctionnelle à large échelle en oncologie. Il est l’auteur de plus de 140 publications et 6 brevets.


    Michel Dojat

    Docteur en informatique de l’Université de Technologie de Compiègne et ingénieur en physique de l’INSA de Lyon, Michel Dojat est directeur de recherche Inserm au Grenoble Institut Neurosciences et adjoint au directeur scientifique de Inria pour la santé et la biologie numériques. Son champ d’expertise est la neuro-imagerie, la neuro-informatique et l’intelligence artificielle appliquée à la médecine. Il est cofondateur et conseiller de la start-up Pixyl spécialisée dans l’extraction de biomarqueurs d’iimagerie pour les études cliniques . Il est le responsable scientifique du hub national de gestion des données et d’outils d’imagerie in vivo de France Life Imaging. 


    Nicholas Ayache

    Nicholas Ayache est directeur de recherche à Inria, où il dirige l’équipe de recherche EPIONE, dédiée au patient numérique et à la médecine numérique. Il est également directeur scientifique de l’Institut interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle « 3IA Côte d’Azur », dont il est titulaire d’une chaire de recherche. Ses recherches actuelles portent sur l’introduction d’algorithmes d’IA pour guider la prévention, le diagnostic, le pronostic et la thérapie des patients à partir de leurs images médicales et de toutes les données disponibles. 

    N. Ayache est membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de chirurgie. Il a été chercheur invité au MIT et à Harvard, professeur invité au Collège de France, où il a introduit un nouveau cours sur le « patient numérique personnalisé » et directeur scientifique de l’IHU de Strasbourg. N. Ayache a publié plus de 400 articles scientifiques et une douzaine de brevets industriels, et a cofondé 7 entreprises de haute technologie. Il a reçu des prix prestigieux, et il est membre de plusieurs conseils stratégiques en France et à l’étranger, notamment celui du nouvel IHU RespirERA de Nice.


    Dominique Chapelle

    Dominique Chapelle est directeur de recherche Inria, et il a successivement fondé deux équipes dans cet institut, la dernière en date en 2016 (M3DISIM, pour modélisation mathématique et mécanique en interaction avec des données pour la simulation numérique en médecine) étant orientée vers les applications médicales, notamment autour de la modélisation du coeur. Il a depuis été délégué scientifique du centre Inria Saclay (2016-2021), avant de devenir à partir de fin 2020 responsable scientifique du nouveau laboratoire commun APHP-Inria “Daniel Bernoulli”, tout en poursuivant ses activités de recherche dans l’équipe M3DISIM. Il collabore étroitement avec des médecins de diverses spécialités (cardiologues, mais aussi radiologues, pneumologues et anesthésistes, notamment) depuis une vingtaine d’années. 


    Richard Frackowiak

    Richard Frackowiak, fondait le Département de neurosciences cliniques à l’Université de Lausanne au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois. Il fut l’un des promoteurs du programme européen Human Brain Project, porteur du versant médical, et reste professeur titulaire à l’EPFL. Reconnu comme un pionnier de la recherche en imagerie cérébrale humaine, Richard Frackowiak a vu sa production scientifique récompensée par plusieurs prix.

    Ancien conseiller scientifique du PDG de l’INSERM, il a occupé de prestigieuses chaires invitées, dont une chaire d’excellence à l’ANR. Il a présidé la commission de l’IHU et fut membre du jury IDEX. Il est membre titulaire de l’Académie nationale de médecine et d’autres académies et sociétés à l’étranger. Alumnus de l’Université de Cambridge, professeur émérite de l’University College London, et ancien directeur du département d’études cognitives à l’ENS-Ulm, il est retraité depuis 2015.


     Pauline Elie

    Pauline Elie est juriste et conseillère éthique sur les données de santé dans le cadre d’un projet de médecine prédictive à l’hôpital Lariboisière (AP-HP). Régulière contributrice des médias de Philo Éditions, PhiloMag et Philonomist, ses publications académiques s’intéressent en outre à l’éthique de la médecine prédictive, au crédit social et au jumeau numérique d’un humain. Sa thèse en Droit, Études Politiques, Philosophie à l’EHESS (UMR 8131) porte en effet sur l’identité de la personne humaine à l’ère numérique. Ancienne étudiante de l’école 42 de programmation informatique, Pauline Elie est titulaire d’un bachelor en sciences politiques et d’un master en affaires publiques (SciencesPo Paris), d’une licence (Paris X-Nanterre) et d’un master en philosophie (Sorbonne-Paris IV), ainsi que d’un master en droit privé du numérique (Paris 1 Panthéon-Sorbonne). 


