Wagner intime

Publié dans Saison 2012-2013

Avant-propos

Quelques uns d'entre vous ont suivi aujourd'hui le colloque Wagner 1913-2013, accueilli par la Fondation Singer-Polignac à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Wagner – dont le jour anniversaire se situait précisément hier, le 22 mai. Au moment de présenter le concert qui conclut cette journée de discussions savantes, je voudrais donc souligner que je ne suis en aucune manière un wagnérologue, mais simplement un amoureux de la musique de Wagner, également fasciné par la place extraordinaire qu'elle occupe dans l'histoire.

On pourrait dire en effet que, si Beethoven représente la référence centrale de la première moitié du XIXe siècle, Wagner est incontestablement le compositeur décisif de la seconde moitié du siècle, celui sans lequel on ne peut rien comprendre à l'évolution de la musique... Sauf que, bizarrement, on peut devenir un mélomane passionné sans être jamais passé par la case Wagner. Je le dis en connaissance de cause pour avoir grandi dans une famille où l'on aimait le piano, la musique de chambre, la musique sacrée, la musique symphonique – mais où l'on allait rarement à l’opéra. Wagner représentait donc un nom considérable et un peu mystérieux, qu'on connaissait mal, pour la bonne raison que toutes ses œuvres significatives ont été composées pour le théâtre lyrique

Fort heureusement pour les habitués des concerts, les grandes pages symphoniques des opéras de Wagner ont longtemps figuré au programme des orchestres qui jouaient sans relâche les ouvertures et préludes, mais aussi L'Enchantement du Vendredi Saint de Parsifal, La Mort d'Isolde ou Les Murmures de la forêt de Siegfried... L'habitude s'en est perdue aujourd’hui, et c'est dommage ; car voilà une porte d'accès au génie wagnérien plus accessible, peut-être, que ses gigantesques drames lyriques. Quant à la musique de chambre ou au lied, il faut bien admettre que Wagner n'a rien laissé de significatif, à l'exception des Wesendonck Lieder et de Siegried Idyll, les deux oeuvres qui composent, ce soir, notre programme.

Pourquoi donc Wagner a-t-il si peu écrit de musique purement instrumentale ? Le fait est qu'il a poursuivi toute sa vie un seul but. Porté par la double passion du drame et de la musique, il a rêvé d'accomplir la fusion de ces deux arts dans une forme de spectacle nouveau ; si bien que la musique instrumentale n'était tout simplement pas son propos. L'importance de l'opéra, au XIXe siècle, était d'ailleurs telle que de nombreux autres compositeurs, comme Verdi, ont choisi de s'y consacrer presque exclusivement. Inversement des compositeurs de musique instrumentale, comme Chopin, sont restés totalement à l'écart du monde de l'opéra.

Wagner, cependant, était un homme curieux de toutes les formes de musique. Le journal de Cosima souligne ainsi l'exécution régulière des quatuors à cordes ou des dernières sonates de Beethoven dans leur demeure de Bayreuth. Dans ses longues années d'apprentissage, Wagner allait également s'exercer aux genres les plus divers, comme en témoignent un quatuor à cordes de jeunesse, ou même quelques mélodies françaises composées lors de son premier séjour à Paris sur des poèmes d'Hugo ou de Ronsard. Mais ce n'étaient là que des expériences ; et c'est seulement des années plus tard, quand allait se préciser le projet de l'opéra wagnérien, que le génie du compositeur devait se révéler pleinement, comme si sa prodigieuse imagination avait besoin du théâtre comme catalyseur.

Tout ceci explique que Wagner ait à ce point dédaigné la musique de chambre ; sauf à l'occasion de circonstances intimes qui expliquent la naissance des deux partitions que nous allons entendre ce soir : les seules qui nous permettent de goûter pleinement l'art de Wagner dans les dimensions d'un salon de musique.

Les Wesendonck Lieder ont vu le jour en 1857-1858, à l'époque où Wagner, établi en Suisse, composait les premiers volets de la Tétralogie. Il bénéficiait alors du soutien financier d'Otto Wesendonck, un riche amoureux des arts qui lui avait notamment fourni une villa juste à côté de la sienne et que Wagner allait remercier, si j'ose dire... en tombant amoureux de sa femme, Mathilde Wesendonck.