    Cécile Méadel 

    Cécile Méadel est professeure à l’Institut français de presse (IFP), vice-présidente Numérique et Commission des droits de l’université Paris-Panthéon-Assas et directrice du Carism (Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaires sur les médias). Ses recherches portent sur les technologies de l’information et de la communication du point de la construction des usages, de la genèse des dispositifs et de la mise en forme des usagers, des clients, des amateurs… Elle a travaillé sur le développement d’innovations numériques, sur la constitution de collectifs numériques sur la santé et sur la configuration industrielle et sociale des publics (en particulier par les outils de quantification ou de recommandation).


    Marie-Christine Jaulent

    Marie-Christine Jaulent est directrice de recherche à l’Institut national de la recherche médicale (Inserm). De formation ingénieur en informatique, spécialisée en intelligence artificielle, elle a dirigé entre 2002 et 2023 une unité de recherche multidisciplinaire en informatique pour la santé, commune à l’Inserm, Sorbonne Université et l’Université Sorbonne Paris-Nord. Ses activités de recherche actuelles portent sur : 1) les terminologies et ontologies dans les soins de santé, 2) les dossiers médicaux électroniques sémantiques, 3) les entrepôts de données cliniques et la qualité de l’information, 4) les systèmes d’aide à la décision pour l’e-santé. Elle a participé à plusieurs projets européens et nationaux sur les questions d’interopérabilité sémantique entre systèmes d’information en santé, en particulier dans les domaines de la prévention du risque cardiovasculaire et la pharmacovigilance. Elle est membre du conseil scientifique de l’ANSM.


    Sébastien Massart 

    Sébastien Massart est directeur de la stratégie de Dassault Systèmes, entreprise scientifique qui se définit par la conviction que les univers virtuels étendent et améliorent le monde réel – dans les industries, dans la santé et dans les territoires.

    Sébastien Massart a commencé sa carrière dans les services déconcentrés du Ministère de l’Economie, puis rejoint l’Autorité des Marchés Financiers. Il y pilote la définition d’un nouveau plan stratégique intitulé « Redonner du sens à la finance » et prend part aux négociations européennes sur la régulation des marchés d’instruments dérivés. Il contribue ensuite, au sein de l’Agence des Participations de l’Etat, au rapprochement franco-allemand entre les entreprises KMW et Nexter, avant de servir au sein du cabinet du Ministre de la Défense en tant que conseiller technique « industrie ». Il devient ensuite conseiller industriel auprès du Président de la République. 

    Polytechnicien, ingénieur des mines, Sébastien Massart est également diplômé en philosophie de l’Ecole Normale Supérieure. Il enseigne à SciencesPo Paris sur « L’Etat actionnaire et les entreprises publiques ». Sébastien Massart est actuellement co-président de la Filière Santé Numérique, une initiative qui vise à réunir les acteurs du soin, des territoires et des technologies pour une meilleure santé dans une perspective populationnelle. Il a également été Vice-Président de l’association Tech’In France et est membre actif de l’Alliance Industrie du Futur. Il publie régulièrement des articles sur l’innovation et les univers virtuels, dont récemment : « Du réseau à la métamorphose » (La Renaissance Industrielle, Manucius, 2022), « Nouveaux possibles, nouvelle économie, nouvelles responsabilités » dans la revue Sociétal (juillet 2021), « Shaping the Unknown with Virtual Universes – the New Fuel for Innovation » (Global Innovation Index Report, 2020).


    Bernard Nordlinger

    Bernard Nordlinger est chirurgien, professeur des universités. Il a dirigé le service de chirurgie digestive et oncologique de l’hôpital Ambroise Paré (APHP) et la section digestive de l’Organisation Européenne de Recherche et de traitement des Cancers (EORTC). Il préside la commission V « Numérique et imagerie» de l’Académie Nationale de Médecine, et le CESREES (Comité éthique et scientifique pour les recherches, des Ministères de la santé et de la recherche. Il a dirigé avec Cédric Villani les ouvrages « Santé et Intelligence Artificielle » (CNRS 2018), « Healthcare and Artificial Intelligence » (Springer Nature, 2020), « Médecine et intelligence artificielle », (CNRS 2022)


    Valérie Peugeot 

    Après avoir travaillé comme chercheuse en sciences sociales du numérique chez l’opérateur Orange de 2010 à 2023 Valérie Peugeot poursuit ses activités à Sciences po, en tant que professeur affiliée, conseillère scientifique au sein de l’école d’affaires publiques (spécialité digitale) et directrice pédagogique de l’executive master « Digital humanities ».

    Elle est également membre du Conseil National du Sida, après avoir été commissaire à la CNIL en charge du secteur de la santé de 2016 à 2024 et vice-présidente du Conseil National du Numérique de 2013 à 2016. Impliquée de longue date dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, elle est membre du Conseil d’administration de la Fondation du Crédit coopératif.


    Non

    Imsu Choi

    en résidence depuis 2024

    Née en Corée du Sud, Imsu Choi étudie à l’Université d’Ewha (Séoul) où elle obtient une Licence de composition. Elle poursuit ses études en France et intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en écriture, composition et Ondes Martenot. Elle participe au programme Cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM en 2023-2024.
    Elle est lauréate de plusieurs prix et de bourses tels que ceux de la Fondation de France (Prix Monique Gabus, Prix Marthe Depelsenaire), du Legs Edmond Jabès, du Mécénat Musical Société Générale et du Centre International Nadia et Lili Boulanger.
    Ses partitions ont été jouées par plusieurs ensembles et orchestres parmi lesquels l’Ensemble Intercontemporain (Dir. Léo Margue, Simon Proust), l’Orchestre de Picardie (Dir. Arie van Beek), le Divertimento Ensemble (Dir. Sandro Gorli, Dir. Viktoriia Vitrenko), l’Ensemble TM+ (Dir. Laurent Cuniot), Quatuor Maurice, Klangforum Wien, l’Ensemble Meitar, l’Ensemble TIMF et l’Ensemble Imaginaire. Comme Ondiste, elle a présenté Ondes Martenot au Musée de la musique de Paris – Philharmonie de Paris lors de la Nuit européenne des musées 2022. Elle a également joué à la cathédrale Notre-Dame de Paris, au Théâtre de Chaillot et à la cathédrale de Berne. Elle a également été ondiste solo pour jouer Trois petites Liturgies de la Présence Divine d’Olivier Messiaen avec l’Orchestre du CNSMDP à l’église Saint-Eustache à Paris, dirigé par Léo Warynski. En 2024, elle fait ses débuts dans Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Royal Festival Hall de Londres avec le pianiste Thomas Kelly et le Royal College of Music Orchestra sous la direction du maestro Jac van Steen.
    Pour la saison 2023/2024, elle écrit une nouvelle partition pour Ondes Martenot et électronique qui sera créée par Nathalie Forget au Centquatre-Paris, une nouvelle partition pour Trio Catch au Bludenzer Tage zeitgemäßer Musik et une nouvelle partition pour l’International Contemporary Ensemble (ICE) en Suisse.
    Pour la saison prochaine (2024/25), une nouvelle composition est programmée pour le Festival Présences à la Maison de la Radio.


    Corentin Apparailly

    Photo : Didier NGuyen

    en résidence depuis 2024

    Le compositeur français Corentin Apparailly, altiste de formation et membre fondateur du Quatuor Arod, s’est révélé comme une figure montante de la nouvelle génération depuis qu’il se consacre pleinement à la composition. Passionné par la narratologie, il puise ses inspirations principales dans les récits littéraires, cinématographiques, les mythes, contes et légendes.