Difficile de dire jusqu’où est allé leur brève liaison ; mais le fait est que durant cette période, Wagner allait mettre entre parenthèses la composition de Siegfried pour entreprendre l'écriture et la composition de Tristan et Isolde ; au même moment Mathilde Wesendonck allait écrire cinq poèmes aussitôt mis en musique par Wagner avec un simple accompagnement de piano – fait inhabituel chez le compositeur, peu à l'aise avec cet instrument. Il allait ensuite orchestrer la dernière de ces pièces, le fameux Traüme, et la faire jouer dans la villa des Wesendonck, le 23 décembre 1857, jour de l'anniversaire de Mathilde, la partie de chant étant jouée par un violon, accompagné par un petit ensemble instrumental.

Otto Wesendonck se trouvait alors en voyage ; mais à son retour, quelques jours plus tard, la situation semble s'être tendue, conduisant Wagner à partir précipitamment à Paris. Après un semblant de réconciliation, le couple Wagner retournera chez les Wesendonck ; mais la crise va éclater entre Richard et son épouse, Minna – conduisant à la séparation du couple. Quelque années plus tard, en 1862, Wagner installé à Venise publiera les cinq mélodies sous le titre Cinq poèmes pour voix de femme avec accompagnement de piano – sans mentionner le nom du poète, probablement par discrétion, à l'issue de cette rocambolesque aventure. Il écrira dans une lettre n'avoir « rien fait de mieux que ces mélodies ».

L'aventure s'arrête là. Mathilde Wesendonck, pour comble d'ironie, deviendra une fervente admiratrice de Brahms, l'adversaire de Wagner. Il est d'ailleurs difficile de mesurer quel fut son rôle exacte dans l'inspiration wagnérienne. Pour Christian Merlin, critique au Figaro et fervent wagnérien : « Wagner n'a pas écrit Tristan parce qu'il était amoureux, il est tombé amoureux parce qu'il écrivait Tristan. » Quoiqu'il en soit, les liens sont étroits entre ces cinq lieder et l'opéra Tristan et Isolde, au point que Wagner désignait le troisième morceau (Im Treibhaus) et le cinquième (Traüme) comme des « études pour Tristan ».

On peut noter aussi que l'enchaînement des cinq pièces suite une forme de dramaturgie où l'on retrouve Wagner compositeur de théâtre plutôt que simple compositeur de lieder. Le premier lied, Der Engel (L'Ange), décrit ainsi l'apparition de l'ange consolateur, sans qu'on sache d'ailleurs s'il s'agit de l'homme, Richard, ou de la femme, Mathilde. Le second, Stehe Still (Arrête toi) évoque le dépassement nécessaire du désir et de la volonté pour fusionner avec l'univers. Le troisième, Im Treibhaus (Dans la serre) est une plongée dans la nuit et le silence. Le quatrième, Schmerzen (Douleurs) dessine une remontée vers la lumière solaire qui meurt et renaît chaque jour. Enfin le dernier, Traüme (Rêves), évoque le monde onirique, dans un style qui rejoint directement le ton extatique de Tristan et Isolde.

On joue habituellement ces lieder avec accompagnement de piano, mais aussi dans une version avec orchestre réalisée par le chef wagnérien Felix Mottl. La version pour petit orchestre que nous présentons ce soir reprend l’instrumentation initiale de Wagner pour Traüme, avec ensemble à vents et accompagnement de cordes.

Mais je voudrais souligner une autre ironie de l'histoire ; car, si les Wesendonck lieder sont nés d'une idylle entre Wagner et la femme d'un de ses amis, la version complète des cinq lieder devait être créée, pour la partie de piano, par un autre ami de Wagner, Hans von Bülow. Or, dans la salle de concert se trouvait l'épouse de ce dernier, Cosima Liszt von Bülow, bouleversée par cette musique... et qui allait bientôt se rapprocher de Wagner pour devenir sa seconde épouse. Il valait mieux, visiblement, ne pas être marié quand on était l'ami de Wagner !

Autre parallèle saisissant : c'est à nouveau pour l'anniversaire de sa bien aimée, en l’occurrence Cosima, que Wagner composa, quelques années plus tard, Siegfried Idyll. Après leur mariage, il s'était à nouveau plongé dans la composition de Siegfried, prénom également choisi pour leur plus jeune fils, né en 1869. Un an plus tard, il composait cette pièce instrumentale d'une vingtaine de minutes qui demeure sa seule véritable composition de musique de chambre. Elle fut jouée pour la première fois le jour de l'anniversaire de Cosima, le 25 décembre 1870, dans leur maison de Tribschen, qui fut en Suisse le lieu privilégié de leur amour, avant l'installation à Bayreuth. Cosima a précisément décrit les circonstances de cette création :