    Compositeur en résidence de l’Orchestre de Chambre de Toulouse pour les trois prochaines saisons (2024-27) et honoré du Prix des Arts 2023 de l’Académie d’Occitanie, son catalogue compte déjà une quinzaine de commandes. En 2022, son premier quatuor à cordes Athanor traverse l’Atlantique grâce au Quatuor Agate qui l’interprète au concours international de Banff au Canada. Particulièrement soutenue par les interprètes, sa musique est présente sur deux albums parus en 2020 et salués par la critique : BEETHOVEN SUITES de Julien Martineau (Naïve) et NEUF de Félicien Brut (Mirare). Il est également compositeur associé du Katok Ensemble depuis sa création en 2019.
    Corentin Apparailly collabore régulièrement avec des orchestres comme l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté (création et enregistrement de son concerto pour mandoline et orchestre La Cinquième Saison), l’Orchestre National des Pays de la Loire (création de In Memoriam pour orgue et orchestre en 2023), l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise (création de Ex Machina pour ensemble de violons en 2023), l’Orchestre National Avignon-Provence ou encore l’Orchestre National d’Auvergne avec lequel il remporte le prix de la meilleure musique de fiction lors de l’OST Challenge en 2019.

    Vainqueur du Concours international Carl Nielsen de Copenhague et du Concours international de musique de l’ARD de Munich, nommé BBC New Generation Artist et ECHO Rising Star, c’est d’abord pour ses qualités instrumentales qu’il se fait connaitre au sein du Quatuor Arod, avec qui il donne plus de deux cents concerts autour du monde de 2013 à 2018 et enregistre un album Mendelssohn pour le label Warner Classic. Il continue aujourd’hui de s’impliquer comme ancien quartettiste en donnant des masterclass et vient de terminer l’écriture d’un livre (à paraître) qui retrace son expérience.

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    Duo Arborescence

    en résidence depuis juillet 2024

    • Iris Scialom violon
    • Antonin Bonnet piano

    « Le Duo Arborescence imprime un merveilleux frisson poétique à la musique. » (Alain Cochard, Concertclassic)
    Fondé en janvier 2021 par Iris Scialom et Antonin Bonnet, le Duo Arborescence est régulièrement invité à se produire en France et en Europe sur des scènes prestigieuses telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, le Petit Palais, la Cour d’Honneur et le Musée des Archives Nationales, la Sala Casella à Rome, et le Forum International de Tokyo. 
    Le Duo a étudié en Cursus de Master de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes de Claire Désert et François Salque. Les deux musiciens viennent d’obtenir leur diplôme avec la mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury.
    Tous deux individuellement lauréats de prestigieux concours internationaux, Iris et Antonin ont remporté ensemble le 2e Prix au Concours International Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e Prix au Concours International Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril
    2022).
    Par ailleurs, ils sont attachés au partage de la musique avec tous les types de public, ils jouent régulièrement dans des EHPAD et des centres médicaux-sociaux.
    Le Duo est lauréat de l’Académie Musicale de Villecroze et enregistrera un premier album consacré à Fauré, Ravel, et Enesco avec le Label Scala Music en octobre 2024.

    Ensemble Ecoute

    en résidence depuis juillet 2024

    Créé en 2015 à l’initiative de Fernando Palomeque et d’Alex Nante, l’Ensemble Ecoute a pour mission principale de créer et de diffuser la musique de jeunes compositeurs. Dans le cadre de résidences artistiques de longue durée, l’ensemble les invite à participer à plusieurs types de projets : concerts, installations, opéras, projets pédagogiques et enregistrements. Dans ces projets la creation dialogue toujours avec le répertoire historiquement célèbre de la fin du XXe siècle (œuvres de Grisey, Murail, Birtwistle, Rihm, Saunders, entre autres).
    Actuellement, il accueille la compositrice coréenne Dahae Boo et le compositeur belge Alexandre Jamar. Naoki Sakata et Mathieu Bonilla complètent la liste.
    Au-delà des résidences proposées à des compositeurs, l’Ensemble programme dans chaque production une création d’un jeune compositeur ou une jeune compositrice. A ce jour Tomàs Bordalejo, Manon Lepauvre, Antonin Rey, Sara Caneva, Alex Nante, Nikolet Burzyn ska, Charles Peck, Dzovinar Mikirditsian, Demian Rudel Rey et Nicolas Roulive, entre autres, ont été programmés.
    Pour élargir son champ d’action dans la création contemporaine et s’adresser à un public plus large et divers, l’Ensemble Ecoute a créé de nombreux projets pluridisciplinaires. Grâe à des collaborations avec le GMEM, Poush, Compagnie Ficta, chorégraphes et danseurs.ses, l’Ensemble propose des projets entrelaçant la musique et l’art plàstique, la danse, les arts numériques et le théâtre.
    Son premier disque, Creo (Scala Music), dédié à la musique de ses compositeurs en résidence, est sorti en octobre 2023 et à été très bien accueilli par la presse spécialisée (5 Diapasons sur le magazine Diapason).
    L’ensemble a été invité à participer à plusieurs festivals tels que : Action ! Création ! (France Musique), Aux Armes, contemporains !, les festivals de l’Epau, Messiaen, le Festival européen Jeunes Talents, la Scène ouverte de l’Orchestre de Chambre de Paris et les Journées européennes du Patrimoine. Il a été l’un des cinq ensembles à être invité à Ià première Académie-Résidence organisée par l’Ensemble Modern à Francfort.

    La collaboration avec des compositeurs et institutions à l’internationale est toujours au cœur de l’Ensemble. Dans sa courte vie, il a réalisé des tournées aux Etats-Unis, en Allemagne, en Pologne, en Corée du Sud et en Argentine. Pour les prochaines saisons sont prévues des
    tournées en Corée, au Royaume-Uni et en Irlande, en Allemagne, au Canada et au Japon.
    Son implication en faveur de la céation musicale contemporaine l’a conduit à créer en 2016 le Concours de composition Ensemble Ecoute. Chaque année, il convie plusieurs personnalités du monde musical contemporain à intégrer le jury du concours (Gérard Pesson, Alessandro Solbiati, Stefano Gervasoni, Bernard Cavanna, Jean-Philippe Wurtz en ont fait partie parmi d’autres) qui compte avec un nombre grandissant de candidats depuis sa première édition.

    Constitué de jeunes musiciens de différentes nationalités, issus principalement du programme Diplôme d’Artiste Interprète (DAI) — répertoire contemporain du Conservatoire National de Musique de Paris (CNSMDP), ainsi que d’autres grandes institutions de formation musicale supé rieure européenne, il a été accueilli en résidence à la Cité Universitaire pendant quatre ans, puis à la Cité Internationale des Arts de Paris entre 2018 et 2020.
    L’Ensemble Ecoute est soutenu par la Caisse des Dépôts (mécène principal), la DRAC, la SACEM, la SPEDIDAM, Ernst von Siemens Musikstifftung, les Fonds Impuls Neue Musik, le Centre National de la Musique (CNM), la Maison de la Musique Contemporaine, la Mairie de Paris, la Kagel-Burghardt Stiftung, la Fondation Peter Eotvos, le Mécénat Culturel Société Générale, Ibermusicas et l’Unesco parmi d’autres.
    Il est sous la direction artistique de Fernando Palomeque et Rachel Koblyakov.