« Quand je me suis réveillée, j'ai entendu du bruit. De plus en plus fort. Je ne pouvais plus m'imaginer dans un rêve : de la musique jouait, et quelle musique! Quand le morceau s'arrêta, Richard entra dans ma chambre avec les cinq enfants et posa entre mes mains la partition de ses « vœux d'anniversaire symphoniques ». j'étais en larmes, tout comme le reste de la maisonnée. Richard avait installé son orchestre dans l'escalier et ainsi consacré notre Tribschen pour toujours ! »

L’Idylle de Tribschen fut d'ailleurs le premier titre de l'œuvre, ensuite rebaptisée Siegfried Idyll. Initialement écrite pour huit vents – flûte, hautbois, deux clarinettes, basson, deux cors et trompette. Wagner devait ensuite écrire une version plus étoffée pour treize instruments – qui est également jouée par les grands orchestres. Ce vaste chant d'amour qui emprunte ses thèmes à plusieurs épisodes de Siegfried, comme la scène de la forêt à l'acte II ou l'appel du héros sur son cor. On a parfois cru que cette composition provenait d'un quatuor à cordes promis par Wagner à Cosima ; celui-ci semble toutefois n'avoir été jamais écrit. En revanche, cette partition ample et vibrante préfigure sans doute le désir exprimé par Wagner de composer, après Parsifal, quelques morceaux symphoniques en un mouvement ; rêve qui ne vit jamais le jour. On mesure pourtant, dans cette page, comme dans toutes ses grandes pages orchestrales la capacité de Wagner à s'appuyer sur quelques images, quelques thèmes pour s'avancer avec génie sur le terrain de la pure imagination musicale.

Benoit Duteurtre

 

Programme

Oeuvres

Richard Wagner (1813-1883)

Siegfried-Idyll pour orchestre de chambre

 

Wesendonck-Lieder pour voix et orchestre de chambre
    Der Engel (L'Ange, 1857)
    Stehe still ! (Arrête-toi !, 1858)
    Im Treibhaus - Studie zu Tristan und Isolde (Dans la serre, 1858)
    Schmerzen (Douleurs, 1857)
    Träume - Studie zu Tristan und Isolde (Rêves, 1857)

 

 

Interprètes

Ensemble Initium

  • Edouard Sabo flûte
  • Guillaume Deshaye hautbois
  • François Lemoine, François Tissot clarinette
  • Franck Sibold basson
  • Gregory Sarrazin, Joël Lasry cor
  • Laurent Duperé trompette
     

L'Atelier de musique  

  • Amaury Coeytaux violon et direction
  • Mi-Sa Yang violon
  • Adrien La Marca alto
  • Victor Julien-Laferrière violoncelle
  • Ulysse Vigreux contrebasse

Biographies

Photo Irina de BaghyIrina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada, avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999, Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) où elle obtient son Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation, elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award 1999-2000, The Howard Brown Prize in Music 2000-2001 et  2001-2002, ainsi que le Top Graduating Student 2002-2003. Sur la scène lyrique Irina de Baghy est très active. Elle vient de jouer le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. Elle incarne Carmen avec beaucoup de succès au festival d’été de Montmorillon parrainé par Eve Ruggeri ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival Saint-Céré.  Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček aux opéras de Reims et de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia. Dernièrement elle s’est produite dans les Old American Songs d’Aaron Copland sous la direction de Jean Deroyer et les Rückert Lieder et Das Lied von der erde à Dijon sous la direction de David Walter. Elle chante à Radio France sous la baguette de Sofi Jeannin le Psaume 51 « Tilge, Höchster, Meine Sünden » BWV 1083 de Bach, ainsi que la Cantate BWV 4 « Christ lag in Todesbanden » avec l’orchestre d’Auvergne sous la direction de Jurjen Hempel. Mais Irina de Baghy s'investit également dans la musique contemporaine. Elle chante dans Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas, puis dans la création de l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo sous la direction de Dominique My. Elle a enregistré La Symphonie du Jaguar de Thierry Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de François-Xavier Roth à L’Arsenal de Metz («Diapason d’or 2010»). Dernièrement, elle a brillamment remporté le premier prix de chant de l’ADAMI du concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger. Passionnée par la musique de chambre, Irina de Baghy continue de donner de nombreux récitals en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.