    Fernando Palomeque directeur musical et artistique

    Pianiste et chef d’orchestre, né à Buenos Aires en 1990, il est un des musiciens argentins les plus reconnus de sa génération. Son vaste
    répertoire au piano et à la direction d’orchestre s’étend des sonates de Scarlatti à la musique d’aujourd’hui, pour laquelle il consacre une grande part de son travail. Diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en DAI (Post-Master), il a obtenu le Master en direction d’orchestre à la Robert Schumann Hochschule à Düsseldorf sous la direction de Rüdiger Bohn. Par ailleurs, il a fait une spécialisation en direction de répertoire contemporain auprès de Jean-Philippe Wurtz au Conservatoire de Strasbourg. Son engagement pour la musique
    contemporaine l’a amené à travailler avec les plus importantes formations du monde comme l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Musikfabrik et l’Ensemble Modern. Entre 2021 et 2024, il sera un des Young Promising Conductors du projet Ulysses Network. 
    Récemment, il a reçu le 3ème Prix au Concours International de Direction « Città di Brescia »
    Directeur musical et artistique de l’Ensemble Écoute de Paris, il a dirigé l’Orchestre Symphonique Argentine, la Danubia Orchestre Obuda de Budapest, l’Orchestre Académique du Théâtre Colón, le Divertimento Ensemble, l’Orchestre OTM de New Jersey et la Filarmonica Dinu Lipati (Roumanie). En Allemagne, il a dirigé l’Ensemble Musikfabrik, l’Ensemble Modern, la Dortmunder Philharmoniker, la Staatsorchester Rheinische Philharmonie, l’Anhaltische Philharmonie, la Neue Philharmonie Westfalen et le Bergischen Sinfonikern. En plus, il a été au podium des ensembles Sargo et Nomades (Suisse), l’Ensemble DAI du Conservatoire de Paris, l’Orchestre Symphonique de Bolivar (Colombie)
    et l’Orchestre Symphonique San Martin (Argentine).
    Au fil de sa carrière, Fernando Palomeque a reçu le soutien de diverses institutions, dont le Centre International Nadia et Lili Boulanger, le
    Mécénat Musical Société Générale, le Mozarteum Argentino, le Ministère de la Culture de l’Italie, Stiftung Kagel-Burghardt, la Fondation Meyer, et les Fonds Terrazi (France).


    Ensemble Noun

    en résidence depuis 2024

    Noun est un jeune ensemble dynamique fondé par Sasha Verner, chanteuse lyrique et productrice de spectacles.
    Noun est une lettre hébraïque et phénicienne et un dieu égyptien. Elle symbolise le poisson et l’océan primordial duquel émerge toute chose. L’ensemble Noun explore cet univers de l’ombre, du mystère, joue avec l’émergence et le rapport à la découverte.
    Noun est un ensemble de chambre à géométrie variable. Nous explorons principalement le répertoire du 19ème siècle à nos jours. Nous proposons des concerts et des installations sonores. Nous aimons mélanger les époques au sein d’un même concert, marquant notre volonté d’abolir les frontières entre les styles. Noun accorde une place toute particulière à la création, accueillant des compositrices et compositeurs en résidence afin de développer ensemble des projets. Nous sommes également en recherche de lieux atypiques et undergrounds comme le Consulat ou la Galerie Studio Rens Lipsius afin de développer et conquérir un public plus large.
    Sur cette dynamique, nous avons créé les Concerts allongés notamment lors de la Nuit des Châteaux et à l’Espace Quartier Latin, durant lesquels le public est allongé sur des couettes avec des mobiles suspendus, cela afin de proposer une autre perspective d’écoute de la musique live.
    Nous avons créé Si tu ne m’aimes pas je t’aime, mais si je t’aime…Prends garde à toi, à la Coupole de Combs-la-Ville, à l’occasion du Mois Molière 2023, ou à L’Imprimerie de Nemours (une salle underground au public très éclectique) un concert mêlant lecture d’extraits littéraires des airs choisis et extraits d’opéra. Présenté de manière légère, ludique et humoristique, notre public non averti a été conquis par cette approche moins conventionnelle.
    Particulièrement attachée à la cause des violences faites aux femmes, en tant qu’ancienne victime de violences conjugales et intra-familiales, Sasha Verner a créé le festival Ce que peuvent les femmes au sein duquel se trouve la production Carmen 2.1, adaptation de l’opéra de Bizet (arrangements de Fernando Fiszbein) pour dénoncer les violences faites aux femmes et joué à la Coupole de Combs-la-Ville.
    Sur l’impulsion du compositeur Pedro García Velásquez, nous avons crée le cycle Extrasymphonique, qui lie la musique traditionnelle à la musique contemporaine, explorant leurs liens ou leurs différences avec la pensée musicale extra-européenne. Ces concerts sont particulièrement destinés à être joués dans des lieux atypiques comme Le Consulat, favorisant la connexion avec un public très différent de celui des salles de concert classiques. Pour ce cycle, des commandes sont passées à des compositrices et compositeurs.
    La saison prochaine, nous produirons deux nouveaux concerts dont l’un avec une commande à la compositrice Imsu Choi.


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