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Photo Amaury CoeytauxAmaury Coeytaux violon et direction

Amaury Coeytaux est né le 22 novembre 1984. Il commence le piano à l’âge de quatre ans puis le violon à l’âge de huit ans. Sa progression très rapide lui a permis de rentrer cinq ans plus tard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Sorti diplômé avec de nombreux prix, il continue ses études à la Manhattan School of Music. Il a étudié avec Micheline Lefebvre, Jean-Jacques Kantorow, Patinka Kopec et Pinchas Zukerman. En 2004,  il joue pour la première fois au Carnegie Hall le concerto de Brahms. Depuis lors,  il donne beaucoup de concerts et récitals en tant que soliste ou chambriste dans différents pays (France, Allemagne, Suisse, Italie, Autriche, Pays-Bas, Canada, États-Unis, Corée du Sud, Japon), dans de grandes salles telles que Gaveau, Olivier-Messiaen, Kennedy Center, Carnegie Hall, National Arts Center, avec des artistes de renommée internationale comme Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, Joseph Kalischtein, Michael Tree, Marielle Nordmann. Il est l’invité régulier des festivals de Santa Fé, des Arcs, de Deauville, de Cordes-sur-Ciel, de La Chaise-Dieu, de la Folle journée de Nantes et de la fondation Singer-Polignac. Interprète polyvalent, il défend autant la grande tradition classique que la musique actuelle. Il est un interlocuteur et interprète privilégié de compositeurs contemporains tels Krystof Maratka, Philippe Hersant, Octavio Vaszquez, Thierry Escaich, Kaija Saariaho, Valentin Silverstrov, Sofia Gubaidulina. Deux ans violon solo de l’orchestre d’Auvergne, il joue avec cet ensemble en tant que chef et soliste pour d’importants festivals dont la Folle journée de Nantes. Lauréat du concours Lipizer en Italie, Amaury Coeytaux y obtient le premier prix ainsi que cinq prix spéciaux. Il est également lauréat du concours Eisenberg-Fried en 2007, du concours international Julius Stulberg en 2004, du concours Rosalind et Joseph Stone en 2004, Waldo Mayo en 2004, Royaume de la musique en 1997 ainsi que le prix du musée Bonnat pour la meilleure prestation de musique de chambre à l’Académie Ravel en 2002, il impressionne par sa polyvalence et sa maturité. Amaury Coeytaux est depuis cette année à la demande de Myung-Whun Chung, violon solo de l’orchestre philharmonique de Radio France. Il joue un violon italien Guadagnini de 1773.


Leader naturel et admiré de sa génération, Amaury assume à la demande de tous ses jeunes collègues la direction musicale de L’Atelier de musique, ensemble à géométrie variable dont les membres sont tous en résidence ou liés depuis cinq ans aux concerts de la Fondation Singer-Polignac.

Amaury Coeytaux est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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Photo Ensemble InitiumEnsemble Initium

Créé en 2005 dans le cadre du Conservatoire national supérieur de musique de Paris au sein des classes de musique de chambre de Maurice Bourgue et David Walter, l'ensemble Initium est avant tout un octuor à vent formé de jeunes professionnels de la musique s'étant perfectionnés dans la pratique de leur instrument avec les meilleurs représentants actuels de l'école française des bois et des cuivres (Jacques Tys, Pascal Moraguès, André Cazalet, Marc Trenel, Gilbert Audin, Daniel Arrignon), mais aussi une formation a géométrie variable capable de se produire du trio au dixtuor. L'octuor à vent est une formation originale et peu présente sur la scène musicale française. Le répertoire dédié à cette formation est pourtant riche d'œuvres originales fondatrices du répertoire. Reprenant la tradition héritée des interprètes-arrangeurs du XVIIIème siècle, l'ensemble a entamé un travail de transcription d'œuvres romantiques et modernes. Ainsi il peut interpréter la musique de compositeurs aussi divers que Mendelssohn, Brahms, Wagner, Bizet, Grieg, Elgar, Satie, Prokofiev, De Falla ou Korngold. L’ensemble Initium est lauréat 2006 du concours européen de musique d’ensemble organisé par la FNAPEC et a obtenu en 2009 un premier prix de musique de chambre mention “Très bien” à l'unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Invité par France Musique, l’ensemble s’est produit dans les émissions de Gaëlle Le Gallic “Dans la cour des Grands”, “Génération jeunes interprètes”, ou encore “En direct des festivals”. Il est également invité à se produire dans différents festivals et lieux prestigieux (Comminges, Orlando, église St Etienne du Mont à Paris, Musique sur Ciel, Concertgebouw d’Amsterdam, Pâques et Août musical de Deauville, théâtre du Châtelet, Palazzetto Bru Zane à Venise. Depuis 2007 l'ensemble Initium est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Ses premiers disques consacrés à l'intégrale de l'œuvre de musique de chambre avec vents de George Onslow, (Timpani, 2011) et à la musique de chambre de Charles Koechlin (Timpani 2012), ont été unanimement salués par la critique («Choc» Classica, 5* Diapason).

 

L'ensemble Initium est en résidence à la Fondation Singer Polignac

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